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économie et finance - Page 571

  • Grande-Bretagne : 95 millions de livres pour indemniser des naissances « non prévues »

    Un exemple de l’extrême pression qui pèse sur les médecins et les services médicaux pour proposer des tests eugénistes et des moyens de contraceptions sans erreur possible vient de faire surface en Grande-Bretagne. Le Service de santé publique vient de révéler qu’il avait déboursé plus de 95 millions de livres dans 104 cas de grossesses « non prévues » ces dix dernières années et que 60 cas restent pour l’instant en suspens.

    Naissance non prévue et handicap

    La plupart des indemnisations concernent des parents qui ont donné naissance à des enfants handicapés à cause de l’incapacité du médecin à déceler l’anomalie…

    Mais 40 cas concernent des enfants en parfaite santé : 6 après un « avortement raté », 24 après une « stérilisation défectueuse », 8 après « un implant contraceptif défectueux », 1 après un « mauvais diagnostique de grossesse » et un autre à cause de « conseils sur la fertilité imprécis »…

    La presse a révélé l’un de ces exemples, celui de Katie Kelly-Ince, qui a reçu 11.000 livres depuis la naissance de sa petite fille de 4 ans, en parfaite santé.

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  • L’Allemagne et les USA unis pour la conquête du monde; jusqu’à la guerre totale ?

    Le point de vue d’un sociologue universitaire américain sur la stratégie conquérante de l’alliance « Allemagne / USA », depuis la chute de l’empire soviétique en 1991, jusqu’au blocus économique et armé d’aujourd’hui contre la Russie. 

    La plupart des dirigeants des États de l’Union Européenne, ont perdu toute conscience nationale,  toute notion de bien commun national et ne travaillent plus qu’à l’édification du nouvel ordre mondial atlantiste, à la remorque des banques et des multinationales, pour un monde unipolaire sans Dieu. C’est ce qui explique que les dirigeants de l’UE se soient placés sans regimber sous la tutelle des USA pour le monde, et de l’Allemagne pour l’Europe, aux détriments des peuples dont ils ont la responsabilité.

    L’intérêt de l’article ci-dessous est de faire un survol très éclairant des événements, (même s’il un  peu trop orienté à gauche), qui de la chute de l’Empire soviétique à l’investissement par l’OTAN de l’Ukraine, mettent en exergue les volontés conjointes impérialistes (ou expansionnistes) de l’Allemagne alliée  aux USA dés l’unification (consentie par l’URSS), des deux Allemagnes.

    La séparation en deux de l’Allemagne, intervenue suite à la Seconde guerre mondiale, était destinée à prévenir toute nouvelle volonté hégémonique de l’Allemagne. Pourtant l’Allemagne est présentée comme victime de cette division– L’Allemagne n’étant plus le pays vaincu de la Seconde guerre mondiale mais le pays victime du pays vainqueur: l’URSS. Rappelons que 60 soldats soviétiques sont morts pour un soldat américain au cours de la Seconde guerre mondiale. Ce qui ramène la victoire de l’un et de l’autre à sa plus juste dimension. Ceci même si le régime communiste était tout aussi détestable que le régime nazi, leur victoire (aux Russes), leur a coûté cher et sans eux les Américains n’auraient jamais gagné.

    Cet article démontre aussi l’argument constant de l’Allemagne et des USA: « une menace russe », pour justifier leur impérialisme.

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  • Les chiens de Nicolas Sarközy ont dévoré le mobilier national

    Le dicton « Tel maître, tel chien » se vérifie-t-il encore ?

    À l’Élysée, les chiens de Nicolas Sarközy n’ont pas laissé que de bons souvenirs. C’est ce que révèle Mediapart dans un article qui s’appuie sur les révélations d’employés du Mobilier national, l’institution héritière du Garde-meubles royal.
    Les canidés de l’ancien chef de l’État se sont particulièrement attaqués aux meubles du salon d’argent, révèle le site. Cette pièce inestimable est connue pour ses meubles dorés à l’or blanc et couverts d’étoffes. C’est par exemple là que Napoléon a dicté son abdication en 1815.

    Les chiens ont ainsi aiguisé leurs crocs sur les accoudoirs des fauteuils, connus pour leurs fameux becs de cygne. Résultat : plusieurs corps de métier sont intervenus pour restaurer le mobilier. « D’après un devis, la réfection des dorures a été sous-traitée à un artisan parisien pour plus de 6 600 euros. L’achat de galons, à lui seul, a coûté plusieurs milliers d’euros. Sans compter les soieries et les heures de travail des ouvriers du Mobilier », poursuit l’article.

    Ce n’est pas la première fois que du mobilier d’État est laissé détérioré après le passage de Sarközy.
    Lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, un canapé avait été retrouvé dans un piteux état : imbibé de poils et d’urine attribués aux chiens du président…

    http://www.contre-info.com/

  • Les secrets cachés de la Loi Macron au profit du Grand Capital Mondial et au Grand Mépris du Peuple – La France à l’encan!

    Intéressante et originale analyse de la loi Macron, qui démontre que contrairement à l’avis des sceptiques qui la décrivent comme vide, cette loi ne l’est pas du tout, bien au contraire. Ce n’est pas pour « booster » le travail qu’elle veut détruire le caractère sacré et chrétien du dimanche. Le dimanche de toute façon, a déjà été dépossédé de son caractère sacré. Lui porter le coup de grâce n’est donc qu’une petite amusette pour détourner l’attention si on en croit l’analyse de Charles Sannat, observateur attentif de la vie économique de notre pays et du monde. Il apparaît bien à lire le décryptage qu’il fait de la loi Macron que dans cette affaire le jour du Seigneur et l’atteinte au numérus closus des notaires ou autres pharmaciens, n’est qu’une petite friandise dans la bouche du Dieu argent, celui dont Notre-Seigneur Jésus-Christ a dit: « on ne peut servir deux maître à la fois, Dieu et Mammon. »

    Monsieur Macron et son gouvernement avec lui ont donc choisi leur maître. Nous le savions, mais là c’est la France d’un bloc qu’ils veulent lui offrir en sacrifice.

    Le reste, ce qui agite le landerneau depuis une semaine n’est que de la poudre aux yeux jetée à la face des gogos pour les faire gloser pendant que, comme la grenouille, on les ébouillante à petit feu. Le coup porté aux Droits de Dieu est  magistral : Il s’agit de hisser Mammon au sommet de la pyramide pour établir une tyrannie mondialiste du Grand Capital sur la France, bien pire que tout ce que nous avons pu connaître ou même imaginé jusque-là.  

    Bonne lecture, prévoyez un stock de mouchoirs pour éponger vos larmes,

    E. D

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  • Le pétrole, pas assez cher ?

    La baisse actuelle des cours de l’or noir aggrave les difficultés de financement de nouveaux projets pétroliers coûteux, mais indispensables pour continuer à compenser le déclin de nombreuses sources de pétrole conventionnel.

    D’abord un symptôme, qui vient à nouveau confirmer une tendance lourde mise au jour sur ce blog :

    la production de pétrole du groupe français Total a encaissé un recul… de 11 % au cours des douze derniers mois. Le pic pétrolier à la française n’en finit pas de s’aggraver, car la plus grosse boîte hexagonale a perdu 38,5 % de sa production d’or noir en dix ans. Et Total n’est pas la seule compagnie pétrolière majeure dans la panade.

    Production de Total au 3ème trimestre 2014, rendue publique mercredi. Le pétrolier français a été incapable d'enrayer la baisse de ses extractions de brut au cours des dix dernières années, malgré des cours du baril historiquement élevés. Alors si maintenant les prix baissent...

    Production de Total au 3ème trimestre 2014, rendue publique mercredi. Le pétrolier français a été incapable d’enrayer la baisse de ses extractions de brut au cours des dix dernières années, malgré des cours du baril historiquement élevés. Alors si maintenant les prix baissent…

    La hausse rapide de la production de brut aux Etats-Unis, le fléchissement de la croissance en Europe et en Chine, l’absence d’interruptions des exportations d’or noir redoutées en Irak se sont conjugués pour engendrer la chute de plus de 25 % des cours du baril depuis le mois de juin. Une chute renforcée début octobre par la décision de l’Arabie Saoudite d’abaisser à son tour ses prix pour défendre ses parts de marché, plutôt que de réduire sa production.

    Une descente jusqu’à 70 dollars est désormais envisagée par Goldman Sachs, tandis que les cours se stabilisent ces jours-ci un peu au-dessus de 80 dollars, contre 115 dollars à la mi-juin. Il s’agit du plus bas niveau de prix depuis octobre 2010, au lendemain du trou d’air consécutif au choc des subprimes.

    Entrons-nous dans un nouveau contre-choc pétrolier (du nom de la période économique des années 80 au cours de laquelle les cours du baril sont restés longtemps au plus bas, suite à la récession provoquée le second choc pétrolier en 1979) ?

    Pour tenter de répondre, il faut décortiquer les causes de la décroissance des cours du brut, et chercher dans quelle mesure cette décroissance affecte la rentabilité de la production.

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    http://la-dissidence.org/2014/12/11/le-petrole-pas-assez-cher/

  • La Hongrie détruit tous les champs de maïs OGM de Monsanto

    La Hongrie a adopté une courageuse position contre le géant de la biotechnologie Monsanto et ses modifications génétiques en détruisant 400 hectares d’un maïs reconnu produit par des graines génétiquement modifiées, selon Lajos Bognar, secrétaire adjoint au ministère du développement rural. 

    À l’inverse de nombreux pays européens, les graines génétiquement modifiées sont interdites en Hongrie. Avec une position similaire contre les OGM, le Pérou a également fait passer une interdiction de 10 ans sur les aliments OGM. 

    Planetsave rapporte : 

    Près de 400 hectares de maïs reconnu OGM ont été détruits à travers la Hongrie a déclaré Lajos Bognar. Le maïs OGM a été enfoui sous terre par labourage, mais son pollen n’a pas été disséminé, ajoute-t-il. 

    Les graines OGM sont bannies en Hongrie. Les contrôles continueront bien que les semenciers soient obligés de s’assurer de l’absence d’OGM. 

    Pendant l’investigation, les contrôleurs ont découvert des produits Pioneer de chez Monsanto dans les graines semées. 

    La libre circulation des marchandises à l’intérieur de l’union européenne signifie que les autorités ne feront pas d’enquête sur la manière dont les graines sont parvenues en Hongrie, mais elles vérifieront l’emplacement de ces marchandises. La radio publique régionale a rapporté que les deux plus gros semenciers internationaux sont concernés par ce problème et que les graines OGM auraient pu être semées sur des milliers d’hectares dans le pays. La plupart des agriculteurs locaux se sont plaints depuis qu’ils ont découvert qu’ils utilisaient des graines OGM. 

    Avec une saison déjà bien avancée, il est trop tard pour semer d’autres graines, la récolte sera donc perdue cette année. 

    Et pour aggraver les choses, la société qui a distribué les graines dans le comté de Baranya est en liquidation. Et donc si une quelconque indemnité est payée par les semenciers internationaux, l’argent sera versé en premier aux créditeurs de cette société plutôt qu’aux agriculteurs.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Conférence "La Gauche du Capital", conclusion Alain de Benoist, Montpellier

  • South Stream bloqué, la « claque » des USA à l’Europe,

     « La Russie pour le moment est obligée de se retirer du projet South Stream, à cause du manque de volonté de l’Union européenne de le soutenir et du fait qu’elle n’a toujours pas reçu l’autorisation par la Bulgarie de faire passer le gazoduc sur son propre territoire ».

    Voilà comment le président russe Vladimir Poutine a annoncé l’arrêt du projet South Stream, le gazoduc qui aurait dû amener le gaz russe dans l’Union européenne à travers un corridor énergétique méridional, sans passer par l’Ukraine. De cette façon, écrit l’Ansa (principale agence de presse italienne, ndt), Moscou « donne une claque à l’Europe ». En réalité c’est Washington qui donne une autre forte claque à l’Europe, en bloquant un projet de 16 milliards d’euros qui aurait pu être de grande importance économique pour les pays de l’UE, en commençant par l’Italie où aurait dû être construit le terminal du gazoduc.

    Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut reprendre l’histoire du South Stream. Le projet naît de l’accord de partenariat stratégique, stipulé par la compagnie publique russe Gazprom et par l’italienne Eni en novembre 2006, pendant le gouvernement Prodi II. En juin 2007 le ministre pour le développement économique, Pierluigi Bersani, signe avec le ministre russe de l’industrie et de l’énergie le mémorandum d’entente pour la réalisation du South Stream. Le projet prévoit que le gazoduc sera composé d’un tronçon sous-marin de 930 Km à travers la Mer Noire (en eaux territoriales russes, bulgares et turques) et par un tronçon sur terre à travers Bulgarie, Serbie, Hongrie, Slovénie et Italie jusqu’à Tarvisio (Province d’Udine). En 2012 entrent aussi dans la société par actions qui finance la réalisation du tronçon sous-marin la société allemande Wintershall et la française Edf à hauteur de 15% chacune, alors qu’Eni (qui a cédé 30%) détient 20% et Gazprom 50% des actions. La construction du gazoduc commence en décembre 2012, avec l’objectif de lancer la fourniture de gaz pour 2015. En mars 2014, Saipem (Eni) s’adjudique un contrat de 2 milliards d’euros pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin.

    Entre temps, cependant, éclate la crise ukrainienne et les Etats-Unis font pression sur les alliés européens pour qu’ils réduisent les importations de gaz et de pétrole russes. Premier objectif étasunien : empêcher la réalisation du South Stream. A cet effet Washington exerce une pression croissante sur le gouvernement bulgare pour qu’il bloque les travaux du gazoduc. D’abord il le critique pour avoir confié la construction du tronçon bulgare du gazoduc à un consortium dont fait partie la société russe Stroytransgaz, sujette à des sanctions étasuniennes. Puis l’ambassadrice US à Sofia, Marcie Ries, avertit les hommes d’affaires bulgares d’éviter de travailler avec des sociétés sujettes à des sanctions de la part des USA. Un grand coup de main est donné à Washington par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui annonce l’ouverture d’une procédure Ue contre la Bulgarie pour de présumées irrégularités dans les appels d’offre du South Stream. Le moment décisif est celui où, en juin dernier, arrive à Sofia le sénateur étasunien John McCain, qui rencontre le premier ministre bulgare Plamen Oresharski en lui transmettant les ordres de Washington. Immédiatement après Oresharski annonce le blocus des travaux du South Stream, dans lequel Gazprom a déjà investi 4,5 milliards de dollars.

    En même temps la compagnie étasunienne Chevron commence les perforations en Pologne, Roumanie et Ukraine pour extraire les gaz de schiste bitumineux, par la technique de fracturation hydraulique : on injecte dans les strates rocheuses profondes des jets d’eau et de solvants chimiques à haute pression. Cette technique est extrêmement dangereuse pour l’environnement et la santé, à cause surtout de la pollution des nappes phréatiques. Le projet de Washington de remplacer le gaz naturel russe, importé par l’Ue, par celui extrait des schistes bitumineux en Europe et aux Etats-Unis, est un véritable bluff, à la fois par ses coûts élevés et par les dommages environnementaux et sanitaires de cette technique d’extraction. Et, en effet, en Pologne et en Roumanie plusieurs communautés locales se rebellent.

    A la suite du blocus de South Stream, a annoncé Poutine, la Russie est obligée de « réorienter ses fournitures de gaz ». Celles destinées à la Turquie vont augmenter, à travers le gazoduc Blue Stream. Et vont augmenter surtout celles vers la Chine. Gazprom lui fournira, d’ici 2018, 38 milliards de mètres cubes de gaz par an, c’est-à-dire environ un quart de celui qu’elle fournit aujourd’hui à l’Europe. Se servant aussi d’investissements chinois prévus pour 20 milliards de dollars, Moscou projette de potentialiser l’oléoduc entre la Sibérie orientale et le Pacifique, en l’accompagnant d’un gazoduc de 4000 Km pour approvisionner la Chine. Pékin est aussi intéressé pour des investissements en Crimée, notamment pour la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié.

    Les perdants sont les pays de l’Ue : la Bulgarie, par exemple, devra renoncer à des droits de transit de l’ordre de 500 millions de dollars annuels. En Italie, à peine annoncée l’arrêt du projet South Stream, l’action Saipem en bourse a subi, à la suite des ventes, une chute continue, descendant au niveau le plus bas des six dernières années. Avec le blocus de South Stream, Saipem perd, outre le contrat pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin, un autre contrat pour les travaux de support de la seconde ligne, pour une valeur totale de 2,4 milliards d’euros, auxquels se seraient ajoutés d’autres contrats si le projet avait été poursuivi.

    On prévoit de lourdes répercussions sur l’emploi. A la suite de l’effacement du projet South Stream seront annulées ou re-dimensionnées les nouvelles embauches que Saipem prévoyait pour augmenter ses propres effectifs en Italie. On n’exclut pas non plus une coupe dans les effectifs actuels. L’effacement du projet South Stream assène donc un coup dur non seulement à Saipem mais à d’autres secteurs de l’industrie et des services, au moment critique où chute la production et, en conséquence, l’emploi. Il suffit de penser que le terminal de Tarvisio, prévu dans le projet originaire, aurait pu être le hub de distribution du gaz russe et donc source de fortes recettes et augmentation de l’embauche.

    Tout cela est à présent devenu vain. Tandis que tirent avantage de cet arrêt du South Stream les compagnies étasuniennes comme Chevron, engagées à remplacer le gaz russe fourni à l’UE.

    Il ne reste qu’à remercier « l’ami américain ».

    Manlio Dinucci 3/12/2014

    Sources :

    -Edition de mercredi 3 décembre de il manifesto sous le titre South Stream, USA e getta
    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
    -Avenir en face.blogspot.fr

    http://www.polemia.com/south-stream-bloque-la-claque-des-usa-a-leurope/

  • Des retraités floués par une mutuelle PS

    Les « gestionnaires » PS ne ruinent pas seulement leur pays : pas regardants, ils ruinent aussi leurs adhérents !
    Evidemment, les médias de propagande ne vous en parleront pas :

    Le dernier numéro du Particulier (décembre 2014) évoque, sous le titre « Les adhérents du CREF et du COREM sacrifiés », une affaire de petits épargnants floués.

    Floués par qui ? Par un requin de la finance internationale ? Par un émule de Madoff ?

    Vous n’y êtes pas : floués par un de ces multiples organismes mutualistes placés sous la vigilante égide du PS par Education nationale interposée. Il s’agit du ci-devant CREF (Complémentaire de retraite de l’éducation nationale et de la fonction publique), qui a mis la clé sous la porte en 2001 à la suite d’un « trou » de 1,5 milliard d’euros (oui, on ne joue pas « petit bras » chez les mutualistes protégés).

    Pour combler le « trou », c’est-à-dire une « insuffisance de provisionnement », l’organisme avait, en toute simplicité, baissé les « retraites acquises » de ses adhérents de 16%.

    Lesdits adhérents (ingrats, va ! ) avaient alors entamé une action pénale qui avait débouché en 2011 sur la condamnation de 8 dirigeants de la mutuelle à la prison avec sursis pour abus de confiance.

    Au nombre des condamnés figurait le président de la mutuelle, René Teulade. Ce personnage important du sérail socialiste, aujourd’hui décédé, mérite un instant d’attention, car il est à lui seul un résumé de ce qui fait le PS et ses annexes. Voici ce qu’en dit le site « l’Argus de l’assurance » :

    « Ancien instituteur, qui prend très rapidement des responsabilités au sein de la puissante FEN.

    « Administrateur de la MGEN, il accède en 1972 à la présidence de l’Union nationale des Mutuelles retraites des instituteurs et fonctionnaires de l’Education nationale (UMRIFEN). En 1979, il devient président de la Fédération nationale de la mutualité française.

    « Membre du Parti socialiste, profondément ancré dans son département de naissance, la Corrèze, où il aura exercé quasiment tous les mandats.

    « Maire d’Argentat depuis 1989, il est élu en 1992 au Conseil général, puis au Sénat en 2008. Entretemps, il aura également été le suppléant à l’Assemblée nationale d’un certain François Hollande. »

    Mais, dira-t-on, pourquoi reparler maintenant de ce scandale passé et jugé depuis un an ?

    Eh bien parce que, décidément, les professeurs de morale socialistes et leurs auxiliaires ne se lassent jamais de l’exercice grisant qui consiste à faire les poches des gogos, sous toutes les formes possibles.

    Figurez-vous que, lorsque la mutuelle gestionnaire du CREF s’est trouvée mise en cause pour ce « trou » d’un milliard et demi, ses contrats et obligations ont été repris par une autre mutuelle : l’UMR (Union mutualiste retraite).

    La fiabilité de ce repreneur lui-même ayant été mise en cause en 2013 par les associations d’adhérents, le président de l’UMR avait alors montré ses biceps en déclarant qu’il « ne s’inquiétait pas de la situation des contrats d’épargne retraite « Même si nous sommes confrontés à des taux d’intérêt assez bas, qui expliquent en partie ce sous-provisionnement, nous progressons vers l’atteinte de la convergence qui nous avait été fixée lors de la création de l’UMR en 2002. N’oublions pas quand même que nous partons de loin. »

    C’était bien dit, pour un 3 juin (2013).

    Patatras !

    Le 10 octobre 2014, le site « Tout sur la retraite » titre : « Epargne retraite : baisse de 30% des rentes de l’ex-Cref en 2015 », par Jean-Philippe Dubosc – vendredi 10 octobre 2014 14:26 :

    Les 110.000 adhérents de feu la Complémentaire retraite de l’Education nationale et de la Fonction publique (Crefvont subir une baisse de 30% de leur rente à compter du 1er janvier 2015. Selon le magazine professionnel L’Argus de l’Assurance qui a divulgué l’information le 10 octobre 2014, la mesure devrait être entérinée le 18 novembre prochain lors d’une assemblée générale extraordinaire de l’Union mutualiste retraite (UMR) qui gère plusieurs produits d’épargne retraite par capitalisation, dont le Corem et l’ex-Cref.

    Incorrigibles ?

    Ce serait trop simple : il n’y a rien de fortuit là-dedans. Disons plus clairement : « expression et produits d’un Système ».

     Julius Muzart, 9/12/2014

    http://www.polemia.com/des-retraites-floues-par-une-mutuelle-ps/