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économie et finance - Page 575

  • Le jour où les multinationales feront les lois

    La doctrine libérale n’aime pas les lois, règlements et autres textes ou organisations qui l’empêchent de mener à bien son œuvre de prédation. Rien ne doit entraver le libre fonctionnement du marché, leur refrain est bien connu. Avec le marché transatlantique qui se construit une nouvelle étape de la dictature économique va se mettre en place. (Voir plus en détail dans le numéro 57 de la revue de Terre et Peuple l’article sur ce sujet, intitulé « Le marché transatlantique qui va soumettre l’Union Européenne aux USA »)

    Une phrase anodine donne pourtant le vertige dans cet accord transatlantique, car elle rappelle les mesures similaires que les marchands ont déjà tenté de faire passer avec l’AMI (Accord Multilatéral sur l'Investissement) fin des années 90 pour régler les litiges entre les Etats et les multinationales : « l’accord devrait viser à inclure un mécanisme de règlement des différends investisseur-État efficace et à la pointe, assurant la transparence, l’indépendance des arbitres ». (1)

    Vous lisez bien, avec cet accord, les multinationales pourraient remettre en cause les lois du pays qui les accueillent ! Potentiellement de nombreux champs d’intervention de l’état et de sa législation seraient touchés.

    Un tribunal arbitral, indépendant de toute souveraineté populaire

    Ce nouveau tribunal arbitral « indépendant », qui devra naître, permettrait, par exemple, à une multinationale de traîner un Etat en justice dès lors que des réglementations de cet état créent des différences de traitement entre les investisseurs nationaux et étrangers, ou encore si ils créent des conditions de concurrence déloyale.

    Pour citer un exemple, les lois en matière de protection des salariés pourraient être annulées si elles sont plus sévères que dans d'autres pays où l'investisseur est établi. Là bas il n’y a pas de SMIC, alors je ne vois pas pourquoi je devrais payer des salaires plus élevés ici que là bas.

    Aux USA on peut licencier sans préavis, alors pourquoi tolérer qu’en France on ne puisse pas en faire autant. Aux USA on peut mettre sur le marché des produits tels les OGM, dont les européennes ne veulent pas, et demain qu’est ce qui empêcherait Monsanto, de porter l’affaire devant les tribunaux, et en plus d’avoir gain de cause, d’empocher des millions d’indemnités, payées par les contribuables, pour avoir fait entrave au sacro saint commerce !

    Ainsi les "investisseurs" pourraient exiger l'annulation des lois nationales, et obtenir des Etats une indemnisation financière du préjudice subi. C’est déjà le cas entre le Canada, le Mexique et les USA, où ce genre de tribunal arbitral existe.

    Concrètement, ce tribunal indépendant signifie l'abdication des Etats en faveur des multinationales, et la fin de tout pouvoir réel des gouvernements élus. Le pouvoir économique des états sera démantelé petit à petit et l'ensemble des réglementations sociales et environnementales auront vocation à être remises en cause par les entreprises. La loi pourra changer en fonction des intérêts des entreprises et de leurs actionnaires. Exit le bien être des peuples : retour au début de l’ère industrielle !

    Le pouvoir ne sera plus du tout politique mais exclusivement économique

    La dictature de l’économique sur le politique sera alors totale. Cela veut dire très concrètement que le bien être sera sacrifié à tous les facteurs économiques, et que ceux-ci prévaudront dans l’avenir pour structurer notre monde. Et l’individualisme régnera en maître absolu face aux solidarités nécessaires pour combattre cette « machine à tuer les peuples ».

    L’Etat serait alors réduit à un gardien de la propriété privée ; une structure qui défendra les richesses des nantis. Mais n’est-ce pas déjà le cas ?

    Cela vous semble incroyable, mais cela se joue en ce moment, et on pourrait se demander comment nous sommes en arrivés là ?

    Le traité de Lisbonne permet à l’UE de ne plus consulter les peuples

    En Europe cela a été rendu possible par le traité de Lisbonne, qui a donné à l’UE la possibilité de signer des accords commerciaux au nom des Etats membres.

    Et on doit alors se souvenir que c’est Sarkozy qui a permis de valider le traité constitutionnel Européen, traité que le peuple sondé par référendum en 2005 avait refusé. A peine élu en 2007, il réunissait le congrès dès février 2008 (parlement et sénat, autant de traitres), faisait modifier la constitution et ratifiait le traité. Il fallait que le traité constitutionnel soit validé par chaque Etat pour que le traité de Lisbonne puisse entrer en vigueur.

    Michel Sapin a précisé qu’il n’y aurait donc pas de référendum populaire sur le marché transatlantique ; désormais les peuples n’ont plus à être consultés, et la dictature démocratique se poursuit. L’accord sera simplement validé au niveau européen par les ministres collabos des 28 pays de l’UE.

    Aux USA où le traité n’est pas très populaire non plus, Obama envisage lui aussi de passer en force : face à la grogne des parlementaires hostiles au tribunal arbitral et aux répercutions locales de cet accord, Barak Obama tente d’utiliser une procédure accélérée, pour éviter tout débat. « Le Président Obama voudrait en effet que le Congrès lui abandonne l’autorité de négocier des accords internationaux de commerce et celui-ci ne pourrait plus ensuite qu’approuver ou désapprouver, sans aucun pouvoir de les modifier. » (2)

    Le socle du gouvernement mondial, organisé autour de l’OTAN

    Voilà ce que précise le mandat des eurocrates au point 1, intitulé Nature et la portée de l’Accord :

    « 1. L’accord contiendra exclusivement des dispositions sur les zones commerciales et liées au commerce applicables entre les Parties. L’accord devrait confirmer que le traité transatlantique de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement est basé sur des valeurs communes, notamment la protection et la promotion des droits de l’homme et de la sécurité internationale. »

    Que vient faire la sécurité internationale dans un traité de commerce ???

    Le point 7, lié aux objectifs du traité va même jusqu’à évoquer la définition de normes mondiales : « 7. L’objectif de l’accord est de réaliser le potentiel inexploité d’un véritable marché transatlantique, générant de nouvelles opportunités économiques pour la création d’emplois et la croissance grâce à un accès accru aux marchés, une plus grande compatibilité de la réglementation et la définition de normes mondiales. » (1)

    Rien ne prouve que le libre-échange généralisé soit un facteur de croissance ; on est ici dans l’invocation quasi mystique et religieuse. Or, le libre-échange n’est pas neutre : c'est une doctrine économique, parmi d'autres possibles, dont les avantages et désavantages doivent faire l'objet de débats et ne peuvent être imposés sans autre forme de procès, au moins en démocratie, puisqu’on nous dit que nous y sommes. En tout cas on nous dit que ce qui sortira d’ici servira de normes mondiales, et pourrait avoir vocation à s’imposer à tous… la gouvernance mondiale est toute proche !

    Le projet initial voté par le parlement européen en mai 2008 dit aussi que le projet est aussi politique qu’économique : « souligne qu'un partenariat transatlantique étroit est l'instrument clé pour façonner la mondialisation dans l'intérêt de nos valeurs communes et dans la perspective d'un ordre mondial équitable en matière politique et économique » (3)

    Bref c’est un projet économique qui induit un projet politique, et aboutira à la perte d’indépendance de l’Europe vis-à-vis du monde de l’argent.

    Il est important d’informer autour de vous en citant vos sources.

    notes

    1/ Mandat de négociation des commissaires européens

    http://www.contrelacour.fr/marche-transatlantique-le-mandat-definitif-de-negociation-de-la-commission-europeenne-traduit-en-francais/

    2/http://www.sudouest.fr/2014/05/06/le-tafta-ce-traite-qui-fait-polemique-est-il-un-deni-de-democratie-total-1545708-705.php

    http://www.reporterre.net/spip.php?article5446

    3/ Résolution RC B6-0209/2008

    source : Terre et Peuple

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EukVuZylEEjQcoFBJy.shtml

  • Le crédit municipal : Une issue de secours face aux fins de mois difficiles

    Le crédit municipal est en vogue en cette période de crise. Il permet de soutenir financièrement les personnes qui rencontrent des difficultés financières. Et elles sont nombreuses.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Les hausses d’impôts, au coeur de l’argumentaire de l’UMP pour les départementales

    Lors des élections départementales, la bataille devrait également se jouer sur le font de la fiscalité. Mardi 3 mars, Jérôme Chartier, député du Val-d’Oise, a présenté à ses collègues une note sur les hausses et les baisses d’impôts depuis le début du quinquennat de François Holande. Un travail qui sera relayé sur le terrain par les candidats UMP aux prochaines élections.

    Selon ce proche de François Fillon, la majorité socialiste a décidé, depuis la première loi de finance rectificative de l’été 2012, 103 mesures de hausses d’impôts ou de création de taxes et 48 mesures de baisses d’impôts ou de suppression de de taxes. Toujours selon ses calculs, le total cumulé aurait abouti à 9 milliards d’euros de charges supplémentaires sur l’ensemble des entreprises et à 80 milliards d’euros « ponctionnés » sur le pouvoir d’achat directement auprès des Français.

    Bataille dans l’hémicycle et sur le terrain

    Aussitôt, Jérôme Chartier a relayé cet argumentaire lors de la séance des questions au gouvernement en accusant les socialistes de ne pas faire assez d’économies et de vouloir augmenter les impôts après les prochaines échéances électorales. « Monsieur le député, je vous le dis très clairement, le président de la République l’a dit, le Premier ministre l’a confirmé, il n’y aura pas de nouvelles hausses d’impôts, et celui qui vous parle en sera le greffier », lui a répondu le secrétaire d’Etat au budget, Christian Eckert, qui a assuré que « les dépenses de l’Etat en 2014 ont diminué de 3,3 milliards d’euros par rapport à l’exécution 2013 ».

    Mais ce document va être utilisé en dehors de l’Assemblée nationale. Les députés UMP ont eu la consigne de le relayer à de nombreux cadres et candidats aux élections départementales. Ces derniers doivent s’en servir lors de la campagne électorale dans les cantons. Comme lors des municipales de 2014, l’UMP a en effet l’intention d’utiliser l’agument de la fiscalité pour contrer les candidats socialistes à un niveau local. C’est le message qu’a d’ailleurs fait passer Nicolas Sarkozy lors de son entretien au Figaro, lundi 2 mars. « Si vous voulez arrêter l’explosion des impôts locaux, tous les candidats de l’UMP se sont engagés à diminuer les dépenses des départements, à réduire le nombre des fonctionnaires locaux », a lancé le président de l’UMP à ses sympathisants en décrivant un pays « écrasé » d’impôts.

    Se battre sur deux fronts

    Cette thématique devrait être le nerf de l’affrontement entre l’UMP et le PS. Mais le parti de Nicolas Sarkozy sait qu’il doit batailler sur un deuxième front. Selon les estimations des dirigeants de la rue de Vaugirard, les candidats socialistes pourraient être éliminés dès le premier tour dans plus de la moitié des 2054 cantons. Et les candidats UMP pourraient par contre se retrouver en duel face à frontistes dans 500 à 1000 cantons. « Ce qui nous étonne le plus, c’est qu’ils ont réussi à présenter des candidats presque partout. Dans mon département, ils sont présent dans tous les cantons avec des candidats ouvriers, employés ou agriculteurs. Cela montre une réelle décomplexion », témoigne Philippe Gosselin, député de la Manche.

    A écouter les parlementaires qui reviennent de leur circonscription, les militants UMP commencent à sentir que le FN menace directement l’existence de leur parti. Inquiets par la porosité entre les deux électorats, les dirigeants de l’UMP tentent quant à eux de ramener leurs électeurs à la raison en les suppliant de ne pas tomber dans un piège qui serait, selon eux, tendu par les socialistes. « Le PS n'arrête pas de parler du FN. La réussite de l'un entraîne le maintien de l'autre », a lancé Sébastien Huyghe, porte-parole du part, lundi 2 mars. Et ils multiplient les appels au vote utile. « Voter pour le FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second », a déclaré M. Sarkozy, lundi, avant de dénoncer le système « FNPS ». Un positionnement qui n’est pas partagé par tous. « A titre personnel, je ne place pas le FN et le PS au même niveau », a expliqué la député des Yvelines, Valérie Pécresse, mardi 3 mars, sur France 2.

    Matthieu Goar

    Le Monde.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukVuVZlEFBdZSjWBs.shtml

  • Arnaque aux faux malades : des centaines de sans-papiers régularisés

    L’escroc, atteint du sida, se faisait dépister sous différentes identités. Une fois le diagnostic établi, contre une somme d’argent, ses clients récupéraient les analyses pour bénéficier d’un titre de séjour provisoire.

     

    http://www.contre-info.com/arnaque-aux-faux-malades-des-centaines-de-sans-papiers-regularises

  • TVL : Polique Et Economie n°33 - Chantal Delsol : "Est populiste le peuple qui n’est pas de gauche"

  • Le racket organisé

    Les ratés du PV électronique inquiètent - Des automobilistes ont été sanctionnés deux fois pour la même infraction.

    Encensé pour son efficacité lors de son lancement, le PVE (procès-verbal électronique), ce boîtier qui permet depuis 2012 la verbalisation informatique de tous les conducteurs cacherait-il des dysfonctionnements inquiétants ?

    Des automobilistes ont, en effet, été deux fois sanctionnés pour la même infraction, alerte l’Automobile club des avocats (ACA) (voir document en bas de page).

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-racket-organise

  • La terre, bien commun

    Partant du constat que chaque semaine, en France, des centaines de fermes agricoles disparaissent, le mouvement «Terre de Liens» agit pour préserver une certaine conception du monde rural.

    Il rachète des fermes avant de les mettre en location, cherchant à promouvoir une agriculture biologique et respectueuse de l’environnement.

    Plusieurs acteurs de ce mouvement, fermiers, administrateurs ou bénévoles, racontent pourquoi ils ont décidé de retourner cultiver la terre. Leurs témoignages éclairent une démarche qui vise à rapprocher les producteurs des consommateurs et à tisser entre eux des relations privilégiées.

    Réalisé par Luba Vink et Aurélien Levêque (Chronique d’une France rurale – France3 23/02/2015)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Propagande pour l'esclavage des femmes

    Femme actuelle fait l'apologie d'une pratique illégale : le recours aux mères porteuses, à travers un témoignage dégoûlinant de bons sentiments et d'absence de réflexion. Et une belle désinformation : la mère porteuse est « l’être le plus altruiste de la terre. Elle voulait depuis longtemps porter un enfant pour qu’une autre femme puisse, comme elle, connaître le bonheur de la maternité ».

    N'empêche que "l'être le plus altruiste de la terre" a pris un avocat pour sceller le contrat et a commencé par se mettre d'accord avec la mère biologique sur la somme d’argent échangée... En matière d'altruisme, on a connu mieux...

    Il y a 2 jours, Christiane Taubira tenait un discours sur la traite des êtres humains et l’esclavage « moderne ». Elle a oublié de dénoncer la pratique des mères porteuses.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen au Salon de l'Agriculture le 26/02 "Hollande a fait une croix sur l'agriculture"

  • François Baroin cherche le moyen de financer les mosquées

    Selon L’Express, François Baroin cherche le moyen de financer la construction de lieux de culte musulmans.

    Qui est François Baroin ?

    Ce sénateur-maire UMP fut autrefois journaliste à Europe 1, recruté par Jean-Pierre Elkabbach. Il a été plusieurs fois ministre, notamment du Budget, puis de l’Economie et des Finances. En novembre 2014, il réussit à se faire élire président de l’Association des maires de France.

    Resté très « people » depuis son passage à Europe 1, il est divorcé de la journaliste Valérie Broquisse. Entre 2006 et 2008, il a fait les choux gras de la presse « people » pour sa liaison avec la journaliste télé Marie Drucker. Avant d’étaler dès l’été 2008 dans les magazines sa nouvelle relation avec la comédienne Michèle Laroque.

    Terminons en précisant que François Baroin est le fils de Michel Baroin, homme d’affaires qui fut « grand maître » du Grand Orient de France (GODF).

    http://www.medias-presse.info/francois-baroin-cherche-le-moyen-de-financer-les-mosquees/26566