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économie et finance - Page 568

  • La famille Merah part faire le djihad en Syrie grâce aux allocations familiales

  • [Rennes] Fraternité royaliste pour les plus humbles

    Des militants de la section AFE Rennes et de l’Action Royaliste Rennaise se sont relayés toute la nuit de Noël afin de distribuer une "soupe du Roi". Cette fraternité royaliste met en évidence un soucis d’offrir un Noël même aux plus démunis.

  • Au bord de la guerre et de l’effondrement économique

    Paul Craig Roberts, homme politique américain, économiste et journaliste, sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan, se livre ici à un violent réquisitoire contre les néoconservateurs étatsuniens qu’il dénonce comme très influents sous le régime Obama. Polémia

    « Toute l’humanité est menacée par une poignée d’hommes et de femmes mal installés à des postes de pouvoir à Washington »… « De toute évidence, la formule néoconservatrice est une formule pour la guerre finale. »

    Au cas où un de mes lecteurs me demanderait si je peux leur donner quelques bonnes nouvelles. La réponse est : pas si je dois vous mentir comme le font «votre» gouvernement et les médias traditionnels. Si vous voulez de fausses « bonnes nouvelles » vous avez besoin de retourner dans la matrice. En échange de moins de stress et d’inquiétude, vous serez conduits inconsciemment vers la ruine financière et l’Armageddon nucléaire. Si vous souhaitez être prévenus, et peut-être préparés à ce que «votre» gouvernement vous apporte, et avoir une quelconque petite chance de réorienter le cours des événements, lisez et soutenez ce site. C’est votre site. Je connais déjà ces choses. J’écris pour vous.


    Les néoconservateurs, un petit groupe de fauteurs de guerre fortement alliés avec le complexe militaro-industriel et Israël, nous a donné l’invasion de la Grenade (1) et les Contras dans l’affaire du Nicaragua (2). Le Président Reagan les a congédiés, et ils ont été poursuivis mais par la suite graciés par le successeur de Reagan, George Bush.

    Installés dans les think-tanks et protégés par l’argent israélien et le complexe militaire/sécurité, les néoconservateurs ont resurgi sous l’administration Clinton et ont conçu l’éclatement de la Yougoslavie, la guerre contre la Serbie et l’expansion de l’OTAN aux frontières de la Russie.

    Les néoconservateurs ont dominé le régime George W. Bush. Ils ont contrôlé le Pentagone, le Conseil National de Sécurité, le Bureau du Vice-Président, et bien d’autres choses. Les néoconservateurs nous ont donné le 11 Septembre et son camouflage, les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, le début de la déstabilisation du Pakistan et du Yémen, l’AFRICOM, l’invasion de l’Ossétie du Sud par la Géorgie, la disparition du Traité ABM, l’espionnage inconstitutionnel et illégal des citoyens américains sans mandat judiciaire, la perte des protections constitutionnelles, la torture et les manquements du pouvoir exécutif vis à vis de la loi, du Congrès et du pouvoir judiciaire. En bref, les néoconservateurs ont jeté les bases pour la dictature et pour 3ème Guerre Mondiale.

    Le régime Obama n’a tenu responsable de crimes aucune personne du régime Bush, créant ainsi un précédent qui met le pouvoir exécutif au-dessus de la loi. Au lieu de cela, le régime Obama poursuit les dénonciateurs qui disent la vérité sur les crimes du gouvernement.

    Les néoconservateurs restent très influents sous le régime Obama. A titre d’exemples, Obama a nommé la néoconservatrice Susan Rice comme conseillère en sécurité nationale. Obama a nommé la néoconservatrice Samantha Power comme ambassadrice américaine aux Nations Unies. Obama a nommé la néoconservatrice, Victoria Nuland, en tant que Secrétaire d’Etat adjoint. Le bureau de Nuland, en collaboration avec la CIA et les ONG financées par Washington, a organisé le coup d’Etat des USA en Ukraine.

    Le néoconservatisme est la seule idéologie politique existante. C’est l’idéologie America über alles. Les néoconservateurs croient que l’Histoire a choisi les Etats-Unis pour exercer leur hégémonie sur le monde, ce qui rend leur pays «exceptionnel» et «indispensable». Obama lui-même l’a tout autant déclaré. Cette idéologie donne aux néoconservateurs une énorme confiance, tout comme la conclusion de Karl Marx disant que l’Histoire avait choisi les travailleurs pour être la classe dirigeante, avait donné confiance aux communistes des premières heures.

    Cette confiance en eux-mêmes rend les néoconservateurs téméraires.

    Pour faire avancer leur agenda, les néoconservateurs usent de propagande sur les populations des États-Unis et des états vassaux de Washington. Les « presse-titués » livrent les mensonges des néoconservateurs au public crédule: la Russie a envahi et annexé les provinces ukrainiennes; Poutine a l’intention de reconstituer l’empire soviétique; la Russie est un état de gangsters sans démocratie; la Russie est une menace pour les pays baltes ; la Pologne et toute l’Europe nécessitent un renforcement militaire US/OTAN sur les frontières avec la Russie; la Chine, un allié russe, doit être militairement contenue par de nouvelles bases navales et aériennes américaines autour de ses frontières et par des contrôles de ses voies maritimes.

    Les néoconservateurs et le président Obama ont rendu tout à fait clair que les Etats-Unis n’acceptent pas la Russie et la Chine comme pays souverains avec des politiques économiques et étrangères indépendantes des intérêts de Washington. La Russie et la Chine ne sont acceptables qu’en tant qu’états vassaux, comme le Royaume-Uni, l’Europe, le Japon, le Canada et l’Australie.

    De toute évidence, la formule néoconservatrice est une formule pour la guerre finale.

    Toute l’humanité est menacée par une poignée d’hommes et de femmes mal installés à des postes de pouvoir à Washington.

    La propagande anti-Russie est passée à la vitesse supérieure. Poutine est le « nouvel Hitler ». Daniel Zubov rend compte d’une conférence conjointe tenue par trois think-tanks américains. Cette conférence a accusé la Russie des échecs de la politique étrangère de Washington.

    Lisez cet article pour voir comment fonctionnent les néoconservateurs pour contrôler les explications. Même Henry Kissinger est attaqué pour avoir dit la vérité évidente que la Russie a un intérêt légitime en Ukraine, une partie des terres longeant la Russie sont situées dans la sphère légitime d’influence russe.

    Depuis le régime Clinton, Washington a agi contre les intérêts russes. Dans son livre à paraître,  Mondialisation de la guerre: la longue guerre de l’Amérique contre l’humanité le professeur Michel Chossudovsky présente une évaluation réaliste du niveau de proximité jusqu’auquel Washington a amené le monde vers sa disparition dans une guerre nucléaire. Ce passage est tiré de la préface :

    « La ” Mondialisation de la guerre ” est un projet hégémonique. Des opérations militaires et de renseignement majeures et secrètes sont en cours simultanément au Moyen-Orient, en Europe de l’Est, en Afrique subsaharienne, en Asie centrale et dans l’Extrême-Orient. L’agenda militaire américain combine à la fois des théâtres d’opérations majeurs et des actions secrètes orientées vers les États souverains déstabilisateurs .

    En vertu d’un agenda militaire mondial, les actions entreprises par l’Alliance militaire occidentale (US-OTAN-Israël) en Afghanistan, au Pakistan, en Palestine, en Ukraine, en Syrie et en Irak sont coordonnées aux plus hauts niveaux de la hiérarchie militaire. Nous ne fonctionnons pas en opérations militaires et de renseignement désordonnées. En Juillet-Août 2014 l’attaque sur Gaza par les forces israéliennes a été menée en étroite consultation avec les États-Unis et l’OTAN. A leur tour, les actions en Ukraine et leur calendrier coïncidaient avec le déferlement d’attaque sur Gaza.

    Aussi les entreprises militaires sont étroitement coordonnées avec un processus de guerre économique qui consiste non seulement à imposer des sanctions sur les pays souverains mais aussi dans des actes délibérés de déstabilisation des marchés financiers et monétaires en vue de saper les économies nationales des ennemis.

    Les Etats-Unis et leurs alliés ont lancé une aventure militaire qui menace l’avenir de l’humanité. Au moment où nous mettons sous presse, les forces des États-Unis et de l’OTAN ont été déployées en Europe orientale. En vertu d’un mandat humanitaire une intervention de l’armée américaine se déroule en Afrique subsaharienne. Les États-Unis et ses alliés menacent la Chine avec le «Pivot vers l’Asie» du Président Obama.

    Par ailleurs des manœuvres militaires sont menées aux portes de la Russie, lesquelles pourraient conduire à une escalade.

    Les frappes aériennes américaines engagées en Septembre 2014 et dirigées contre l’Irak et la Syrie sous le prétexte de s’en prendre à l’État Islamique sont parties d’un scénario d’escalade militaire s’étendant de l’Afrique du Nord et de la Méditerranée orientale à l’Asie centrale et du Sud. L’alliance militaire occidentale est dans un état de préparation avancé ».

    « Et ainsi soit la Russie »

    Comme je l’ai souvent remarqué, les Américains sont un peuple insouciant. Ils ne sont tout simplement pas au courant. Supposons qu’ils soient au courant, supposons que toute la population ait compris le danger, quelque chose pourrait-il être fait, ou les Américains insouciants sont-ils tombés sous le contrôle de la police d’état que Washington a créé ?

    Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’espoir dans le peuple américain. Le peuple américain ne peut pas dissocier un leader véritable d’un factice, et les élites dirigeantes privées ne permettront pas à de vrais leaders d’émerger. En outre, il n’y a aucun mouvement organisé en opposition avec les néoconservateurs.

    L’espoir vient de l’extérieur du système politique. L’espoir est que le château de cartes ainsi que les marchés truqués érigés par les décideurs politiques pour le bénéfice du 1% s’effondrent. David Stockman considère ce résultat comme très probable. L’effondrement que Stockman voit arriver est le même effondrement que j’avais signalé. En outre, le nombre de cygnes noirs (3) qui peuvent produire l’effondrement sont quand même plus nombreux que ce que Stockman identifie correctement. Certains organismes financiers s’inquiètent d’un manque de liquidité dans le revenu fixe (obligations) et sur le marché des produits dérivés. Barbara Novack, co-présidente de Black Rock, exerce un fort lobbying pour un mécanisme de sauvetage des produits dérivés.

    L’article de David Stockman est important. Lisez-le jusqu’à ce que vous compreniez, et vous en saurez plus que la plupart de tout le monde :

    http://www.lewrockwell.com/…/david…/duck-and-cover%E2%80%A8/

    Beaucoup vont se demander : si la richesse du 1% est vulnérable à l’effondrement économique, la guerre va-t-elle être lancée pour protéger cette richesse et va-t-on reprocher aux Russes ou aux Chinois les difficultés qui submergent la population américaine ? Ma réponse est que le type d’effondrement que j’attends, et que David Stockman et sans doute d’autres attendent, présente le gouvernement dans une telle instabilité sociale, politique et économique que l’organisation d’une grande guerre devienne impossible.

    Alors que l’impuissance politique du peuple américain et que la vassalité du monde occidental n’impose aucune contrainte sur Washington, l’effondrement économique entraîne des révolutions et la disparition de l’ordre existant.

    Et aussi difficile serait-il pour les gens de survivre à l’effondrement, les chances de survie restent plus élevées que dans le cas d’une guerre nucléaire.

    Paul Craig Roberts, 13/12/2014

    Notes :

    (1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_de_la_Grenade
    (2) Contrats Nicaragua
    (3) référence à la « théorie du cygne noir » désignant un événement imprévisible qui a une faible probabilité de se produire

    Traduction : Rochelle Cohen

    Source : Paul Craig Roberts – Institute for Political Economy (version originale en anlais)
    Agence Info Libre (version en français)

    http://www.polemia.com/au-bord-de-la-guerre-et-de-leffondrement-economique/

  • Gaz et rouble : les deux dernières victoires de Vladimir Poutine

    La guerre bat son plein entre le camp occidental et la Russie. Et c’est Vladimir Poutine qui est en passe de remporter les deux dernières batailles de l’année : celle du rouble, après celle du gaz.
    Gaz : l’UE se tire une balle dans le pied
    Tout a commencé par un projet de gazoduc, le South Stream, qui devait mener à l’Europe, via la Bulgarie, ce gaz russe dont le vieux continent a un impérieux besoin.
    Le seul hic du projet, piloté à 50% par le russe Gazprom, c’est qu’il voulait absolument éviter le transit par l’Ukraine, pays à hauts risques en pleine décomposition économique, politique, géopolitique, militaire.
    Pressée par les États-Unis, promoteurs de sanctions disciplinaires contre à peu près tous ceux qui ne leur prêtent pas allégeance, la Commission européenne tergiversa tant et si bien que Vladimir Poutine ne se le fit pas répéter deux fois :
    « Puisque la Commission européenne n’en veut pas, eh bien nous ne le ferons pas, et nous réorienterons nos ressources énergétiques vers d’autres régions du monde. »
    Grande bénéficiaire : la Turquie qui va hériter dans l’affaire, non seulement du terminal, mais aussi d’une remise de 6 % sur les prix et de la joie mauvaise de contrôler le robinet qui doit acheminer le précieux liquide vers cette Union européenne qui ne veut pas d’elle.
    Grandes victimes : la Bulgarie, électron sacrifié de l’UE, comme quelques autres pays limitrophes de l’ex-URSS, mais aussi les compagnies occidentales parties prenantes du projet (l’allemande Wintershall, la française EDF, l’italienne ENI) et, partant, tous les pays membres de cette Union européenne qui s’est stupidement tirée une balle dans le pied.
    Rouble : les réserves de la Russie
    L’autre bataille livrée par Vladimir Poutine s’est déroulée sur le front monétaire, avec une attaque spéculative d’envergure qui fit gravement chanceler un rouble affaibli par la crise pétrolière et les sanctions européennes. Jacques Sapir explique très bien la manœuvre, classique, sur son blog :
    « On achète du dollar en vendant des roubles, ce mouvement fait chuter le rouble, puis on revend ces dollars, provoquant une légère remontée, mais à un niveau inférieur à celui auquel on les a acheté. Le spéculateur est ainsi gagnant. Songeons qu’il a pu acheter des dollars entre 63 et 65 roubles et les vendre entre 77 et 72 roubles. »
    En passant, certains visaient probablement à couler l’économie russe dans son ensemble. Mais c’était compter sans les ressources dont dispose la Russie (et qui font cruellement défaut aujourd’hui au camp occidental) :
    des réserves de change solides à la Banque centrale russe : 420 milliards, soit un ratio de 12,5 % (contre 1,26 % à la Fed US) ;
    un stock d’or conséquent pour soutenir la monnaie nationale : 6 % de la masse monétaire russe (contre... 0 % à la Fed) ;
    une dette publique très faible : 9% du PIB, soit en proportion dix fois moins que la France.
    Dès le mercredi 18 décembre, la Russie puisait dans ses réserves et parvenait à inverser la courbe descendante du rouble avec un redressement spectaculaire de +13 % en une seule journée, qui allait se poursuivre à un niveau moins soutenu mais assuré jusqu’à la fin de la semaine (+23,9 % au total). Imaginez la tête des spéculateurs, avec leurs monceaux de dollars achetés entre 63 et 65 roubles... et n’en valant plus que 58,5 !
    La lente et chaotique recomposition géopolitique du monde
    Remporter des batailles ne vous assure évidemment pas de gagner la guerre. D’autant que toute bataille fait des dégâts chez tous les combattants, vainqueurs compris. Vladimir Poutine le reconnaissait aisément dans une conférence de presse tenue à Moscou le jeudi 18 décembre.
    Mais, face à une situation fort périlleuse, il venait de démontrer une nouvelle fois sa capacité de réaction. Et de ressouder encore un peu plus les rangs du camp des émergents, avec en pleine tourmente monétaire un soutien réaffirmé de la Chine à la Russie.
    Par delà les élucubrations confondantes de bêtise d’une propagande occidentale puérile, ainsi va la lente et chaotique recomposition des équilibres géopolitiques du monde.

    Le Yéti  Politis :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuEAupAyFledGMTEjE.shtml

  • Épidémie de grève chez les médecins

    Le gouvernement aurait certainement souhaité une fin d’année plus festive. Malheureusement pour lui, alors que l’épidémie de grippe se fait attendre, le voici confronté à une épidémie de grève des médecins.

    Les urgentistes, tout d’abord. Médecins hospitaliers, leurs motifs de grève sont totalement différents de ceux des médecins libéraux. Il y a longtemps que la colère grondait dans les services d’urgence où les médecins sont confrontés à des horaires de travail que peu de professions accepteraient. Il y eut un petit progrès, il y a quelques années en adoptant le principe du repos compensateur qui devait suivre un jour de garde, car il n’était pas inhabituel de travailler 48 heures non-stop, puis d’enchaîner sur une semaine de travail ordinaire ! J’ai le souvenir de gardes aux urgences, où nous débutions le samedi matin pour ne finir que le lundi après-midi, en espérant pouvoir dormir quelques heures par-ci, par-là.

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  • La Chine offre son aide financière à la Russie en crise

    Pékin met en avant le rôle du yuan comme source de liquidités alternative pour les entreprises russes.

    Un accord conclu en octobre, en pleine défiance entre Moscou et l’Occident, permet de changer des roubles contre des yuans sans passer par le dollar. Crédits photo : KIM KYUNG-HOON/REUTERS

    La Chine a tendu la main à la Russie, en vue d’enrayer la dégringolade de son économie et de limiter les retombées qui pourraient l’affecter. Pékin est prêt à venir à la rescousse de son voisin frappé par la chute du prix du pétrole et les sanctions internationales en offrant une aide économique « dans la mesure de ses moyens », a déclaré le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi ce week-end. Pour la première fois depuis l’effondrement du rouble, la seconde économie mondiale est sortie de son silence pour officiellement offrir son appui à son allié Vladimir Poutine.

    Lundi, le rouble poursuivait sa remontée entamée après la panique de lundi et mardi dernier. Il a repris 24 % depuis le 16 décembre contre le dollar mais perdu 40 % depuis le début de l’année.

    L’offre de services chinoise avait d’abord une portée psychologique, visant à rassurer les marchés paniqués par le décrochage de la devise russe. Elle est un appel du pied en direction de Moscou qui refuse de quémander de l’aide. « Le problème c’est que les Russes sont trop fiers ! », juge Ding Yifan, du Centre de recherche pour le développement, à Pékin. La Russie n’a pas encore actionné un accord de « swap » rouble-yuan portant sur 24 milliards de dollars qui pourrait offrir d’urgence des liquidités à l’économie russe. Cet accord conclu en octobre, en pleine défiance entre Moscou et l’Occident, qui permet de changer des roubles contre des yuans sans passer par le dollar, pourrait être élargi, a laissé entendre le ministre du Commerce, Gao Hucheng. Il contribuerait un peu plus à l’internationalisation de la devise chinoise qui joue déjà un rôle clé dans le commerce sino-russe depuis l’imposition de sanctions occidentales. La Chine est le deuxième partenaire commercial de la Russie derrière l’Union européenne. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Chine-offre-son-aide-financiere

  • La liquidation invisible de l’économie française

    La France subit un processus de liquidation économique, qui s’est accéléré depuis que l’euro a été mis en service en 2001. Certains aspects en sont bien visibles : balance commerciale structurellement déficitaire, explosion du chômage, baisse du PIB par habitant, etc.

    Très loin d’être convertible en or, comme au bon vieux temps des accords de Bretton-Woods, le dollar US est à 10% du prix de l’or et sa valeur continue de baisser puisque la planche à billets, rebaptisée Quantitative Easing, tourne à plein régime.

    Logiquement, la dépréciation générale du dollar US ne devrait pas affecter la France. Mais le fait est que l’ouverture totale des frontières offre aux entreprises états-uniennes l’opportunité d’acheter ce qu’elles veulent en France. Conséquence du mondialisme prédateur à la sauce dollar US, la liste des entreprises autrefois françaises qui ne sont plus françaises ou ont disparu ne cesse de s’allonger.

    L’évaporation des grandes entreprises réellement françaises est d’autant moins visible que les rachats se font dans une sorte de silence indifférent et que wikipédia, par exemple, continue abusivement de catégoriser comme françaises des entreprises passées sous contrôle étranger.

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  • Najat Vallaud-Belkacem s'acharne contre les étudiants méritants

    Un article de Sophie Coignard dans Le Point, qui démontre, si besoin était, la duplicité de Najat Vallaud-Belkacem, qui n'aime les pauvres que s'ils ne sont pas trop brillants :

    "En octobre 2014, quelques nouveaux étudiants remportent une grande victoire. Alors que le gouvernement a décidé de supprimer en douce, au creux de l'été, les bourses au mérite pour les bacheliers de l'année (1 800 euros par an pour les boursiers qui ont obtenu mention très bien), le Conseil d'État ordonne, en référé, de payer. Enjeu : un peu plus de 15 millions d'euros. Deux mois plus tard, le gouvernement n'a pas bougé. Les étudiants d'origine modeste méritants se voient privés depuis la rentrée universitaire de près de 200 euros de revenu chaque mois.

    Pendant ce temps,Najat Vallaud-Belkacemne cesse de répéter qu'elle prend "à bras-le-corps" le problème des inégalités scolaires. Au lieu de beaux discours, de coûteux états généraux sur l'évaluation, pour savoir s'il faut noter les élèves avec des chiffres, des lettres ou des pastilles de couleur, la ministre pourrait commencer par lutter concrètement contre les inégalités sociologiques. Et permettre aux étudiants d'excellence issus de milieux modestes de ne pas s'épuiser en petits boulots en même temps qu'ils entament leurs études supérieures.

    L'État méprise les décisions de justice

    Son immobilisme représente un triple scandale.Scandale matériel tout d'abord. Les étudiants, en attendant cette allocation qu'ils ont méritée et qui leur est due, recherchent des emplois à temps partiel ou contractent des emprunts - quand ils peuvent, car les banques ne se précipitent pas pour leur prêter de l'argent.Scandale judiciaire ensuite. Leministère de l'Éducationnationale s'assoit confortablement sur une décision de justice, rendue par la plus haute juridiction administrative. Cet arrêt a été pris en référé, autrement dit selon une procédure d'urgence : les juges ont estimé qu'au regard de la situation matérielle de ces étudiants, chaque semaine compte. L'État, lui, n'a cure.Scandale symbolique enfin. Quel message envoie un gouvernement qui refuse d'aider ceux qui incarnent l'espoir de mobilité sociale, et qui tient tellement à ne pas leur tendre la main qu'il méprise une décision de justice ?

    Il est impossible que la ministre de l'Éducation nationale ne soit pas informée de ce triple scandale. Me Henri de Beauregard, l'avocat des étudiants, lui a envoyé un courrier pour lui rappeler qu'elle était dans l'obligation de verser ces bourses au plus vite pour ne pas se mettre hors la loi. Il la prévenait qu'un "référé provision" serait déposé au Conseil d'État en cas de non-paiement. Cette procédure, employée contre les mauvais payeurs, avec astreinte à la clé, devrait être engagée fin janvier. Il reste à espérer qu'une telle perspective réveillera Mme Vallaud-Belkacem, l'amie des pauvres (à condition qu'ils ne soient pas excellents)."

    Marie Bethanie

  • Les « hedge funds » impatients d’en finir avec l’assouplissement quantitatif

    Critiques à l’égard de la politique de la Réserve fédérale, les fonds ont pourtant largement profité de ses largesses.

     

    L’assouplissement quantitatif ou « QE » fait progresser les performances des actifs de manière uniforme, d’après une logique binaire, selon que le fameux interrupteur des risques (« risk on/risk off ») est allumé ou non. Tous les marchés montent indifféremment quand il est enclenché, et inversement. Dans le cadre de ses opérations de soutien, quand la Fed achetait des obligations d’Etat, ce sont notamment les « hedge funds » qui les lui vendaient, d’après une étude (1) Avec cet argent, les fonds ont acheté des obligations d’entreprises ou municipales, des prêts… En clair, c’est la Fed qui a financé la prise de risque des fonds alternatifs pour la bonne cause…

    Pourtant les fonds alternatifs sont loin de lui être reconnaissants, comme en témoigne la levée de boucliers qui n’a cessé d’accompagner ses différentes opérations de soutien. Les « hedge funds » reprochent à la Fed d’avoir annihilé la volatilité des marchés. Ils n’ont d’ailleurs cessé de parier sur son déclin jusqu’à aujourd’hui, le signe qu’ils voient enfin poindre la fin de la politique non conventionnelle de l’institution. De quoi, espèrent-ils, retrouver les « marchés d’antan », plus volatils et moins corrélés entre eux que durant la mainmise de la Fed sur la liquidité mondiale.

    Globalement, les « hedge funds » ont mal anticipé la chute des taux longs américains, son ampleur et sa durée exceptionnelles. A l’inverse, ils ont été pris de court par les brusques regains de volatilité qui ont parsemé l’après-crise. Ce fut notamment le cas en mai 2013, quand Ben Bernanke, alors président de la Fed, laissa entendre aux marchés qu’il ­fallait se préparer à la fin de la perfusion monétaire.

    Levée de boucliers

    Stanley Druckenmiller, l’ancien bras droit de George Soros entre 1988 et 2000, avait déclaré à CNBC qu’en faisant grimper les prix des actifs financiers, la Fed tentait de mener « un des plus grands transferts de richesse des pauvres vers les riches ». Cette stimulation artificielle de l’économie « n’a pas fonctionné pendant cinq ans » et ce sont les générations futures qui « paieront cher » cette erreur de politique monétaire.

    Pour Paul Singer, le gestionnaire du fonds Elliott, « le QE, qui ne prépare pas les conditions d’une meilleure croissance », a en outre « introduit des distorsions majeures dans les valorisations de tous les actifs de telle sorte qu’aucun d’eux n’offre plus un couple rendement-risque attrayant ». Paul Tudor Jones, la star du style « global macro » (qui investit sur tous les marchés) avait été encore plus explicite. La politique monétaire de la Fed en bridant la volatilité des marchés les a rendus trop prévisibles. En clair, « elle est devenue aussi ennuyeuse qu’un discours de Joe Biden (vice-président américain) », selon le fondateur de Tudor.

    George Soros, le parrain des « hedge funds », s’est déclaré inquiet face à l’adoption « systématique et unanime de l’assouplissement quantitatif », qu’il voit comme des « dévaluations compétitives » déguisées.

    Le QE s’avère un « bouc émissaire » commode des contre-performances des fonds alternatifs depuis la crise de 2008. Une contre-performance qui fait débat dans le secteur. Est-ce un tournant historique ou un simple passage à vide ? En faisant diversion, le débat autour du QE évacue cette question de fond.

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    Notes :

    (1) « Analysing Federal Reserve asset purchases : from whom does the Fed buy ? », Federal Reserve Board

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/367235-les-%E2%80%89hedge-funds%E2%80%89-impatients-den-finir-avec-lassouplissement-quantitatif#more-367235