Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 284

  • Philippot ou Narcisse, star de l’oligarchie, par Ivan Blot

    Philippot

    Lorsqu’il a quitté le Front national, Florian Philippot a été très peu suivi par les élus, les cadres, les militants. Mais l’oligarchie lui a donné acte de sa soumission croissante au politiquement correct sur les questions identitaires et sociétales. Il a donc été placé sous respiration médiatique artificielle. Pour Polémia, Ivan Blot analyse ce départ en termes de lutte de classes entre la nouvelle bourgeoisie oligarchique et le peuple.

    Le départ de Florian Philippot du Front national ne doit pas être vu comme un fait divers journalistique ou une querelle romantique de personnes. En fait, il est révélateur de la nouvelle lutte de classes qui se développe en France aujourd’hui entre la nouvelle bourgeoisie oligarchique et le peuple qui souffre.

    De quoi souffre le peuple ? De l’immigration massive, de l’insécurité croissante et de la relégation sociale dans la France périphérique. De quoi souffrait Philippot lorsqu’il était au Front national ? De l’insuffisante attention portée aux méfaits de l’Union européenne, d’être coupé de la base qu’il appelait « ringarde », de supporter une étiquette infamante pour les bourgeois lorsqu’il allait sur les plateaux de télévision.

    Le départ de Narcisse

    L’Union européenne a bien des défauts mais elle n’est pas perçue par le peuple de base comme une calamité quotidienne. On ne fréquente pas tous les jours un eurocrate arrogant qui prend d’office votre place de parking ! L’immigration, par contre, peut rendre votre vie invivable si vous habitez dans des quartiers envahis, surtout si vous êtes un jeune ouvrier ou un petit retraité, ce qui n’est pas le cas de Philippot. Bien sûr, on peut compatir sur la situation d’autrui mais ce ne peut être le cas de Philippot.

    L’analyse détaillée de ses récentes interviews montre un personnage totalement amoureux de lui-même, une personne narcissique. Dans l’Opinion du 9 octobre 2017, il cite 37 fois les mots « moi » ou « je », ce qui est énorme sur deux colonnes du journal. A cet égard, il est proche de Macron qui dans son livre Révolution cite ces mots de façon compulsive et systématique. Donc l’immigration n’intéresse pas Philippot, pour des raisons de mode de vie personnel d’énarque et de député nanti. De plus, l’immigration est un sujet qui diabolise. C’est le critère principal de la rupture entre le peuple et la bourgeoisie oligarchique.

    Cela nous amène au deuxième sujet. Philippot souffrait beaucoup de côtoyer une base « ringarde » et non « moderne », pour reprendre ses propres mots.Outre le sujet de l’immigration, il ne partageait pas les sentiments conservateurs propres au peuple et notamment aux catholiques. Dans le « petit peuple » détesté par Philippot, l’homosexualité ne vous valorise pas, alors que c’est l’inverse dans les médias. La famille et la natalité ne sont pas des thèmes majeurs pour ceux qui n’en ont pas lorsqu’ils n’en perçoivent pas l’importance au regard de l’intérêt général. La répression du crime allant jusqu’à la peine de mort pour les terroristes peut donner une mauvaise image dans les médias bourgeois, relativement peu sensibles à l’insécurité mais sensibles aux modes laxistes de Mai-1968.

    Quant à la relégation sociale dont le peuple est victime et encore plus les militants du FN, Philippot veut y échapper afin de bénéficier d’une célébrité médiatique qui demande peu de sacrifices.

    Le faible goût pour les réunions militantes sur le terrain et l’appétence pour les plateaux de télévision montre la soif de reconnaissance sociale de Philippot qui est tout sauf un révolutionnaire authentique façon Lénine ou Blanqui ! De plus, l’immigration est un thème qui risque de vous reléguer à l’égard des médias.

    Pour toutes ces raisons qui tiennent à son essence sociale et personnelle, Philippot n’a pas du tout les mêmes intérêts que le peuple. Je ne parle pas que des intérêts matériels mais aussi des intérêts culturels que Philippot diffame en les appelant « les mauvaises racines » ou « les vieux démons ». Ce qu’il appelle « mauvais », c’est ce qui est populaire ! Fi de cette vulgarité !

    Tout cela devait le conduire un jour à quitter le Front national. Il ne l’a pas fait plus tôt parce que le FN lui offrait une belle carrière politique auprès de la présidente qui lui fit confiance au début. De plus, il a découvert, chemin faisant, que son poste lui offrait une ouverture médiatique inégalée. Il ne cachait pas son mépris pour ceux qui ne sont guère invités par les médias. Il a estimé que le moment était venu de faire carrière par lui-même et d’abandonner le premier étage de sa fusée carriériste.

    « Star » de l’oligarchie ou représentant authentique du peuple ? Incompatible !

    Certains trouveront cette aventure bien triste. En fait, elle reflète l’incompatibilité entre la volonté d’être une star admise au sein de l’oligarchie et la volonté de représenter de façon authentique les classes populaires, ce qui importe plus pour Marine Le Pen. On ne peut pas être des deux côtés lorsqu’une lutte des classes se dessine. Il faut choisir.

    Philippot a choisi le camp de l’oligarchie, tendance nationale. Il est prêt à discuter avec l’oligarchie cosmopolite : deux variantes de l’oligarchie.

    Je préfère l’oligarchie restée patriote à l’oligarchie purement cosmopolite. Mais elle ne pourra pas prendre le pouvoir à cause de son éloignement du peuple.

    Défendre la cause du peuple, c’est autre chose. C’est parfois vulgaire (lutte contre l’immigration) et ringard (la Manif pour tous) et ego en prend un coup. Philippot n’a pas voulu faire souffrir son ego !

    Ivan Blot,
    ancien député, haut fonctionnaire

    Texte repris de Polémia

    https://fr.novopress.info/207961/philippot-ou-narcisse-star-de-loligarchie-par-ivan-blot/

  • ROBERT MÉNARD : « ENCORE UN EFFORT, MARINE LE PEN ! »

    « La présidente du Front national fait maintenant l’impasse sur la sortie de l’euro. Et je m’en félicite. »

    Lors de chacune de ses interventions, Marine Le Pen semble prendre ses distances avec ce qu’était la ligne officielle de son parti ces dernières années. Vous devez applaudir…

    Bien entendu. Comme vous, je constate que la présidente du Front national fait maintenant l’impasse sur la sortie de l’euro. Et je m’en félicite. J’entends même une petite musique sur le thème : voilà tout ce que nous pouvons faire sans sortir de l’euro. Une véritable révolution copernicienne pour un parti que nous expliquait jusqu’ici que rien ou presque n’était possible tant que nous n’aurions pas rompu avec la monnaie européenne… Tout cela va dans le bon sens. Puis-je vous rappeler, sans jouer au fanfaron, que, dès le lendemain de la défaite des régionales, lors du séminaire d’Étiolles, j’avais expliqué qu’il était impossible de gagner en s’obstinant à vouloir sortir de l’euro alors même que l’immense majorité des Français ne veut pas en entendre parler ! Je constate qu’aujourd’hui, Marine Le Pen reprend, jusque dans mes mots, ce que je ne cesse de dire depuis des mois. Tant mieux !

    Mais ce n’est pas parce qu’une majorité des Français est opposée à la sortie de l’euro qu’ils ont raison…

    Bien sûr. Mais, en l’occurrence ils sont dans le vrai. La sortie de l’euro n’est pas seulement anxiogène, elle est une erreur. Souvenez-vous avec quelle facilité George Soros avait déstabilisé la livre sterling dans les années 80. Nous prendrions le même risque en revenant au franc. L’euro nous protège de spéculateurs mal intentionnés !

    Vous êtes très pro-européen !

    Absolument. N’oublions pas que l’Europe s’est déchirée pendant des décennies. Et que la construction européenne – malgré ses ratés, ses échecs, ses insuffisances, sa bureaucratie, son caractère tatillon, son arrogance technocratique… – nous a apporté la paix. Ce n’est pas rien ! C’est bien pourquoi je trouve tout à fait stupide la position de ceux – de chaque côté de l’échiquier politique – qui voudraient qu’on enlève le drapeau européen des édifices publics. Il est sur la façade de l’hôtel de ville de Béziers comme dans mon bureau de maire et il y restera. Et puis, je ne peux m’empêcher de vous rappeler qu’Arsène Heitz, à qui nous devons ce drapeau, affirma des années plus tard qu’il s’était inspiré de la « médaille miraculeuse » de la Vierge Marie… On ne va pas le bouder !

    Exit la sortie de l’euro, le FN est donc sur la bonne voie…

    À condition de ne pas s’arrêter en chemin. Il faut arrêter la surenchère et faire preuve de responsabilité. Il n’est pas possible de toujours promettre plus à tout le monde. En gros, de raser gratis dès la victoire acquise. Ce n’est pas sérieux. Pour être crédible, travaillons sur un programme à la fois de rupture, de bon sens et de réalisme. Et cessons de croire que l’on va reconquérir ceux qui se sont éloignés en hurlant plus fort que les amis de Mélenchon. C’est particulièrement vrai dans le domaine social. Etre arc-bouté sur la retraite à 60 ans ou les 35 heures n’a pas de sens quand nous savons pertinemment qu’arrivés au pouvoir, nous ferons le contraire. Rompre avec les pratiques politiciennes, c’est aussi tenir un langage de vérité !

    Mais vous allez décourager ceux qui votent pour vous !

     

    Vous les traitez avec bien du mépris ! Vous croyez, comme nos adversaires, que nos électeurs ne sont guidés que par la peur et le ressentiment. Pour les rencontrer tous les jours, je les sais surtout attachés à notre pays. Et prêts, pour peu qu’on le leur explique, à entendre un autre discours, loin de toute cette démagogie qui nourrit le rejet de la politique et fait le lit de l’abstention.

     

    Vous parlez de construire un grand mouvement de droite. Contre Les Républicains et le Front national ?

    Je ne crois pas les uns et les autres capables de faire abstraction de leurs intérêts propres pour ne se soucier que de notre pays. Vous avez, d’un côté, Laurent Wauquiez qui ne cesse de dire et de redire que jamais, au grand jamais, il ne s’associera avec « l’extrême droite ». Et, de l’autre, des responsables frontistes qui ne veulent pas entendre parler d’alliance avec ces « traîtres » de droite. Comment voulez-vous qu’on avance et qu’on se donne les moyens de battre cette nouvelle social-démocratie qu’incarne Emmanuel Macron ? S’il est impossible de leur faire entendre raison, construisons autre chose, en partant des citoyens, des simples citoyens. Une fois de plus, sur la plupart des sujets qui mobilisent les Français, nos électorats pensent à peu près les mêmes choses. Expliquez-moi ce qui les sépare quand on sait que ce que dit le FN aujourd’hui ressemble comme deux gouttes d’eau au programme du RPR du début des années 80 !

    Alors, pourquoi Laurent Wauquiez, le plus à droite des candidats à la présidence des Républicains, rejette-t-il toute alliance avec le FN ?

    En l’écoutant, j’ai le sentiment qu’il passe son temps à montrer patte blanche. Il a tellement peur d’être pointé du doigt par les médias, par le petit monde des politiciens professionnels, par les boutiquiers de l’antiracisme et l’intelligentsia germanopratine… Ça finit par faire un peu de peine. Vouloir changer la politique et trembler devant ceux-là mêmes qui tambouillent dans les mêmes marmites depuis tant de temps… Dommage, on aurait pu espérer autre chose du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Vous ne vous sentez pas un peu seul ?

    Pas du tout. Loin de la classe politique actuelle ? C’est sûr. Regardez les nouveaux députés En Marche !, ils sont d’une arrogance, d’une suffisance, d’une prétention qui finiront par nous faire regretter le bon vieux notable radical-socialiste… Face à cette majorité qui incarne si peu, si mal cette France hors métropole, hors mondialisation, hors tout, il nous faut d’urgence bâtir une offre politique qui sache se faire l’écho de ce peuple dont les saillies désormais récurrentes d’Emmanuel Macron disent assez le mépris qu’il lui voue. C’est avec ce peuple que, chaque jour, je croise, je défends, dont, chaque jour, je plaide la cause, c’est avec lui que nous construirons non pas une nouvelle alternance mais une alternative. À chacun de prendre ses responsabilités.

    Vous pensez à qui ?

    À ces militants du quotidien qui pansent les plaies d’un petit peuple qui souffre d’être moqué, marginalisé, ringardisé. Je pense à ces jeunes femmes et jeunes hommes qui découvrent dans la foulée des manifs pour la famille qu’il n’y a pas de salut sans un engagement ici bas. Je pense à ces travailleurs – quel beau mot ! – qui aiment leur métier, à ces paysans – un autre beau mot ! – qui aiment leur terre. Je pense à ces commerçants broyés par les grandes surfaces, à ces chefs d’entreprise noyés sous la paperasse et les impôts. Je pense à cette jeunesse qui quitte la France un regret au cœur. Je pense à ces immigrés qui aiment notre pays au point qu’il devient le leur. Je pense… arrêtons là. Cela fait du monde, beaucoup de monde. Suffisamment pour croire notre victoire possible.

    http://www.bvoltaire.fr/effort-marine-pen/

  • FISCALITÉ : CES ÉLECTEURS DE MACRON QUI VONT VITE DÉCHANTER

    Cette partie de la population est trop riche pour bénéficier de la suppression de la taxe d’habitation.

    On croyait révolue l’ère Hollande et ses riches gagnant plus de 4.000 euros par mois. Il va falloir réviser cela, puisque le gouvernement s’apprête à alourdir la fiscalité des ménages les plus aisés. On apprend ainsi que le 9e décile de la population, c’est-à-dire celui situé juste en dessous de la catégorie la plus riche, connaîtra une baisse sensible de son niveau de vie dès 2018 si les mesures envisagées par Emmanuel Macron et son gouvernement sont votées. Et nul ne doute qu’elles le seront, compte tenu de l’incroyable nullité des députés élus en juin, dont la plupart n’entendent rien au b.a.-ba des finances publiques.

    Cela concerne 2,8 millions de ménages qui gagnent entre 27.000 et 34.000 euros par an pour un célibataire, ou entre 67.000 et 86.000 euros par an pour la famille d’un couple avec deux enfants. Des ménages aisés, donc, mais pas à proprement parler richissimes. C’est la tranche supérieure des classes moyennes supérieures. Elle comporte des cadres de direction, des entrepreneurs, des professions indépendantes. En bref, des gens qui font tourner l’économie. Contrairement au 10e décile, elle investit beaucoup, travaille encore plus, et ne vit pas de rentes spéculatives. Elle n’a ni yachts, ni propriétés somptueuses. Plutôt libérale et européiste, elle a massivement voté pour Emmanuel Macron. Qui pourrait bien le lui faire regretter.

    Cette partie de la population est trop riche pour bénéficier de la suppression de la taxe d’habitation. Elle subira donc de plein fouet l’augmentation de cette taxe que les collectivités locales ne manqueront pas d’appliquer pour compenser sa suppression annoncée au profit de 80 % des ménages. Elle ne paye pas l’ISF, impôt assis sur le patrimoine, et ne tirera aucun profit de sa transformation en impôt sur la fortune immobilière. Elle économise, et sera de ce fait pénalisée par l’augmentation des taxes sur les revenus du capital, entamée sous les mandats précédents. Et elle n’est pas suffisamment fortunée pour s’offrir le luxe d’une optimisation fiscale réservée aux vrais riches.

    Les Français ont la manie de l’égalité. « Faire payer les riches » est une formule qui fait florès depuis des décennies. Ce trait de caractère, dissimulé derrière une apparente volonté de solidarité envers les plus défavorisés, révèle surtout une forme de jalousie perverse. Et, compte tenu du revenu médian français, soit 1.772 euros par mois ou 21.264 euros par an, la moitié de la population peut se dire pauvre en comparaison avec ces « riches » toujours soupçonnés de noirs desseins. Sauf que l’impôt se concentre désormais sur ces catégories supérieures, et qu’en 2016, seuls 42,8 % de la population ont payé l’impôt sur le revenu – un record depuis les années 1980.

    Demander aux riches une contribution plus importante qu’aux pauvres peut se concevoir, encore que le principe doive être nuancé. Taxer sans raison la partie de la population qui contribue le plus à l’activité économique, et qui consomme le plus, relève de l’absurdité économique. D’autant plus qu’en raison de l’absence d’une politique familiale digne de ce nom, ce sont ces gens-là qui ont le plus d’enfants par ménage. Parce qu’eux seuls ont les moyens de les élever, si l’on ne compte pas les familles très pauvres ou immigrées qui bénéficient, pour ce faire, d’allocations compensant leur absence d’activité salariée. Une famille bourgeoise de quatre enfants vit moins bien avec 80.000 euros par an qu’un couple d’employés avec deux enfants qui gagne 40.000 euros. Mais elle est beaucoup plus taxée, alors qu’elle contribue, par l’éducation de sa progéniture, au renouvellement des générations, à la formation de nos successeurs et au soutien de la consommation. Doit-elle être plus imposée ? Elle ne touche plus, ou presque, d’allocations familiales, ne bénéficie presque plus du quotient familial et n’a rien d’un clan d’émirs arabes ou d’un petit couple de bobos homosexuels à tendance vegan.

    La manœuvre est politiquement risquée. Nombreux sont les électeurs de Macron qui ont vu en lui un libéral aisé et qui ont pensé qu’après le désastreux quinquennat Hollande, l’homme reviendrait à la raison fiscale. Ils vont vite déchanter…

    http://www.bvoltaire.fr/fiscalite-electeurs-de-macron-vite-dechanter/

  • Des élections en Autriche sous le thème de l'immigration

    6a00d83451619c69e201bb09ccc0b3970d-250wi.jpgDans les pays européens où le réalisme prévaut, l'immigration est un sujet sérieux et non un objet polémique. Dimanche 15 octobre les Autrichiens seront appelés aux urnes pour élire leurs 183 députés et pour choisir un chancelier fédéral, le chef de gouvernement.

    Hier, le dernier débat de la campagne a opposé, pendant plus d'une heure et demie, les cinq principaux candidats, dont le favori, le conservateur Sebastian Kurz (à droite sur la photo). Ce dernier a une certaine avance dans les sondages sur la droite nationale et les sociaux-démocrates. Le débat s'est donc surtout joué entre ces trois partis.

    Cinq thématiques ont été discutés, de l'économie à l'écologie en passant par l'éducation. Mais le thème le plus débattu est sans doute celui de l'immigration, thème choisi par le leader de droite nationale, Heinz-Christian Strache (à gauche sur la photo), qui déclare :

    « Nos allocations sociales, telles qu'elles sont conçues aujourd'hui, fonctionnent comme un aimant qui attire les migrants économiques ». 

    Sebastian Kurz acquiesce. Lui aussi veut réduire l'aide financière accordée aux immigrés. Beaucoup d'observateurs pensent d'ailleurs que le jeune conservateur choisira de gouverner avec la droite nationale, s'il est élu.

    En Autriche, l'union des droites semble être une réalité. A quand en France ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Catalogne : soirée des dupes pour les indépendantistes

    thumb.jpg

    Jean Bonnevey ♦

    Carles Puigdemont s’est dérobé devant l’obstacle. Il a cédé à la pression. Il se retrouve entre l’enclume et le marteau. Pour les indépendantistes les plus radicaux, il s’est dégonflé. Pour le gouvernement de Madrid, il a malgré tout été trop loin. C’est dire si pour lui l’avenir n’est pas rose.

    Il n’aura réussi qu’une seule chose, le réveil du nationalisme espagnol et la remise dans le jeu unitaire de ce qu’il reste des mouvements franquistes.
    Face aux pressions de toutes parts, y compris européennes, le président séparatiste de la région, Carles Puigdemont, a promis de transformer la Catalogne en “République” indépendante, tout en défendant une suspension du processus pour trouver une “solution négociée” avec Madrid.
    Il a estimé que sa région vivait un “moment historique“, s’appuyant sur la victoire du “oui” à l’indépendance à 90,19% des voix, lors du référendum d’autodétermination –interdit et contesté– du 1er octobre.

    Lire la suite sur Metamag

  • LR et FN ne peuvent pas gagner seuls. La preuve par Julien Aubert

    Hervé de Lépinau, Conseiller départemental Front National de Vaucluse, conseiller municipal de Carpentras, déclare sur Boulevard Voltaire à propos de Julien Aubert :

    "Je juge un homme politique avant tout par ses actes. En 2014, Julien Aubert a démontré rigoureusement le contraire de l’esprit d’union des droites qu’il pourrait, dans une certaine mesure, professer. Il était tête de liste aux élections municipales pour Les Républicains et le centre. J’étais tête de liste Front national. Je suis arrivé en 2e position derrière l’union des gauches, à tout juste deux points avec plus de 30 %. Julien Aubert était loin derrière, à 16 %. Le bon sens aurait voulu qu’il se désistât ; il ne l’a pas fait. Moralité : nous avons aujourd’hui un exécutif socialo-écolo-ethno-communiste minoritaire en voix, mais qui a pu passer dans le cadre d’une triangulaire, grâce à Julien Aubert."

    Aux dernières nouvelles, Julien Aubert n'a pas recueilli suffisamment de parrainages pour se présenter à la présidence LR.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marion, l’épée de Damoclès sur la tête de Marine. Front National ou Union Nationale ?

    thumb.jpg

    Raoul Fougax ♦

    On ne sait rien sur la réflexion de Marion Maréchal-Le Pen par rapport aux dernières évolutions du Front National.

    Même sa tante, surtout sa tante, n’en sait rien. Elle ne peut pas s’opposer à un éventuel retour dont elle a cependant tout à craindre. Le vrai problème de Marine Le Pen, ce n’est pas le départ de Philippot, ce serait le retour de Marion.

    Marine Le Pen  se remet péniblement d’un raté non prévu. Le débat lui est régulièrement renvoyé par des médias hostiles comme la preuve qu’elle ne sera jamais à la hauteur. A france-info, un des piliers du parti décrit une candidate « groggy », encore sous le choc de son échec, « en roue libre ». « Elle se cherche et n’a pas encore une idée de la ligne qu’il faut adopter », précise-t-il anonymement.

    L’occasion ratée a fortement démoralisé un électorat impatient qui sait que le temps joue contre leur France. Le temps perdu ne se rattrape jamais au regard de l’immigration et de l’islamisation, c’est cela le préjudice causé par Marine, le plus grave. Mais la présidente du FN sait bien qu’un échec ne marque pas définitivement la fin de l’espérance présidentielle…. Sinon ni Mitterrand ni Chirac n’auraient jamais été élus. Il faut donc relativiser.

    Lire la suite sur Metamag

  • CATALOGNE : FACE AU RÉVEIL DE L’ESPAGNE NATIONALE, LES INDÉPENDANTISTES PERDENT DE LEUR SUPERBE, MAIS…

    b2ec03f2f56e4944493da16805389e85-1507456102.jpg

    Forum SI cliquez ici

    On attendait, le mardi 10 vers 19 heures, ce qu’allait dire le président indépendantiste Puigdemont concernant les suites à donner au référendum-bidon du dimanche 1eroctobre (cf. notre article du 6). En définitive, France 3, le 10 à 22 heures 43, a livré un commentaire qui résume parfaitement la position de Puigdemont : « La Catalogne sera indépendante, mais pas tout de suite », les dirigeants catalans souhaitant se ménager la possibilité de négocier avec Madrid. Les pitreries continuent, par conséquent... mais pourquoi cette position alambiquée, qui apparaît comme une reculade et semble tout aussi grotesque que le Brexit, où l’on affiche une volonté de rupture nette, tout en affirmant le désir de négocier la sortie pendant une durée interminable,  ce qui est exactement le contraire d’une rupture nette ?

    Il semble tout d’abord que certains dirigeants catalans aient été ébranlés par la volonté affichée de grosses entreprises de la province de déménager leur siège social ailleurs en Espagne. Et l’on sentait, en conséquence, que ça commençait à branler dans le manche à l’intérieur de la direction des indépendantistes immigrationnistes. Mais ce n’était là qu’un début. Les importantes manifestations anti-indépendantistes du week-end dernier, où s’est à nouveau manifesté un réveil sans équivoque de l’Espagne nationale, sont venues alourdir le doute qui saisissait déjà les indépendantistes. Et l’on ne doit pas penser seulement à la grande manifestation de Barcelone, somme toute assez modérée. On doit également prendre en compte les manifestations beaucoup plus radicales organisées par les phalangistes (cf. notre photo ci-dessus), en particulier à Madrid.

    Les indépendantistes immigrationnistes sentaient donc le sol se dérober sous leurs pieds, d’où la position surréaliste prise par Puigdemont lors de son discours du 10 en fin de journée. Ceci dit, que l’on ne s’y trompe pas. S’ils ont reculé, les indépendantistes immigrationnistes vont essayer de rebondir, par exemple en impliquant le gouvernement espagnol dans des négociations interminables, avec, si possible, une médiation européenne, l’objectif final étant de montrer que le gouvernement espagnol ne veut pas « négocier », mais cette fois-ci en obtenant le soutien de l’UE en faveur d’une indépendance qui n’a, jusqu’à maintenant, guère reçu de soutien en Europe. Pour éviter ce piège, le gouvernement espagnol doit agir sans tarder et procéder, sans plus attendre, à l’arrestation de ces fous furieux anti-européens que sont les immigrationnistes de Barcelone. En aura-t-il le courage ? On peut compter, en tout cas, sur les camarades phalangistes pour mener une vigoureuse campagne dans ce sens : VIVE L’ESPAGNE, UNE, GRANDE ET LIBRE !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/