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élections - Page 284

  • Pourquoi ? Questions subversives

    Bien poser la question est souvent plus important que formuler la réponse, qui vient d’elle-même. Poser les bonnes questions aide à mieux comprendre les choses. Surtout les questions causales qui se formulent par ”pourquoi ?”. Voici plusieurs questions sur des sujets sensibles que l’on ne pose jamais dans les médias car la réponse serait trop choquante et politiquement incorrecte (explosive), quoique et parce que parfaitement vraie.

    Islam, immigration, criminalité

    Tarik Ramadan, islamiste soft et vrai fanatique dissimulé, a tenu des propos très ambigus sur la lapidation des femmes adultères ainsi que sur l’excision (clitoridectomie, la pire des mutilations sexuelles) des jeunes filles, pratiques barbares coutumières de l’islam. Il n’a jamais été critiqué par les associations gaucho–féministes ni poursuivi pour incitation à la haine sexiste. Pourquoi ?

    La majorité des musulmans d’origine maghrébine et africaine ne sont pas des terroristes mais la totalité des terroristes sont des musulmans de cette origine. Pourquoi ?

    La majorité des personnes issues de l’immigration extra-européenne ne sont pas des délinquants mais l’immense majorité des délinquants sont issus de cette immigration. Pourquoi ?

    La totalité des djihadistes musulmans impliqués dans des attentats terroristes ou fichés S sont aussi des délinquants ou criminels de droit commun. Pourquoi ?

    Les auteurs de viols et d’agressions sexuelles, en hausse constante en France, ne voient jamais leurs prénoms mentionnés dans les médias. Pourquoi ?

    Politique de la ville

    Des milliards d’euros de subventions, d’aides en tous genres, de travaux ont été dépensés – et continuent de l’être – dans les ”cités” peuplées d’immigrés depuis 40 ans, largement privilégiées par rapport aux petites villes périphériques peuplées de Français de souche. Or les zones de non droit prolifèrent –déjà plus de 500–, le trafic de drogues explose, les émeutes, les agressions de policiers en patrouille, de postiers, de pompiers, les incendies, les pillages, les dégradations de biens et bâtiments publics sont devenus quotidiens et s’amplifient chaque année. La ”politique de la ville” est un échec complet mais continue, payée par vos impôts. Pourquoi ?

    Économie

    Les pays (France en premier lieu) où les chômeurs sont le plus aidés sont ceux où le taux de chômage est le plus fort. Pourquoi ?

    Les pays qui ont le plus de millionnaires sont ceux où il y a le moins de pauvres. Et l’inverse est vrai. Pourquoi ?

    Les pays où la fiscalité est la plus forte sont ceux où le déficit des comptes publics et l’endettement sont les plus élevés. Pourquoi ?

    Le Code du Travail de la Suisse est dix fois plus léger que celui de la France, le chômage y est cinq fois moins important, le PIB par tête 30% supérieur, le nombre de pauvres et de SDF dix fois moins élevé qu’en France. Pourquoi ?

    La fonction publique des collectivités locales (communes, départements, régions) ne cesse de croître, en nombre d’agents et en masse salariale, alors que la qualité des services publics dans les petites villes et zones rurales ne cesse de se dégrader. Pourquoi ?

    La France a reculé de plus d’une dizaine de places est passée en 30 ans de la 5e à la 28E place des pays dans l’ordre du PIB par habitant (niveau de vie et pouvoir d’achat) Pourquoi ?

    Les grands groupes français du CAC 40 créent plus de 60% de leurs emplois hors de France. Pourquoi ?

    L’ISF (Impôt de solidarité sur la fortune) a fait baisser les recettes fiscales de l’État et coûte donc plus qu’il ne rapporte. Pourquoi ?

    L’expatriation de Français, surtout jeunes et diplômés à l’étranger, s’intensifie chaque année. 51% des 25–35 ans ont déclaré vouloir quitter la France s’ils le pouvaient. Pourquoi ?

    Un grand nombre de ”migrants” économiques sont des Nigérians qui fuient leur pays, ce pays pétrolier potentiellement très riche mais rongé par la misère, les violences et le djihad anti chrétien. Le Nigéria était jadis une colonie britannique, gouvernée par des Européens, tout comme la Malaisie en Extrême–Orient. Avant l’indépendance, il y a soixante ans, le Nigéria était un pays prospère et pacifié au niveau de vie supérieur à la Malaisie. Aujourd’hui, alors que les deux pays sont indépendants et depuis longtemps dirigés par leurs nationaux – Nigérians et Malais – le niveau de vie de la Malaisie est bien supérieur à celui du Nigéria et aucun Malais ne songe à fuir son pays. Pourquoi ?
    La préférence étrangère et ethnique : un racisme d’État

    Un Français de souche retraité modeste qui a travaillé et cotisé toute sa vie ou sa veuve qui perçoit une pension de réversion gagnent environ deux fois moins qu’un (faux) réfugié (on dit ”migrant”) subventionné, aidé, logé, originaire d’Afrique ou d’Asie, même débouté de sa demande d’asile. Pourquoi ?

    L’immense majorité des SDF que vous voyez dans les rues en train de mendier sont d’origine européenne. Pourquoi ?

    Dans les entreprises ”citoyennes”, selon le vocabulaire du jargon officiel, obligées de pratiquer des quotas ethniques qui ne disent pas leur nom (”diversité” et discrimination positive) on embauche prioritairement en fonction de critères raciaux ( donc racisme pratiqué au nom de l’”antiracisme” !) pour dire les choses clairement. Ces grandes entreprises ont souvent l’État comme actionnaire. La performance professionnelle de ces recrutements ethniques, racialistes n’a jamais été évaluée mais tout indique qu’elle est mauvaise. Elle est couverte par une chape de silence soigneusement protégée mais qui commence à se fissurer. Pourquoi ?

    Les ”logements sociaux” que les communes sont obligées de prévoir et de construire sous peine d’amende et qui sont quasi gratuits sont en réalité des ”logements ethniques” uniquement réservés aux personnes d’origine immigrée extra–européenne. Les Français de souche, même très pauvres, n’y ont pas accès. Fait objectif vérifiable dans toute la France. Pourquoi ?

    Dans l’Est de la France, une centaine d’ouvriers et d’employés, tous Français de souche, ont été licenciés de leur entreprise industrielle en liquidation. Les tribunaux leur demandent de rembourser une grande partie de leur indemnité de licenciement économique, suite à une prétendue surévaluation, soit plus de 10.000 euros par employé. Il n’y a plus de recours possible car la Cour de Cassation a confirmé le jugement. Ces familles populaires sont rigoureusement incapables de rembourser, toutes vivant déjà difficilement avec à peine 800 euros par mois. Beaucoup ne mangent pas à leur faim pour réserver la nourriture à leurs enfants. Leur seule perspective est la saisie et la vente forcée de leurs biens et, pour certaines, d’être expulsées et jetés à la rue. Pendant ce temps, des milliers de ”migrants”, tous clandestins, et de déboutés du droit d’asile, en provenance d’Afrique et du Moyen–Orient, tous musulmans et jeunes, sont hébergés, nourris et soignés gratuitement et perçoivent des aides financières égales ou supérieures aux revenus de ces familles françaises. Pourquoi ?

    Un homme de 21 ans, proche de l’”ultradroite” menaçait sur les réseaux sociaux de s’en prendre à des « migrants », à des «djihadistes » , à des « racailles » et à des « Blacks ». Interpellé le 27 juin dans les Bouches–du–Rhône, il a été mis en examen pour délit ”d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ”, (alors qu’il a agi seul et n’a jamais mis à exécution ses menaces infantiles) et placé en détention provisoire. À côté de cela, des centaines de ”Fichés S”, musulmans se revendiquant du djihadisme, multipliant les menaces sur Internet, pratiquement tous délinquants au lourd casier judiciaire, entretenant des relations avec des réseaux terroristes ou proches de Dae’ch avérés, sont soit en simple contrôle judiciaire, très laxiste, soit libres de tous leurs mouvements, y compris de voyager. Pourquoi ? Les internautes musulmans, pléthoriques, qui prônent le djihad et félicitent les terroristes ne sont que très rarement poursuivis ou mis en examen et, en tout cas, jamais incarcérés. Pourquoi ?

    Le bourreau et l’assassin de Mme Sarah Halimi, juive pratiquante de 65 ans, suppliciée chez elle à Paris une heure durant puis défenestrée sans que la police, présente, n’intervienne en urgence (une heure d’attente, pourquoi ? N’est-ce pas de la non–assistance à personne en danger ? ), Kada Traoré, d’origine malienne, repris de justice, islamique radicalisé, connu pour ses injures et imprécations antisémites contre Mme Halimi, n’a pas été mis en examen sous l’accusation aggravante de racisme et d’antisémitisme. Pourquoi ? D’autre part, le motif retenu par la justice a été simplement ”homicide volontaire” et non pas ”tortures suivies d’homicide volontaire” (Le Figaro, 19/07/2017). Pourquoi ? L’assassin n’a pas été conduit en prison mais, comme ”déséquilibré”, à l’hôpital psychiatrique en attendant une expertise, avant même d’être entendu, alors qu’il n’a jamais été considéré comme dément lors de ses nombreux passages en prison. Pourquoi ? Oui, pourquoi toute cette mansuétude judiciaire ? Et pourquoi les grands médias nationaux –mis à part Le Figaro et bien sûr la presse de la communauté juive– écrits ou audiovisuels, ont–ils été silencieux sur ce meurtre d’une abominable barbarie ? Pourquoi les autorités musulmanes n’ont-elles pas condamné de manière tonitruante ce crime et cette barbarie d’un de leur coreligionnaire et sont–elles restées d’une discrétion étonnante ?

    Imaginons qu’une femme musulmane ait été semblablement torturée et assassinée par un ”islamophobe” en France, l’événement aurait fait le tour du monde. Pas là. Pourquoi ?

    Éducation

    Plus la ”diversité (ethnique) augmente à l’école primaire et secondaire publique, plus le niveau baisse et plus les violences se multiplient. Pourquoi ?

    Le seuil de réussite des enfants sortis du système éducatif privé est de 30% supérieur à celui de l’Éducation nationale alors que ce rapport était l’inverse jusque dans les années 70. Pourquoi ?

    Jusque dans les années 70, 30% des candidats reçus aux concours des Grandes Écoles étaient issus de milieux modestes ou pauvres, contre moins de 5% aujourd’hui. Pourquoi ?

    Un élève issu d’une famille aux faibles revenus qui fréquente l’école publique gratuite sans discipline ni sélection, a 70% moins de chances d’accéder à une profession de cadre qu’il y a cinquante ans. Pourquoi ?

    Le pourcentage de jeunes de moins de 20 ans qui ne savent ni lire, ni écrire, ni compter correctement ne cesse d’augmenter tous les ans, (près de 30%, comme au milieu du XIXe siècle) alors qu’il était nul dans les années soixante. Pourquoi ?

    Front national

    Une grande partie de la direction du Front national a compris que le programme de sortie de l’euro et la ligne économique socialo–étatiste, inspirés par Philippot, étaient la cause majeure du dernier échec électoral retentissant avec une hémorragie phénoménale d’électeurs. Un sondage Ifop confirme que le FN ne perdrait pas de voix, bien au contraire, s’il abandonnait ces positions économiques et remusclait son discours sur l’identité et l’immigration. Pourtant, Florian Philippot, qui se veut le vrai patron du FN, refuse d’infléchir la ligne du parti sur l’abandon de l’euro et le programme économique socialo–étatiste, bien que cette position fasse perdre des millions de voix au Front national. M. Philippot défend donc avec détermination une position qui fait plonger le Front national et il doit parfaitement le savoir. Pourquoi ?

    Énergie

    Depuis que l’Allemagne a abandonné l’énergie nucléaire au profit des ”énergies renouvelables”, elle pollue plus et diffuse dans l’atmosphère davantage de gaz à effets de serre. Pourquoi ?

    Depuis que les lobbies écolos ont imposé à Paris une politique anti-automobiles avec interdictions de circulation multiples et fermetures des voies sur berges, la pollution a augmenté. Pourquoi ?

    Les écolos ou Verts, d’abord antinucléaires obsessionnels (bien que le nucléaire soit une source d’énergie non polluante), n’ont jamais fait campagne contre les richissimes lobbies des pétroliers, charbonniers et gaziers. Pourquoi ?
    Macron

    L’UOIF (Union des organisations islamiques de France) a appelé à voter Emmanuel Macron et son parti LREM. Pourquoi ?

    Emmanuel Macron, en visite en Algérie, pendant sa campagne électorale a accusé la France colonialiste de ”crimes contre l’humanité”. Pourquoi ?

    Emmanuel Macron parle de ”terrorisme”, sans jamais préciser la religion ni l’origine des auteurs, ce que même Hollande faisait. Pourquoi ?

    Aucune enquête médiatique sérieuse, aucune autorité judiciaire ne se sont penchées sur le financement totalement opaque de l’énorme campagne d’Emmanuel Macron et de son parti start–up LREM pour parvenir au pouvoir. Pourquoi ?

    On a éliminé François Fillon (Macron à la manœuvre dans ce torpillage, voir article précédent de ce blog) de la présidentielle parce qu’il employait et rémunérait sa femme et ses enfants, de manière légale ; on va faire voter des lois hypocrites pour interdire aux politiques de faire travailler des proches. Mais, Brigitte Macron bénéficie à l’Élysée, à un niveau jamais vu auparavant, d’une équipe, de bureaux, d’un budget, de frais, plus qu’aucune ”Première Dame”. Pourquoi ?

    Guillaume Faye

    https://www.gfaye.com/pourquoi-questions-subversives/

  • Marine Le Pen ne croit toujours pas en l'union des droites

    La présidente du FN est interrogée dans Le Parisien. Extrait :

    6a00d83451619c69e201b7c9203a3d970b-250wi.png"Nicolas Dupont-Aignan plaide pour une grande refondation de la droite, de LR au FN. Est-ce une option pour vous aussi ?

    La grande avancée de la recomposition politique française actuelle, c'est d'être sorti du clivage gauche-droite. Alors ça n'est pas pour le reconstituer maintenant ! Moi, je m'adresse à tous les patriotes, qu'ils viennent de droite ou de gauche. L'union des droites... c'est une vieille illusion. Et une trop petite ambition.

    Robert Ménard s'interroge pour sa part sur votre « capacité à porter le FN au pouvoir »...

    Robert Ménard a un parti qui s'appelle comment déjà ? « Oz ta droite », c'est ça ? Qu'il s'en occupe. J'accepte d'entendre les critiques, pour peu qu'elles soient associées à des propositions constructives et ne venant pas de gens qui font de la seule critique une véritable profession.

    Et sur le fond, vous lui répondez quoi ?

    Le FN est en plein processus de refondation et il va y avoir un débat d'idées. Il sera même peut-être vif. Mais j'entendrai les critiques et je les écouterai. Je vais même faire une tournée des fédérations. Et puis, il y aura un vote au congrès. Ça s'appelle la démocratie interne.

    Vos électeurs parlent encore beaucoup de ce fameux débat d'entre-deux-tours...

    Je n'ai pas attendu les critiques pour savoir que ce débat ne s'était pas bien passé. En tout cas, qu'il n'avait pas été bien perçu. Mais moi, je donne rendez-vous aux Français. Beaucoup ont pensé que mes critiques avaient été trop virulentes à l'égard de monsieur Macron. En attendant, toutes les craintes que nous avions formulées à son égard sont en train de se produire. Et les Français commencent même à s'en rendre compte vu sa dégringolade dans les sondages...

    Laurent Wauquiez peut-il siphonner les voix du FN ?

    Ce coup-là a été fait cent fois ! Monsieur Wauquiez a beau durcir son discours et montrer ses muscles, on sait très bien qu'une fois élu à la tête des Républicains, il abandonnera tout ce qu'il a dit. Comme les autres.

    Florian Philippot, qui cumule sa fonction de vice-président du FN et de président du mouvement les Patriotes, doit-il clarifier sa situation ?

    Oui. Qu'il y ait des think tanks, ça ne me pose aucun souci. Mais nous sommes tout de même au coeur de la refondation du mouvement. Je souhaite donc que tous les dirigeants du FN se reconcentrent sur cette refondation et qu'ils apportent leurs réflexions à l'intérieur du mouvement.

    Il y a de la distance entre vous ?

    Il n'y a pas de distance. Chacun a eu le temps d'encaisser les résultats des élections. Je souhaite maintenant qu'une nouvelle page s'ouvre.

    On a l'impression qu'il cherche à jouer sa propre partition...

    Vous savez, j'en ai vu d'autres.

    En opposition à Philippot, Nicolas Bay appelle le parti à revenir vers ses fondamentaux, à savoir les questions d'immigration et d'identité. A-t-il raison ?

    Il y a beaucoup de gens qui essaient de me tirer d'un côté de la manche ou de l'autre. Mais ils ont oublié que je suis d'une grande solidité. Je présenterai aux adhérents une ligne qui est celle que je défends depuis bien longtemps : équilibrée entre ces fameux fondamentaux et en même temps cette aspiration à protéger nos patriotes. Je ne change rien de ce que je pense. Je suis comme je suis. [...]"

    On se demande alors à quoi va bien servir le débat d'idées...

    par Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/09/marine-le-pen-ne-croit-toujours-pas-en-lunion-des-droites.html

  • Opération Mélenchon : comment le Système fabrique une opposition factice à Macron

    La promotion médiatique de Jean-Luc Mélenchon et de sa France insoumise a pris son essor à l’occasion de l’élection présidentielle de 2017. Mais depuis la victoire d’Emmanuel Macron, elle n’a pas cessé, bien au contraire : au point que Jean-Luc Mélenchon fait figure d’opposition officielle de Sa Majesté, omniprésente dans les médias mainstream. Pourquoi ? Parce que la promotion d’une alternative de gauche radicale et immigrationniste s’inscrit dans la stratégie européenne de la superclasse mondiale.

    Deux mâchoires, un même piège

    La superclasse mondiale a deux fers au feu en effet :

    • d’un côté, promouvoir, bien sûr, les hommes politiques qui s’affichent libéraux et libertaires, donc qui se rangent officiellement sous la bannière de son idéologie ; en France elle a donc assuré la promotion d’Emmanuel Macron ;
    • mais, d’un autre côté, elle s’efforce aussi de promouvoir une opposition de gauche à ces mêmes politiciens. De façon à empêcher l’émergence d’une véritable opposition patriote et alternative au mondialisme et au néo-capitalisme en Europe. C’est la fonction dévolue en France à Jean-Luc Mélenchon.

    Ce sont les deux mâchoires du même piège destiné à museler les Européens.

    Les précédents européens

    Ce dispositif a déjà été expérimenté en Grèce, en Espagne et en Italie. Le Système a assuré la promotion de Syriza en Grèce et de Podemos en Espagne, pour capter la colère populaire au profit de l’ultragauche altermondialiste et immigrationniste.

    En Grèce, cela s’est d’ailleurs justement fait après avoir démantelé l’opposition de la droite patriote qui progressait à chaque élection en s’attaquant au mouvement Aube Dorée, opportunément présenté comme une organisation criminelle à caractère néo-nazi. Un grand classique de la diabolisation des dissidents en Europe !

    En Italie, le Mouvement Cinq Etoiles de Beppe Grillo s’inscrivait dans un processus comparable, même s’il se positionnait moins nettement à gauche : il a surtout servi à concurrencer l’opposition de droite aux élections en captant à son profit le rejet des électeurs vis-à-vis des partis institutionnels.

    Une opposition factice au Système

    Or cette gauche et ces mouvements « alternatifs » présentent la caractéristique essentielle et commune de ne rien entreprendre de sérieux pour changer le Système : en Grèce, Syriza applique avec zèle le programme déflationniste défini par la « troïka » bruxelloise et, en Espagne, Podemos a surtout réussi à rendre le pays ingouvernable, en refusant toute alliance politique.

    En outre cette gauche prétendument alternative se prononce toujours en faveur de l’ouverture des frontières et de l’immigration : elle ne gêne donc nullement la superclasse mondiale qui se sert du chaos migratoire comme brise-glace des nations européennes.

    Et en Italie, les élus locaux « cinq étoiles » n’ont pas réussi grand-chose sinon démontrer « qu’ils ne savaient pas gouverner », selon le propos peu amène du président du Conseil Matteo Renzi : ils viennent d’ailleurs d’être largement sanctionnés par les électeurs aux élections municipales de juin 2017.

    Voter pour ces formations ne menace donc en aucune façon l’oligarchie ! Elle permet en effet de neutraliser la révolte populaire.

    Opération Mélenchon

    En France, la promotion médiatique de Jean-Luc Mélenchon sert l’oligarchie de deux façons.

    Lors de la campagne présidentielle, elle a d’abord servi à marginaliser la candidature de Benoît Hamon et surtout à concurrencer Marine Le Pen – l’objectif principal – en captant au profit de la France insoumise une partie de l’électorat populaire, séduit par les saillies du tribun Mélenchon. Le piège s’est refermé lorsque Marine Le Pen a essayé de concurrencer sur sa gauche le programme crypto-communiste de la France insoumise, ce qui a déçu ses soutiens de droite et favorisé par contrecoup l’élection d’Emmanuel Macron.

    Depuis la victoire de ce dernier, la promotion de Jean-Luc Mélenchon a désormais pour fonction principale de rendre l’opposition de droite et patriote aphone. Les médias mainstream n’évoquent en effet cette opposition que pour s’étendre à l’infini sur ses divisions : que ce soit pour insister sur la pluralité de candidatures à la présidence des Républicains ou pour gloser à l’infini sur les luttes de tendances au sein du Front national. Mais jamais pour lui donner la parole comme opposition.

    Champ libre, donc, pour les soliloques médiatiques de Jean-Luc Mélenchon !

    Un repoussoir commode

    Mais Jean-Luc Mélenchon ne menace nullement le Système comme il le prétend.

    Son programme évoque, certes, une sortie des traités européens et de l’Otan. Mais il reste écologiquement correct (il préconise même une planification écologique !), culturellement correct (il préconise la création culturelle émancipée…), juridiquement correct (il propose d’inscrire de nouveaux droits de l’homme dans la Constitution) et surtout correct sur les plans migratoire et communautaire : pendant la campagne électorale il a même organisé une minute de silence en faveur des migrants disparus en mer ! Et son programme économique est suffisamment ringard pour dissuader les milieux économiques.

    La France insoumise sert donc de repoussoir commode à la France en marche ! Mais toutes s’accordent sur un point : faire taire l’opposition nationale et patriote par tous les moyens. Les « gros ballots », comme dit si aimablement Jean-Luc Mélenchon.

    La superclasse mondiale s’appuie aussi sur la gauche extrême

    Les poings levés des élus de la France insoumise et les drapeaux rouges et noirs de l’extrême gauche brandis devant les caméras, comme hier les cols Mao des bobos, ne tromperont que le public naïf des médias mainstream : cette extrême gauche n’est pas contre le Système, elle roule au contraire pour lui.

    Car ces prétendus anticapitalistes combattent avant tout ceux qui… refusent la loi de l’argent, les patriotes et les identitaires. Comme durant la campagne présidentielle les candidats d’extrême gauche ont surtout attaqué Marine Le Pen et François Fillon, mais quasiment jamais Emmanuel Macron.

    Comme ces prétendus « altermondialistes » ne militent pas contre le mondialisme : ils veulent seulement un mondialisme qui aille dans leur sens. Comme ces prétendus « antifascistes » font des risettes aux islamistes. Comme ces prétendus militants de « la cause animale » ne trouvent jamais rien à dire contre l’abattage hallal. Comme ces « féministes » estiment que le voile islamique libère les femmes. Comme les No Border, en favorisant par tous les moyens l’immigration en Europe, concourent activement à la constitution de l’armée de réserve du capital.

    La superclasse mondiale s’accommode très bien, aujourd’hui comme hier, de l’extrême gauche, même si elle pense que le néo-libéralisme réussira là où la Révolution communiste a échoué. Car tout ce qui peut ébranler les nations européennes contribue à renforcer son pouvoir transnational.

    La France insoumise et la France en Marche ne s’opposent pas : elles avancent au contraire main dans la main.

    Michel Geoffroy

    Texte repris du site de la fondation Polémia

    https://fr.novopress.info/207166/operation-melenchon-comment-le-systeme-fabrique-une-opposition-factice-a-macron/

  • La raison d’être de LR? La raison d’être de l’Europe bruxelloise?

    Le discours de Marine, actant sa rentrée politique à Brachay le 9 septembre, fut particulièrement pugnace, éclairé par les grands principes de notre famille politique, enraciné dans les valeurs de l’opposition nationale. Toutes choses à comparer avec la grande pauvreté, dans le fond comme dans la forme, de celui prononcé le 3 septembre au mont Mezenc par Laurent Wauquiez, candidat archi favori (sans concurrents réels) à la présidence de LR. Une allocution construite  autour du thème central d’une droite qui serait désormais fière d’elle-même, refuserait de se coucher devant les oukases de la gauche bien-pensante, bref d’une droite qui serait de retour. Normalien, énarque, agrégé d’histoire, et de surcroît paraît-il coaché par le maurrasssien Patrick Buisson, M. Wauquiez n’y a pourtant pas fait montre d’un grand talent et n’était pas animé par un grand souffle transgressif , à l’image des maigres exemples cités par lui de la culture française:  Bergson et sa philosophie française,  Proust si intimement français…quelle audace! Quel robinet d’eau tiède surtout pour séduire un public cocufié depuis trente ans par les promesses des hérauts d’une droite droite dans ses bottes…

    Laurent  Wauquiez ne cache pas sa volonté de récupérer l’électorat frontiste sans lequel il a bien compris que la droite libérale ne peut gagner. Il a redit le 3 septembre son inimitié radicale vis-à-vis du FN, qualifié « d’ impasse pour les électeurs qui se tournent vers lui», Marine étant « le visage de la haine, de l’incompétence, de l’agressivité », phrase toute droit sortie du registre mélenchonien.  Bruno Gollnisch  l’évoquait  depuis le Parlement européen la semaine dernière, M Wauquiez ne veut pas d’alliance avec le FN? Cela tombe bien nous ne sommes pas demandeurs !

    Une attaque contre l’opposition nationale que le président du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes exprime pour complaire aux puissances médiatiques et aux lobbies qu’il estime nécessaire de se concilier dans sa marche vers 2022. Mais avec qui et pour faire quoi? Car son positionnement droite des valeurs et identitaire est assez largement minoritaire au sein des instances dirigeantes  de LR. Hiérarques républicains qui sont souvent beaucoup plus proches de la vision du monde d’un Macron, d’un Attali, d’un Juppé, d’un Chirac, d’un Sarkozy… ces deux derniers (calamiteux) présidents de droite figurant d’ailleurs en bonne place dans l’actuel panthéon personnel de Laurent Wauquiez;  il a certes encore le temps d’en changer, ce ne serait pas la première fois.

    Rappelons au passage aux dirigeants de ce parti miné par ses contradictions internes (toute maison divisée contre elle-même périra, Marc 3:24),  cette observation de Patrick Buisson dans La Cause du Peuple: « tant que la droite continuera à adhérer à ce présupposé du libéralisme qui fait de la société une collection d’individus n’obéissant qu’aux lois mécaniques de la rationalité et de la poursuite de leur seul intérêt, tant qu’elle ne renouera pas, dans une fidélité inventive à ses racines, avec l’idée qu’une société ne peut reposer exclusivement sur le contrat, c’est-à-dire sur le calcul, mais sur l’adhésion à un projet qui fait d’elle une communauté, rien ne pourra la repositionner au service du bien commun et lui valoir un retour de confiance du peuple, rien ne lui rendra sa raison d’être au regard de l’histoire. »

    Au regard de histoire,  quelle est pareillement la raison d’être de l’Europe bruxelloise? Elle qui refuse de défendre l’ identité des peuples européens et qui encourage même par son laxisme et la nocivité de son extrémisme droit-de-l’hommiste, la poursuite de la  submersion migratoire, conséquence directe de l’idéologie mondialisteUne tragédie  de nouveau dénoncée avec force par Marine le 9 septembre…et bien évidemment par le Secrétaire général du FN , Nicolas Bay, dont nous saluons ici l’élection lundi  à la co-présidence (avec le néerlandais du PVV Marcel de Graaf   du groupe ENL  au Parlement européen.

    Le 26 juillet la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), dont l’avocat général est le Français Yves Bot (proche de Nicolas Sarkozy), a même dénié le droit des Etats européens à ne pas vouloir ouvrir leurs frontières aux immigrés clandestins, baptisés migrants pour la bonne cause. Fut ainsi  rejetée le recours déposé par la Hongrie et la Slovaquie ( avec le soutien de la Pologne), afin de ne pas appliquer le plan de répartition-installation obligatoire des immigrés illégaux au sein de l’Union européenne. Les gouvernements des pays précités estimaient notamment ( à juste titre) que nous nous trouvions là devant un déni de démocratie puisque cette procédure était enclenchée  sans consultation des parlements nationaux,  sans débat public, sans obligation pour le Conseil européen,  qui rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 pays de l’UE,  de prendre cette décision à l’unanimité.

    Pour autant, la résistance des peuples s’accroît au fur et à mesure que les mesures de coercition, les menaces bruxelloises  se font plus dures, plus précises.  Euractiv rapportait le 8 septembre qu’ « après de vaines mises en gardes, Bruxelles s’est résignée à lancer des procédures d’infraction contre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque, pour leur refus obstiné d’accueillir des (immigrés clandestins) depuis l’Italie et la Grèce. La Slovaquie avait réagi jeudi en disant respecter l’avis de la CJUE mais en réaffirmant que sa position ne varierait pas.»

    Est rapportée la décision du Premier ministre Viktor Orban, fort du soutien d’une très large majorité des Hongrois, de refuser cette immigration imposée: « Nous devons prendre note de cette décision parce que nous ne pouvons pas saper les fondations de l’UE – et le respect du droit est une fondation de l’UE – mais dans le même temps l’arrêt de la cour n’est pas une raison pour changer notre politique qui refuse les migrants. »

    « (M. Orban) a également estimé que lier, comme l’a fait le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la question de l’immigration et celle du financement de la cohésion européenne contrevenait aux règles communautaires et était « immoral ».
    Mais quelle morale anime le lobby euromondialiste? Au nombre des « caractères agissants »  de la « psyché européenne »,  de l’homme européen  déterminant « la précellence de l’Europe »Paul Valéry citait « l’avidité active, la curiosité ardente et désintéressée, un heureux mélange de l’imagination et de la rigueur logique, un certain scepticisme non pessimiste, un mysticisme non résigné » … Qualités qui font singulièrement défaut aux maîtres bruxellois qui conduisent l’Europe (la vraie) tout droit vers le chaos;  qualités en outre dont nous ne sommes pas non plus certains qu’elles soient également très partagées  chez les populations que nous sommes sommés d’accueillir.

    https://gollnisch.com/2017/09/13/raison-detre-de-lr-raison-detre-de-leurope-bruxelloise/

  • Victoire de l'alliance entre la droite et les populistes en Norvège

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Au début de l’année on donnait comme acquise la victoire de la gauche aux législatives norvégiennes. Les travaillistes étaient crédités de 36% des voix. Les élections ont eu lieu hier. Les travaillistes ont obtenu 27,4% des voix, leur deuxième plus mauvais score depuis 1924.

    L’alliance des conservateurs (25,1%) et des « populistes » (le parti du progrès, 15,3%) garde donc le pouvoir. Pour faire en sorte que la Norvège reste un pays florissant, en dehors de l’Union européenne, et en dehors de la tsunamigration (grâce aux « populistes »). Et les Verts sont en dessous des 5%, ce qui permet de continuer tranquillement l’exploitation du pétrole. La Norvège a le fonds souverain (abondé par les revenus du pétrole et les gains des placements) le plus important du monde. On disait qu’il allait peut-être dépasser le montant historique de mille milliards de dollars à la fin de cette année. Il a atteint les mille milliards de dollars ce mardi. Au premier semestre il a connu un rendement record de 6,5%, soit un gain de 499 millions de couronnes (63,7 millions de dollars). Le gouvernement puise un peu dans le fonds pour assurer le bien-être général. Il a toutefois abaissé de 4 à 3% le plafond autorisé. Mais 3% de 1000 milliards, ça fait quand même 30 milliards…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Front national : l’échec de Florian Philippot

    Chronique de Paysan Savoyard (n° 187, septembre 2017)

    Si le Front national veut pouvoir participer à l’exercice du pouvoir dans les années qui viennent, il doit rompre avec les choix stratégiques inspirés par Florian Philippot, qui se sont révélés des impasses et ont débouché sur l’échec.

    Philippot affirme, lui, que ces choix étaient les bons puisqu’ils ont permis au FN de réaliser en 2017 le score le plus élevé de son histoire (presque 34% des suffrages exprimés au second tour, soit 10,6 millions de voix, contre 18% en 2012 et 6,4 millions de suffrages). Si la progression des scores est incontestable, l’analyse de F. Philippot est pourtant erronée. Les résultats du FN, en effet, sont dus à la dégradation continue et vertigineuse de la situation du pays (invasion migratoire, islamisation, terrorisme, délinquance, tiers-mondisation) qui confirme les analyses et les prédictions que le FN de Jean-Marie Le Pen avait défendues, seul contre tous, pendant 40 ans. La situation du FN est inverse de celle que décrit F. Philippot : c’est malgré sa mauvaise stratégie que le FN a réalisé ses résultats relativement élevés de 2017.

    Encore faut-il ajouter que les résultats du FN, pour être les plus élevés jamais atteints, restent tout de même limités. Dans d’autres pays européens ou occidentaux, ce qu’il est convenu d’appeler l’extrême droite a atteint d’ores et déjà presque les 50%, comme en Autriche. De même Trump a été élu pour une bonne part grâce à son programme « droitier » anti-immigration. C’est également en raison de la question de l’immigration avant tout que le camp du Brexit l’a emporté au Royaume-Uni. Au niveau obtenu en 2017, le FN reste, lui, très éloigné du pouvoir.

    La stratégie inspirée par F. Philippot était triplement erronée : concernant l’euro, concernant l’immigration, concernant le positionnement politique.

    La mise en avant du thème de l’euro a constitué une erreur stratégique majeure

    La mise en avant du thème de la sortie de l’euro a constitué une erreur stratégique de première grandeur, pour différentes raisons :

    • Elle a tout d’abord conduit le FN à être perçu comme antieuropéen. Or la quasi-totalité des Français sont fortement attachés à l’idée européenne et estiment, à tort ou à raison, que « la construction européenne » garantit la paix. Il est certes possible de contester les choix politiques et idéologiques de l’UE sans pour autant être opposé au principe d’une union des pays européens : telle est d’ailleurs notre position personnelle. Mais cette distinction nécessaire entre « UE » et « Europe » ne pouvait être perçue par l’électorat puisque le FN mettait, lui, en avant le principe de souveraineté des Etats, contraire à l’idée même d’union entre européens.
    • La focalisation sur l’euro était une erreur grossière pour une seconde raison. Le FN avait choisi, à tort selon nous (nous y venons ci-après), de mettre au second plan la question de l’immigration dans le but de se « dédiaboliser ». En se prononçant pour la sortie de l’euro, et en en faisant, qui plus est, le cœur de son programme, le FN a choisi, de façon incohérente, un thème qui l’a immédiatement « rediabolisé », le Système n’ayant pas eu de difficulté à le discréditer auprès d’une opinion massivement pro-européenne.
    • La thématique de l’euro constituait une erreur, troisièmement, parce qu’elle ne pouvait que susciter, en raison de sa technicité, l’incompréhension de la quasi-totalité de l’électorat. Il était impossible que les électeurs accordent de l’intérêt à des débats hermétiques sur le marché des changes, la parité de pouvoir d’achat ou la distinction entre monnaie commune et monnaie unique. De plus, les responsables du FN, Marine Le Pen en tête mais également Florian Philippot, ont montré dans leurs interventions qu’ils ne maîtrisaient pas les sujets qu’ils abordaient.
    • Le choix de la sortie de l’euro, quatrièmement, était sur le fond contestable. La situation dégradée de l’économie française n’est pas liée prioritairement à la question de la compétitivité vis-à-vis de l’Allemagne et des autres pays de l’UE. D’abord parce que le rapport euro-dollar a, lui aussi, une incidence importante sur les échanges extérieurs de la France. Surtout, les délocalisations d’une part et l’immigration d’autre part ont des conséquences bien plus graves sur l’économie française (en particulier du fait du poids écrasant des dépenses sociales qu’elles engendrent) que celles que peuvent avoir les questions de compétitivité.

    La mise au second plan de la question de l’immigration a constitué une autre erreur considérable

    Sous l’influence de F. Philippot, le FN et sa candidate ont décidé de mettre en avant les questions économiques et de souveraineté et de placer l’immigration au second plan, en la présentant comme l’une des conséquences parmi d’autres de la mondialisation. Non seulement la question de l’immigration a été reléguée au second plan, mais le FN, sous l’influence de F. Philippot, a adopté sur le sujet un discours presque identique à celui du Système.

    Le FN a ainsi choisi de tenir un discours républicain parfaitement conforme, en déclarant par exemple que, dès lors qu’ils font le choix de s’intégrer à la communauté nationale, les immigrés en sont membres à part entière. De même le FN a insisté sur l’arrêt de l’immigration clandestine, comme le font tous les autres partis. Il s’en est seulement distingué en déclarant vouloir ramener le solde de l’immigration légale à 10.000 par an (il faut d’ailleurs signaler que, si l’on se fonde sur le « solde migratoire » de l’Insee, un solde de 10.000 correspond en réalité à un nombre d’entrées légales bien plus élevé (*).

    • La position du FN concernant l’immigration est insatisfaisante parce qu’elle ne permettrait en rien, dans l’hypothèse où elle serait appliquée, d’arrêter l’invasion migratoire en cours. L’arrêt de l’invasion supposerait non seulement d’arrêter toute immigration, légale comme irrégulière, mais de procéder en outre à une remigration significative : le FN de F. Philippot n’a malheureusement jamais mis en avant ce type de position.
    • La position du FN sur l’immigration est insatisfaisante également parce qu’elle ne se distingue en rien des partis du Système. La modération du FN sur le sujet offre à la droite une occasion décisive : comme l’a montré Sarkozy à deux reprises, il suffit à la droite de tenir un discours dur sur l’immigration quelques semaines avant l’élection pour apparaître crédible et doubler le FN. F. Philippot affirme que, le FN étant d’ores et déjà doté d’une forte crédibilité sur le sujet de l’immigration, il doit plutôt enrichir son discours et se rendre convaincant sur d’autres secteurs de l’action publique, en particulier sur l’économie. Le raisonnement de F. Philippot est inexact. D’abord, parce que l’électorat se renouvelle constamment et que les électeurs jeunes n’ont pas nécessairement en tête l’histoire et les traditions du FN. Surtout, une grande partie de l’électorat ne porte attention à la vie politique qu’au moment de la présidentielle : il suffit dès lors au candidat de la droite de tenir un discours musclé au moment de l’élection pour que les électeurs, qui auront oublié les discours et les bilans du passé, tombent dans le panneau.
    • Le choix de faire passer la question de l’immigration au second plan est une erreur pour une troisième raison, la plus importante. Tous les électeurs ou presque ont bien conscience de la gravité de la question de l’immigration et sont effrayés par l’avenir qu’ils pressentent. Pourtant la majorité des électeurs ne votent pas pour le FN, et ce pour les deux raisons suivantes : certains ne votent pas FN par fatalisme et sentiment d’impuissance ; ils considèrent que l’immigration ne peut pas être arrêtée, que le FN lui-même n’y pourra rien et qu’il est donc inutile de voter pour lui ; les autres, la majorité, ne votent pas FN parce qu’ils ont peur que son arrivée au pouvoir ne déclenche la guerre civile.

    C’est donc sur ces deux points qu’il nous faut convaincre. Convaincre que des mesures efficaces sont possibles. Et qu’elles peuvent être mise en œuvre sans déclencher de conflagration immaîtrisable. Au lieu de mettre la question de l’immigration sous le boisseau, il faut au contraire l’aborder de façon frontale et prioritaire et s’efforcer de convaincre sur les points qui jusqu’à présent ont éloigné les électeurs.

    Le positionnement politique « souverainiste de gauche » inspiré par F. Philippot a constitué une dernière erreur

    Le FN a cherché au cours de la campagne de 2017 à s’adresser aux électeurs de Mélenchon en tentant de concurrencer celui-ci sur le terrain économique et social. C’était là encore une erreur. La plupart des électeurs de Mélenchon ne sont pas des salariés avant tout préoccupés de la question sociale : ces électeurs de profil « communiste » ont depuis longtemps rejoint le FN ou le camp de l’abstention. Les électeurs de Mélenchon sont des gens de gauche ancrés dans l’idéologie mondialiste, droits-de-l’hommiste et immigrationniste : le FN est pour eux un repoussoir et un ennemi. L’électorat de Mélenchon comprend aussi, il convient de ne pas l’oublier, une proportion d’immigrés sans doute non négligeable.

    C’est au contraire vers les électeurs de Fillon qu’il fallait se tourner. On se souvient que sous l’influence de Philippot, le FN avait choisi de ne pas s’engager aux côtés de « la Manif pour tous ». Cette erreur énorme a accentué la cassure entre les deux électorats. La seule solution permettant au FN d’accéder aux responsabilités est pourtant une alliance entre les électeurs du FN et ceux de la droite, au-delà de leurs différences, autour d’un programme de défense de l’Europe et d’arrêt de l’invasion.

    Dans la même logique, depuis qu’il a été chargé de fixer la ligne du parti, F. Philippot a cherché à rompre avec le FN traditionnel, allant jusqu’à exclure J.M. Le Pen, fondateur et président du FN pendant 40 ans et propre père de la candidate. F. Philippot s’est ainsi entouré d’une cour interlope, choisissant et promouvant des responsables dont la vie privée et le comportement personnel sont aux antipodes des traditions du Front. Il a accompagné cette politique en affichant son mépris pour les militants et responsables intermédiaires du FN « traditionnel », tandis qu’il prenait soin de copiner avec les journalistes. Les motivations et l’état d’esprit de F. Philippot sont apparus avec netteté lorsque, tirant parti de l’échec de M. Le Pen, il a créé sans attendre sa propre association politique, sans consulter ni M. Le Pen ni le reste de la direction du parti.

    Quant à la stratégie de « dédiabolisation », elle a constitué elle aussi une erreur. Que le FN ait abandonné les références provocatrices à la seconde guerre mondiale est une bonne chose. Il reste que la dédiabolisation constitue une entreprise vaine. Sauf s’il s’aligne dans tous les domaines principaux sur les choix de la classe dirigeante, en particulier sur l’immigration, le FN sera nécessairement diabolisé par le Système, dont il est l’ennemi. La diabolisation par le Système, notamment par les journalistes, n’est d’ailleurs pas forcément un obstacle : D. Trump vient ainsi de montrer qu’on pouvait être élu en s’y attaquant frontalement. Mieux : son attitude de diabolisation choisie et assumée a probablement favorisé son élection. En cherchant, lui, à se dédiaboliser, le FN a fait fausse route. Cette erreur stratégique a été d’autant plus grossière que, comme nous l’avons noté plus haut, le FN n’a eu de cesse, après avoir remisé le sujet de l’immigration pour complaire au Système, de se rediaboliser immédiatement en mettant en avant la sortie de l’euro.

    Face au Système mondialiste, immigrationniste et libéral libertaire, face à l’alliance des bobos et des capitalistes, le FN devrait, nous semble-t-il, mettre en avant un nouveau programme. Ce programme devrait aborder les principales thématiques et être à la fois social, écologiste, anti-UE mais pro-européen. L’arrêt de l’invasion de l’Europe devrait cependant constituer le point majeur du programme du FN.

    Le FN doit expliquer que la défense de l’Europe, de ses peuples, de son territoire et de sa civilisation passe par l’arrêt de toute immigration non européenne et par une politique de remigration significative. Il s’agit de montrer qu’une telle politique est à la fois vitale pour les Français et les Européens ; qu’elle est matériellement possible ; et qu’elle peut être conduite de façon pacifique.

    En complément de ce programme, le FN doit adopter une nouvelle stratégie : s’attacher à réaliser une alliance avec la droite. Cette alliance pourrait s’envisager autour de cet axe simple, transcendant les différences qui peuvent exister entre les électeurs de droite et ceux du FN : arrêter l’invasion migratoire de la France et de l’Europe. En proposant à la droite un accord sur cette base, la démarche du FN serait sans aucun doute bien perçue par l’électorat de droite, favorable dans sa majorité à une solution politique de ce type. Elle mettrait en difficulté les leaders de la droite favorables au Système et pourrait conduire une partie d’entre eux à tenter l’aventure d’une alliance.

    Si elle veut pouvoir conserver la direction du FN et y exercer une action efficace, M. Le Pen aurait tout intérêt à se détourner de F. Philippot, à changer de stratégie et à remplacer ses conseillers.

    Le Paysan savoyard 2/09/2017

    Source : https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2017/09/02/front-national-lechec-de-f-philippot/

    (*) Voir « Comment l’Insee manipule les chiffres de l’immigration » :
    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2017/07/01/comment-linsee-manipule-les-chiffres-de-limmigration/

    https://www.polemia.com/front-national-lechec-de-florian-philippot/

  • Sénatoriales : Thomas Joly dépose la liste du Parti de la France dans l'Oise

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    Ce vendredi 8 septembre, Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, ancien Conseiller régional de Picardie, a déposé la liste qu'il ménera sous les couleurs du PdF. Ses co-listiers sont Florence Perdu, Cyprien De Vos, Caroline Alamachère, Pierre Verdier et Annabel Ménard.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Gilbert Collard (FN) : "La dédiabolisation, c'est un piège à cons"

    Quand Gilbert Collard fait son mea culpa et rejoint la position de Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen : 

     Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Droite revient… sous toutes ses formes!

     Laurent Wauquiez l’a annoncé triomphalement à l’université d’été des Républicains à la Baule : « Ils disent que la Droite est morte, qu’il n’y a plus que Jupiter et Mélenchon. Mais qu’ils viennent ici, la Droite est de retour ! » 

    Elle est de retour chez Les Républicains, mais « décentrée », puisque Alain Juppé, Valérie Pécresse et leurs troupes ont décidé qu’ils partiraient si Laurent Wauquiez était élu président…

    Lire la suite sur Causeur

  • Changements en vue au FN

    6a00d83451619c69e201b7c91e4f00970b-250wi.jpgMarine Le Pen, la présidente du Front national, a fait sa rentrée politique ce samedi à Brachay en Haute-Marne. Lors de son discours (à écouter ici), elle a annoncé que le Front national aurait un nouveau nom à l'issue du Congrès du parti.

    "La nouvelle organisation portera un nouveau nom (…), que vous aurez choisi".

    Avant cela, elle aura mené une tournée des 95 fédérations, entamée dès la fin du mois de septembre. Devant ses partisans, elle a promis une "grande refondation" et un fonctionnement "renouvelé" et plus "décentralisé" du parti, dont le slogan affiché samedi était "En avant pour un nouveau front".

    Nouveau nom, nouveau fonctionnement, pourquoi pas, mais sur quels fondements ? Identité ou économisme ou un peu des deux ?

    Marine Le Pen a prononcé un discours résolument sécuritaire, axant la ligne de sa rentrée politique sur les thèmes du terrorisme et de l'immigration. Ces sujets ont été bien davantage traités que l'économie, abordée pendant quelques minutes pour vilipender Emmanuel Macron, rendu responsable de remplacer "les relations sociales par les relations économiques" avec ses ordonnances sur le code du travail.

    6a00d83451619c69e201bb09c186a2970d-200wi.pngElle a attaqué frontalement Emmanuel Macron, moqué en "Jupiter" qui n'aurait "pas fait tomber la foudre sur les fichés S".

    "Les islamistes nous agressent en raison de ce que nous sommes. (…) Je ne veux pas m'habituer au terrorisme".

    Et l'euro ? Marine Le Pen n'a pas du tout parlé de sortie de la monnaie unique, en passant très vite sur ce thème pour concentrer ses attaques sur Emmanuel Macron, Laurent Wauquiez, candidat à la présidence des Républicains, et Jean-Luc Mélenchon. Le dernier mènerait un mouvement "islamo-trotskiste" à la "bouillie idéologique" pour "agités", tandis que le second est implicitement accusé de faire "du sous-Sarkozy".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html