Discours de Jean-Frédéric Poisson (Président du PCD) à l'Université de Debout la France, sur la construction d'un rassemblement pour la France autour d'un programme commun.
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Discours de Jean-Frédéric Poisson sur la construction d'un rassemblement pour la France
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SCISSION FN : MÉGRET/ PHILIPPOT, COMPARAISON N’EST PAS RAISON
Dix-huit ans après l’exclusion des mégrétistes du FN, Philippot a pris la porte. La comparaison est tentante. Un Le Pen chasse une capacité médiatisée. Après le polytechnicien venu du RPR dans les années 1980, c’est au tour de l’énarque Philippot issu des rangs chevènementistes de passer au tourniquet. Mais la comparaison doit s’arrêter là, tant les divergences sont nombreuses !
Bruno Mégret est resté quatorze ans au FN. Il a largement contribué à structurer son appareil. À former ses cadres et ses militants. À s’en faire aimer, lui permettant ainsi qu’à ses amis de gagner les élections internes au congrès de Strasbourg (1997). À construire un courant de pensée avec la revue Identité, matrice du courant identitaire si important aujourd’hui. Bruno Mégret a aussi conduit des campagnes électorales brillantes faisant partout progresser les résultats. Recueillant même à Vitrolles, avec son épouse Catherine, plus de 50 % des suffrages avec une participation au vote de plus de 90 % des inscrits : un record qui reste à battre au FN ! Bruno Mégret bénéficia aussi d’une bonne image médiatique assez vite instrumentalisée contre Jean-Marie Le Pen. Les couvertures d’hebdomadaire sur le thème « Mégret plus dangereux que Le Pen » contribuèrent à nourrir la méfiance réciproque. Lors de la scission, plus de la moitié des élus et des responsables suivirent Mégret, entraînant avec eux les militants de leurs fédérations. Mais une fois chassé du FN, Mégret fut prié par le Système de renoncer aux aspérités de son programme sur l’immigration, ce qu’il refusa de faire. Alors, les lampions médiatiques s’éteignirent. Et avec un Internet balbutiant et des réseaux sociaux inexistants, l’absence de visibilité médiatique conduisit à la défaite de Mégret aux élections européennes de 1999 (3,5 % pour le MNR [Mouvement national républicain], 5,5 % – et des élus – pour le FN).
Pour Philippot, la situation a été – et restera – bien différente. Pendant sept ans, son cerveau a été greffé sur celui de Marine Le Pen, dont il a nourri le logiciel de gauche paléo-souverainiste. Et son phrasé est devenu, sur tous les médias, le discours du FN officiel. Sérieux, mesuré au risque d’être lassant. Mais il n’a su se faire aimer ni des militants, qu’il prend pour des « imbéciles », ni des électeurs, qui l’ennuient. Des militants qui l’ont mal élu lors du congrès de 2014. Et qui l’auraient probablement bashé au prochain congrès de mars 2018. Des électeurs pas fascinés par son idéologie ni par sa personnalité ; des électeurs qui l’ont humilié lors des dernières élections législatives à Forbach. Ce garçon a manifestement oublié qu’en politique, il ne faut pas seulement se faire craindre mais aussi se faire aimer. Philippot part avec beaucoup de handicaps : à part sa garde (très) rapprochée, peu de monde le suivra. Ses thèmes souveraino-monétaires ne font pas rêver et il a le charisme d’une huître. Enfin, il aura du mal à trouver sa place entre Mélenchon, qui occupe une vraie position, Asselineau, qui a un vrai réseau, et un Dupont-Aignan qui a su, lui, prendre un virage identitaire.
Reste un atout, celui qui a manqué à Mégret après la scission de 1999 : les médias. Il sera invité à tour de bras – au moins au début –, ne serait-ce que pour contribuer à rediaboliser le FN et à dézinguer une Marine Le Pen, déjà assez mal en point. Pas sûr, néanmoins, qu’une mise sous respiration artificielle médiatique puisse durablement le sauver. Le moment viendra où il sera débranché ! Sic transit gloria mundi !
Je laisserai aux deux protagonistes le soin de conclure sur leurs différences essentielles. Pour Florian Philippot, « Bruno Mégret est parti sur une offre politique plus radicale ». Pour Bruno Mégret, « Florian Philippot défend un souverainisme nostalgique et une politique sociale passéiste digne des années 60 ». L’un pensait les années 2010 dans les années 1990, l’autre rêve des années 1960 au début du XXIe siècle.
http://www.bvoltaire.fr/scission-fn-megret-philippot-comparaison-nest-raison/
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Philippot OUT !
La réaction de Thomas Joly, Secrétaire général du PdF :
Incapable d'assumer ses propres responsabilité dans l'échec des Présidentielles et des législatives, alors même que toutes les conditions politiques étaient réunies pour que le FN fasse un carton électoral, Marine Le Pen a poussé son lieutenant à démissionner du parti en lui retirant ses délégations liées à sa vice-présidence, sous le prétexte fallacieux de son association « Les Patriotes ».
Le problème du FN n'est pas tant Florian Philippot que Marine Le Pen lesquels sont, stratégiquement et politiquement, exactement sur la même ligne de reniement, de normalisation, de souverainisme de gauche, de soumission à tous les lobbies de l'anti-France .
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L’élection présidentielle de 2017 a-t-elle constitué une révolution rose imposée à la France ?
Dans cet ouvrage très documenté, l’auteur détaille les différents aspects de la « révolution de Maïdan » intervenue en Ukraine durant l’hiver 2013/2014 à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer un accord d’association avec l’Union européenne et qui a conduit au départ du président Viktor Ianoukovytch et à la mise en place d’une nouvelle équipe, cette fois définitivement pro-occidentale.Une révolution organiséeL’auteur démonte les différentes techniques de déstabilisation mises en œuvre dans le cadre de cette « révolution » ukrainienne : en particulier l’action de groupes armés formés à l’étranger et pratiquant une stratégie de la tension vis-à-vis du pouvoir en place, l’organisation de manifestations de rues très minoritaires mais très médiatisées, l’usage d’Internet comme caisse de résonnance internationale ou l’instrumentation de groupuscules extrémistes et islamistes comme troupes de choc.Cette révolution n’aurait donc rien de populaire comme le suggèrent les médias de propagande : au contraire, elle aurait été imposée au peuple par le truchement de minorités agissantes dont l’action n’aurait rien de spontané.Théorie du complot ?Pourtant cet « EuroMaïdan » présente indéniablement de nombreux traits communs avec les différentes « révolutions de couleur » et les « printemps arabes » qui sont apparus ici et là. Des révolutions qui ont curieusement eu pour effet de déstabiliser les gouvernements considérés comme hostiles aux projets des Occidentaux et des Etats-Unis, notamment celui de poursuivre l’encerclement stratégique de la Russie et de semer le chaos islamiste au Proche-Orient.En outre l’auteur fonde sa démonstration sur une profusion de références américaines et otaniennes et notamment la théorisation de la guerre hybride comme moyen de réduire à merci un adversaire.Alors quel rapport avec les élections présidentielles françaises de 2017 ? Puisqu’à l’évidence ce ne sont pas des manifestations de rue qui ont porté Emmanuel Macron à la présidence !D’étranges zones d’ombreOn peut se poser la question parce que la dynamique créée autour de la candidature d’Emmanuel Macron comporte d’étranges zones d’ombre, notamment :-l’apparition ex-nihilo d’un leader et d’un mouvement politique surgi de nulle part, créé par Internet et aux financements exceptionnels ;-l’utilisation de techniques cognitives sophistiquées au service de la promotion du candidat et de la formalisation de son discours et de ses slogans ;-des meetings organisés d’une façon extrêmement professionnelle comme des spectacles ;-un soutien médiatique total et sans précédent dans notre pays par son ampleur ;-l’action de l’extrême gauche – le service action de l’oligarchie – contre les seuls candidats de la droite ;-enfin, compte tenu de la faible mobilisation populaire en sa faveur, l’élection d’Emmanuel Macron n’aurait certainement pu intervenir si la candidature de François Fillon n’avait pas fait l’objet d’une opération de déstabilisation médiatico-judiciaire soigneusement orchestrée, qui l’a écarté du second tour.On ne doit pas oublier, en outre, que l’élection présidentielle française intervenait dans un contexte politique marqué par le vote britannique en faveur du Brexit et l’élection de D. Trump à la présidence des Etats-Unis. Un contexte considéré par conséquent comme extrêmement dangereux pour l’oligarchie qui ne voulait en aucun cas que la France lui échappe au surplus.La démocratie, un risque pour le Forum de Davos !Cette inquiétude figurait explicitement au cœur des débats du Forum de Davos de janvier 2017, autour du rapport Global Risk 2017.Ce rapport pointait en effet comme risque le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie, en affirmant au surplus que les campagnes électorales de ces trois pays auraient « mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations ».Les participants au Forum soulignaient alors « le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information » et le rapport Global Risks 2017 concluait en affirmant que « les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme ».Derrière ce pathos, on devait donc comprendre que la démocratie constituait un risque pour la superclasse mondiale qui se réunit à Davos, un risque qu’il fallait endiguer grâce à un meilleur contrôle – c’est-à-dire une meilleure censure – de l’information !Jacques Attali, dans une tribune de l’hebdomadaire L’Express, proposera même une réforme constitutionnelle afin de déterminer quels « sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher » et qui « seraient sanctuarisés en les inscrivant dans la Constitution ». Sa tribune s’intitulait d’ailleurs « Sanctuariser le progrès » : ce qui signifie, en novlangue, sanctuariser l’idéologie libérale libertaire et immigrationniste et surtout museler le peuple quand il vote mal.Délégitimer toute oppositionLe Forum de Davos reprenait donc à son compte les accusations formulées par Hillary Clinton justifiant sa défaite par des opérations de désinformation (fake news) conduites par… la Russie.Il s’agit, bien sûr, d’un classique processus d’inversion accusatoire puisque ce sont bien les médias mainstream – propriété des puissances d’argent et donc de l’oligarchie qui se réunit à Davos – qui en Occident trompent en permanence la population en imposant le politiquement correct.L’idée selon laquelle la population aurait été déstabilisée par les fake news revient surtout à dénier toute légitimité aux scrutins lorsque les candidats de l’oligarchie se font battre. Le concept de fake news sert à supprimer tout ce qui va à l’encontre de l’idéologie dominante ou des candidats sponsorisés par le Système, en accusant ceux qui diffusent une information alternative d’être tout simplement des agents de Vladimir Poutine – ou des fêlés d’extrême droite voire maintenant, tout simplement, des néo-nazis, terme revenant à la mode médiatique.Cette attitude d’esprit, assimilable à une véritable propagande de guerre, conduit donc à criminaliser toute dissidence et toute opposition en Europe, comme dans n’importe quel régime totalitaire.Le coup d’État post-démocratique permanentLes oligarques du Forum de Davos ont donc théorisé, avec la lutte « contre le populisme » et les « fake news », le coup d’État post-démocratique permanent contre la liberté et la souveraineté des Européens.Ce coup d’État repose sur la conjonction du pouvoir médiatique et du pouvoir judiciaire car les deux marchent de concert. Le pouvoir médiatique sert à enfermer la population dans une réalité virtuelle, la réalité à laquelle l’oligarchie veut que l’on croie. Il sert aussi à diaboliser tous les dissidents politiques.En 2015, le Forum de Davos avait d’ailleurs abordé la question de « l’utilisation des neurosciences comportementales pour améliorer les politiques publiques » et aussi pour « mieux diagnostiquer la pathologie mentale ». Sans doute une démarche… désintéressée, lorsque l’on se rappelle que l’oligarchie affirme par exemple que les dissidents politiques souffriraient de « phobies » maladives ou que les terroristes islamistes seraient des « fous » ou des « déséquilibrés » ! Il s’agit, en clair, de mobiliser les neurosciences afin de mener une guerre cognitive contre les peuples, conformément à l’esprit de la guerre hybride.Le pouvoir judiciaire sert de son côté à interdire de décrire le monde tel qu’il est, donc de sortir de la bulle médiatique dans laquelle on veut nous enfermer. Il sert aussi à criminaliser la critique de l’idéologie libérale libertaire et cosmopolite. Il sert enfin à mettre en tutelle les législateurs pour qu’ils ne dévient pas de cette doxa.Une Révolution rose en France ?Or, justement, l’élection d’Emmanuel Macron résulte de la mobilisation de ces deux leviers :- le levier médiatique pour forger son image de présidentiable après avoir forgé celle de « gendre idéal » lorsqu’il était ministre ; et pour censurer toute information pouvant nuire à sa candidature ;
- le levier judiciaire pour briser la dynamique de ses concurrents de droite et d’abord celle de François Fillon. Même si ce dernier a effectivement commis différentes erreurs stratégiques dans ce contexte.
Ces deux leviers ont permis de confisquer l’élection présidentielle à son profit, alors même qu’en nombre d’électeurs inscrits il n’avait pas la majorité.L’élection d’Emmanuel Macron a été saluée comme une victoire par la superclasse mondiale : car elle a endigué en 2017 le risque populiste en France. C’était la raison d’être de l’opération même si, par contrecoup, Emmanuel Macron n’est pas un président populaire, comme le montrent déjà les sondages.La victoire d’Emmanuel Macron a aussi permis de sauver une partie des politiciens rose bobo qui se trouvaient dévalués : à gauche, suite à la calamiteuse présidence de François Hollande, comme à droite pour leur impuissance.Emmanuel Macron était l’homme du Système, poussé par le Système pour que justement on ne puisse pas changer le Système.La radicalisation en marcheLe programme de la République en Marche ! correspond en effet, non pas au renouveau toujours promis aux électeurs à chaque scrutin, mais au contraire à la radicalisation du programme libéral libertaire et immigrationniste des prédécesseurs d’Emmanuel Macron, radicalisation dont on commence déjà à voir les prémisses :- Radicalisation dans la mise au pas des médias et dans la censure des journalistes faisant preuve d’esprit critique ;- Radicalisation libre-échangiste pour démonter en urgence le droit social, conformément aux vœux du grand patronat ;- Radicalisation pour « accueillir » encore plus d’immigrants et avancer dans la voie sans issue de la société multiculturelle ;– Radicalisation dans l’écologie punitive aux dépens des seuls Européens ;- Radicalisation pour imposer le politiquement correct au prétexte de moralisation de la vie politique qui donnera aux juges et aux ligues de vertu communautaristes le pouvoir de décider qui aura le droit d’être parlementaire ou ministre, conformément à ce qu’avait demandé la Licra. Radicalisation dans la répression des propos dissidents, assimilés à des discriminations ou des provocations et même tenus désormais dans des lieux non publics.- Radicalisation liberticide, enfin, résultant de l’introduction des dispositions exorbitantes de l’Etat d’urgence dans le droit commun.C’est bien pourquoi la candidature d’Emmanuel Macron a été lancée, soutenue et célébrée par les puissances d’argent et par « l’Etat profond » qui constituent l’ossature de la superclasse mondiale. C’est bien pourquoi ils ont organisé cette révolution rose de 2017. Parce que le projet d’Emmanuel Macron continuera de déconstruire la société française conformément à leurs seuls vœux et intérêts. -
Un candidat LR à la présidence Front national et un candidat FN à la présidence de LR ?
Ce serait amusant selon Guillaume Bernard :
"[...] Que l’on veuille tenter une alliance des différents partis politiques qui sont à droite, c’est effectivement une illusion. En revanche, que des personnalités, et des électeurs surtout, se répartissent dans les partis à droite, mais qui sont tous de droite, cela est une véritable réalité. La recomposition pourrait se faire sur cette base-là.
Une clarification doctrinale permettrait à toutes les personnes véritablement de droite – et en particulier les électeurs – mais qui sont réparties dans différents partis pour différentes raisons personnelles, locales, de sensibilité, de se rassembler dans un véritable mouvement. Ce courant politique de droite ne pourra véritablement se réaliser qu’à la condition qu’il réunisse des personnes des deux rives du fleuve. [...]
Le peuple de droite aspire à autre chose que de simplement rassembler des personnes d’organisations qui existent aujourd’hui. Regardez comment Emmanuel Macron a réussi à réaliser la grande coalition de la droite libérale et de la gauche sociale-libérale. Il l’a fait en se passant des partis politiques et non pas en essayant de rassembler de vieilles structures où l’atavisme ou la force d’inertie sont encore très grandes. Je crois que, pour éviter les suspicions, la recomposition de la droite doit se faire en se passant des forces politiques ou en allant au-delà des forces politiques telles qu’elles existent aujourd’hui. Tant qu’on résonnera en termes d’appareils actuels LR, FN, DLF, sans aucun doute, la recomposition ne verra pas le jour.
Très prochainement, il y a aura l’élection du président des Républicains ainsi que le congrès du Front national. Est-ce que ces deux événements dans les deux grandes familles politiques à droite pourraient déterminer cette union dans les années qui arrivent ?
Tel que cela se profile, il semble qu’on soit dans le statut quo et qu’il ne va rien sortir de tout cela. En revanche, qu’un même candidat se présente à la présidence de LR et à la présidence du Front national, ou alors qu’il y ait un candidat LR qui se présente à la présidence Front national, et un candidat du FN qui se présente à la présidence de LR, cela pourrait être bien, rigolo, symbolique. Dans ce cas, peut-être des choses bougeraient. Cela pourrait favoriser le dynamitage de ces vieilles structures politiques dont l’offre est, à l’évidence, aujourd’hui déficiente. Si l’offre politique est déficiente, il faut donc peut-être la remplacer. Donc, pourquoi pas ? Cela pourrait peut-être permettre des choses. Je crains néanmoins que les appareils aient verrouillé les conditions pour pouvoir être candidat.
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L’indispensable radicalisation de la Nation française
Bernard Plouvier
On ne cesse de nous parler d’islamistes « radicalisés », alors qu’ils ne sont que des fanatiques prêts à tuer n’importe qui dans le cadre de leur Djihâd moyenâgeux et oriental. Une fois encore, les fabricants d’opinion publique jouent sur les mots (en termes nobles : ils usent et abusent des confusions sémantiques) pour tromper les nations européennes.
Le terme « Radical » implique le refus de transiger avec ses principes d’ordre éthique et les nôtres sont simples et démocratiques : travail, famille, patrie européenne, égalité de tous devant la Loi, strict respect des libertés d’opinion et d’expression, laïcité de l’État, enfin respect de la logique géographique – ce qui signifie que pour devenir membre de la Nation française, il faut, par définition, appartenir à la civilisation européenne.
Toute mixité raciale ne peut que créer une société multiraciste. De même, les cultures exotiques ne sont que des curiosités pour esthètes, à la façon des pièces de musée ethnographique. L’Europe est riche de sa civilisation et d’une culture plurimillénaire ; elle n’a nullement besoin d’importer du fatras exotique, sauf à titre de curiosités (comme l’on disait au XVIIIe siècle).
Les partisans des sociétés multiraciales et multiculturelles peuvent s’expatrier là où l’on aime le genre pot-pourri, par exemple dans les Amériques. Mais nous autres, Européens, n’avons pas à subir les effets pervers d’un afflux massif – par le nombre, la brutalité et l’insociabilité – d’immigrés souvent inadaptés à nos conditions de vie, parce qu’étant issus de pays sous-développés, aux mentalités opposées à notre modernité.
La vie moderne est faite d’un travail où l’intelligence et l’adaptation ont remplacé la force physique, nettement moins efficace et contrôlable que l’énergie matérielle. Elle est faite aussi de respect absolu de la vie privée, des sentiments d’autrui, de la liberté de penser et de s’exprimer pour tout citoyen honnête. La vie publique moderne est donc laïque, le phénomène religieux étant d’ordre strictement privé.
Notre conception de la vie est en tous points opposée au fanatisme mahométan. Dans la société islamique, totalitaire comme toute société à dogme unique – qu’il soit de nature religieuse ou politique ne fait rien à l’affaire -, le moindre crétin fanatique peut dénoncer son « frère » en allah, comme autrefois le communiste dénonçait au parti ou à la police politique le « camarade déviant » ou « l’ennemi de classe ».
Envahies, appauvries, meurtries, les Nations européennes doivent contre-attaquer. Le milieu politico-médiatique étant, sinon entièrement pourri, du moins assez faisandé et largement pénétré par la propagande globalo-mondialiste, métisseuse de races et de cultures, les Nations ne peuvent espérer de salut que par le populisme.
Un mouvement populiste efficace doit diffuser quotidiennement sur les réseaux sociaux un bilan des pillages, incendies, scènes de vandalisme, rackets et viols perpétrés par la racaille (autochtone et immigrée), de façon à ce que même le bobo le plus larvaire comprenne, grâce aux images et au discours, simple et véridique, que notre pays est délabré par l’effet d’un mauvais usage de l’argent public, dévasté de façon pluri-hebdomadaire par des individus hautement indésirables et que des citoyens français y sont molestés de façon pluriquotidienne.
L’on n’a pas besoin du discours néolibéral des mollassons du « Front national nouvelle vague ». L’on a besoin d’images du désastre français et de l’invasion exotique. L’on a besoin d’un avatar de Jean-Marie Le Pen, jeune et charismatique. Seul comptent le présent et l’avenir.
Il est absurde de discuter de problèmes économiques, financiers, sociaux, etc. tant que l’on n’a pas défini une attitude générale de défense vigoureuse – ce qui implique une action dure – de nos valeurs et tant que l’on n’a pas pris la ferme décision de rejeter l’envahisseur inassimilable.
La globalisation de l’économie fait de l’Europe (à l’exception de l’Allemagne, pour l’instant) un désert industriel. C’est le seul problème économique et social à régler d’urgence… alors que les démagogues parlent de réduire la quantité de travail à fournir par ceux qui ont (encore) un emploi !
L’ouverture des frontières aux êtres et aux biens, fondement de la société globalo-mondialiste, fait de l’Europe un caravansérail pour inadaptés, tout en créant les conditions optimales pour une fin de civilisation.
L’Europe ne sera de nouveau forte que lorsqu’elle ne contiendra que des Européens de souche et n’englobera que des terres européennes. Les territoires extra-européens doivent être abandonnés, sauf s’ils sont peuplés quasi-exclusivement d’Européens (tels le Groenland et les îles Saint-Pierre-et-Miquelon, qui appartiennent à la plaque tectonique nord-américaine). Les DOM-TOM ne font en aucun cas partie intégrante de la France : la décolonisation doit être complétée, tant pis pour les nostalgiques du XIXesiècle conquérant.
A contrario, il faut organiser sans faiblesse le retour intégral en leurs terres d’origine des extra-Européens. La preuve est faite, et largement, du caractère inassimilable des populations exotiques demeurées primitives, même si les rares élites d’origine extra-européenne s’assimilent assez aisément… mais que font ces personnes en Occident ? Leur devoir, envers leur race et leur continent, est de retourner dans leurs contrées d’origine pour les civiliser.
Pour défendre nos valeurs, nous devons radicaliser notre discours, mais surtout nos actes. La seule radicalisation efficace, c’est d’organiser des manifestations de grande ampleur, soit témoigner de notre force. Les arguments logiques sont manifestement inopérants auprès des pantins qui se sont hissés aux apparences du pouvoir pour servir des maîtres non-européens. La preuve est faite que l’expression de la volonté populaire est biaisée par le matraquage médiatique au service du pouvoir économique, ce qui revient à dire : la Finance.
Le discours populiste n’est en aucun cas suffisant. Un mouvement populiste doit être orienté vers un militantisme politique pour reconquérir les rues et les places publiques, de façon à permettre la libre expression de tous – et plus seulement celle des pseudo-gauchistes, nervis de la finance cosmopolite, et des forts en gueule exotiques – et pour assurer la libre déambulation, ce qui implique d’aider les forces de l’ordre, totalement dépassées, à lutter contre les bandes de sauvages qui pillent, violent, incendient, rackettent, molestent.
L’époque du bobo consommateur béat, tiers-mondiste & féministe, est révolue - aux USA comme en Europe, d’ailleurs, mais la décrépitude de la classe moyenne d’Outre-Atlantique est dépourvue d’intérêt pour les Européens, qui n’ont pires ennemis que les financiers installés en Amérique du Nord qui façonnent l’opinion mondialiste.
Finies les années de jouissance molle et de bêtise crasse. Commencent les années rudes de la guerre des races et des religions en notre Europe. Ou nous nous battrons, ou nos descendants seront esclaves… comme les Européens de l’Est le furent des Mongols, puis des assassins marxistes.
L’avenir de notre continent dépend de notre action.
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Dédiabolisation : Lettre ouverte à un camarade nationaliste
Pieter Kerstens
Camarade,
De toutes parts, j’ai entendu nos élus, cadres et responsables politiques affirmer, depuis plusieurs années déjà, qu’il fallait « adapter notre discours », devenir « acceptables », ou encore cesser « les critiques outrancières ou blessantes », comme si nous étions coupables d’hérésies.
Peux-tu alors me faire savoir si , durant les 30 dernières années :
Le chômage a diminué ?
La pression fiscale s’est allégée ?
L’arrivée de clandestins hors-la-loi a cessée ?
La sécurité sur la voie publique et dans les écoles a été rétablie ?
La vente de drogues a été éradiquée ?
La dette publique est en voie d’être résorbée ?
L’islamisation de nos quartiers et de notre mode de vie est une illusion ?
Face à ces maux qui gangrènent le quotidien de nos compatriotes, un constat s’impose :
« La classe politique dans son ensemble entasse les bêtises sur son imbécilité, cumule erreurs et mensonges, et son arrogance frise son incompétence ! ».
Partout dans les pays d’Europe on constate une radicalisation des électeurs envers le Système.
Dès lors, pourquoi changer de stratégie dans la conquête du Pouvoir ?
Quelles raisons s’imposent-elles aujourd’hui pour modifier la tactique destinée à mettre le Régime face à ses contradictions ? Pourquoi vouloir changer le nom d’un parti, connu dans l’Europe entière, au prétexte de respectabilité ? Changer d’emballage, pour garder le contenu ?
Comment garder (ou récupérer) nos électeurs, déçus par les partis traditionnels, si nous suivons, nous aussi, les règles du jeu et l’autocensure imposées par les gouvernants ?
Et qu’est-ce qui distinguerait encore ton parti des autres pourriticards, dès lors que vos discours « soft » dérouteraient ceux qui vous soutiennent encore. Parce que la majorité d’entre nous sommes non seulement des révoltés, mais plus encore des rebelles envers le Régime, prétendu « démocratique », qui tolère une invasion de barbares inassimilables, en fermant les yeux depuis des décennies sur leurs dérives.
Nous voulons abattre cette coalition faite de libéraux conservateurs alliés aux démocrates chrétiens et aux écologistes ; coalition complice des maffieux socialo-marxistes qui nous a entrainés au fond du gouffre économique, financier et moral. Ici, .et ailleurs en Europe !
Depuis longtemps ces adeptes du consensus mou de la Pensée Unique ont jeté les valeurs de notre Société aux orties en livrant nos quartiers à l’emprise musulmane.
Pire, les laquais du Nouvel Ordre Mondial ont élaboré des lois liberticides qui interdisent la liberté d’opinion, de réunion, d’expression et de presse à tout mouvement nationaliste et identitaire. Curieusement et depuis longtemps, je n’entends plus les ténors de ces partis, présents également au Parlement Européen, défendre ces libertés fondamentales et au contraire ils me donnent le sentiment de se coucher devant le Pouvoir.
Il serait grand temps que, tous, vous ouvriez les yeux sur les raisons qui ont motivé ceux qui, depuis 30 ans, vous ont permis de connaître vos succès politiques et électoraux, ceux-là mêmes à qui vous ne demandez jamais leur avis. Ces citoyens « d’en bas » dont un nombre important vous abandonnent depuis 2007, parce qu’ils ne trouvent plus dans vos écrits et dans vos discours le ton et les arguments qui les avaient séduits auparavant...
Reçois, Camarade, mon sincère salut nationaliste.
A Bruxelles, le 15 septembre 2017
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LREM et la moralisation de la vie politique
Des subventions dans les poches LREM :
"Une amende de 15 000 euros a été requise contre une ancienne candidate LREM et ancienne adjointe à la mairie de Montpellier, Stéphanie Jannin, qui comparaissait lundi pour prise illégale d'intérêt devant le tribunal correctionnel de la ville, a-t-on appris auprès de son avocat.
Stéphanie Jannin, battue aux élections législatives dans la deuxième circonscription de l'Hérault en juin, comparaissait pour avoir voté, en tant qu'élue à Montpellier, des subventions - dont les montants n'ont pas été précisés - en faveur d'une association présidée par son compagnon.
La justice lui reproche en outre d'avoir voté un avenant à un marché de construction de logements sociaux, d'un montant de 70 000 euros, obtenu par une société dont elle avait été salariée précédemment.
[...] Stéphanie Jannin avait maintenu sa candidature aux élections législatives malgré sa convocation devant le tribunal correctionnel intervenue deux jours avant le premier tour. [...]"
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Le Front National au bord de la scission ? - Journal du mardi 19 septembre 2017
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Sans vergogne, sans style, sans culotte
Cette fin de semaine, la Fête de l’Humanité n’a pas surpris le chaland ou les observateurs par la qualité de ses prestigieux visiteurs: le psychanalyste mélenchoniste Gérard Miller (les plus anciens se souviennent de la fessée verbale que lui avait administré Jean-Marie Le Pen sur le plateau d’Antenne 2 en 1995), Audrey Pulvar et ses lunettes qui ont (même) fait jaser en son temps Bruno Roger-Petit , l’archéo socialiste Gérard Filoche, des insoumis médiatiques comme Clémentine Autain, François Ruffin (qui animait le débat au comique involontaire sur le thème Comment faire reculer le FN dans les quartiers populaires) le héros hébergeur de clandestins Cédric Herrou, Benoit Hamon, Anne Hidalgo… Les habituels représentants des officines antinationales, immigrationnistes financées également avec nos impôts avaient aussi pignon sur fête, notamment ceux qui dans l’entourage de la famille d’Adama Traore (paix à son âme) veulent acclimater sous nos latitudes des Black Lives Matter à la française, et autres collectifs en faveur de la régularisation des immigrés clandestins…
Certes, ceux qui se rendent à ce rendez-vous incontournable annoncé à grands renforts de pub privilégient les concerts plutôt que les récitals de pipeaux des ateliers politiques ou encore le discours final du secrétaire national du PC, Pierre Laurent. Un homme dont le regard triste traduit toute la difficulté de la tâche: éviter (ou accompagner?) la mort thérapeutique d’un parti vidé de sa substance par les vipères lubriques trotskystes de La France Insoumise (LFI)… terrible revanche de l’histoire…
Nos compatriotes, toutes catégories sociales confondues, veulent avant tout que leurs enfants puissent grandir demain dans une France libre, sûre, prospère, sans chômage de masse et ne partagent certainement pas les obsessions multiculturalistes d’une extrême gauche qui vit sur la détestation d’une France charnelle, enracinée… française tout simplement. Français qui s’inquiètent pareillement à juste titre d’une des conséquences de la babélisation des sociétés européennes, à savoir le terrorisme.
Bruno Gollnisch le rappelait, les extrémistes qui tuent au nom d’Allah ont beau faire sous nos latitudes infiniment moins de morts que les accidents de la route ou les infections nosocomiales, ces attentats-là frappent durablement les esprits et sonnent peut-être l’émergence d’une guerre civile, d’une balkanisation-libanisation définitive de notre territoire. François Hollande lui même avait confié ses inquiétudes aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme (propos retranscris dans leur livre Un président ça ne devrait pas dire ça). Il évoquait « l’accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue ». « Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire: la partition. »
Un terrorisme qui a encore frappé la ville de Londres vendredi avec une attaque dans le métro qui a fait une trentaine de blessés. Donald Trump a crée l’émoi des bien-pensants en estimant dans un tweetque face à cette situation, « le décret anti-immigration des Etats-Unis devrait être étendu, plus dur et plus spécifique. Mais stupidement, ce ne serait pas politiquement correct! »
Politiquement correct, le député mélenchoniste Alexis Corbière l’est lui jusqu’au bout de la barbe. Sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier samedi soir sur France 2, cet enseignant trotskyste sans-culotte n’a pas eu besoin de forcer son talent pour se coucher devant les assauts de la chroniqueuse Christine Angot. La fameuse Mme Angot, modèle de pertinence, d’élégance, de style, de finesse comme en témoignent son immense oeuvre littéraire que le monde entier nous envie et l’intelligence de ses admonestations. Le pauvre Corbière à dû se justifier de ce que la candidate de LFI face à Manuel Valls à Evry aux législatives, Farida Amrani (n’allait pas croire qu’elle ait été choisie pour bénéficier d’un vote communautaire), n’avait pas refusé officiellement au second tour les voix de l’humoriste Dieudonné (horresco referens), candidat dans cette même circonscription.
Le mélenchoniste qui a par ailleurs avoué qu’il lui était plus facile de se faire élire dans le 9-3 que dans son pays d’origine, Béziers, face à Emmanuelle Ménard ou Robert Ménard, en a fait des tonnes pour montrer patte blanche, quand bien même la charge de Mme Angot était particulièrement stupide: quel est le candidat qui fait un tri dans les voix qui se portent sur lui pour en refuser?! Il a donc rappelé que comme Manuel Valls, « (il a) été le premier a demander l’interdiction des spectacles de Dieudonné. » « J’ai rien à voir avec ce salopard antisémite, ni mes amis » a-t-il ajouté avant de rappeler son combat actif pour la poursuite de l’immigration et l’aide aux clandestins (sans -papiers). Il ne faudrait pas non plus désespérer Saint-Denis…
Désespérée ou à tout le moins passablement énervée, la grande majorité des 8000 étudiants du campus de l’université de Reims l’est aussi depuis l’annonce de la fermeture de celui-ci pour raison de sécurité. En l’espèce parce qu’une quarantaine d’immigrés clandestins et leurs enfants s’y sont installés pour réclamer sans tarder des papiers, la régularisation de leur situation et les avantages financiers afférents.
Même le président du conseil départemental de Charente-Maritime, président LR de l’Assemblée des départements de France (ADF) le très européiste Dominique Bussereau « tire la sonnette d’alarme » nous informe Le Figaro devant les conséquences de la poursuite de l’invasion migratoire. «Nous sommes confrontés, dit-il, à des difficultés croissantes dans la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés » – baptisés désormais dreamers (rêveurs) outre-Atlantique par les agences de com et les amis de M. Soros chargés d‘imposer une novlangue moins anxiogène aux populations rétives à l’immigration, NDLR . «C’est une situation d’urgence. Le chiffre de 13.000 mineurs en 2016 a presque doublé en un an. Au niveau national, cela représente une hausse de 30 % à 40 % (…). Les mineurs étrangers coûtent 1 milliard d’euros par an aux départements. »
Bien évidemment M. Bussereau ne fait pas amende honorable en confessant la responsabilité de ses amis politiques dans cette situation chaotique. Il ne s’est jamais dans le passé prononcé pour le retour des frontières, un arrêt de l’immigration et a toujours conspué le programme du FN dans ce domaine, appelant même à voter PS pour faire barrage aux candidats de l’opposition nationale. Les sans-culottes sont décidément partout!