Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 333

  • Prochaine étape : le triomphe de la Haute-Finance sur le Populisme ?

    ob_c1db2e_ob-0629bc-macron-1.jpg

    Bernard Plouvier

    Les dés en sont jetés Macron triomphe sur toute la ligne. La première place du podium lui revient, accompagnée d’une foule de désistements. Tous les féaux lécheurs de bottes du grand capital se précipitent pour lui apporter aide et soutien : la droite affairiste comme la gauche caviar...

    Certes, on a connu de rares exemples de victoires populistes en dépit d’un soutien massif de la Finance internationale. Juan Perón ou Getulio Vargas ont réussi à battre, en Argentine et au Brésil, le candidat soutenu par les négociants et les banquiers de New York et de Washington, mais c’était une autre époque, remontant à plus d’un demi-siècle.

    Alors, dans un monde où la télévision n’existait pas ou presque, l’on écoutait les arguments des uns et des autres au lieu de beugler « au fascisme » dès qu’un populiste propose une autre voie que celle du consumérisme, sans âme et à crédit, ou la voie de la basse démagogie des marxistes, qui furent, il est bon de le rappeler, les pires criminels de l’histoire humaine.

    Selon divers humoristes, sous Pompidou, RF ne signifiait plus : République Française, mais Rothschild Frères. Avec Macron, c’est l’ensemble du gratin de la finance globalo-mondialiste qui va se goinfrer. Son candidat aura, durant un lustre au moins, le pouvoir de redistribuer l’argent des contribuables et d’aider puissamment ceux et celles qui furent ses sponsors et ses grands électeurs à multiplier leurs bénéfices. Quel retour sur investissement !

    Comme la seule logique de ces vampires est une consommation effrénée, l’on va importer encore plus de consommateurs exotiques. Si les impôts et taxes ne suffisent pas à induire l’hyperconsommation de tous, travailleurs authentiques et parasites non moins authentiques, il suffira de poursuivre la méthode des quarante dernières années : gouverner à coups de déficits budgétaires annuels.

    Et Macron, après un premier tour de piste de cinq années, sera assez jeune et dynamique pour en refaire un second, voire davantage, car avec ce jeunot, ce surdoué de la prestidigitation politique, on peut en prendre pour dix ans, sinon quinze !

    À moins, à moins que la Nation ne fasse quelque chose que l’on n’attend plus d’elle, après toutes ces années de déchéance morale : qu’elle réfléchisse, en s’abstrayant de la propagande des media officiels – singulièrement des chaînes télévisées qui, toutes, travaillent pour Macron.

    Peut-il y avoir une majorité de Français osant penser par eux-mêmes, votant pour l’avenir de leurs enfants et petits-enfants ? Dans le très joli mot Populisme, il y a la racine peuple et c’est une erreur, car c’est la racine Nation que l’on devrait utiliser. Nation suppose une origine ethnique commune. Après tout, la France est encore majoritairement peuplée d’individus de souche européenne, qui ne sont nullement obligés de courir après l’immigré exotique ou d’applaudir à la désertification industrielle de leur pays.

    Après Macron, dans deux ou trois lustres, le prochain Président de la République islamique de Franchouia sera issu de la nouvelle Nation, majoritairement composée d’Africains et de Proches- et Moyens-Orientaux. Cette brillante perspective vaut peut-être la peine d’une minute de réflexion. L’intelligence d’un être humain n’est nullement corrélée à ses activités réflexes. Bien au contraire, elle repose sur des facultés un peu plus élaborées.

    Plutôt que de braire : « Mort au fascisme », comme un vulgaire Mélenchon, un Hamon ou les dames patronnesses de l’écologie politico-marxiste, il serait souhaitable de faire un effort de prévision statistique.         

    Le problème est double. 14 à 15 millions d’extra-Européens avec un taux de fécondité égal à deux fois et demie celui des Français de souche européenne et une Dette d’État pharaonique, stricto sensu irremboursable.

    Le traitement populiste serait de renvoyer le nouvel Occupant dans ses foyers, de renégocier la Dette auprès des requins et de ne plus excéder en dépenses publiques les recettes fiscales.

    Mais chacun sait qu’il est plus facile de jouer au chien de Pavlov, et de saliver ou de gueuler sur commande, que de faire un pénible effort d’autocritique et de se dévouer au Bien commun.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marine Le Pen au deuxième tour : tout commence !

    marine-macron_vfejhkazl-600x274.jpg

    8848-20170425.jpgTrois, deux, un… A 20 heures, c’est une formidable clameur de joie. La salle chavire, les gens pleurent et rient et se sautent dans les bras. Marine est au second tour. Après la déferlante de haine des médias toute la semaine et les sondages belges qui circulent sous le manteau et la donnent troisième derrière Fillon, le stress retombe.

    Pour sa soirée électorale Marine le Pen a choisi de mettre la cité minière d’Hénin-Beaumont à l’honneur. C’est cohérent avec sa campagne : elle est allée chaque semaine dans des petites villes de la France des oubliés. Les candidats du système sont à Paris, Emmanuel Macron dîne à La Rotonde entouré du show-biz avec un menu qui n’est pas à base de fricadelle et dont le prix ronflant tourne sur Twitter, Marine est à Hénin. Les VIP ici sont petits commerçants, chômeurs, descendants de gueules noires. Lorsque le score explose et que surgissent les deux silhouettes des finalistes, ils ont les larmes aux yeux. Les journalistes les zooment en gros plan d’un air un peu dégoûté.

    Plusieurs journalistes sans vergogne arrivés en retard espéreront soutirer leurs chaises à des militants qui ont fait la queue pendant trois heures pour avoir une bonne place. « C’est pour ma caméra, c’est pour la presse, pour l’info » insistent les « grands reporters » parisiens.

    — « Pas question, ma chaise n’est pas négociable et vos infos nous insultent en permanence. »

    « C’est un record de voix pour le Front national » explique David Rachline aux journalistes, « avec 21,4 % des voix, Marine Le Pen réalise le meilleur score de son parti à une élection présidentielle. Nous sommes en tête dans 47 départements, (…) en tête en Outre-Mer, (…) la dynamique est extrêmement forte. » Steeve Briois, David Rachline, Gilbert Collard, les lieutenants de Marine Le Pen sur place (Aliot, Philippot, Marion sont sur les plateaux de télévision) répètent que même si la marche semble haute, c’est une nouvelle campagne qui s’ouvre et qu’elle a « le meilleur adversaire ».

    Lorsqu’apparait François Fillon sur les sept écrans géants vers 20 h 30 et qu’il donne la consigne à ses électeurs de voter Macron, il est puissamment conspué par le public. « Le candidat catholique appelle à voter pour le candidat du Mariage pour tous, de la GPA et de la PMA, de l’accueil des migrants, du voile à l’Université », ironise une jeune militante du FNJ à côté de moi, « ça va leur faire plaisir à Sens Commun ! » Du début à la fin de cette campagne, Fillon aura incarné la mauvaise défense, le reniement et la médiocrité. Aigri ce soir, humilié par son égalité de score avec Mélenchon, il illustre comme Hamon le rejet des vieilles badernes et autres apparatchiks issus des merveilleuses primaires. « Certains LR nous ont déjà assuré qu’ils allaient appeler à voter pour nous », se félicite Jérôme Rivière, ex-UMP, investi dans le Var sous les couleurs FN.

    La salle n’attend plus qu’elle. A l’arrivée de Marine, la musique s’amplifie et tout le monde retient son souffle. Le moment se savoure. Dès qu’elle apparaît, la foule ravie se déchaîne : « On va gagner ! », « Marine Présidente », « On est en finale ! »

    « Vous m’avez portée au second tour de l’élection présidentielle. J’en mesure l’honneur avec humilité et reconnaissance. Je voudrais vous exprimer à vous, électeurs patriotes français, ma plus profonde gratitude. La première étape qui doit conduire les Français à l’Elysée est franchie. (…) Ce grand débat va maintenant enfin avoir lieu. Les Français doivent saisir cette opportunité historique qui s’ouvre. »

    La deuxième marche, seule contre tous, sera-t-elle infranchissable ? Que vont faire au deuxième tour ceux qui disaient voter Fillon pour ne pas avoir Macron ? Où est le vote utile maintenant ? Que vont faire les mélenchonnistes dont le chef n’a pu se résoudre à appeler à voter pour le candidat de la finance et des médias, ce qui lui a valu d’être traîné plus bas que terre dès hier soir par les journalistes, Jean-Michel Aphatie en tête ? Fini le grand tribun, le frondeur si drôle, l’homme au parler vrai. Du moment qu’il ne s’allie pas au grand pacte UMPS contre Marine, il est devenu bon à jeter aux chiens. Et que vont faire les électeurs de Dupont-Aignan ?

    C’est une nouvelle élection qui commence. Deux meetings sont annoncés déjà entre les deux tours, jeudi à Nice et le 1er mai à Villepinte, le grand débat Macron-Marine est prévu le 3 mai. Ils ne partent pas à armes égales. Marine va être la cible de toutes les attaques. C’est là qu’elle est la meilleure. Chacun sait que la quinzaine va être saignante et passionnante.

    Caroline Parmentier Article paru dans Présent daté du 325 avril 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Saluons le courage de Christine Boutin et de Françoise Hostalier !

    Quand les grands prêtres LR se couchent, celles-ci se lèvent.

    Or, donc, le candidats des Républicains, LE vote utile, celui dont il fallait glisser le bulletin pour faire rempart à « l’imposteur » Macron, a appelé à voter… pour Macron. Enfin, jusqu’aux législatives, car évidemment, une fois le second tour passé et Macron couronné avec son aide, il mobilisera ses électeurs… contre Macron. Comprenne qui pourra, bon courage.

    Au-delà de l’incohérence politique, il y a l’incompréhension intime, personnelle : comment peut-il rallier ceux qui ont orchestré son lynchage et, plus encore, celui de sa femme, la mère de ses cinq enfants – conspuée, raillée, traînée dans la boue, dont le prénom peu usité est devenu pour toute la France synonyme de couleuvre, feignasse, sotte désœuvrée ?

    Certains, autour de lui, refusent heureusement de le suivre dans ce suicide moral. Mais la plupart optent pour le « ni-ni ». On me dit que c’est déjà très courageux, que dans cette Union soviétique feutrée qu’est devenu le parti des Républicains, ne pas appeler à voter Macron, renvoyer dos à dos la peste et le choléra, c’est déjà être suspect, prendre des risques, se mouiller, qu’il est absolument impossible d’en faire plus, quoi que l’on en pense par-devers soi – il suffit de regarder ce pauvre Charles Millon qui, 18 ans après, n’a toujours pas été pardonné de son baiser au lépreux -, sous peine de perdre son influence, son réseau, son investiture, etc. Bref, de se carboniser. Est-il préférable de laisser carboniser la France et l’avenir de ses enfants, j’avoue que je me le demande – cinq ans, c’est très, très long – mais enfin, puisqu’ils sont admirables, admirons-les.

    Dans ce concert prudent, deux voix résonnent cependant, discordantes et téméraires. Celles de Christine Boutin et de Françoise Hostalier, coordinatrice de la campagne de Fillon dans le Nord. Toutes deux ont été ministres sous des gouvernements de droite, et toutes deux sont prêtes à voter réellement contre Macron.

    La première optera pour Marine Le Pen si celle-ci lui donne des garanties – essentiellement en matière sociétale. Non qu’elle soit devenue une grande fan, soudain, du FN et de sa présidente, ni qu’elle souscrive à tous ses points de vue, mais parce que Marine Le Pen se déclare contre le mariage pour tous et la GPA quand Emmanuel Macron marche dans les pas de Hollande et de Bergé. Christine Boutin a laissé parler sa raison et sa conscience : à quoi bon défiler inlassablement dans les rues en dénonçant une révolution anthropologique, un changement de civilisation, si, au moment de voter, on considère finalement tout cela comme assez secondaire, à mettre sur le même plan que la sortie de l’euro ou la retraite à 60 ans : la peste et le choléra, on vous dit !

    La deuxième votera Marine Le Pen parce qu’elle « [veut] faire battre Macron », qu’elle considère « qu’il n’est pas digne de pouvoir exercer la fonction suprême » et qu’il a « déshonoré la République tout au long de la campagne », notamment lorsqu’il a qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité ». Françoise Hostalier ne fait que rester fidèle, en cela, avec constance, aux propos de Fillon pendant la campagne. 

    Mais il est vrai que la raison, la conscience, la fidélité, la constance sont des mots si démodés.

    François Mauriac rapporte cette phrase de Jacqueline Pascal, sœur de Blaise, tenue à une époque où la bravoure était réputée vertu virile :

    « Quand les évêques ont des courages de femme, il faut que les femmes aient des courages d’évêques. »

    Quand les grands prêtres LR se couchent, celles-ci se lèvent. Cela leur vaudra peut-être d’être « carbonisées », comme Jeanne d’Arc, sur le bûcher médiatique et politique, mais elles sont la preuve vivante – et la théorie du genre n’a rien à voir là-dedans – que certaines femmes en ont plus que bien des hommes.

    http://www.bvoltaire.fr/saluons-courage-de-christine-boutin-de-francoise-hostalier/

  • Politique & éco n° 130 : Une France écartelée avec Hilaire de Crémiers

  • Le Bureau politique de LR soutient Macron (sans citer son nom)

    6a00d83451619c69e201b7c8f10870970b-320wi.png

    6a00d83451619c69e201b7c8f10854970b-320wi.jpgLes responsables LR se sont battus dimanche soir pour être parmi les premiers à appeler à voter pour Emmanuel Macron. Christian Estrosi a obtenu la médaille d'or en se ralliant dès 20h03 et François Baroin la médaille d'argent à 20h07. Bravo à tous les deux ! Ensuite, après le ralliement de François Fillon, les autres ont suivi mécaniquement : Jean-Pierre Raffarin, NKM, Valérie Pécresse etc...

    Sauf qu'ils se sont rendus compte ensuite, mais trop tard, qu'ils trahissaient ainsi les 7 millions d'électeurs qui avaient soutenu Fillon contre le péril Macron, successeur de François Hollande.

    Du coup, le Bureau politique de LR a réfléchi toute la journée pour rédiger un communiqué de soutien à Macron sans citer le nom de Macron : 

    "Face au Front National l'abstention ne peut être un choix, nous appelons à voter contre Marine LE PEN pour la faire battre au second tour de l'élection présidentielle, et nous engagerons dès demain la campagne des législatives avec notre projet d'alternance, le seul capable de redresser la situation de la France."

    Les électeurs LR doivent donc traduire : Pas d'abstention + voter contre Marine Le Pen = VOTER POUR MACRON

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen: « Je vous propose la grande alternance, l’alternance fondamentale. »

    Marine Le Pen réagit après l’annonce de son élection pour le second tour des élections présidentielles. Avec 7 millions de voix, Marine Le Pen dépasse le record historique des suffrages du FN, toutes élections confondues. C’est la deuxième fois que le FN arrive au second tour des élections présidentielles. Jean-Marie Le Pen avait obtenu entre 4 et 5 millions de voix en 2002. Ce résultat manifeste donc une nette progression de l’électorat identitaire et souverainiste, malgré une quantité de chausse-trappes dressés tout au long de la campagne par les médias du Système Macron et une certaine magistrature aux ordres du pouvoir socialo-macroniste.

    Voir aussi: Mgr Lefebvre appelait à faire barrage à l’Islam selon une longue tradition de l’Eglise d’Urbain II à Saint-Pie V

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-je-vous-propose-la-grande-alternance-lalternance-fondamentale/72907/

  • Le dangereux programme du candidat Macron ... S’il est appliqué, les classes moyennes seront laminées

    Après avoir dit notre opposition à Macron, il faut surtout en formuler les raisons Etudier, analyser, avec méthode, précision et lucidité, ses idées, son programme, ses orientations, c'est ce que fait ici Roland Hureaux [Causeur 24.04]. Que nous ne puissions pas voter pour Emmanuel Macron, dans quinze jours n'est pas, alors, le plus important. Ce qui est important, est que, s'il est élu, nous aurons à combattre sa politique pour la durée d'un quinquennat.  LFAR      

    L’annonce en fanfare du programme d’Emmanuel Macron avait tout pour impressionner:  500 experts, 3000 ateliers avec, paraît-il, la participation de 30 000 Françaises et Français. Fallait-il tant de monde pour aboutir à un résultat aussi creux ?

    Il suffit d’écouter les Français pour connaitre leurs principales préoccupations, finalement assez simples : chômage et baisse des revenus, immigration, éducation, justice et sécurité, lourdeur de la pression fiscale et donc des dépenses publiques, système social pléthorique et désordonné.

    Le pédagogisme toujours roi

    Sur tous ces sujets majeurs, peu ou pas de propositions sérieuses.  Rien sur la justice, rien sur l’immigration (et comment cela intéresserait-il Macron qui a félicité Merkel d’avoir ouvert largement ses frontières ?), aucune réponse aux attentes des « travailleurs pauvres », immigrés compris, qui ont le sentiment frustrant d’être moins bien traités que les assistés. Rien par ailleurs sur la famille et la politique familiale –  et donc aucune perspective de revenir sur sa destruction par les socialistes.1 Et il n’est guère question de politique étrangère : pour quoi faire ? Macron compte poursuivre la politique d’alignement servile sur l’OTAN qui a valu à Hollande le mépris universel. Est seulement proposé un « quartier général européen »: pour faire la guerre à qui ?

    Sur la sécurité, les rares propositions sont d’une pauvreté affligeante : retour à la police de proximité (dite « police de sécurité quotidienne »), « ne plus tolérer les incivilités », plus vite dit que fait. « Toute peine prononcée sera exécutée », mais encore faut-il que ces peines soient prononcées, ce qui n’est pas évident aujourd’hui vu les dérives de la justice, dont Macron ne s’émeut pas.

    Sur l’éducation, à quoi sert de proclamer que l’on donnera « la priorité à l’école primaire » si on n’en change pas les méthodes, ce dont il n’est nullement question ? Ou de donner plus d’autonomie à des chefs d’établissement habitués à ne pas faire de vagues ? Ne sont remis en cause ni les méthodes pédagogiques aberrantes, ni le tronc commun, ni la réforme désastreuse du collège par Najat Vallaud-Belkacem, ni celle des rythmes scolaires, réformes que même Jean-Luc Mélenchon veut abroger.

    Pas question non plus de « la France périphérique », provinciale et rurale, qui souffre et dépérit : on peut imaginer que le quart des départements qu’il projette de supprimer sont de cette France-là.

    L’affaiblissement de l’Etat

    Les Français croulent sous les impôts : le programme prévoit de supprimer la taxe d’habitation, la seule que tous, Français et étrangers, payent. Il prévoit aussi la baisse de l’impôt sur les sociétés de 33 % à 20 % et, comme Fillon, l’abrogation de l’ISF. Quoique cela ne soit pas dit, Macron envisage de compenser ces baisses par un super-impôt foncier. Moins d’impôts pour le haut et le bas de l’échelle, encore plus pour les classes moyennes, soit les 58 % de Français ayant un bien foncier, qui seront un peu plus laminés.

    Sur les 96 propositions, 27 annoncent une augmentation des dépenses, presque aucune ne tend à les réduire; il est seulement question de « lutter davantage contre la fraude fiscale ou sociale », ce qui laisse supposer que le ministre Macron ne le faisait pas assez. Propositions dépensières : augmenter le minimum  vieillesse de 100 € par mois, augmentation de  l’allocation adulte handicapé de 100 €  aussi, extension du  bénéfice de l’assurance chômage à ceux qui démissionnent, remboursement à 100 % des lunettes et des prothèses dentaires,  plan de 5 milliards pour la santé, de 5 milliards pour l’agriculture,   grand plan d’investissement de 50 milliards, 2% du PIB pour la défense nationale (précisément l’objectif fixé par l’OTAN), soit au moins 20 milliards de plus. Ajoutons : « Nous augmenterons les salaires de tous les travailleurs, des ouvriers, des employés » d’un 13ème mois. Le Fonds pour l’industrie et l’innovation, prévu en sus, sera financé par la vente des participations  de l’Etat dans les industries stratégiques, ce qui va encore affaiblir sa capacité de manœuvre. De politique industrielle, il est à peine question chez celui qui a autorisé la cession d’Alstom à General Electric.

    Comme Marine Le Pen et à la différence de François Fillon, Emmanuel Macron maintient la retraite à 60 ans, sans même exiger, comme elle, 40 ans de cotisation.

    L’Europe, l’Europe…

    Macron a beau promettre de « construire une Europe qui développe nos emplois et nos économies », qui « protège nos industries stratégiques », on sait bien qu’elle a fait le contraire jusqu’ici. Il ne servira donc à rien de réunir « des conventions citoyennes pour redonner un sens au projet européen » (toujours le peuple ignare à qui on a mal expliqué les choses !) si le logiciel de l’Europe de Bruxelles n’est pas revu en profondeur.

    François Fillon est pour le maintien de l’euro mais il intègre à son programme les disciplines que cela implique (abrogation des 35 heures, retraite à 65 ans, réduction de la fonction publique). Emmanuel Macron est pour l’euro mais sans les disciplines qu’implique son maintien. Marine Le Pen les refuse aussi mais se propose de mettre fin à l’euro. François Fillon et Marine Le Pen, chacun à leur manière, sont cohérents. Emmanuel Macron, lui, ne l’est pas. Si son programme était appliqué, il ne lui resterait qu’à faire comme François Hollande : attendre le retour de la croissance pendant cinq ans en regardant d’un air désolé grimper chômage et déficits, ce qu’il faisait comme principal conseiller économique de l’actuel président.

    Autres contradictions sur l’Europe : il propose que les agriculteurs « soient payés au prix juste » et ne vivent plus de subventions, alors même que c’est Bruxelles qui a imposé en 1992 la réforme de la PAC laquelle a remplacé la rémunération par les prix par une rémunération par les primes. Comment d’ailleurs concilier ces intentions avec la volonté d’étendre le libre-échange à travers l’accord économique et commercial global (CETA), traité euro-canadien qu’il est le seul candidat à soutenir et qui fera encore baisser les prix ?

    Hollande en pire

    Loin de laisser espérer plus de liberté, le programme d’Emmanuel Macron annonce en outre, entre les lignes, le resserrement de toutes les contraintes bureaucratiques et idéologiques liées à la pense dominante: environnement (50 % de produits bios dans les cantines ou mise à la casse des vieilles voitures), parité à tous les étages, non-discrimination à tout va : « Nous ferons de la lutte contre la discrimination une priorité nationale » ; et même discrimination positive sous la forme d’ « emplois francs » pour les ressortissants de certaines banlieues. Le nom des entreprises ne respectant pas la parité homme/femmes sera rendu publique.  Evaluation systématique des services publics dont on sait le  caractère arbitraire des critères. En perspective, une société orwellienne où la pression du politiquement correct se fera encore plus étouffante. Bonjour le candidat jeune et libéral !

    Tout cela est assorti, ficelle un peu grosse, de quelques propositions ponctuelles clinquantes: interdiction de téléphones portables à l’école primaire et au collège (et au lycée ?), ouverture des bibliothèques le soir et les week-ends, un pass culturel (ce que font déjà beaucoup de maires), remboursement des lunettes et des prothèses dentaires à 100%. L’enseignement du fait religieux à l’école, vieille lune là aussi, fait craindre des abus.

    Rares propositions positives : le rétablissement de classes bilingues, promis aussi par François Fillon, et la limitation des sessions parlementaires.

    En résumé, ce programme, souvent flou et toujours démagogique laisse apparaître le prolongement et même l’aggravation des tendances majeures du quinquennat Hollande : immigration non contrôlée, déclin du système éducatif, explosion de la délinquance, sacrifice des familles et dénatalité, alourdissement des dépenses publiques et de la fiscalité, persistance d’un volant de chômage, système social injuste, police de la pensée. C’est ce qui explique sa pauvreté, mal masquée par le « bling bling » : la société du spectacle, chère à Guy Debord, est plus que jamais « en marche ».

    La philosophie générale de son programme est claire : davantage d’Europe et d’ouverture des frontières (aux hommes, aux marchandises, à la finance), pour une société mondialisée où la France, coupable de crimes contre l’humanité et qui, dit-il, n’a pas de culture propre, ne pèsera guère. Tout ce que demande le peuple… 

     
    * Sauf les familles immigrées principales bénéficiaires des allocations « ciblées sur ceux qui en ont le plus besoin », les natifs pauvres n’ayant plus guère d’enfants. 

    Roland Hureaux
    essayiste

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • BATTRE LE CANDIDAT MONDIALISTE !

    17800267_2098464806845371_5434144600676950838_n.jpg

    Ça y est, le premier tour est passé et la France s'est réveillée avec la gueule de bois et la perspective d’un avenir peu radieux. Le pire scénario s’est en effet produit : le candidat du parti de la finance apatride, Emmanuel Macron, est arrivé en tête. Le lot de consolation, c’est qu’il est talonné par Marine Le Pen, la candidate du Front national.

    Les résultats n’étaient pas encore définitifs que le champion de la pseudo droite, François Fillon, annonçait pitoyablement qu’il se désistait en faveur de Macron, ressuscitant ainsi le spectre du « Front républicain » avec les résidus du Parti socialistes, l’autre grand perdant de la soirée. En se conduisant ainsi, Fillon est fidèle à la tradition gaulliste qui consiste à toujours pactiser avec le parti de l’étranger, quel qu’il soit, plutôt que se rallier au mouvement national.

    Même si ses résultats sont en dessous de ceux qu’espéraient, compte tenu de la situation actuelle, beaucoup de patriotes, Marine Le Pen est qualifiée pour le second tour. Elle devra donc, dans quinze jours, rassembler l’ensemble des forces nationales et identitaires pour battre le prétendant mondialiste soutenu par le CAQ 40 et tous les thuriféraires de la bien-pensance institutionnalisée.

    Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marion Maréchal-Le Pen salue “une grande victoire idéologique”

    Marine Le Pen est donc arrivée en seconde place du premier tour de l’élection présidentielle avec 21,7% des voix.

    Marion Maréchal Le Pen, qui s’est exprimée sur le plateau de TF1, a salué une “victoire idéologique” :

    À travers ce ticket, on a un clivage clair, enfin, qui s’instaure. D’une certaine manière, les Français vont maintenant avoir un choix limpide.