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élections - Page 331

  • Michel Geoffroy décrypte la soirée électorale du 23 avril 2017 sur les télévisions

    Des journalistes en phase avec les thèmes de Macron pour le second tour, bien avant la diffusion des estimations de résultats. Une présentation systématiquement et visuellement favorable de la dynamique Macron, ce dernier établi comme le seul véritable agent de la recomposition et du renouvellement politique français, alors même que les écarts entre les 4 différents candidats principaux sont faibles. Une présentation en tout cas opposée à celle, terne, voire ridicule, des soutiens de Marine Le Pen et de François Fillon.

    Des médias qui ont d’ores et déjà installé Macron comme le futur président, le duel Macron/Le Pen étant présenté comme un choix de société au second tour et comme un risque : le risque évidemment de l‘extrême droite. Bref, bienvenue dans le monde hors sol et orwellien d’Emmanuel Macron !
    Polémia

    Analyse de la soirée électorale du 23 avril 2017

    L’analyse porte sur les émissions politiques suivies de 18h37 à 23h37, diffusées sur TF1, France 2, France 3 Ile-de-France, LCP Public Sénat (chaîne 13), BFMTV (15) et CNews (16).

    La soirée médiatique s’est déroulée en 4 temps principaux :

    1/ De 18h30 à 20h : la mise en condition = le changement c’est Macron et Mélenchon

    L’accent a été mis sur :

    -les difficultés de la campagne de F. Fillon ;
    -JL Mélenchon a plutôt la vedette durant cette séquence ;
    -sur les perspectives de recomposition politique : ce dernier thème se développant au fur et à mesure que l’on se rapproche de 20h ;
    -un scrutin serré ;
    -un taux de participation tantôt présenté comme élevé (« les Français ont dit oui à la démocratie », Rachid Arhab sur CNews à 19h18), tantôt comme normal.

    Durant cette période on a assez peu parlé d’E. Macron ; par contre, on a présenté la « soirée des soutiens d’E. Macron » Porte de Versailles et insisté sur le fait que l’ambiance était celle des grandes soirées de campagne américaines (BFMTV 18h45).

    Le bandeau apparaissant sous les images de BFMTV porte « la France à l’heure du choix » (18h45).

    A partir de 19h05 :

    BFMTV fait un zoom au QG de F. Fillon et insiste sur sa campagne marquée par les « révélations » (sic) le concernant, et s’interroge sur le destin politique de l’intéressé en cas d’échec (R. Elkrief à 19h10 : il peut sortir de la politique pour toujours). F. Fillon serait « la grande question de ce scrutin ». On insiste sur le caractère « malsain » de la campagne pour cette raison (H. Gattegno).

    CNews 19h17 : Audrey Pulvar se demande si la façon dont la campagne s’est déroulée ne montre pas que le système politique de la Ve République est à bout de souffle.

    CNews 19h22 : On commence à lancer l’idée que le scrutin va marquer une recomposition politique dans la mesure où deux candidats nouveaux apparaîtraient : E.Macron et JL Mélenchon. « Il y aura une grosse recomposition politique à gauche et à droite ».

    France 2 19h25 : Zoom sur les Français de l’étranger ; un électeur en Allemagne interrogé déclare « c’est serré » ; France 2 passe ensuite sur le QG de JL Mélenchon, présenté comme « très entouré ».

    TF1 19h28 : « Les électeurs feront-ils le choix du changement ? ». On évoque la perspective « des nouveaux rapports de force politiques ».

    LCP 19h30 : On explique que Macron et Mélenchon ont organisé leur campagne autour de leurs personnes afin de « contourner les partis ».

    TF1 présente à 19h45 le QG de F. Fillon : en fait un zoom extérieur sur un public clairsemé.

    France 3 Ile-de-France présente à 19h46 les dernières estimations de l’abstention (23%) et indique que le scrutin exprime une forte « envie de renouvellement ».

    CNews à 19h48 : Un zoom sur Hénin-Beaumont  : un public assez amorphe. La chaîne passe ensuite au QG de F. Fillon pour indiquer que ce dernier a rejoint son bureau « par une porte dérobée ».

    BFMTV évoque à 19h54 « la percée de JL Mélenchon dans les sondages ».

    Conclusion au terme de cette première période :

    -il va y avoir une recomposition politique ;
    -le renouveau est incarné par les deux candidats « nouveaux » : Mélenchon et Macron ;
    -F. Fillon est présenté en situation d’échec ;
    -Marine Le Pen n’est quasiment pas évoquée.

    2/ De 20h à 20h35 = à partir des estimations de résultats  : Macron vainqueur tourne une page de la vie politique française

    Nota : A partir de 20h, de nombreuses chaînes présenteront en boucle et en fond l’image des soutiens de Macron à la Porte de Versailles agitant des drapeaux bleu-blanc-rouge. A contrario, les images des réunions de Marine Le Pen seront ternes, avec peu de drapeaux (sauf lors de son discours).

    BFMTV présente à 20h son estimation : Macron : 23,7, Le Pen : 22, Mélenchon : 19,5, Fillon : 19,5.

    A 20h03 image des soutiens de Macron en liesse.

    CNews à 20h07 commente un « résultat historique », avec « l’élimination » des partis traditionnels. On indique que la recomposition politique sera plus difficile à droite qu’à gauche.

    A noter qu’A. Pulvar indique que Marine Le Pen « se réclame » des patriotes : cette expression n’est pas neutre puisque plus tard dans son discours Macron opposera les patriotes (terme qu’il reprend à son compte) aux nationalistes.

    Sur France 2 à 20h15 Pujadas souligne « le très haut score de JL Mélenchon » et L. Salamé insiste sur le fait qu’on « tourne une page de la vie politique française ».

    BFMTV à 20h23 nous explique qu’on chante la Marseillaise au QG d’E. Macron. Th. Arnaud « chef du service politique de BFMTV », indique que Macron a « su incarner le renouvellement qu’attendent les Français ».

    A 20h25 nouvelles estimations sur BFMTV : Macron à 24, Le Pen à 21,8, Fillon à 19,9 et Mélenchon à 19,3.

    CNews à 20h28 explique que les attentats n’ont pas boosté le vote en faveur de Marine Le Pen. Marine Le Pen accède ainsi au second tour « comme son père en 2002 ». A 20h35 CNews présente la « déception » dans le camp de Marine Le Pen : on explique son échec relatif par une campagne trop radicalisée vers la fin… (en fond image des drapeaux tricolores chez les soutiens de Macron).

    20h36 : on explique que ce résultat est « un coup très dur pour la droite ».

    France 2 à 20h37 zoome « On est très déçu » au QG d’Hénin-Beaumont…

    Conclusion au terme de cette période :

    -le renouveau politique c’est Macron ;
    -les commentateurs soulignent que Macron n’était donc pas une bulle médiatique et que les sondages ne trompaient pas ;
    -on insiste sur la crise de la droite, mais on évoque très peu celle de la gauche, que l’on masque en commentant la dynamique Mélenchon ;
    -le résultat de Marine Le Pen est présenté comme un échec relatif et un remake de 2002 (avec toujours des images médiocres de son QG) ;
    -on commence à évoquer les extrêmes mais en distinguant bien l’extrême droite de la « gauche radicale ».

    3/ De 20h40 à 10h15 : A partir du discours de F. Fillon, la mise en place du Front républicain pour la campagne du second tour

    Nota : A partir de cette période défileront en boucle sur les écrans les prises de position contre Marine Le Pen ou « l’extrême droite » et les appels à voter Macron au second tour. Avec toujours en incrustation les drapeaux tricolores des soutiens de Macron (opposés aux images ternes des QG de Marine Le Pen).

    TF1 à 20h40 : Zoom sur les militants de Macron Porte de Versailles : « On va passer à l’offensive contre les populistes » et « rassembler les progressistes ». A 20h42 retour au « fief électoral » (sic) de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont : « Est-ce qu’on y croit encore malgré le Front républicain » ?

    Après le discours de F. Fillon BFMTV fait apparaître périodiquement un bandeau « Fillon votera Macron » (20h47). Interview de G. Collard à 20h49 avec cette question : « Le Front républicain contre le FN va vous gêner ? », « La  partie s’annonce rude pour Marine Le Pen ».

    20h53 à BFMTV : « Ce soir il y a un favori et il s’appelle E. Macron ».

    CNews à 20h58 : « Le Front républicain se met en place ».

    LCP présente en bandeau défilant les appels à voter pour Macron au second tour (avec en incrustation les drapeaux tricolores des soutiens de Macron).

    Après le discours de Marine Le Pen, sur BFMTV on indique à 21h11 que la configuration sera quand même différente de 2002 et que « la recomposition politique est en marche ! ». Mais Marine le Pen n’est pas en première place et « n’est pas la favorite de cette élection ».

    21h15 : Nouveau bandeau « Fillon appelle à voter Macron ».

    Sur LCP à 21h30 on indique que si Hamon et Mélenchon s’étaient alliés la gauche serait majoritaire (mais on ne dit pas la même chose pour la droite).

    TF1 à 21h35 indique qu’il s’agit d’un « 21 avril de la droite », formule que reprendra ensuite JF Coppé.

    A nouveau zoom à Hénin-Beaumont pour dire que les militants sont partagés entre pessimisme et volonté de battre l’UMPS.

    France 2 interview un militant cool de Macron à 21h40 : on prend la peine de préciser qu’il fait des études commerciales. Le contraste avec le militant FN interviewé est frappant.

    BFMTV titre en bandeau à 21h44 « Quel avenir pour les Républicains ? » : un avenir sombre évidemment…

    A partir de 21h50 on commence à suivre en direct le voyage de Macron vers ses soutiens Porte de Versailles ; à 21h51 BFM titre en bandeau « Macron rejoint ses militants ».

    CNews titre à 21h55 « E. Macron le favori ? » et présente un graphique des résultats des scores de Macron et Le Pen : Macron sur fond lilas clair et Marine sur fond bleu très foncé… A 21h58 retour à Hénin-Beaumont où les militants seraient désabusés par le Front républicain (on filme toujours peu de militants et peu de drapeaux).

    LCP à 22h05 : la Porte de Versailles est transformée en boîte de nuit pour l’arrivée de Macron.

    Conclusion de cette période :

    -la campagne du second tour est d’ores et déjà lancée. Les journalistes s’efforcent d’ailleurs de distinguer les futurs thèmes de campagne : notamment la mondialisation et l’Europe, l’opposition entre patriotes et nationalistes (comme dit Macron dans son discours) ;
    -on assure la promotion du Front républicain ; on va d’ailleurs passer en boucle le passage du discours de Fillon où il fustige « l’extrême droite » ;
    -on infléchit quelque peu l’image positive de Mélenchon dans la mesure où celui-ci semble contester la présentation faite des résultats (ex. : BFMTV titre « Mélenchon ne reconnaît pas sa défaite » à 21h24 et « JL Mélenchon éliminé » à 21h58) et surtout ne donne pas de consigne de vote explicite pour le second tour.
    -lors des débats les journalistes ne cesseront d’ailleurs de poser la question aux porte-parole de Mélenchon : allez-vous voter Macron au second tour ? (notamment Pujadas sur France 2). Un processus de mise en cause s’amorce contre ceux qui n’appellent pas à voter pour Macron (ex. : CNews demande à un soutien de Mélenchon lors d’un débat : « Est-ce que vous ne prenez pas un risque en n’appelant pas à voter contre Marine Le Pen ? ») ;
    -on présente Marine Le Pen en situation d’échec, et ses soutiens désabusés.

    4/ A partir de 22h15 et après le discours de Macron : la promotion de l’image du futur président Macron

    France 2 présente à partir de 22h10 une estimation des résultats du second tour : 62% pour Macron et 38% pour Marine Le Pen avec 2% de marge d’erreur. Donc Macron est d’ores et déjà vainqueur !

    Le sondage donne aussi des hypothèses de report des voix, évidemment défavorables à Marine Le Pen, ce qui permet de mettre en porte-à-faux ses représentants lors des débats qui tentent d’expliquer que les électeurs ne se conformeront pas nécessairement à ce que demandent les états-majors. On évoque notamment le faible report des voix de Mélenchon sur Le Pen (LCP à 22h55).

    BFMTV présente à 23h10 une autre estimation (Harris) avec Macron à 64% et Marine Le Pen à 36%.

    On commente aussi en termes dithyrambiques la soirée des soutiens (« 3000 partisans ») de Macron Porte de Versailles. A 22h17 Pujadas commente l’arrivée de Macron flanqué de son épouse Brigitte : « Images d’un vainqueur », « images d’un couple » « le pari gagné d’un couple », « on a le sentiment de voir un président élu », etc.

    France 2 montre des photos des soutiens, avant tout des jeunes (ce qui est rarement le cas pour ceux de Marine).

    LCP interroge aussi à 22h36 son représentant à la Porte de Versailles : Quelle est l’ambiance ? Réponse : « Entrée grandiose d’E. Macron ». On nous dit aussi que dans son discours Macron a parlé d’une voix « grave et lucide » (sic).

    En contrepoint on fait des zooms sur les soutiens de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont en train de danser de façon assez ridicule (« la fête au QG de Marine Le Pen », titre CNews à 22h40).

    Après le discours de Macron passent en boucle sur BFMTV les sous-titres « Appels à battre Marine le Pen » et « Rassembler tous les Français » (22h37), « François Fillon éliminé » (22h45).

    CNews titre à 22h48 que le QG de F. Fillon est déserté (avec séquence à l’appui) et évoque une « crise grave à droite » (22h50). Le message « Fillon appelle à voter Macron » passe en boucle.

    Fr3 Ile-de-France présente un reportage sur les militants FN de Nice à 23h10 : foule clairsemée et militants d’un pittoresque ridicule. Le reportage évoque aussi l’ambiance morose au QG de Fillon à Nice.

    On va ensuite scénariser le départ de Macron pour aller dîner avec ses proches, comme si l’on était au soir d’un second tour d’élection présidentielle. Ex. : CNews « la seconde traversée de Paris du gagnant pour aller à la Rotonde » (23h11), BFMTV « Macron va rejoindre ses proches » (23h19), « E. Macron dans une brasserie à Montparnasse » (23h25). France 2 fait un arrêt sur image de deux soutiens de Macron s’embrassant tendrement dans la brasserie…

    23h27 : France 2 donne la parole à un « historien de l’extrême droite » (Nicolas Lebourg) qui explique que le score de Marine Le Pen est inférieur à ce qui était attendu. Conclusion de Pujadas : « la vague Marine Le Pen a été contenue »… (23h30).

    BFMTV présente à 23h37 les prévisions du second tour : 64% pour Macron et 36% pour Le Pen.

    Conclusion de cette période :

    -la victoire de Macron est présentée comme acquise pour le second tour ;
    -Macron est déjà scénarisé comme président putatif ;
    -l’échec de la droite est total (voir notamment le zoom sur le QG de F. Fillon déserté présenté par CNews à 22h48, genre La Dernière Scéance…).

     

    Conclusion générale de cette soirée télévisée

    -Il semble évident que les journalistes étaient en phase avec les thèmes de Macron pour le second tour bien avant la diffusion des estimations de résultats (voir notamment l’inflexion sur le thème du patriotisme et le thème du renouvellement politique).

    -Une présentation systématiquement et visuellement favorable de la dynamique Macron, ce dernier établi comme le seul véritable agent de la recomposition et du renouvellement politique français, alors même que les écarts entre les 4 différents candidats principaux ne sont pas aussi énormes que cela. Une présentation en tout cas opposée à celle, terne, voire ridicule, des soutiens de Marine Le Pen et de F. Fillon.

    -Des résultats peu éloignés des sondages d’opinion, qui avaient un peu surcoté Marine Le Pen (comme c’est le cas pour les populistes en Europe, pour pouvoir ensuite capitaliser sur leur échec relatif : cf. Autriche et Pays-Bas). Les commentateurs n’ont cessé de le souligner pour contester l’image de la bulle médiatique Macron.

    -Les médias ont d’ores et déjà installé Macron comme le futur président.

    -L’échec de la gauche a été beaucoup moins scénarisé que celui de la droite. Aucun débat, en outre, sur le bilan de la présidence Hollande ni sur le contenu des programmes (sauf pour critiquer celui du FN dans la foulée du discours de F. Fillon).

    -Le duel Macron/Le Pen est effectivement présenté comme un choix de société au second tour et comme un risque : le risque évidemment de l‘extrême droite, alors que JL Mélenchon n’a pas été présenté comme extrémiste, bien sûr.

    Michel Geoffroy
    24/04/2017

    https://www.polemia.com/michel-geoffroy-decrypte-la-soiree-electorale-du-23-avril-2017-sur-les-televisions/

  • Décoder contre les dangereux déconneurs

    Marine Le Pen s’est livrée à une solide et intelligente explication de l‘enjeu de civilisation que constituait cette présidentielle, de  son programme, de sa vision du monde, hier soir sur TF1 dans l’émission « Elysée 2017 ». On est jamais mieux servi que par soi même Le  Monde, un des quotidiens les  plus subventionnés avec notre argent  par l’oligarchie au pouvoir,  journal détenu par le trio Bergé-Pigasse-Niel, trois soutiens enthousiastes de la candidature Macron, tire ce matin à boulets rouges sur la prestation de la candidate national via son blogue  Les décodeurs. Les journalistes-militants (déconneurs) de gauche, Adrien Sénécat et Samuel Laurent, expliquent sans rire que que sur les thèmes de l’Europe liberticide de Bruxelles, Macron, l’emploi, le pouvoir d’achat, les conséquences du passage à l’euro, « (Marine)  a multiplié les fausses affirmations et les allusions douteuses» (sic). Les décodeurs rappelons-le, c’est la mise en place du Decodex financé par le « Fonds Google » à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros comme l’a avoué M. Laurent. Un outil qui distribue bons et mauvais points aux sites d’informations,  selon des  critères souvent extrêmement partiaux et biaisés, faisant la part belle au respect ou non, du catéchisme progressiste, de la doxa officielle et de sa propagande. Comme  le soulignait  notamment avec justesse Laurent Berruyer sur son blogue Les Crises, le « service de vérification des faits (du Monde) ne pouvait qu’aboutir à sa transformation insidieuse en une sorte de Ministère de la Vérité qui prétend dire le Vrai.». Dans les faits «une Police de la pensée, car toute autorité prétendant dire le Vrai ne peut accepter de voir son autorité remise en question, dans le cas où des personnes persistent volontairement dans l’erreur. Un tel Pouvoir constitué est donc toujours tenté d’abuser de ses prérogatives.» Un constat que l’on peut bien évidemment étendre à la quasi totalité des médias Français aux mains d’une poignée  milliardaires acquis  à l’idéologie du   sans-frontièrisme, du laisser-faire laisser-passer dans tous  les domaines, 

    Cela en dit long sur  la neutralité, l’objectivité  et la rigueur intellectuelle du  personnage, c’est ce même Samuel Laurent, aujourd’hui en service commandé pour faire élire l’héritier de François Hollande à l’Elysée le 7 mai, qui affirmait  sans rire en août 2014, toujours dans Le Monde,   que la pression migratoire en France est peu ou prou la même depuis des décennies, que l’immigration de peuplement n’est qu’un mauvais fantasme de souchiens abrutis, frileux et animés de mauvaises pulsions.

    La question migratoire est bien en effet un marqueur fort dans cette présidentielle, une ligne de démarcation essentielle.  Nous l’avons dit, c’est l’immigrationnisme de Jean-Luc Mélenchon qui le prive du soutien d’une très grande majorité des suffrages populaires.  Et c’est ce même immigrationnisme, qu’il  partage avec Emmanuel Macron et  l’oligarchie libérale qu’il prétend combattre, qui explique sa détestation de l’opposition nationale, populaire et sociale.

    Une préoccupation qui est pourtant aussi prégnante  pour une partie de l’électorat  protestataire qui  a décidé de voter pour le  candidat de la France Insoumise pour faire entendre son ras-le-bol des élites bruxelloises,  du conglomérat LR-PS-UDI-EELV. Les derniers sondages indiquent ainsi que d’ores et déjà  17% à 19% des électeurs  mélenchonistes  du premier tour  pourraient voter  Marine Le Pen au second. C’est là la  plus grande frousse de  M. Mélenchon qui, blessé dans son orgueil - il a beaucoup de mal  depuis dimanche sur le plan personnel à encaisser son échec à accéder à  la finale – n’a pas  donné de consigne de vote,  expliquant qu’il ne communiquerait pas le sien… Pouvait-il faire autrement pour sauver les apparences ? 

    Bien  sûr, l’eurodéputé socialo-lambertiste  du Grand Orient   a décidé de consulter ses militants sur cette question mais  sans leur proposer  l’option du vote Marine.  Car la France Insoumise, forgerie  socialo-trotskiste complétée des débris du parti  communiste,   ne tient que par le talent de son candidat  et  reste avant tout  une machine de guerre contre l’identité nationale,  désireuse de faire table rase d’une France enracinée et  charnelle. C’est pourquoi un Emmanuel Macron, décrit pourtant  comme l’adversaire principal par M. Mélenchon  depuis un an,   qui entend matraquer les Français d’en bas et  liquider la France,  par le haut dans le magma eurofédéraste sous tutelle mondialiste, par le bas dans le communautarisme et la poursuite de immigration dite légale, aura toujours in fine les faveurs de l’extrême-gauche.   Sur LCI, Alexis Corbière, porte-parole de la France Insoumise,  en a fait une nouvelle fois l’aveu.  Le 7 mai a-t-il dit, « certains (des électeurs de Jean-Luc Mélenchon, NDLR) utiliseront le bulletin de vote blanc, d’autres Macron, en se bouchant le nez. Les deux attitudes sont dignes, sont nobles. Mais pas une voix pour Le Pen. Jamais cela! ».

    A l’autre bout de l’échiquier (ou du damier maçonnique au choix), les caciques de LR entendent aussi finir le boulot de destruction de notre pays, en finir avec 15 siècles d’identité française. Le 23 avril au soir, c’est l’emblématique François Baroin, le sénateur-maire de Troyes, ex ministre sarkozyste,  à qui M. Fillon avait promis Matignon en cas de victoire, qui indiquait qu’« à titre personnel, (il voterait) naturellement Emmanuel Macron ». Un  choix confirmé par l’ensemble du bureau politique de LR, malgré des résistances à la marge (les partisans du ni-ni –Éric Ciotti, Henri Guaino, Nadine Morano,  Jean-Frédéric Poisson, Laurent Wauqiez. C’est ce même M. Baroin, qui déclarait cinq jours auparavant, élément de langage  repris peu ou prou dans les mêmes termes  par certains soutiens du candidat de LR, que  « Emmanuel Macron est le porte-parole du communautarisme, et le communautarisme c’est l’ennemi de la République. » Un ennemi de la République pour lequel une officine proche de LR, la  Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) appelle également à voter, face  au  «danger bien réel »  du Front National a  affirmé son président, Alain Jakubowicz,

    Alors oui, Marine Le Pen et le FN sont bien une alternative franche à ce chaos programmé affirme Bruno Gollnisch. C’est un indicateur qui ne trompe pas,  en Seine-Saint-Denis,  les deux gros candidats les plus favorables à l’immigration ont raflé à eux deux  près de  60% des suffrages ( 34% pour Mélenchon, 24% pour Macron). Plus globalement, la politique Terra Nova initiée par le  gouvernement,  a eu  également comme résultat  une fabrication à la chaîne de Français de papier qui a débouché notamment sur l’inscription de 800 000 nouveaux électeurs entre 2012 et 2017.  Les Français doivent écouter leur instinct pour décoder ce qui se cache derrière la petite musique malsaine des prophètes de malheur(s) de l’établissement, ouvrir les yeux, rapidement, maintenant. Avant qu’il ne soit trop tard. 

    https://gollnisch.com/2017/04/26/decoder-contre-dangereux-deconneurs/

  • Nicolas Dupont-Aignan choisit Marine Le Pen!

    Proche des 5% lors du premier tour des élections présidentielles de ce dimanche, Nicolas Dupont Aignan représente une dynamique non négligeable.

    Après avoir déclaré qu'il verrait bien Marine Le Pen être 1er Ministre si il était élu, le leader de Debout La République, crée la surprise pour certains.

    Programme et vision proche, il devrait annoncer son ralliement sous peu.

    Dans le même temps, on note une division des Républicains qui veulent tenter un "front républicains" et ceux qui privilégient un rapprochement avec le Front National et sa candidate.

    A suivre donc...

    http://franzpfifferling.over-blog.com/2017/04/nicolas-dupont-aignan-choisit-marine-le-pen.html

  • Coup de tonnerre à l'usine Whirlpool : "Là où Marine Le Pen prend un bain de foule, Emmanuel Macron se noie"

    Marine Le Pen a fait le choix d'une campagne offensive. Le FN a subi durant des années ce qu'on a appelé le "harcèlement démocratique" et Marine Le Pen a décidé aujourd'hui d'appliquer ce traitement à Emmanuel Macron, qui a eu beaucoup plus de mal à faire bonne figure à Amiens sur le terrain de la vraie vie que dans ses meetings factices où l'ambiance est fabriquée de toutes pièces.

    Marine Le Pen s'est donc rendue de manière impromptue auprès des salariés de Whirlpool au même moment où Emmanuel Macron se trouvait dans un restaurant d'Amiens. Voici ce qu'a déclaré Marine Le Pen :

    "Quand j’ai appris qu’Emmanuel Macron venait ici et qu’il n’entendait pas rencontrer les salariés, qu’il n’entendait pas venir sur ce piquet de grève, mais qu’il allait à l’abri dans je ne sais quelle salle de la chambre de commerce pour rencontrer deux-trois personnes triées sur le volet, j’ai trouvé que c’était une preuve tellement de mépris à l’égard de ce que vivent les salariés de Whirlpool que j’ai décidé de sortir de mon comité stratégique et de venir vous voir (...)

    Je suis ici à ma place, exactement là où je dois être, au milieu des salariés de Whirlpool qui résistent à cette mondialisation sauvage, à ce modèle économique honteux. Je ne suis pas en train de manger des petits fours avec quelques représentants qui en réalité ne représentent qu’eux-mêmes"

    Les images parlent d'elles mêmes.

  • La Manif pour tous : « Macron, c’est non ! »

    manif-pour-tous-macron-cest-non-768x384.jpg

    Le collectif La Manif pour tous, vivement opposé au mariage pour tous de dame Taubira et sieur Hollande, à la GPA et  à la PMA sans père a publié un communiqué de presse dans lequel il appelle à faire barrage à Emmanuel Macron, qui « entend prendre la suite du quinquennat qui s’achève et poursuivre le bouleversement de civilisation » et est un « candidat ouvertement anti-famille, il fait passer l’argent avant l’humain ».

    COMMUNIQUE de la Manif pour tous du 7 mai : Macron, c’est non !

    « Tous nés d’un homme et d’une femme

    ELECTION PRESIDENTIELLE

    Le 7 mai : Macron, c’est non !

    Soutenu par François Hollande, Christiane Taubira, Manuel Valls, Jean-Paul Delevoye, Jacques Attali, Pierre Bergé… Emmanuel Macron entend prendre la suite du quinquennat qui s’achève et poursuivre le bouleversement de civilisation. Candidat ouvertement anti-famille, il fait passer l’argent avant l’humain.

    Constance et cohérence pour la famille

    Depuis 4 ans et demi, La Manif Pour Tous se mobilise pour la famille, premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables, à commencer par l’enfant et son droit à ne pas être délibérément privé de son père ou de sa mère. Mariage, filiation, identité de genre, éducation ou bien encore matraquage fiscal des familles sont les enjeux auxquels le mouvement social d’ampleur historique répond jour après jour.

    Libre et indépendante de tous partis, La Manif Pour Tous rassemble des centaines de milliers de Français qui font passer leur attachement et leur engagement pour la famille avant toute considération partisane ou électorale. C’est pourquoi, La Manif Pour Tous a pour seul « candidat » la famille et s’est toujours refusée à donner de quelconques consignes de votes. Depuis 2013, à chaque scrutin, elle a présenté de manière factuelle les positions des différents candidats. C’est ce qu’elle a fait une nouvelle fois tout au long de cette année électorale lors des primaires de la droite et du centre puis de la Belle Alliance Populaire et lors du 1er tour.

    Appel à la responsabilité

    A l’approche du 2nd tour, les positions des candidats continuent d’être mises à jour sur le site dédié aux échéances électorales www.boomerang2017.fr Maternités et filiations dissociées (PMA sans père et régularisation des grossesses pour autrui (GPA) faites à l’étranger), fin du droit des orphelins et de l’intérêt supérieur de l’enfant, identité de genre, matraquage fiscal des familles, prélèvement à la source ouvrant la porte à l’individualisation de l’impôt… le programme d’Emmanuel Macron est la continuité de la politique anti-famille menée depuis 5 ans par François Hollande, Manuel Valls et Christiane Taubira.

    « Emmanuel Macron prépare une politique anti-famille. Pour les familles, pour les enfants, pour l’avenir, le 7 mai : Macron, c’est non ! » déclare Ludovine de La Rochère. Nous refusons ce bouleversement de civilisation qui entraîne de nouvelles injustices et inégalités pour les femmes et pour les enfants. C’est sur ces enjeux majeurs, qui correspondent au bien commun, finalité de la politique, que nous invitons chacun à décider de son vote. L’humain ne doit pas être écrasé par la puissance de l’argent et du marché. Il revient à chacun d’entre nous de donner la priorité aux enjeux d’humanité et à voter de manière responsable, c’est-à-dire en connaissance de cause. Il est donc essentiel que les électeurs prennent connaissance des positions et des programmes des candidats, disponibles sur notre site internet http://boomerang2017.fr/candidats/presidentielles.

    « Par sa capacité à rassembler très largement les Français au-delà des partis, La Manif Pour Tous a toujours eu la force de réunir les bonnes volontés autour de la famille, de l’intérêt supérieur de l’enfant, du refus de la diffusion du genre et de la déconstruction de liens humains inaltérables et fondamentaux pour chaque personne et pour l’ensemble de la société. Les Français sont immensément nombreux à avoir conscience de l’importance de ces enjeux d’humanité. Cette grande force, infiniment précieuse pour notre combat, est essentielle pour l’avenir » conclut Ludovine de La Rochère. »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/la-manif-pour-tous-macron-cest-non/73073/

  • Marion Maréchal-Le Pen : "Nous partageons 90 % des constats avec Sens Commun"!

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    Dans un interview accordé à Famille Chrétienne :

    Approuvez-vous la réaction de Sens Commun qui ne donne aucune consigne de vote pour le second tour ?

    Je trouve Sens Commun de mauvaise foi ! Vouloir mettre sur le même plan de gravité et de nuisance Marine Le Pen et Emmanuel Macron, c’est être dans le pur réflexe partisan. La France en crève depuis 30 ans. C’est dommage de la part d’un jeune courant politique très prometteur. On aurait pu attendre de lui plus de liberté, plus de cohérence et moins de réflexes politiciens.

    Mais ils ne se rallient pas à Emmanuel Macron !

    Heureusement ! Cela n’aurait pas été de la lâcheté mais une véritable trahison ! Sens Commun devait soutenir un certain nombre de valeurs auprès de leur candidat pendant la campagne. Beaucoup de leurs actions allaient dans le bon sens. A vrai dire, et quand on est honnête intellectuellement, nous sommes obligés de reconnaître que nous partageons 90 % des constats ! Nous ne sommes pas d’accord sur tout évidemment... Je ne vois pas d’incompatibilité majeure entre eux et nous. Nous sommes conscients des risques de la marchandisation de l’humain, et de la nécessité de défendre de notre peuple et notre civilisation.

    A en croire un sondage du Pèlerin, les catholiques pratiquants semblent toujours réticents à voter Marine Le Pen…

    Je constate qu’il n’y a pas de vote catholique, sinon Jean-Frédéric Poisson aurait fait un bien meilleur score à la primaire de la droite ! Les catholiques votent comme le reste des Français, et non d’abord en fonction de leurs convictions catholiques. Il y a ici un blocage sociologique. Sur l’euthanasie, le mariage homosexuel ou la recherche sur l’embryon, il n’y a « pas photo » entre le programme de Marine Le Pen et celui d’Emmanuel Macron ! (...) 

    Sur les questions anthropologiques, certains à droite rétorquent que la ligne du Front national varie, entre vous et Florian Philippot.

    Objectivement, c’est de la mauvaise foi ! Ces gens se donnent des excuses pour ne pas voter pour nous. Ce que je constate, c’est que dans les 144 propositions de Marine Le Pen, il est écrit noir sur blanc qu’elle abrogerait le mariage homosexuel, qu’elle s’opposerait à l’extension de la PMA aux couples de femmes, qu’elle lutterait fermement contre les mères porteuses… Je rappelle que les députés FN ont également lutté contre la dernière loi d’euthanasie (Il s’agit de la loi Claeys-Leonetti, votée en 2016, qui institue un « droit à une sédation profonde et continue », sans être une euthanasie au sens strict, NDLR), qui était une coproduction droite-gauche ! Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

    Quels sont les arguments qui devraient pousser à voter en faveur de Marine Le Pen ?

    L’un des mérites de ce « ticket » du second tour, c’est qu’enfin le clivage est parfaitement clair. M. Macron fait du progrès un culte : tout le monde aspire au progrès, mais lui s’en sert pour faire table rase et mépriser le passé ! C’est une idéologie dangereuse, c’est celle de Mai 68, qui a tué le père, tué toute autorité, pour créer une société déliée de toute héritage. Emmanuel Macron est le candidat du libéralisme intégral ! Il met les envies individuelles au-dessus du bien commun. Pour lui, la réponse à la destruction du lien social n’est qu’économique, alors que c’est un problème moral. Nous, nous considérons qu’un peuple, c’est un lien moral, avec un socle commun de principes, de valeurs, de codes.

    A partir de là, le choix qui s’offre aux Français, c’est soit la vision postnationale de l’individu-roi, nomade, interchangeable, dans une société multiculturelle où prospérera l’islam radical, soit la défense du principe national, avec les limites que cela implique, pour la défense du peuple et de son unité. Le choix aujourd’hui est limpide. Je suis convaincue que beaucoup d’électeurs de François Fillon seront beaucoup plus lucides que leurs responsables politiques. Je crois qu’Emmanuel Macron est un danger civilisationnel ! (...)"

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/marion-mar%C3%A9chal-le-pen-nous-partageons-90-des-constats-avec-sens-commun.html

  • Que faut-il attendre du 2ème tour des élections présidentielles ? Faits et analyse !

  • Présidentielle / éoliennes : Alban d'Arguin compare les programmes et s'adresse aux électeurs...

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    Il y a aujourd’hui en France plus de 1000 associations existantes opposées à des projets d’implantation éoliens.

    Celles-ci représentent entre 500 000 et 1 500 000 personnes proches participant au combat contre l’aberration de l’énergie intermittente du vent présentée de façon mensongère comme « propre et gratuite ».

    Je m’adresse aux responsables de ces associations, à leurs proches, à tous ceux qui les soutiennent, à tous ceux qui partagent ce combat contre l’éolien, une illustration parmi d’autres de la décadence française :

    Le 7 mai prochain, vous aurez à choisir le camp de la France et celui de l’étranger. Ne jugez qu’aux actes et aux faits, pas aux analyses de médias aux ordres du mondialisme.

    EMMANUEL MACRON :

    . A fait allégeance à Merkel avant le premier tour, à Berlin, elle qui supervise le dépouillement de la France souveraine et encourage l’implantation des consortiums éoliens allemands dans notre pays pour mieux contrôler notre énergie.

    . S’est allié à François de Rugy, l’opportuniste des écologistes, qui déclara le 18 janvier 2017 : « Nous visons une électricité issue à 100% d’énergie renouvelable en 2050 ». Ceci signifie la construction d’environ 50 000 éoliennes en France c’est-à-dire la défiguration du pays, la souffrance insupportable des riverains, le ralentissement économique de toutes les régions et la dépréciation immobilière considérable qui en résultera, un coût prohibitif de l’électricité produite et payée par chaque français, enfin, au plus grand bonheur des investisseurs étrangers qui se cachent derrière ce scandale d’Etat.

    . Voue enfin à l’Europe une dévotion sans borne comme au mondialisme dont il souhaite être pour la France le grand-prêtre.

    MARINE LE PEN :

    Le 23 mars 2017, la candidate a déclaré : (…) je considère les éoliennes -terrestres et offshores- comme "une vraie pollution visuelle" et m'inquiète des éventuels effets que cette source d'énergie propre peut avoir sur la santé des riverains. "Certaines entreprises ont été très heureuses de nous les vendre. Je crois que nous découvrirons dans le futur les conséquences de cela sur la santé des habitants qui vivent autour" a-t-elle précisé.

    La candidate porte une vision stratégique intelligente du « mix énergétique » nécessaire à la France.

    Elle renoue avec la tradition nationale de troisième voie et d’opposition à l’Europe des marchands, dont la meilleure illustration, en l’occurrence, est celle de la Commission Européenne, non élue, qui impose aux Etats membres dont notre pays, au nom de la lutte contre les rejets de gaz à effets de serre, l’obligation de produire au moins 20% de notre énergie électrique en 2020 à partir des énergies renouvelables c’est-à-dire principalement des éoliennes. Avec pour conséquence un accroissement considérable de la pollution par rejets de CO² venus des centrales thermiques obligatoires pour compenser à tout instant l’absence d’énergie produite quand le vent ne souffle pas (environ 75% du temps) !

    C’est bien d’une France libre qu’il est question ! Réfléchissons-y tous avant qu’il ne soit trop tard.

    Alban d’Arguin auteur de : "Eoliennes, Un scandale d’Etat" – Synthèse Editions cliquez ici. 180 pages. 20€ (+3€ de port).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Eric Zemmour : « L’affrontement Macron-Le Pen est un vote de classes »

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    « On entre dans le XXIe siècle en retournant en marche arrière, au XIXe siècle, estime Eric Zemmour. L’affrontement Macron-Le Pen est un vote de classes qui nous ramène en 1848, quand il y avait les riches et les pauvres, comme il y a aujourd’hui les vainqueurs et les vaincus de la mondialisation, les bourgeois et les prolétaires, comme il y a les métropoles et le reste de la France, ceux dont les enfants font des études dans les universités américaines et ceux qui rêvent de l’université d’Amiens. »

    « Le vote Macron, poursuit-il, c’est l’orléanisme de nos livres de sciences politique, le bourgeois louis-philippard sans la bedaine. Un centrisme libéral qui ne prononce aucun de ces deux mots. La France de Macron, c’est l’optimisme dit-on. Oui, l’optimisme qui chante “Tout va bien très bien, madame la marquise“ et acclame Daladier au retour de Munich. L’optimisme qui prétend que le chancelier Hitler n’est pas si méchant, qu’il va s’assagir si on est gentil avec lui, qu’il a beaucoup souffert. »

    L’éditorialiste enchaîne sur cette observation :

    « L’histoire n’est pas tragique pensent les électeurs de Macron. La guerre de civilisations n’aura pas lieu. Tout le monde veut acheter des Nike et regarder Hanouna à la télévision. Les partisans de Macron scandent “Brigitte ! Brigitte !“ comme ils ont scandé naguère “Nabilla ! Nabilla !“. »

    Et d’enchaîner :

    « “Le capitalisme forge sa propre humanité“ écrivait naguère le cinéaste italien Pasolini. Le capitalisme mondialisé a forgé l’électorat de Macron comme il a forgé l’électorat de Justin Trudeau au Canada ou celui de Matteo Renzi en Italie. L’homme qui affirme que la culture française n’existe pas va s’asseoir dans la fauteuil de Charles de Gaulle, Georges Pompidou et François Mitterrand. »

    Mais pourquoi parle-t-il déjà au futur, et pas au conditionnel ?

    Parce que « Marine Le Pen est son adversaire idéal, qui permet de préparer la grande coalition à l’allemande dont Bayrou, Juppé et Valls ont rêvée, qui lui permet de voir ceux qui à droite l’appelaient Emmanuel Hollande se coucher devant lui et se réclamer du patriotisme contre le nationalisme dans un retournement dialectique habile. »

    Eric Zemmour pense en effet que « Marine Le Pen s’est efforcée d’être tout, à la fois Marchais et Mitterrand, à la fois celle qui menace et celle qui rassure, mais elle a troqué une dédiabolisation sur la racisme contre une diabolisation par la monnaie. Marine Le Pen se convertit à l’économisme alors même que les électeurs, les siens mais aussi ceux de Fillon, et même une partie de ceux de Mélenchon, veulent qu’elle leur parle d’identité de la France ».

    Et de conclure ainsi :

    « Elle fera du combat avec Macron un référendum sur l’Europe alors même que c’est là que Macron l’attend. Comme un piège qu’elle se tend à elle-même… »