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2017, en toute simplicité #18 : « Macron avance masqué ! » | Marine 2017
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Marine Le Pen au Marché de Rungis (25/04/2017)
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Mort des vieux clichés : la manif de SOS Racisme contre le FN fait un bide !
Trente ans que ça dure, mais voilà, tout s’use, même la guerre contre le Front national.
C’est le grand désespoir de Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, qui a eu bien du mal à rassembler ses troupes lundi soir, place de la République. Presque moins nombreux que les casseurs la veille au soir, les jeunes contre « le F-haine » ont bien tenté de ressortir les vieilles pancartes et les vieux slogans de papa mais, à l’évidence, ça ne prend plus…
Quelques centaines de personnes tout au plus, bien loin des milliers jetées dans la rue en avril 2002, quand toute la classe politique, sociale, associative et surtout éducative vidait les lycées et collèges pour défiler contre le candidat arrivé second. Au nom de la démocratie, ça va de soi.
Alors Dominique Sopo a bien essayé de battre le rappel, convoqué les copains des syndicats étudiants et lycéens (UNEF, FAGE, FIDL et UNL) et puis les syndicats tout court, CFDT en tête, mais rien à faire, le constat est là : ça ne prend pas… On notera, au passage, que la CFDT n’est pas rancunière, elle dont le siège a été vandalisé dimanche soir, une heure après son appel à voter Macron ! Et pas par les troupes du FN, non, par les « antifascistes » d’extrême gauche qui n’aiment pas Macron. Tant de bonne volonté pour en arriver là…
C’est 20 Minutes qui a fait le reportage. Pas assez de monde pour les grands médias… Les pancartes sont causantes, comme on dit : « La jeunesse emmerde le FN », « Poutine, Trump, Le Pen ? Non au FN » ou « Non à la haine, non au FN ». C’est peu dire que ça manque d’originalité. D’abord, la jeunesse emmerde beaucoup moins le FN qu’elle ne vote pour lui, et puis les démonstrations de haine, ces temps-ci… Alors Trump et Poutine, oui, bon, c’est un peu basique, comme argument…
Lundi soir, Élisabeth Quin avait invité dans son émission « 28 minutes » trois journalistes de la presse étrangère : une Belge, une Allemande et un Suisse. Leur point commun : avoir pendant des semaines sillonné la France… et constaté le sentiment d’abandon et la détresse de tous ces Français qui sont « hors la ville ». Le journaliste suisse, correspondant de La Tribune de Genève et d’un titre de Lausanne, a alors eu cette phrase :
« Le problème de la France, ce n’est pas le Front national, c’est la focalisation de toute la classe politique autour du FN. »”
Ainsi monsieur Sopo, lorsqu’il sort cette ineptie : « La principale motivation du vote FN est la question de l’immigration, ce qui traduit la prégnance du racisme, de l’antisémitisme en France. » Ce n’est plus de la focalisation, c’est un arrêt sur image. Une image totalement dépassée et qui témoigne d’une totale méconnaissance ou incompréhension des phénomènes qui sont en train de faire exploser partout nos sociétés.
Une fois n’est pas coutume – et j’ai failli en tomber de ma chaise –, Élisabeth Quin avait également invité Alain de Benoist, pour son livre paru en janvier : « Le Moment populiste – droite-gauche, c’est fini ! ». Il y fait ce constat : « Partout se confirme l’ampleur du fossé séparant le peuple de la Nouvelle Classe dominante. Partout émergent de nouveaux clivages qui rendent obsolète le vieux clivage droite-gauche. » Et pose la seule question intéressante : « Le populisme traduit-il une demande fondamentalement démocratique face à des élites accusées de ne plus faire de politique et de vouloir gouverner sans le peuple ? »
Sopo et ses semblables sont encore dans le vieux cliché de la fracture « horizontale », celle qui balaie le paysage en alternance, de gauche à droite et de droite à gauche. Ce temps-là est révolu. La fracture, aujourd’hui, est verticale. Les vieux partis étant chassés du premier tour de l’élection présidentielle, cette fracture apparaît aujourd’hui dans toute sa clarté, incarnée jusqu’à la caricature par les deux candidats encore en lice. Il sera bien difficile de recoller les morceaux…
http://www.bvoltaire.fr/mort-vieux-cliches-manif-de-sos-racisme-contre-fn-bide/
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Le peuple contre le mondialisme - Journal du mardi 25 avril 2017
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La poursuite de la Longue Marche
Bernard Plouvier
Que Marine Le Pen arrive, comme son père avant elle, au 2e tour d’une Présidentielle, voilà qui conforte toutes celles et tous ceux, depuis le début de l’ère globalo-mondialiste - inaugurée en 1976, pour le cas français, par la loi Giscard-Chirac de regroupement familial des immigrés -, qui souhaitent un retour de la France aux Français, au sein d’une Europe n’appartenant qu’aux Européens de souche.
Deux enseignements principaux sont à retenir du scrutin du 23 avril 2017.
D’abord, les rumeurs de trucage à la baisse des scores prévisibles de Marine Le Pen par les instituts de sondage s’avèrent infondées, du moins pour cette élection. On l’annonçait aux alentours de 24 à 25% des intentions de vote et arrivant en première position. Bien plus, des policiers de la DCRI (dans sa branche des ex-Renseignements Généraux) expliquaient une soi-disant sous-cotation systématique des intentions de vote pour le Front National par la restriction mentale de ses électeurs qui n’osaient avouer leur conviction.
Tout cela est erroné. Les sondages surévaluaient un peu le score de Marine Le Pen, dépassée par le candidat de la finance et de l’économie globalo-mondialiste. La discrète surévaluation démontre que les Français affirment désormais leur conviction sans fausse pudeur. C’est un immense progrès, une victoire sur le pharisianisme induit par la propagande des media globalo-mondialistes, soit toutes les chaînes de télévision, la quasi-totalité des radios et des officines spécialisées dans l’envoi des spams politico-publicitaires. Félicitons-nous de cette situation nouvelle.
Le deuxième enseignement, moins agréable celui-là, est que le succès de la cause nationale est très probablement remis à plus tard.
Des esprits scientifiques (tel mon ami Philippe Delbauvre, in Eurolibertés) se livrent à de savants calculs pour déterminer la fraction de l’électorat de tel ou tel battu du 1er tour qui pourrait voter pour Marine Le Pen au second. C’est être à la fois logique, voire fort rationnel, et parfaitement irréaliste.
La politique est le triomphe de l’irrationalité. Il faut s’attendre à un véritable déchaînement de haine anti-Le Pen, comparable à celui, hideux et grotesque, de l’An 2002. Tous les media vont se mobiliser pour le candidat de la Haute Finance et des multinationales de la production et de la distribution. L’on va réutiliser les plus grossiers mensonges et tendre à Marine Le Pen les pièges les plus subtils.
Bien sûr, les immigrés vont peser de tout leur poids électoral, devenu énorme, en attendant l’heure où ils seront majoritaires et n’auront plus besoin d’un clown « souchien » pour diriger le pays dans le sens de leurs intérêts sociaux et religieux.
Face à cette propagande du type : « Plus c’est gros, plus c’est con, plus ça passe », les minutieux calculs de probabilités s’effondrent, tant il est vrai que, dans une compétition électorale, un Socrate ou un Archimède eussent été battus à plate couture par n’importe quel démagogue de banlieue.
Il est donc nécessaire de ne pas s’illusionner sur le résultat prochain, pas plus que l’on ne doit attendre quoi que ce soit des législatives à venir. Tant qu’elles ne se dérouleront pas selon l’unique principe démocratique, celui de la proportionnelle intégrale où chaque voix compte, les populistes se contenteront de rares députés, tandis que les dinosaures communistes auront droit à un groupe parlementaire. Ce sont les joies du scrutin d’arrondissement permettant toutes les magouilles (variante pour esprits bien formatés : les « désistements républicains »).
Il est donc nécessaire de poursuivre, plus que jamais et inlassablement, la diffusion de l’idéal national, opposé à la globalo-mondialisation et à l’immigration d’origine extra-européenne. Il faut continuer de réclamer la ré-industrialisation de notre patrie et sa défense, aussi bien contre l’envahisseur extra-européen, singulièrement le mahométan, que contre le despote US, agissant sournoisement par le biais d’un OTAN devenu obsolète grâce à la fin de la grotesque et sanguinaire dictature marxiste en URSS.
L’avenir est nôtre, car l’idée nationale représente le bon sens, celui de l’adéquation entre notre race européenne et notre continent.
À l’évidence, la lutte contre les délocalisations industrielles hors d’Europe, la lutte contre les organismes financiers multinationaux sont les fondements qui permettront aux Européens de s’unir en une authentique Communauté des Nations, qui ne ressemblera en rien aux clowneries de Bruxelles & de Strasbourg où une majorité de soi-disant eurodéputés et de soi-disant commissaires européens ne font qu’appliquer les ordres des maîtres du jeu économique planétaire.
La marche sera longue encore, avant que les intérêts de notre Nation triomphent des petites et grandes canailleries des maîtres de l’économie globale et de la mondialisation de la vie politique et sous-culturelle. Les élections prochaines ne sont importantes que par la mobilisation de l’électorat national, nullement par le résultat, qui ne peut qu’être une fois encore décevant.
Mais le fait qu’entre un cinquième et un quart de l’électorat de France soit fidélisé au mouvement populiste est une promesse de victoire à terme, lorsque s’effondrera le système économique factice. Après le triomphe des financiers amoraux, ce sera celui de la Nation. Puisse-t-elle alors s’en montrer digne !
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Christine Boutin votera Marine Le Pen
Cette fois c'est décidé, elle franchit le pas :
«Ma décision est claire, c'est “pas de Macron”». «Macron, ce n'est pas possible». «Emmanuel Macron c'est l'incarnation de tout ce que je n'aime pas, c'est à l'opposé de mes valeurs qui ont rythmé ma vie politique. C'est le libéralisme libertaire, c'est la mondialisation, c'est l'argent, c'est la banque». «Il dénie à la France sa culture». «Mon objectif c'est d'affaiblir Emmanuel Macron. Si on pouvait le faire battre, j'en serais ravie».
La fondatrice du Parti chrétien démocrate veut «développer le vote révolutionnaire».
«C'est-à-dire voter contre la personne qui a été choisie par son camp. Or, aujourd'hui le candidat de la droite c'est Emmanuel Macron». «Je suis scandalisée que la droite ait trahi ses électeurs qui s'étaient fait une raison de voter François Fillon, en annonçant, un quart d'heure après la défaite, un vote en faveur du candidat d'En Marche!»
«Je veux faire comprendre aux Français de droite que voter Le Pen, ce n'est pas adhérer au Front national. C'est simplement un vote contre Emmanuel Macron». «Ce parti, je l'ai combattu toute ma vie. On ne peut pas avoir de doute là-dessus». «Maintenant, je dois travailler pour lever l'inquiétude, la peur et l'opprobre qui pourraient s'abattre sur les électeurs de droite tentés par le vote Le Pen».
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Le Front républicain « tout pourri » bouge encore face à Marine Le Pen
Leur Front républicain « tout pourri » comme l’a souligné Marine Le Pen, se lézarde dangereusement et présente des brèches incolmatables.
Le grand barnum de 2002 qui des associations anti-racistes aux artistes de gauche, en passant par les collégiens emmenés par leurs profs, les ostréiculteurs de Cancale et les psychanalystes freudiens, avait porté Chirac à une élection de roi nègre, ne paye plus autant. Marine Le Pen peut espérer chaque jour réduire l’écart qui la sépare de Macron. Elle part d’environ 40 % selon les sondages.
A ce jour parmi les « vedettes » qui ont appelé à voter Macron pour faire barrage à Marine, outre le catholique Fillon dès dimanche soir, nous avons François Hollande, la CFDT, le Medef et La Grande Mosquée de Paris qui exhorte les musulmans à « voter massivement » pour Macron. Ces soutiens-là aujourd’hui sont tous des repoussoirs pour les Français.
Le syndicat majoritaire des policiers Alliance (classé à droite) appelle également à voter Macron et à faire barrage à Marine Le Pen. La seule qui a refusé de clouer les flics au pilori dans l’affaire Théo. La seule qui veut réarmer les policiers et renforcer leurs effectifs (recrutement de 15 000 policiers et gendarmes). La seule à proposer des mesures efficaces contre le terrorisme islamiste, le communautarisme, qui a le projet de désarmer les banlieues et de dissoudre les milices antifas. Bravo Alliance qui a tout compris au film ! Son secrétaire général Jean-Claude Delage, intelligence en dessous de la moyenne et franc-mac bon teint, préfère se garantir des avantages corporatistes en caressant dans le sens du poil celui qu’il voit à coup sûr élu dans 15 jours.
Depuis son appel, le syndicat se fait littéralement défoncer par ses adhérents comme le souligne F.de Souche. Une preuve de plus de la déconnexion des syndicalistes qui ne font plus de police depuis longtemps, avec les policiers du terrain au contact de la réalité tous les jours.
A noter que Christine Boutin qui a voté Fillon au premier tour, est la seule de toute la classe politique à annoncer qu’elle mettra un bulletin Marine Le Pen dans l’urne le 7 mai prochain. (A contre-courant de la consigne des LR qui vont droit dans le mur pour les législatives). Elle ne manque pas de courage c’est assez rare pour être signalé :
« Macron, ce n’est pas possible, c’est l’incarnation de tout ce que je n’aime pas, c’est à l’opposé de mes valeurs qui ont rythmé ma vie politique. C’est le libéralisme libertaire, c’est la mondialisation, c’est l’argent, c’est la banque. »
Les femmes ont en majorité choisi Marine au premier tour de ces présidentielles. Selon OpinionWay elle est arrivée en tête chez les électrices avec 23,9 % devant Emmanuel Macron à 21,3 %.
Caroline Parmentier
Article et dessin de Chard paru dans Présent daté du 26 avril 2017 sous le titre « Les Tout Pourris bougent encore »
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Contre le pays légal, pour la France !
Le résultat d’hier a le mérite de la clarté. Les partis dits « de gouvernement », discrédités par leurs bilans respectifs, sont éliminés et le débat politique s’organise désormais autour d’oppositions plus lisibles et plus concrètes que l’ancien clivage droite-gauche : pays légal contre pays réel, libéralisation contre protection, mondialisation contre identité nationale.
Répondant aux injonctions des fabricants d’opinion, du monde des affaires et même des puissances étrangères, les candidats malheureux des vieux partis, Messieurs Fillon et Hamon, empruntant le chemin de tous ceux qui les avaient trahis, ont aussitôt appelé à voter pour Emmanuel Macron, confirmant qu’il est le candidat officiel du système.
Le comportement de ce dernier au soir du premier tour, sa manière de déjà fêter sa victoire sans respect pour les Français qui lui sont opposés, l’immaturité politique de son discours, tout confirme que les patriotes doivent tout mettre en œuvre pour le combattre et le vaincre, lui et l’ensemble de ses soutiens.
L’Action française, dans le droit fil de sa position du premier tour en faveur du vote souverainiste, appelle donc sans ambiguïté ses militants et sympathisants ainsi que tous les Français à voter au second tour de cette élection présidentielle pour Marine Le Pen.
https://www.actionfrancaise.net/2017/04/24/contre-pays-legal-france/
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Le crépuscule de la France d’en haut?
De la Grande Mosquée de Paris aux différentes sectes maçonniques, du PC au Medef, du Crif aux officines immigrationnistes dites antiracistes et/ou pro-palestiniennes, de la chancellerie allemande à Hollywood, de la CFDT à la City, des instances bruxelloises aux écolo-gauchistes, de Fillon à Hollande, du bureau politique de LR à EELV, ou encore, sur un mode plus implicite, de la Conférence des évêques de France au porte parole de la France Insoumise Eric Coquerel, les appels en faveur du vote Macron se multiplient. L’héritier de François Hollande a reçu par ailleurs, en toute logique, le soutien du PS et plus particulièrement de 160 ministres, parlementaires et élus locaux « hollandistes », au nom de la défense du bilan du quinquennat et leur « culture sociale-démocrate »… Le chouchou de Pierre Bergé et de la banque Rothschild , adoubé par tous les prébendiers du Système qui s’engraissent sur le dos de la France d’en bas, bénéficiera-il pour autant des suffrages d’une majorité de Français ? Les électeurs (et les 23% d’abstentionnistes du premier tour ) sommés de ne pas voter « en dehors des clous » le 7 mai par les directeurs de conscience de la caste politico-médiatique obéiront-ils servilement aux consignes ? La peur et le grégarisme l’emporteront-ils ?
Si à droite, Christine Boutin (Parti Chrétien démocrate, PCD affilié à LR) a clairement annoncé qu’elle votera Marine, le comble de l’audace semble pour l’instant se réduire au « ni- ni » - théorisé un temps par Nicolas Sarkozy qui a annoncé qu’il votera Macron. Une posture qui sera celle notamment du filloniste et président de Sens Commun, Christophe Billan. Il déverse, avec une mauvaise foi en béton armé dans Famille Chrétienne , une propagande assez caricaturale en faveur du non vote en faveur de la candidate national. Certes, à l’instar d’une certaine bourgeoisie catholique, éternelle cocue d’une droite libérale qui porte la lourde responsabilité que l’on sait dans affaissement moral, culturel, spirituel de notre pays. Si Dieu vomit les tièdes, les générations futures jugeront elles aussi sévèrement les pharisiens de cette espèce là…
Dans Famille Chrétienne toujours, Marion Maréchal-Le Pen rappelle pourtant les positions sociétales qui sont défendues par Marine, autrement plus fermes que celles qui étaient portées par M. Fillon et son parti. Ce qu’ont bien compris notamment les catholiques culturels, identitaires, ceux qu’Emmanuel Todd appelle (sans aménité) les « catholiques zombies », c’est-à-dire non seulement les 12% de catholiques pratiquants mais aussi les 23% de catholiques non-pratiquants qui selon l’Ifop ont voté le 23 avril pour la présidente du FN.
Marion souligne aussi qu « Emmanuel Macron est le candidat du libéralisme intégral ! Il met les envies individuelles au-dessus du bien commun. Pour lui, la réponse à la destruction du lien social n’est qu’économique, alors que c’est un problème moral. Nous, nous considérons qu’un peuple, c’est un lien moral, avec un socle commun de principes, de valeurs, de codes. A partir de là, le choix qui s’offre aux Français, c’est soit la vision post-nationale de l’individu-roi, nomade, interchangeable, dans une société multiculturelle où prospérera l’islam radical, soit la défense du principe national, avec les limites que cela implique, pour la défense du peuple et de son unité. Le choix aujourd’hui est limpide. Je suis convaincue que beaucoup d’électeurs de François Fillon seront beaucoup plus lucides que leurs responsables politiques. Je crois qu’Emmanuel Macron est un danger civilisationnel ! ».
Sur le site de Valeurs Actuelles, l’avocat Philippe Fontana, qui a soutenu la candidature Fillon, fustige les atermoiements, la mauvaise campagne de ce dernier, et surtout son appel à voter Macron, notant avec une certaine logique : « Comment la droite républicaine pourra-t-elle faire campagne aux élections législatives alors qu’elle aurait appelé ses électeurs à lui (Macron, NDLR) donner une légitimité qu’il ne mérite pas ?».« Emmanuel Macron poursuit-il, personnifie le parti de l’étranger », « la dilution de l’identité nationale ». « C’est Emmanuel Macron qui dans des déclarations réitérées a promis de faire de la France une terre d’accueil pour tous les étrangers. C’est lui qui malgré ses dénégations a livré Alstom aux Américains. La conséquence ne s’est pas fait attendre : des centaines de salariés ont été sacrifiés et se retrouvent au chômage. La politique économique à laquelle a participé Emanuel Macron comme ministre a échoué. Pourtant l’indice de la bourse de Paris monte en flèche ce matin à l’annonce de sa qualification au deuxième tour. C’est bien la preuve qu’il est le candidat du système dans lequel se vautrent les profiteurs de la mondialisation heureuse. Ce n’est pas ma France. C’est pourquoi le 7 mai 2017, je ne voterai pas Emmanuel Macron. »
Toutes choses que les près de 7, 7 millions de Français qui on voté Marine dimanche dernier, la hissant en tête dans 18 445 communes (contre 7222 pour M. Macron) et 48 départements (notamment dans les vieux bastions du vote national que sont les régions du Nord-Est et du Sud-Est) ont acté. Nous retrouvons dans cette carte électorale plus largement la dichotomie entre la France des inclus et des exclus, celle des centre-villes boboïsés (et des banlieues babélisées qui ont aussi beaucoup voté Mélenchon) d’un côté, et de l’autre, la France périphérique, périurbaine et rurale. Clivage souligne Bruno Gollnisch, qui remplace largement le traditionnel clivage droite-gauche, au profit de celui beaucoup plus pertinent entre les partisans plus ou moins naïfs du mondialisme eurobruxellois et les défenseurs des identités, protections et souverainetés nationales.
Christophe Guilluy, géographe-sociologue qui vient de sortir un nouveau livre, Le Crépuscule de la France d’en haut , le souligne de nouveau dans l’entretien qu’il a accordé à Éléments (numéro de mai 2017, sortie en kiosque avant le premier tour), à cette aune, « il n’y a plus ni droite, ni gauche dans (les) catégories périphériques. L’ouvrier qu votait naguère à gauche et le rural qui votait à droite partagent la même perception du monde et adoptent les mêmes positions sur les médias, sur la mondialisation, sur l’immigration. C’est le modèle économique mondialisé qui a créé lui même sa propre contestation populiste. Le populisme est la traduction d’un processus de désaffiliation vieux de trente ans. Il s’est fait au rythme de la sortie de la classe moyenne: d’abord la classe ouvrière, ensuite les employés et les professions intermédiaires, autant de catégories populaires qui ne sont plus intégrées, ni politiquement, ni économiquement. La rupture est consommée. Il n’y aura pas de retour en arrière (…). La domination des partis de gouvernement est assez factice. En gros, la droite tient grâce aux retraités, la gauche grâce à la fonction publique, deux populations qui ne sont pas directement confrontées à la mondialisation. Le système se maintient grâce à ces catégories protégées de la mondialisation, et grâce aux populations qui en bénéficient, les bobos. »
Et M. Guilluy de conclure: «Cette distorsion va s’inverser. Le système ne pourra éternellement s’arc-bouter sur des sociologies peu ou pas représentatives de la jeunesse ou de la population active. C’est ce qui me fait dire qu’on assiste au crépuscule de la France d’en haut. » Ite missa est.
https://gollnisch.com/2017/04/25/crepuscule-de-france-den-haut/
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Prochaine étape : le triomphe de la Haute-Finance sur le Populisme ?
Bernard Plouvier
Les dés en sont jetés Macron triomphe sur toute la ligne. La première place du podium lui revient, accompagnée d’une foule de désistements. Tous les féaux lécheurs de bottes du grand capital se précipitent pour lui apporter aide et soutien : la droite affairiste comme la gauche caviar...
Certes, on a connu de rares exemples de victoires populistes en dépit d’un soutien massif de la Finance internationale. Juan Perón ou Getulio Vargas ont réussi à battre, en Argentine et au Brésil, le candidat soutenu par les négociants et les banquiers de New York et de Washington, mais c’était une autre époque, remontant à plus d’un demi-siècle.
Alors, dans un monde où la télévision n’existait pas ou presque, l’on écoutait les arguments des uns et des autres au lieu de beugler « au fascisme » dès qu’un populiste propose une autre voie que celle du consumérisme, sans âme et à crédit, ou la voie de la basse démagogie des marxistes, qui furent, il est bon de le rappeler, les pires criminels de l’histoire humaine.
Selon divers humoristes, sous Pompidou, RF ne signifiait plus : République Française, mais Rothschild Frères. Avec Macron, c’est l’ensemble du gratin de la finance globalo-mondialiste qui va se goinfrer. Son candidat aura, durant un lustre au moins, le pouvoir de redistribuer l’argent des contribuables et d’aider puissamment ceux et celles qui furent ses sponsors et ses grands électeurs à multiplier leurs bénéfices. Quel retour sur investissement !
Comme la seule logique de ces vampires est une consommation effrénée, l’on va importer encore plus de consommateurs exotiques. Si les impôts et taxes ne suffisent pas à induire l’hyperconsommation de tous, travailleurs authentiques et parasites non moins authentiques, il suffira de poursuivre la méthode des quarante dernières années : gouverner à coups de déficits budgétaires annuels.
Et Macron, après un premier tour de piste de cinq années, sera assez jeune et dynamique pour en refaire un second, voire davantage, car avec ce jeunot, ce surdoué de la prestidigitation politique, on peut en prendre pour dix ans, sinon quinze !
À moins, à moins que la Nation ne fasse quelque chose que l’on n’attend plus d’elle, après toutes ces années de déchéance morale : qu’elle réfléchisse, en s’abstrayant de la propagande des media officiels – singulièrement des chaînes télévisées qui, toutes, travaillent pour Macron.
Peut-il y avoir une majorité de Français osant penser par eux-mêmes, votant pour l’avenir de leurs enfants et petits-enfants ? Dans le très joli mot Populisme, il y a la racine peuple et c’est une erreur, car c’est la racine Nation que l’on devrait utiliser. Nation suppose une origine ethnique commune. Après tout, la France est encore majoritairement peuplée d’individus de souche européenne, qui ne sont nullement obligés de courir après l’immigré exotique ou d’applaudir à la désertification industrielle de leur pays.
Après Macron, dans deux ou trois lustres, le prochain Président de la République islamique de Franchouia sera issu de la nouvelle Nation, majoritairement composée d’Africains et de Proches- et Moyens-Orientaux. Cette brillante perspective vaut peut-être la peine d’une minute de réflexion. L’intelligence d’un être humain n’est nullement corrélée à ses activités réflexes. Bien au contraire, elle repose sur des facultés un peu plus élaborées.
Plutôt que de braire : « Mort au fascisme », comme un vulgaire Mélenchon, un Hamon ou les dames patronnesses de l’écologie politico-marxiste, il serait souhaitable de faire un effort de prévision statistique.
Le problème est double. 14 à 15 millions d’extra-Européens avec un taux de fécondité égal à deux fois et demie celui des Français de souche européenne et une Dette d’État pharaonique, stricto sensu irremboursable.
Le traitement populiste serait de renvoyer le nouvel Occupant dans ses foyers, de renégocier la Dette auprès des requins et de ne plus excéder en dépenses publiques les recettes fiscales.
Mais chacun sait qu’il est plus facile de jouer au chien de Pavlov, et de saliver ou de gueuler sur commande, que de faire un pénible effort d’autocritique et de se dévouer au Bien commun.