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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°466
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Emmanuel Macron réalise l'UMPS
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Dominique Perben fait campagne pour Emmanuel Macron. Il est ainsi le septième ministre de Chirac à rallier le candidat du système.
Mais on notera surtout que Dominique Perben a été sous les couleurs de l’UMP, l’adversaire principal et malheureux de Gérard Collomb aux élections municipales de Lyon.
Gérard Collomb étant étiqueté « premier soutien de Macron », on voit ici concrètement l’UMPS."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Décodons les décodeurs, par Marine Le Pen
Selon les journalistes des Décodeurs du Monde, j’aurais procédé à des « manipulations graphiques » au sujet de l’euro. Ils m’accusent d’utiliser une base 100 en 2001 pour montrer que l’euro a eu un impact significatif sur les productions industrielles des Etats membres.
« Base 100 », cela signifie qu’on met les compteurs de la production industrielle de tous les pays à 100 pour l’année souhaitée. On compare donc ensuite la variation par rapport à cette date. Par exemple ici, l’Allemagne est à 100 en 2001 et à 123,5 en 2015. Cela revient à dire que sa production industrielle a augmenté de 23,5 % dans l’intervalle.
Tout économiste honnête ne peut me faire le reproche de calibrer ce graphique au moment du passage à l’euro justement pour étudier l’impact sur les productions industrielle … du passage à l’euro.
Pour abonder leurs propos, les journalistes des Décodeurs présentent le graphique en base 100 en 2010 et poussent même la malhonnêteté jusqu’à direque la production industrielle en France, de 2001 à 2007, « commence à croître rapidement ». Quelle croissance en effet puisqu’elle fut de 0 % dans cet intervalle. Durant la même période, la production industrielle allemande a augmenté de plus de 20 % ! Et même en base 100 en 2010, les choses sont flagrantes (cf graphique ci-dessous).
Mais le plus intéressant à relever reste que les productions industrielles avançaient à la même allure avant l’introduction de l’euro : la croissance annuelle moyenne de 1974 à 2001 est de 1,2 % pour la France contre 1,4 % en Allemagne. Or, de 2001 à 2007, elle est de 0 % pour la France et de 3 % l’an pour l’Allemagne !
A trop vouloir contrer toute idée patriote, le système se prend les pieds dans le tapis.
Marine Le Pen
Texte repris du blog de Marine Le Pen, Mes Carnets d’espérance
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Supercherie intégrale
Les média de l’oligarchie ont déjà écrit le scénario – le meilleur à leurs yeux, le pire pour la France : le second tour de l’élection présidentielle opposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen et ce sera évidemment le premier qui l’emportera haut la main. Ce faisant, ils donnent raison à la présidente du Front national qui n’a de cesse de répéter que la vie politique française est désormais scindée entre mondialistes et patriotes. Macron n’est en effet que la créature du trouple formé par les milieux d’affaires, les grands média qui sont leurs courroies de transmission auprès de l’opinion publique et cette partie du pays légal qui a définitivement bradé la France. Qu’importe qu’il soit le dauphin de François Hollande, le clone de Juppé avec trente ans de moins ou encore le dépeceur d’un Parti socialiste en voie de décomposition avancée. Toutes ces éventualités, plus complémentaires qu’exclusives, ne concernent que les écuries électorales. Ce qui intéresse les Français, c’est que ce mondialiste décomplexé n’est que le prête-nom d’une finance internationale qui a trouvé en lui son meilleur ennemi, au sens où François Hollande l’a été durant son quinquennat.
Tout n’est pas écrit d’avance
Le pire n’est évidemment jamais certain. Les Britanniques devaient voter en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne et les Américains élire Hillary Clinton. Non seulement Juppé était le vainqueur proclamé de la primaire de la droite, mais il avait déjà remporté l’élection présidentielle. Quant à Valls, il était déjà le candidat officiel du Parti socialiste désigné par les primaires citoyennes. Il ne faisait qu’une bouchée de Macron et renvoyait Mélenchon aux marges de la gauche de la gauche. Tout cela, c’était avant. Avant que les Britanniques ne choisissent le Brexit, les Américains Donald Trump, les électeurs de la droite parlementaire François Fillon et les socialistes le mari de la responsable des affaires publiques du groupe de luxe LVMH. Avant, aussi, que Fillon, devenu le nouvel élu par anticipation de l’élection présidentielle, ne trébuche sur de minables affaires d’assistants parlementaires et de costards, révélées tout exprès à quelques semaines du premier tour. Avant, aussi, que des Français médusés par le spectacle particulièrement dégradant d’une campagne électorale située à la page « faits divers » des journaux n’envisagent de bouder le premier tour de l’élection présidentielle. Ainsi, le régime aura fini par dégoûter nos compatriotes même de l’élection-phare de la Ve République, à laquelle ils n’avaient pourtant, jusqu’à présent, jamais manqué de participer en masse, leur faisant habituellement délaisser, contrairement à la lettre des institutions dont ils se contrefichent, les législatives qui suivent de peu le scrutin présidentiel : il appartient en effet au gouvernement responsable devant le parlement de déterminer et de conduire la politique de la nation. Vestige de mentalité monarchique, qui leur fait considérer le souverain – ou son ersatz républicain – plus déterminant qu’un parlement aux mains des partis politiques…
Bruxelles dicte sa loi
Quoi qu’il en soit, la démocratie représentative est mal en point. Le rejet de la classe politique n’a jamais été aussi unanime… Et comme s’il n’était pas suffisant, celle-ci ne cesse d’aggraver sa fracture avec les Français en portant préjudice à la seule démocratie qui trouvait encore grâce aux yeux de nos concitoyens – et avec raison : la démocratie municipale. En adoptant en 2015 le dernier volet de la réforme territoriale (après la création des métropoles et la réforme régionale) qu’est la loi NOTRe, qui contraint progressivement, contre l’avis de la majorité des maires, les communes à se fondre dans de grands touts abstraits et sans personnalité, autre qu’administrative, nos élites éloignent toujours un peu plus les citoyens des centres de décision et les privent des moyens de décider ou de faire pression dans un domaine, la vie communale, où ils sont pourtant les plus compétents et les plus directement intéressés. Désormais, la France se divise administrativement en métropoles, intercommunalités, régions artificielles dont les contours ont été dessinés sans autre justification que de répondre au souhait bruxellois de démantèlement des nations. Si bien qu’alors même qu’on leur demande d’élire le courtier français de la Commission européenne, dont on leur désigne d’avance le nom, les Français se voient parallèlement dépossédés de leurs pouvoirs de décision dans les affaires qui les concernent au plus près de leur vie quotidienne par l’instauration d’une centralisation à plusieurs étages, qui les prive de leurs libertés politiques fondamentales. Jamais l’analyse de Maurras selon laquelle il est impossible à la République de décentraliser n’a été aussi pertinente. Mais ce n’est plus au profit d’un État incapable de régner autrement qu’en imposant un pouvoir sans partage : cette centralisation répond, pour l’oligarchie, à la nécessité, pour asseoir sa dictature, d’éloigner, par la création de structures aussi obèses qu’artificielles, les citoyens des lieux de décision : le maire n’a plus aucun pouvoir. C’est l’interco’ qui décide, derrière l’interco’ la région, derrière la région, Bruxelles, l’État français étant désormais aux abonnés absents. Jamais on n’a autant parlé de proximité comme d’une valeur démocratique fondamentale ; jamais on n’a autant privé le pays réel de tout pouvoir de décision.
Démocratie virtuelle
La fracture entre pays légal et pays réel est devenue béante. Vivant en vase clos, ne s’occupant que de ses intérêts particuliers, ne percevant même plus le sens de l’expression “bien commun”, le pays légal a intégré l’idée qu’il faut priver à tous les stades de la vie publique les citoyens de tout regard ou de tout pouvoir. La démocratie numérique, tant vantée par nos ténors, surtout à gauche ? Une démocratie virtuelle. La proie pour l’ombre. L’Europe a été fondée pour déposséder du pouvoir de décision les politiques au profit de prétendus experts. C’est désormais à tous les stades de la vie publique que ce schéma technocratique, ô combien pervers, est appliqué.
La démocratie est devenue une supercherie intégrale. Le citoyen-souverain est appelé à désigner directement le chef d’État, les députés, les différentes strates d’élus locaux. Aux deux extrêmes, la dépossession est totale : parce que depuis Maastricht les chefs de l’État ont bradé la souveraineté de la France ; parce que l’oligarchie a décidé de priver progressivement le maire de tout pouvoir. Quant aux députés, lorsqu’ils ne valident pas des décisions européennes, les lois qu’ils votent sont hypothéquées par le sacro-saint droit européen… Une élection présidentielle sera insuffisante à nous rendre notre liberté, même si les Français ont la bonne idée d’élire un chef d’État désireux de redonner au pays sa souveraineté – ce que nous souhaitons, évidemment. Car, même dans ce cas, il n’est pas certain qu’il trouve dans le régime la force de ses ambitions. Quant à François Hollande, il ne sort de son silence piteux de président discrédité que pour critiquer les «
égoïsmes nationaux
» et ânonner que le «nationalisme, c’est la guerre
» – tarte à la crème de tous les fédéralistes européens. Pour, dans le même temps, rompre la solidarité européenne en se couchant devant Erdogan, qui a traité de nazis les dirigeants allemands et néerlandais, parce qu’ils ont refusé, à juste titre, l’organisation sur leur sol d’un meeting à la gloire du dictateur turc. Meeting qui a eu lieu sur le nôtre, en revanche, dimanche 12 mars. Jusqu’à la dernière minute, Hollande aura été indigne de sa fonction. -
Entre cabinet noir et pouvoir de l'ombre - Journal du vendredi 24 mars 2017
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Marine Le Pen rencontre Vladimir Poutine à Moscou
Marine Le Pen a rencontré ce matin Vladimir Poutine dans la capitale russe, un rendez-vous qui avait été tenu secret et dont la télévision russe a diffusé des images (ci-dessous). La présidente du Front national a également participé à une réunion de travail de la commission des Affaires étrangères de la Douma, l’Assemblée nationale russe, et rencontré le président de la Chambre, Viatcheslav Volodine.
« Nous attachons beaucoup d’importance à nos relations avec la France, a affirmé Vladimir Poutine, en essayant de maintenir des relations fluides aussi bien avec le pouvoir par intérim qu’avec les représentants de l’opposition. »
« Nous ne voulons pas influencer [l’élection présidentielle française], a ajouté le chef de l’Etat russe, mais nous nous réservons le droit de converser avec les représentants de toutes les forces politiques du pays, comme le font nos partenaires européens ou des Etats-Unis. »
Selon le quotidien français l’Opinion, « la candidate FN a notamment insisté, vendredi matin, sur les deux périls que constituent, dit-elle, “le mondialisme financier et le fondamentalisme islamiste“, qu’elle avait déjà mis en parallèle dans son discours de Lyon, en février. Elle a également redit qu’elle était favorable à la levée des sanctions économiques et à la suppression des “listes noires“ de l’Union européenne. Elle serait aussi favorable, en cas d’élection, à la reconnaissance de l’annexion de la Crimée par la Russie. »
Lors de ses derniers déplacements internationaux, Marine porte la voix d'une France qui se veut libre, écoutée et respectée dans le monde !
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« Nous allons rendre la France à la France ! » | Marine 2017
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Stoppons Macron ! #07 Gabriel Robin sur l'ISF
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Un grand entretien entre Carl Lang, Président du Parti de la France, et Pierre Cassen, Président de Riposte laïque
Entretien de Carl Lang avec Pierre Cassen de Riposte Laïque. Si le président du Parti de la France ne se présente pas à cette élection, ça ne signifie pas qu’il n’en pense rien…
Riposte Laïque : Comment le président du Parti de la France juge-t-il l’élection présidentielle française, ses multiples rebondissements, à six semaines du premier tour ?
Carl Lang : En premier lieu, je tiens à vous remercier de me permettre d’exprimer mon point de vue dans vos colonnes et à vous apporter mon soutien pour votre engagement persévérant et courageux de résistance à l’islamisation de la France.
Concernant cette campagne présidentielle un peu folle, elle est la résultante de plusieurs surprises. Tout d’abord, à droite, le schéma initial et programmé par la nomenklatura médiatique appuyée par les instituts de sondages était la candidature d’Alain Juppé. Il se trouve que malgré une participation active d’une partie de la gauche en faveur d’Alain Juppé, les électeurs de la primaire de la droite et du centre ont déjoué tous les pronostics et assuré la victoire surprise de François Fillon. Voilà ce qui peut se passer lorsqu’on laisse la parole au peuple : il arrive que le pays réel se rebelle contre la caste médiatique et le pays virtuel. Ce résultat fut une très mauvaise surprise pour les maîtres et gourous de la république « d’en haut », celle qui méprise et déteste la France « d’en bas ». Juppé était en effet, au centre droit de l’échiquier, l’homme choisi par les réseaux mondialistes.
A gauche, la surprise est venue de la non candidature à sa réélection de François Hollande qui a ainsi laissé une partie de la gauche gouvernementale en état de choc. Par ailleurs, malgré sa morgue habituelle et son ambition frénétique, le calamiteux bilan gouvernemental n’a pas permis à l’ancien Premier ministre Manuel Valls de s’imposer à la primaire de la gauche. Résultat : il n’y a plus personne pour défendre le bilan du quinquennat socialiste et le PS se divise entre le frondeur Hamon et le lâcheur Macron, eux-mêmes concurrencés par l’agitateur agité, Mélenchon.
Dans cette bataille à gauche la nomenklatura médiatique et les réseaux qui la contrôlent ont fait clairement le choix d’Emmanuel Macron. Il incarne parfaitement leur rêve de nouvelle société philosophiquement et économiquement ultra-libérale, mondialiste, cosmopolite et antinationale.
Pour résumer, la caste dominante avait au départ deux cordes à son arc ; une de centre droit avec Juppé et une de centre gauche avec Macron. Il ne reste plus dans la course que Macron. L’étape suivante du scénario consiste donc à assurer son élection en éliminant le concurrent qui est pour lui le plus dangereux au deuxième tour de l’élection présidentielle, c’est-à-dire François Fillon.
L’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy qui a fourni lui-même un certain nombre de bâtons pour se faire battre avec le contrat de son épouse a de surcroît fait une déclaration qui le condamne au lynchage politico- médiatico- judiciaire : il a déclaré qu’il était « gaulliste et chrétien ». Nous avons tous bien compris que ce n’était pas son gaullisme qui posait problème… Par ailleurs, il se trouve qu’il n’est pas un ennemi de Poutine. Cela fait beaucoup et fait de lui l’homme politique à abattre.
Fillon est donc devenu, pour des raisons politiques, géopolitiques et tactiques la principale cible de ceux qui veulent la victoire de Macron. Il me parait clair que l’Elysée est directement à la manœuvre dans cette affaire. Comment expliquer autrement toutes les fuites et l’extraordinaire célérité du parquet financier qui, 48 heures après l’article du Canard enchaîné auditionnait les premiers témoins. Quelle remarquable efficacité !
Grâce à cette stratégie, la gauche social-libérale espère réussir le tour de force de rester au pouvoir et ce malgré le renoncement du président sortant et son fiasco gouvernemental. Ce serait ainsi leur divine surprise.
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Plus c’est c.., plus ça passe?
Une attaque à la voiture en plein cœur de Londres hier à fait cinq morts et des dizaines de blessés (dont trois jeunes Français), selon un mode opératoire encouragé par l’Etat islamique et calqué sur le massacre au camion fou lancé dans la foule à Nice le 14 juillet dernier. L’assaillant, un jamaïcain converti à l’islam, déjà condamné pour financement du terrorisme, a été abattu après être descendu de son véhicule pour poignarder à mort un policier. Un an jour pour jour après les attentats de Bruxelles, l’attaque commise dans cette ville-monde, cosmopolite de longue date mais dont le visage a été radicalement transformé par les très importants flux migratoires de ces dernières décennies, prend une résonance particulière. Les sociologues ont pointé l’exil continu des catégories populaires autochtones fuyant Londres, ce qui a facilité l’élection du nouveau maire Sadiq Khan, évolution d’une capitale qui, à l’instar de nombreuses autres villes anglaises, voit des quartiers entiers désormais régis par la charia, soumis au communautarisme. Toutes choses qui ne manquent pas d’inquiéter nos voisins britanniques, comme elles inquiètent les Français et tous les Européens victimes de cette conséquence directe du mondialisme.
La priorité pour nos élites reste bien d’enrayer la montée du populisme et pour se faire les incarnations les plus caricaturales de la folle idéologie immigrationniste ne manquent jamais de donner de la voix… sans même s’apercevoir du caractère contre-productif de leurs diatribes. Mardi 21 mars, sur BFM TV, l’influent Julien Dray, conseiller de Hollande, ex trotskyste, membre fondateur de SOS racisme, affilié au Grand Orient, atteignait en quelques minutes le Point Godwin en évoquant le débat présidentiel de la veille sur TF1. Cet acheteur compulsif d’objets de luxe de Paris à Tel-Aviv – on se souvient d’investigations accablantes sur son train de vie – a déployé une balourdise pachydermique qu’il imagine certainement encore être de la finesse : « Il faut démontrer a-t-il dit, que (la) politique (de Marine Le Pen, NDLR) est dangereuse. Il ne faut pas la laisser pérorer en donnant le sentiment qu’elle s’est banalisée. Elle n’est pas banale. Elle a été, si vous me permettez l’expression et sans référence historique parce qu’on va me dire ça y est vous ressortez… elle a été totalement nationale-socialiste. » Plus c’est con, plus ça passe?
François Hollande lui, à en croire l’Obs, s’inquiète surtout de débat télévisés qui confrontent directement les politiciens du Système avec leurs détracteurs. « Si j’avais été candidat, aurait-il dit, jamais je n’aurais accepté d’y participer ! Ce genre de confrontation favorise toujours les plus démagogiques et les plus populistes (sic). Il va donc jouer en faveur de Marine Le Pen. Il y a un réel danger ». Selon Le Canard enchaîné de ce mercredi, le président socialiste insiste : « ça va installer Le Pen » lui donner un gain de « visibilité » et de « crédibilité » avant le second tour.
Le débat sur TF1 lundi soir a été jugé sévèrement par la presse allemande, dont les dirigeants progressistes ont fait de M. Macron, l’un de leur vassal favori. « Vu d’Allemagne, le débat (de lundi soir) semble d’abord se résumer à un duel : celui entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, d’abord parce que ces deux-là sont aujourd’hui les mieux placés dans les sondages. D’un côté la phrase choc de la candidate du Front National, je ne veux pas être la vice-chancelière de madame Merkel, a retenu l’attention, comme de l’autre le positionnement pro-européen du candidat d’En Marche! (…). Pour la Südeutsche Zeitung, les vainqueurs, ce sont les extrêmes. Marine Le Pen, la populiste europhobe, a servi à son électorat un discours clair contre les étrangers et les islamistes (…). Emmanuel Macron semble pourtant avoir laissé plusieurs titres de la presse allemande sur leur faim. Emmanuel Macron avait beaucoup à perdre, analyse la FAZ, mais il a réussi à se maintenir en place. Le quotidien de Francfort ajoute cependant : il n’était pas évident de rester attentif à ce que disait Macron. Il veut renouveler les visages et les habitudes mais il ne propose pas d’idées. Même sévérité de la part de la Südeutsche Zeitung : Macron s’est montré nerveux . Il parle beaucoup. Mais après plus de trois heures d’émission, il n’y a eu aucun moment, aucune idée avec laquelle Macron a dominé le débat. Et la SZ de conclure : Même quand il parle beaucoup, on ne retient aucune idée concrète ».
Aucune idée concrète ? Cela convient tout à fait aux pontes du gouvernement qui se rallient à cette machine à recycler les tenants d’une vieille politique démonétisée qu’incarne le mouvement En Marche !. Tout dernièrement ce sont les Secrétaires d’Etat Barbara Pompili (Biodiversité) et Thierry Braillard (Sports), qui ont fait allégeance au candidat de MM. Minc et Attali, avant le ralliement attendu du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian « qui nourrit (déjà) Macron de fiches sur les affaires de défense, glisse un proche du ministre ».
Invité hier de Radio Classique, le député socialiste du Finistère Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche!, a indiqué qu’« Emmanuel Macron poursuit l’objectif de devancer Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle. Il faut créer une dynamique qui nous place au premier tour en tête, pour ne pas donner le visage de l’extrême droite à l’Europe et au monde entier. C’est pourquoi nous voulons amplifier notre dynamique, non pas seulement comme objectif électoral mais comme objectif d’hygiène démocratique » (sic). Une hygiène, qu’elle soit démocratique ou intellectuelle, qui laisse à désirer chez M. Ferrand, lui qui s’est ridiculisé dernièrement en recyclant de vieux fantasmes malpropres sur l’existence d’un complot russe contre la candidature de M. Macron. Et dire, constate Bruno Gollnisch, que ce sont les mêmes qui nous accusent de complotisme quand nous pointons, et là de manière autrement plus prosaïque, étayée et évidente, la collusion d’intérêts étrangers, l’ensemble des soutiens dont disposent les adversaires euroatlantistes d’une France souveraine, libre et enracinée.