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élections - Page 361

  • Marine Le Pen et le vote catho

    8820-20170315.jpgL’interview que Marine Le Pen a donnée le 8 mars à Famille Chrétienne rappelle que le vote catholique n’a aucune raison de se tourner vers Fillon. Il a même toutes les raisons contraires.

    François Fillon a indiqué qu’il ne reviendrait pas sur le Mariage pour Tous ni sur l’adoption par les couples homos. Alors qu’il était Premier ministre de Sarkozy, il a nommé l’égérie Lgébétiste Roselyne Bachelot à la Santé (et l’a reconduite trois fois à un poste de ministre malgré ses bourdes successives notamment sur les vaccins contre la Grippe A). Il a laissé diffuser dans les écoles la circulaire sur le gender de Luc Chatel, a fait partie des vingt-sept députés qui ont voté pour que l’avortement devienne un « droit fondamental ». Il a lâché Jean-Frédéric Poisson lorsqu’il a voulu inscrire les racines chrétiennes de la France dans la Constitution. Il a beau jeu de soutenir les Chrétiens d’Orient alors qu’il était au gouvernement au moment de l’intervention désastreuse de la France qui a entraîné le chaos Syrien, la submersion migratoire et l’émergence de Daesh. En quoi incarne-t-il le vote catholique ?

    Marine Le Pen répond à une interview à Famille Chrétienne qui rappelle opportunément ses positions sur les questions sociétales, le magazine ne manquant pas de souligner au passage que ses positions sur l’immigration et les migrants diviseront les catholiques… La candidate dit clairement comme elle l’a fait plusieurs fois dans Présent, qu’elle abrogera le mariage pour les homosexuels (remplacé par un Pacs amélioré), qu’elle est radicalement opposée à l’adoption par les couples de même sexe, à la GPA et aux mesures visant à rendre valides les GPA effectuées à l’étranger (comme le propose Macron). Elle réservera la PMA aux problèmes de stérilité et ne l’accordera pas aux célibataires. Son programme prévoit une révision constitutionnelle dans laquelle elle introduira la défense et la promotion de notre héritage historique et culturel : « Dans cet héritage, les racines chrétiennes ont évidemment un poids important. »

    Elle ne reviendra pas sur l’avortement ni sur son remboursement mais supprimera le « délit d’entrave numérique » et veut que la nation apporte un soutien psychologique et matériel aux femmes qui souhaitent garder leur enfant.

    Interrogée sur l’application de la laïcité qui sanctionnerait les catholiques, elle rappelle que la loi sur les signes ostentatoires ne concerne pas le personnel religieux, ni les processions ni les Chemins de Croix qui font l’objet de demandes d’autorisation auprès des pouvoirs publics. « Il n’existe pas de signe ostensible dans la religion catholique ou protestante ! C’est un fait. Il n’y a pas de turban comme pour les Sikhs… Pourquoi se créer des inquiétudes, alors que l’intégralité de l’inquiétude devrait être concentrée sur la montée en puissance du fondamentalisme islamiste, dont, il faut bien le dire, les chrétiens et les Juifs peuvent être en particulier des victimes directes ».

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 14 mars 2017

    http://fr.novopress.info/

  • François Fillon est favorable à l’inauguration de mosquées algériennes et fréristes

    Il semble très important de revoir ce documentaire de l’Observatoire de l’islamisation consacré à la politique volontariste de François Fillon concernant la construction de mosquées (Discours d’Argenteuil), ses rencontres avec d’une part les islamistes pro-niqab et pro-charia de l’UAM93 et le recteur de la mosquée de Stains fermée début novembre 2016 par la préfecture du 93 pour cause de prêches radicaux et de présence de nombreux djihadistes.

    Le voyage de François Fillon à Alger en 2008 est aussi rappelé, lorsqu’il promis d’augmenter les visas pour les algériens (une dépêche AFP l’atteste).

    Pour finir, ce reportage propose un extrait d’une interview de son ex-porte-parole de campagne, Benoist Apparu qui plaide pour le financement public des mosquées.

  • La partie "politique" de la journée de Civitas

     

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  • Marine Le Pen travaille sa droite en vue du 2nd tour...

    Nicolas Dupont Aignan, Philippe de Villiers, Thibaud Collin, Jean-Frédéric Poisson... Telles sont les personnalités avec lesquelles Marine Le Pen entretiendrait des relations ou qu'elle aurait déjà rencontrées afin de faire davantage connaissance... pour mieux préparer l'avenir ? Cette nouvelle ne pourra que rassurer ceux qui désespéraient de voir le FN lancer des signes à la "droite hors les murs", celle qui n'existe pas selon certains...

    "C'est une campagne secrète, loin, très loin des plateaux télé et des salles de meeting. Persuadée qu'elle sera en tête au premier tour, Marine Le Pen cherche à s'assurer le ralliement d'élus républicains ou de personnalités politiques de premier plan au soir du 23 avril. Ou même avant si possible, afin de dépasser les 30%. "On a les électeurs les plus motivés et les plus convaincus, reconnaît un élu mariniste, mais il est clair que, pour l'instant, on ne remporte pas l'élection tout seul."

    Philippe de Villiers a déjà donné son accord. Occupé par l'exportation du concept du Puy du Fou à l'étranger – il sera aux Etats-Unis pendant les élections –, il ne prendra pas part à la campagne, mais il prodigue des conseils. Surtout, il a accepté le principe d'une rencontre officielle avec Marine Le Pen, un adoubement public avant le 23 avril.

    Un autre soutien de poids pourrait être annoncé prochainement, celui du philosophe Thibaud Collin. Cet intellectuel catholique, qui s'était fait remarquer en 2004 en participant à un livre d'entretiens avec Nicolas Sarkozy, est une belle prise de guerre (...)

    Dans cette campagne souterraine, les lieutenants du FN ont une cible de choix : Nicolas Dupont-Aignan. Celui que les sondages créditent de 3% résiste encore aux opérations de séduction du Front national. "Il se croit un destin", confie, amer, l'un des artisans des tractations. Selon des informations concordantes, un dîner avec Marine Le Pen a eu lieu voilà trois semaines dans l'appartement d'un ami de la candidate. Une rencontre de courtoisie afin de leur permettre de mieux se connaître. Philippe Olivier, le responsable de la cellule "idées-image" de la campagne du FN, qui connaît Dupont-Aignan de longue date, dément farouchement. Quant au président de Debout la République, il balaie : "Je ne commente pas de telles fables!" Même Villiers a plaidé la cause de Marine Le Pen auprès de Dupont-Aignan. Ils se sont vus à la mairie des ­Herbiers, où l'avait invité la députée villiériste Véronique Besse. Seul l'hebdomadaire d'extrême droite Minute s'en est fait l'écho. Jean-Frédéric Poisson, le président du Parti chrétien-démocrate, a également rencontré Marine Le Pen (...)

    Les marinistes proposent des postes, mais surtout un coup de pouce aux législatives. Un jeune député LR de l'Ouest raconte avoir été approché : "On m'a assuré que si j'appelais à voter Marine Le Pen, j'aurais un 'tocard' en face de moi, raconte-t-il (...)"

    Philippe de Villiers dément mais pas de manière très franche :

    "C’est n’importe quoi. Je n’exclus rien mais ce n’est pas prévu"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alain Soral: « Votons tous Front national à la prochaine présidentielle, pour le salut de la France »

    J’appelle « sans aucune retenue à voter Front national à la prochaine présidentielle ». « Ce vote Front national est l’intérêt de tous les Français patriotes de toutes origines ». « Votons tous Front national à la prochaine présidentielle » « pour le salut de la France ». « On peut faire un parallèle total entre Trump/Marine Le Pen et Macron/Hillary Clinton. » « Nous arrivons à un moment historique fort où les Français, lors d’une élection, ont la chance et l’espoir unique de renouer avec la maîtrise de leur destin et de leur souveraineté dans leur pays et d’échapper à la dissolution de la France au Nouvel ordre mondial. »

    « Je dis aux Français d’origine africaine et aux français de confession musulmane, c’est à eux de savoir s’ils se sentent plus noirs que Français ou plus musulmans que Français. » « c’est à eux de comprendre qu’on peut être noir et patriote Français et donc voter Front national en France, et qu’on peut être musulman et patriote français et voter Front national aujourd’hui en France. » « Ce vote Front national est l’intérêt de tous les Français patriotes de toutes origines ». « Votons tous Front national à la prochaine présidentielle » « pour le salut de la France »

    ERTV: Alain Soral Achève Macron et Mélenchon, Dénonce l’Imposture Théo et appelle à voter pour Marine Le Pen

    Avant d’appeler à voter pour Marine Le Pen, Alain Soral dévoile le vrai Mélenchon maçon, la baudruche Macron, faux-nez du Parti Socialiste, et revient longuement sur l’affaire Théo Luhaka et les ramifications du parti socialiste avec l’aristocratie socialiste d’Afrique dont fait partie la famille de Théophile Luhaka. Théo Luhaka, haute bourgeoisie, famille de ministres au Congo, fait partie de l’Internationale socialiste maçonnique qui règne sur l’Afrique, ce qui explique que Hollande se soit déplacé avec une telle diligence à son chevet. « C’est 700 000€ que Luhaka a volés » aux pauvres des banlieues. Derrière tout cela le trafic de drogue. Alain Soral explique les liens entre le trafic de drogue et les politiciens notamment socialistes. Il demande comment « le baron noir » Julien Dray a constitué sa fortune ? Derrière le trafic de drogue et le caïdat du PS, les caisses noires du parti socialiste. Une affaire dans laquelle l’avocat Dupont-Moretti est le défenseur de Théo Luhaka. Il rappelle que cet avocat  « a été très fort pour terroriser les enfants violés d’Outreau. » Il est « Le défenseur de la Gauche-racaille ».

    Hollande c’est Néron « avant de partir il fout le feu à la ville ». Il est allé semer les émeutes dans toute la France avec les racailles ethniques. « Mais Néron a eu au moins la dignité de se suicider. » « La gauche a comme seule stratégie, avant de se barrer, de foutre le feu au pays. Nantes a été mis à feu et à sang. »

    « Fillon est un brave mec trop catholique et pas assez anti-Poutine. », affirme-t-il.« Aujourd’hui le socialiste a beaucoup plus de mal a manipuler les musulmans de banlieue plutôt que les noirs évangéliques ou animistes. » L’anti-racisme institutionnel fait que « Les noirs et les maghrébins ont le droit d’avoir des sympathies purement raciale », ce qui est interdit pour les blancs.

    Il revient sur le dîner du CRIF, un pouvoir « américano-Wahabo-sioniste » Il suffit de voir « Macron-Hamon, bras dessus-dessous, lors de ce dîner. »

    Marine Le Pen: « Nous arrivons avec ces élections à un tournant historique français comme il en arrive assez rarement. Nous arrivons à un moment historique fort où les Français, lors d’une élection, ont la chance et l’espoir unique de renouer avec la maîtrise de leur destin et de leur souveraineté et de leur pays et d’échapper à la dissolution de la France au nouvel ordre mondial. », » je ne vais louper cette chance et je vais appeler sans aucune retenue à voter Front national à la prochaine présidentielle ».

    « Le Front national parle de préférence nationale et pas de préférence raciale, contrairement à ce qu’on a appris à penser aux minorités des banlieues. » « C’est le moment historique pour eux de rallier les Français en colère pour reprendre le contrôle de leur destin. » « Ce vote Front national est l’intérêt de tous les Français patriotes de toutes origines »

    « Votons tous Front national à la prochaine présidentielle » « pour le salut de la France »

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/alain-soral-votons-tous-front-national-a-la-prochaine-presidentielle-pour-le-salut-de-la-france/70797/

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Avec Macron, nous aurons une majorité socialiste »

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    Invitée hier du journal de 13 heures de TF1, Marion Maréchal-Le Pen a expliqué que si Emmanuel Macron était élu, nous aurions le mois suivant – et pour cinq ans – une majorité socialiste. Tandis que si Marine Le Pen était élue, les Français, « par souci de cohérence », lui donneraient une majorité pour gouverner, laquelle ferait entrer à l’Assemblée des candidats issus de la « société civile » ainsi que des candidats d’ouverture, comme dans le Var, où un maire sans étiquette est soutenu par le Front national – il s’agit de Pierre Jugy, maire de Tourtour, candidat dans la 8e circonscription du Var. L’élue du Vaucluse n’exclut pas que soient nouées « des alliances avec un certain nombre de candidats, des sortants », qui seraient « compatibles » avec la vision de la France que porte Marine Le Pen.

    http://fr.novopress.info/

  • L’agonie d’un régime

    Bernard Plouvier

    Durant les années 1780 sq., l’on assista en France à la déliquescence de l’État, mal administré par son chef, un excellent homme, cultivé, pieux et bon, mais un être indécis, faible, velléitaire : Louis XVI, trop influencé par une épouse idiote et inculte, futile et dépensière. Leur martyre, débuté en août 1792, et celui, plus ignoble encore, de leurs enfants sont dignes de pitié, mais ne rachètent en rien les erreurs commises, que la Nation française paya au prix fort.

    Un scénario identique fut joué en Russie, lors du règne désastreux d’un tsar imbécile et inculte, marié à une hystérique… là aussi, les malheurs de despotes ineptes ne furent rien en comparaison des souffrances inouïes endurées par le peuple, de 1917 aux années 1990.

    En dépit de la guérilla civile liée au règlement hypocrite, machiavélique, de la question algérienne, où l’une des rares victoires militaires en matière de guerre coloniale fut bradée pour des raisons politiciennes, la Ve République avait une certaine tenue lors des dix premières années de son fonctionnement.

    Le chef de l’État était digne dans sa vie privée, s’il fut toute sa vie effroyablement sectaire, au point de ne jamais tenter d’unir la Nation. Ni en 1944, ni en 1958, ni en 1962, il ne se donna la peine d’esayer : le bon peuple était prié de vénérer le chef infaillible, point-barre. Toutefois, l’époque était favorable : les progrès techniques (en grande partie hérités des années 1940-58) s’accumulaient, tandis que le chômage était nul du fait d’une croissance économique continue.

    Seule la finance cosmopolite tentait de miner l’État, surtout après les commentaires désabusés de son chef en 1967. De Gaulle, pour une fois clairvoyant, avait compris qu’à trop humilier les musulmans en soutenant l’État impérialiste d’Israël, l’on risquait de les pousser à utiliser le pétrole comme d’une arme économique : ce fut vérifié à partir de 1973.

    Entretemps, la France avait durement payé les prophéties de son chef. Dès la fin de 1967, l’on assistait à une sourde offensive contre le Franc, au moyen d’exportations massives de capitaux et de spéculations monétaires. Elles révélèrent pleinement leur nocivité durant le second semestre de 1968, après que l’État gérontocratique ait été secoué par la chienlit du printemps (où l’élément juif fut surreprésenté).

    De 1969 aux années actuelles, l’État français a subi une détérioration et dans la dignité personnelle des chefs démocratiquement élus et dans l’efficacité gouvernementale. Avec Mitterrand, la France fut vendue au grand patronat multinational et l’État ex-gaullien, fier de son indépendance et de son originalité, devint un pion de l’économie globale, un petit élément de la mondialisation de la vie politique et sous-culturelle.

    Si Chirac ne s’est pas associé à la 2e guerre d’Irak, c’est parce que ses compromissions de chef de gouvernement avec Saddam Hussein l’en empêchaient. Fort habilement, la propagande médiatique masqua une corruption par de beaux arguments humanistes, qui faisaient de la France, déjà largement envahie de mahométans, un pays officiellement sensible aux malheurs des Palestiniens… chose fort utile, quand on courtise les émirs du pétrole.

    Depuis les années 1980, l’État est mis en coupe réglée par des coteries qui s’intéressent davantage à leur enrichissement personnel qu’au Bien commun. Et le phénomène atteint de nos jours des sommets.

    Alors que le chômage bat, d’année en année, des records qui ridiculisent par leur ampleur ce que l’on avait connu dans les années trente de funeste mémoire, alors que la France est envahie d’allogènes violents au point que deux milliers de cités de non-droit déshonorent le sol français et que les trafics d’armes et de stupéfiants n’ont jamais été aussi florissants, alors que les Français autochtones souffrent d’insécurité permanente agrémentée d’attentats terroristes plus meurtriers que nos routes et autoroutes en un week-end chargé, nos excellences affichent leurs scandales sexuels et financiers, se bornant, en contrepartie de très hauts revenus puisés dans les caisses de l’État, à mener une politique dictée par les groupes multinationaux.

    Plus que jamais, la politique française affiche une corruption diffuse, non seulement à Paris mais aussi en province, dans les partis de gouvernement comme dans la haute administration.

    Inefficacité, inaptitude à gouverner, corruption et comportement de débauché(e)s, la Ve République agonise dans la pourriture et l’ineptie. Le régime se meurt, à l’instar des monarchies française ou tsariste, des satrapies communistes et des dictatures du Tiers-Monde. Aux Français d’en tirer les conclusions logiques.       

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  • Oubliez la présidentielle, c’est aux législatives qu’on va vraiment rigoler !

    L’élection présidentielle est le scrutin phare de la VeRépublique parce que le cœur du pouvoir politique se trouve à l’Élysée. C’est, du moins, ainsi que les Français voient la fonction présidentielle. Pourtant, s’ils lisaient soigneusement la Constitution, ils apprendraient que c’est le Premier ministre qui dirige l’action du gouvernement et conduit la politique de la nation, et même – contrairement à une idée reçue – que c’est lui et non le président de la République qui est responsable de la Défense nationale (articles 20 et 21).

    Certes, le plus souvent, le président de la République est aussi le chef de la majorité parlementaire, son Premier ministre lui est donc totalement dévoué et c’est bien à l’Élysée que tous les pouvoirs se concentrent. Mais il suffit que les élections législatives ne lui donnent pas de majorité et voilà qu’il perd tout, hors quelques prérogatives mineures ou liées à des circonstances improbables. La Ve République a connu trois cohabitations et, à chaque fois, c’est bien de Matignon et non de l’Élysée qu’était gouvernée la France. A fortiori après le traité de Lisbonne, en l’absence de majorité pour le soutenir, le candidat qui sortira vainqueur du prochain scrutin, quel qu’il soit, sera un président de la République croupion. J’en profite, ici, pour rappeler à certains doux rêveurs que pour légiférer par ordonnance (art. 38), il faut au préalable obtenir le vote d’une loi d’habilitation. Quant à recourir au 49-3, il faut encore que le Parlement s’abstienne de censurer le gouvernement.

    Quel candidat peut raisonnablement espérer obtenir une majorité à l’Assemblée nationale en juin prochain ? Aucun, sauf…

    En temps normal, l’attribution des investitures pour les législatives au sein des grandes coalitions de gauche et de droite donne déjà lieu à des marchandages houleux, mais rien de commun avec ce qui se profile cette fois-ci. Au vu des résultats lors des dernières régionales, il était raisonnable d’anticiper, pour les législatives de 2017, que le FN au soir du premier tour serait en ballottage favorable dans plus de 150 circonscriptions, mais c’était avec l’hypothèse que la gauche et la droite iraient au combat comme deux blocs unis. Or, nous en avons été les témoins, les primaires ont littéralement fait voler en éclat tant le PS que les Républicains. À gauche, les amis de Mélenchon, les frondeurs (amis d’Hamon) et les ralliés à Macron semblent irréconciliables. À droite, c’est peut-être pire encore entre les centristes et les juppéistes d’une part, qui semblent plus proches que jamais, les fillonistes qui ont pour eux la légitimité des primaires et les sarkozystes qui ne savent plus sur quel pied danser.

    Si ces deux blocs gauche/droite abordent les législatives en ordre dispersé, alors – tenez vous bien – le FN virerait en tête à l’issue du premier tour dans plus de 400 circonscriptions et avec une marge conséquente sur le suivant dans plus de 200. Ce serait un véritable tsunami frontiste et même, dans de très nombreux cas, le FN pourrait être le seul à franchir la barre de 12.5 % des inscrits. En résumé, si à droite comme à gauche on ne se rabiboche pas au lendemain de la présidentielle, l’hypothèse, incroyable il y a quelques mois, d’une majorité frontiste à l’Assemblée nationale n’est pas exclue. Le paradoxe, c’est qu’une victoire de Marine Le Pen à la présidentielle serait de nature à inciter la gauche comme la droite à resserrer les rangs alors qu’une défaite de Marine Le Pen donnerait lieu à des batailles de chiffonniers pour se partager le gâteau.

    Cela rejoint l’idée dont je me suis fait l’écho dans ces colonnes à plusieurs reprises, à savoir que l’optimum pour le camp des patriotes est davantage une défaite honorable de Marine Le Pen à la présidentielle, suivie d’un coup d’éclat aux législatives, plutôt qu’une victoire qui déboucherait sur une impasse.

    http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/oubliez-presidentielle-cest-aux-legislatives-quon-va-vraiment-rigoler,318669