Une fois que cet indéniable déplacement de l'électorat juif a été relevé, je ne crois pas que la droite de gouvernement puisse s'en satisfaire en se disant que "c'est toujours bon à prendre".
D'abord parce qu'il est clair que dans le climat actuel, ce bouleversement tectonique profite prioritairement à l'extrême droite susceptible de rassurer davantage la communauté juive par un discours plus manichéen, plus vigoureux. Elle n'était pas portée à donner naturellement du crédit à un programme qui avait plus peur de violer les interdits de la gauche que d'affirmer ses propres valeurs à la fois fermes et humanistes.