A Bruxelles on a tout lieu de s’inquiéter. La montée en puissance des partis dits populistes ne cesse de monter non seulement dans les sondages mais aussi dans les urnes. Autant dire que les prochaines élections européennes qui auront lieu en 2024 risquent de réserver bien des surprises. Le Nord de l’Europe, hier encore fort laxiste en matière d’immigration rétropédale à la vitesse de la lumière. Ainsi en est-il pour la Finlande, la Suède, le Danemark.
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Europe, ça craque de partout
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Le Parti de la Liberté de Geert Wilders remporte les élections législatives aux Pays-Bas
A six mois des élections européennes, il s’agit d’une nouvelle avancée significative dans la lutte contre l’islamisation de l’Europe. Les journalistes français vont encore faire une sacrée gueule de bois :
“Le PVV (Parti de la liberté) de Geert Wilders a remporté 35 sièges et une victoire électorale confortable, selon le sondage Ipsos. L’alliance de gauche de Frans Timmermans est deuxième avec 26 sièges. Le VVD de centre-droit a remporté 23 sièges.
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ARGENTINE : JAVIER MILEI, UN NOUVEAU TRUMP, OU UN BOLSONARO DANSEUR DE TANGO ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
L’heure serait-elle au « dégagisme » ? Après l’arrivée au pouvoir de Robert Fico en Slovaquie, allié stratégique de Victor Orban en Hongrie, la défaite au Libéria de l’ancien footballeur Georges Weah - pourtant très populaire -, face à Joseph Boakai ancien vice-président, le succès incroyable du trouble-fête Javier Milei à Buenos-Aires, inaugure-t-elle une ère nouvelle ? Celle où les pachydermes des clivages politiques traditionnels – gauche/droite - les verrait reconduits, les uns après les autres, dans leurs zoos respectifs ?
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MARINE+ZEMMOUR + DUPONT D'AIGNAN = PLUS DE 40% DES VOIX ! POUR UNE UNIONDES VRAIES DROITES !
Sondage 2027. RN + Reconquête = 40 % au premier tour
Voici un sondage Ifop-Fiducial qui ne peut qu’exaspérer les patriotes, qui déplorent l’obstination des leaders des partis identitaires à refuser toute alliance.
Dans une étude parue dans le Figaro, Marine rafle la mise avec plus de 30 % des suffrages au premier tour, quels que soient les candidats en lice.
Si on totalise le RN, Reconquête et Debout la France, cela donne :
32% + 7% + 2% = 41%
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Autriche : le FPÖ (droite anti-immigration) en tête des sondages
Le parti d’extrême droite autrichien FPÖ est en passe de devenir le parti le plus puissant du pays pour les élections nationales prévues à l’automne prochain, selon un sondage.
Selon les sondages, le parti obtiendrait environ 29 % des voix si les élections avaient lieu aujourd’hui, soit 13 points de plus que le résultat obtenu lors des élections de 2021. Cela signifie que le parti battrait son record de 1999 de 26,9 %.
Le FPÖ a déjà été en tête des sondages pendant des années, avant de s’effondrer dans les dernières semaines de la campagne.
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[L’œil américain] Pourquoi Trump a déjà gagné
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Espagne : le socialiste révolutionnaire Pedro Sanchez va être nommé Premier ministre
Michel Festivi
« L’Espagne a perdu, et les séparatistes gagnent grâce à leur chantage », vient de déclarer le chef du Parti populaire Alberto Nuñez Feijoo, et Santiago Abascal, le leader de Vox s’est écrié : « le début de la fin de la démocratie en Espagne ».
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Les grandes manœuvres outre-Rhin
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Les prochaines élections législatives allemandes se dérouleront à l’automne 2025. Toutefois, depuis la retraite de leur nourrice en chef, la mère Merkel, les Allemands assistent à des bouleversements considérables.
Le chancelier social-démocrate Olaf Scholz a le privilège inédit de diriger une alliance tripartite, la « Coalition tricolore » (rouge pour la sociale-démocratie, vert pour les Grünen et jaune pour les libéraux). Dès le départ, cette entente se montre fragile du fait des profondes divergences entre les Verts et les libéraux. Les premiers, dépensiers, s’opposent aux seconds, tenants de l’austérité, du désendettement et de la « règle d’or » budgétaire. Les tensions internes s’avivent en raison d’une crise socio-économique croissante.
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"L'électorat juif vote à droite" : un honneur et une responsabilité...
Une fois que cet indéniable déplacement de l'électorat juif a été relevé, je ne crois pas que la droite de gouvernement puisse s'en satisfaire en se disant que "c'est toujours bon à prendre".
D'abord parce qu'il est clair que dans le climat actuel, ce bouleversement tectonique profite prioritairement à l'extrême droite susceptible de rassurer davantage la communauté juive par un discours plus manichéen, plus vigoureux. Elle n'était pas portée à donner naturellement du crédit à un programme qui avait plus peur de violer les interdits de la gauche que d'affirmer ses propres valeurs à la fois fermes et humanistes.
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Italie : la réforme constitutionnelle, pari politique de Giorgia Meloni