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élections - Page 577

  • Le FN est devenu le parti du prolétariat du secteur privé

    Qui sont les candidats du FN pour les élections départementales ?
    Sylvain Crépon : Ce ne sont pas les premières mains qui sont mises en avant, étant donné le nombre de candidats. Cependant, beaucoup de conseillers municipaux ont été investis. Cela signifie que le FN s’inscrit dans un processus de
    notabilisation et d’implantation. Cela lui offre un ancrage et une visibilité. Au-delà des résultats à proprement parler, c’est ce maillage qui va être très important pour le FN. Le parti d’extrême droite l’avait perdu depuis la fin des années 1990, après la scission de Bruno Mégret en 1998. Les frontistes sont en train de le reconstituer progressivement.
    Au vu de leurs origines sociales, les candidats frontistes semblent correspondre à leur électorat… 
    C’est vrai, il y a une ressemblance entre candidats et électorat. C’est très important, notamment dans les zones périurbaines un peu délaissées. Les sympathisants se disent : « Ce ne sont pas des technocrates, ce sont des gens qui pensent et parlent comme nous, qui comprennent nos problèmes. » Cela contribue à légitimer le FN, notamment lors d’élections locales. Le FN est devenu le parti du prolétariat du secteur privé, du sous-prolétariat des « petits Blancs » qui travaille, qui a du mal à s’en sortir. Les électeurs et les candidats du FN sont ainsi confrontés aux réalités de la précarité du secteur privé : ce sont les caissières de supermarché, les temps partiels subis… Ils ont le sentiment d’une condition ouvrière anomique, d’une incapacité à se constituer une identité et une condition ouvrières. Il ne faut pas oublier que ce sous-prolétariat est soit peu politisé soit de droite. Avec eux, il n’y a pas de vases communicants
    Cet électorat est définitivement perdu par les partis traditionnels ?
    Il ne trouve d’espace d’expression de son ressentiment qu’au sein du FN qui les accueille et les comprend. Le PS et le Front de gauche n’ont pas de relais au sein de ces catégories sociales. Il n’y a plus que le FN qui parle à ces électeurs de leurs préoccupations sociales et économiques. Le parti de Marine Le Pen essaie, en fait, de reproduire ce que faisait le Parti communiste à l’époque de Georges Marchais. L’ancien secrétaire général du PCF (1972-1994) avait compris ces problématiques. Ce n’est peut-être pas un hasard si Marine Le Pen fait aujourd’hui son éloge.
    La droite s’est-elle aussi durablement coupée de ces électeurs ?
    Nicolas Sarkozy avait su les séduire en 2007, avec son discours identitaire et ses propos sur la valeur travail. Aujourd’hui, je ne vois pas, dans ce que fait M. Sarkozy à l’UMP et dans la façon dont le PS est géré, comment cet électorat pourrait revenir vers l’un ou l’autre de ces partis.
    Y aura-t-il un avant et un après les départementales ?
    Ce qui est sûr, c’est que ces élections seront un tournant majeur dans l’histoire du Front national. Les élections européennes sont un scrutin beaucoup plus symbolique, une sorte d’exutoire. Les départementales sont une pièce maîtresse de l’édifice que le FN veut construire. Déjà, les municipales de 2014 ont été fondamentales. Cela va se renforcer cette année avec les départementales, qui participent de la même logique de maillage local. Ce préalable doit préparer les prochaines échéances nationales que sont la présidentielle et les législatives de 2017.

    Propos de Sylvain Crépon recueillis par Abel Mestre, « Le FN est devenu le parti du prolétariat du secteur privé », Le Monde, 5 mars 2015.

    http://tempspresents.com/2015/03/12/fn-proletariat-sylvain-crepon/

  • Christiane Taubira et l’ennemi imaginaire – Par Ulysse

    Dans une tribune publiée dimanche 15 mars, Christiane Taubira, Garde des Sceaux, dans l’inimitable style René-Char-Discount qu’on lui connaît, se propose, (contrevenant ainsi à toutes les exigences de sa fonction d’État), de conspuer le FN. Sans toutefois oser le nommer directement, elle n’hésite pas à l’intégrer dans une généalogie historico-politique fantaisiste, celle dit-elle des « ennemis intimes de la République, de la démocratie, de la laïcité….  » ; bref vous l’aurez compris, les ennemis du camp du Bien. La publication de ce texte fait suite à l’intervention tragi-comique d’un Manuel Valls halluciné, se vantant à l’Assemblée nationale de« stigmatiser » le Front national et de lui réserver un traitement de paria, bref d’établir une discrimination d’État au nom même de l’exigence de non-discrimination…

    Nos champions de la République, conjuguant de manière inédite bêtise et indécence, ont donc décidé de faire du FN le bouc-émissaire de leur propre incompétence et, de ses électeurs, des sous-hommes, seulement gouvernés par leurs émotions, proies faciles d’être machiavéliques et sournois, à peine capables de porter un jugement rationnel sur l’état de la France, ses problèmes et les remèdes qu’on pourrait lui apporter.

     

    « Bêtise » d’abord, parce qu’ils n’ont toujours pas compris (!) que l’acharnement obsessionnel qu’ils mettent à conspuer ce parti amplifie son rayonnement et ne fait qu’accroître son potentiel d’adhésion. Jusqu’à la caricature, la criminalisation morale du FN (et de facto de ses électeurs) ne peut in fine qu’avérer un peu plus s’il était nécessaire qu’il est bien le centre politique réel du pays et donc, par ses thèmes et sa démarche, le dernier recours d’une nation proche du chaos intégral. « Bêtise » toujours, parce que la manière même dont Christiane Taubira dresse dans sa tribune la généalogie fantasmatique d’une sorte d’anti-patriotisme invisible, qui, malveillant, gouverne des cœurs pervertis, et traversant tous les âges comme un spectre, constitue une figure essentialisée du « mal » à combattre (qui « dévoie », qui« souille », qui rallie les « égarés » -je cite-), procède toute entière de la rhétorique qu’elle prête à ses adversaires. En fait, il suffirait de placer le mot « juif », « arabe », ou bien encore « noir » dans ce texte, pour qu’il ressemble trait pour trait à un brûlot antisémite et raciste. Voulant condamner la supposée « peur de l’autre » (T.M) que nourrirait le FN, mais traitant le FN comme s’il était l’excroissance diabolique de la déraison dans l’histoire, ce texte fait du FN un Autre absolu dont il faut avoir peur… Il use donc des artifices dialectiques et du mode argumentatif essentialiste de ceux que la Gauche prétend combattre et qui, avouons-le une bonne fois, n’existent pas. Ou plutôt si. Comme il a souvent été dit, (mais il est toujours opportun de le rappeler) : ceux qui traînent en bandes, ont le crâne rasé, s’appellent « mon frère », jurent par le sang, la race, Dieu, et agressent à dix contre un des innocents, nous savons bien qu’ils existent. Mais ils ne sont pas au FN et d’ailleurs ils ne votent pas. Où sont donc ces « basses eaux de la haine » (lol) dont nous entretient le Garde des Sceaux ? Elles se rencontrent dans les enclaves séparatistes qui fragmentent désormais le territoire français et auxquelles l’on s’apprête de nouveau à donner quelques milliards d’euros pour acheter un semblant de paix civile.

    « Bêtise » quasi-indicible de ce texte, c’est certain, mais « indécence » surtout, parce que le soin méticuleux avec lequel Christiane Taubira a promu une politique pénale d’un laxisme affolant, (ayant conduit et conduisant toujours à la libération de criminels avérés, non-repentis), aurait déjà dû l’amener cent fois à la démission. Mais n’espérez rien vous autres « égarés » ! Il faut encore qu’entre deux interviews où elle larmoie ses états d’âme d’adolescente bipolaire et pleure la Guyane éternelle, elle se permette en pleine période électorale d’abuser de l’autorité que lui confère sa fonction pour avertir qu’une « apocalypse » est en cours.

    Oui, vous avez bien lu : une « apocalypse » (c’est le premier substantif de sa tribune…).  Tout simplement. Ne nous attardons pas à moquer ce retour du refoulé républicain qui conduit immanquablement nos fonctionnaires du déclin à utiliser le lexique eschatologique dès qu’ils se sentent mis en danger. Contentons-nous d’entendre le terme dans sa nudité étymologique. Oui Christiane, vous avez raison, « révélation » il y aura aux élections. Dévoilement. Advenue. Pas du Christ, malheureusement, (encore que nul ne puisse pénétrer les desseins de la Providence), mais révélation tout de même : de votre incompétence, personnelle, de la colère et de l’exaspération fondées en raison de millions d’électeurs,  de la connivence obscène du PS et de l’UMP, ces frères-siamois idéologiques qui ne manquent jamais de se soutenir lorsqu’ils pressentent leurs prébendes menacées, de votre incapacité enfin, et c’est là l’essentiel, à apporter des réponses sérieuses aux menaces sans précédent que notre pays a à affronter, à savoir : la guerre mondiale que l’islam littéraliste a engagé contre le Christianisme et l’Occident libertaire, et cette même idéologie libérale-libertaire qui pourrit, de l’intérieur, le sens de l’enracinement historique des peuples d’Europe. « Révélation » il y aura Christiane. De votre lâcheté devant les périls bien réels que vous refusez constamment de nommer ou dont vous falsifiez à dessein les appellations : « menace terroriste », pour islam littéraliste,  « apartheid et relégation », pour enclaves mafieuses néo-coloniales, « radicalisation » pour endoctrinement, « fascisme » pour patriotisme de bon sens etc.

    Au fond, le FN, que par mépris souverain vous refuser de nommer alors même que vous voudriez tisser son linceul, c’est votre ennemi imaginaire, votre adversaire de substitution, celui qui polarise toutes vos craintes et colères tandis que vous ne cessez de favoriser les conditions d’émergence d’ennemis qui, eux, bien réels, se frottent les mains de vous voir ainsi vous débattre avec un fantôme. Vous êtes le lieutenant Drogo d’un Désert des Tartares sous neuroleptiques ; un officier qui attendrait un ennemi qui ne viendrait jamais tandis que ses hommes se feraient décimer sous ses yeux par un autre adversaire…

    Que vous ayez une minute à perdre pour rédiger ce texte indigeste à l’heure où Ahmed, (huit ans au compteur), déclare qu’il faut « buter les français », où des« toulousains » d’à peine douze ans sont en train d’égorger des hommes au Moyen-Orient, où, en l’attente de leur procès l’on remet en liberté des djihadistes convaincus (des « savoyards » paraît-il bien « réinsérés »), où l’État islamique menace de submerger l’Europe et la France de populations fanatisées via les côtes libyennes et où prédations, vols, crimes et viols quotidiens font peser sur les français le poids d’une terreur insoutenable, que vous ayez ne serait-ce qu’une seconde à perdre pour rédiger cette tribune d’où ne ressort finalement que vos propres peurs, c’est bien la preuve irréfragable de votre incompétence . Vous autorisant d’Apollinaire qui n’en demandait pas tant, vous vous exclamez qu’il est « grand temps de rallumer les étoiles ». Quelle ironie pour un facteur de dés-astre d’invoquer ainsi le Ciel des fixes et pour quelqu’un qui n’a jamais brillé de déplorer la venue des ombres…

    - Christiane.
    - Ne visez pas si haut.
    - Ne regardez pas si loin.

    - Les étoiles n’y peuvent rien, et la nôtre, le soleil, ignore, créature bienheureuse, votre existence. Là, tout près de vous, il y a une peine que vous pouvez aisément soulager. Une souffrance intense, profonde, puissante. Celle de ces millions de français que vos indignations sélectives, votre guyano-centrisme forcené et vos déclarations « mysticréoles » ne sont pas loin de rendre fous furieux.

    - Christiane. Ne visez pas si haut, ne regardez pas si loin et laissez l’Apocalypse à Dieu. Contentez-vous de remettre au plus tôt votre démission. Nous compatissons : rien n’est plus épuisant que de lutter contre un ennemi qui n’existe pas. C’est à peu près comme essayer de discerner une matrice familiale dans une relation entre deux hommes. C’est impossible.

    Christiane. Il est grand temps, pour nous, de nous reposer, de vous.

    Ulysse

    http://fr.novopress.info/183996/christiane-taubira-lennemi-imaginaire-ulysse/#more-183996

  • Dossier : élections départementales, quand les médias paniquent

    « Plus une organisation est grande et autoritaire, plus les chances sont grandes que ses hauts dirigeants évoluent dans des mondes purement imaginaires »,

    A mesure que les élections départementales des 22 et 29 mars prochains s’approchent et que le scénario d’une victoire du Front national se dessine, la panique s’empare progressivement de la classe politique et surtout des médias qui ne comprennent plus rien d’un pays qu’ils ont longtemps prétendu guider et qui leur échappe désormais largement.


    « Plus une organisation est grande et autoritaire, plus les chances sont grandes que ses hauts dirigeants évoluent dans des mondes purement imaginaires », remarquait l’économiste américain Kenneth E. Boulding (1910-1993). Cette règle se vérifie en ce qui concerne l’État et c’est un lieu commun que de constater combien le pouvoir éloigne de la réalité ceux qui l’exercent. La nouveauté, c’est que cet enfermement dans un monde imaginaire s’applique désormais à la plupart des grands médias dont la grille de lecture n’arrive plus à rendre compte de l’évolution du pays. Le résultat, c’est l’incompréhension et la panique, mais aussila surenchère dans la violence, laquelle nait, comme on le sait, de l’impuissance des mots à nommer la réalité.

    Vers un nouveau bouleversement politique ?

    Depuis décembre dernier, une batterie de sondages donne régulièrement le Front national gagnant des élections à venir, dans des proportions que ce parti n’a jamais connues. Le dernier en date, effectué par Odoxa pour RTL le 9 mars place le parti de Marine Le Pen à 31% des votes au premier tour, devant l’UMP/UDI (29%) et le PS (20%). Après la victoire des élections européennes, le franchissement de la barre des 30% au premier tour par le Front national serait un nouveau bouleversement politique susceptible de remettre en cause le bipartisme de fait sur lequel repose la vie politique française depuis plusieurs décennies. Les états-majors des deux grands partis menacés ont donc élaboré des stratégies pour tenter de limiter la casse : affirmation d’une alliance électorale objective du PS et du FN pour l’UMP. Dramatisation à outrance sur le mode de « la République en danger » pour le gouvernement socialiste. Manuel Valls a ainsi sorti l’artillerie lourde en affirmant craindre que la France ne vienne se « fracasser » contre le Front national, en revendiquant la « stigmatisation » de Marine Le Pen et en appelant « les élites intellectuelles et culturelles » à s’engager plus avant dans ce qu’il considère désormais comme un combat de civilisation et non plus seulement un combat politique. Le lyrisme du premier ministre a ceci de paradoxal que s’il a pour but de sidérer l’électorat de gauche pour le conduire aux urnes, il risque dans le même temps d’encourager davantage encore au vote FN tant il est vrai que c’est précisément contre ces élites intellectuelles et culturelles qu’une partie grandissante des Français se révolte, notamment par le biais du vote pour un parti encore largement perçu comme « anti-élites ».

    Comment lutter contre le Front national ?

    Les médias dominants prennent évidemment leur part dans cette tentative désespérée de contenir ce qu’ils perçoivent dans leur immense majorité comme une « menace » à laquelle leur conscience citoyenne leur intime l’ordre de lutter de toutes leurs forces, en contradiction parfois avec leur statut de journalistes censé leur conférer sinon l’objectivité, du moins une certaine neutralité. Mais comment lutter contre le Front national ? Depuis de nombreuses années, cette question hante les rédactions mais aucun consensus ne s’est jamais dégagé. Pour certains journalistes, il faut inviter les dirigeants du parti sur les plateaux pour démonter leurs arguments ; pour d’autres il faut au contraire ne pas les inviter pour ne pas leur offrir de tribune. Certains estiment qu’il faut continuer à « diaboliser » Marine Le Pen quand d’autres affirment à l’inverse qu’il faut la traiter comme les autres hommes et femmes politiques pour lui ôter cette odeur de soufre qui attirerait précisément les mécontents. Aucun pour dire qu’il faudrait peut-être simplement se limiter à informer sur Marine Le Pen et le Front national de la même façon qu’il faut informer sur les autres dirigeants et partis politiques. C’est donc un joyeux bouillonnement intellectuel et stratégique, dont la réflexion proprement journalistique est souvent très éloignée, qui occupe les rédactions autour de cette question, avec cette petite précision utile : aucune de ces stratégies n’a jamais fonctionné. Le FN grimpe inexorablement.

    Impuissance des journalistes

    On pourrait attendre des élites intellectuelles et culturelles, dont les journalistes font partie, qu’elles se posent enfin la question du pourquoi et non seulement celle du comment. Pourquoi leurs stratégies ne marchent pas ? Pourquoi le FN grimpe inexorablement ? Pourquoi son programme séduit-il de plus en plus de Français ? Certains intellectuels le font : Michel Onfray, Christophe Guilluy ou Jean-Claude Michéa, pour ne citer que ceux d’entre les plus connus qui sont marqués à gauche, et il est intéressant de remarquer au passage qu’aucun d’entre eux n’est rattaché à une institution.

    Une hypothèse serait d’avancer que les institutions, y compris les grands groupes de presse, ont tellement partie liée avec l’ordre économique et social actuel qu’ils sont incapables non seulement de le remettre en cause mais de voir combien cet ordre, s’il profite à une minorité, nuit de plus en plus à la majorité qui le rejette ainsi logiquement de plus en plus violemment. Le travail d’analyse qui consisterait à mettre à jour ce que cet ordre a de punitif et d’injuste est ici rendu compliqué, voire impossible, par l’intérêt personnel que tirent la plupart des journalistes de cet ordre. Le remettre en cause consisterait pour certains journalistes à scier la branche sur laquelle ils sont assis et il ne leur reste alors plus qu’à se convaincre, à défaut de convaincre leurs lecteurs, que les électeurs du FN sont au mieux manipulés par « des semeurs de haine » (que l’on est donc moralement autorisé à « stigmatiser »), au pire des salauds. De la concurrence sauvage à laquelle sont soumises les petites PME provinciales depuis la fin des frontières à l’immigration incontrôlée qui déstabilise les modes de vie en passant par les bandes d’Albanais et autres balkaniques qui mettent une partie du pays en coupe réglée au point de donner naissance à des milices privées, on ne dira pas un mot si ce n’est pour se moquer des « fantasmes » d’une population tentée par le « repli sur soi », comme Le Petit Journal s’en est fait une spécialité.

    Un aveuglement touchant

    Les stratégies politiques des médias pour endiguer le Front national ont toutes échoué ? Appliquons-les quand même. Telle est aujourd’hui la tragique impuissance des médias dominants qui à mesure que l’échéance électorale approche ressortent leurs lance-pierres et leurs sarbacanes face aux panzers de Marine Le Pen qui sont eux portés par une situation objective, c’est-à-dire par une forme de fatalité tant que cet ordre demeurera ce qu’il est. Le journalisme n’est souvent pas très loin de la communication et peut-être ceci explique-t-il cette foi naïve dans les slogans et dans la tentative de culpabilisation morale face à des gens réels vivant des situations réelles et désireux de changer cette réalité dont ils sont les victimes.

    http://www.polemia.com/dossier-elections-departementales-quand-les-medias-paniquent/

  • Un mouvement issu de la Manif pour tous monte à l’assaut du canton Versailles-2

    Les énormes mobilisations populaires déclenchées par les prétendues « avancées sociétales » de la présidence Hollande vont-elles enfin connaître leur traduction dans les élections départementales des 22 et 29 mars ?

    Les énormes mobilisations populaires déclenchées par les prétendues « avancées sociétales » de la présidence Hollande vont-elles enfin connaître leur traduction dans les élections départementales des 22 et 29 mars ? C’est ce que le mouvement intitulé « Yvelines Pour Tous » dans le canton Versailles-2 va nous permettre d‘observer.

    À la tête de ce mouvement, Delphine Beaufils (cadre d’entreprise) et Benjamin La Combe (chef d’entreprise), deux jeunes issus tous deux de la société civile, sans étiquette politique, ont réussi à enclencher une dynamique qui autorise aujourd’hui tous les espoirs.

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  • Marine Le Pen : «Si le PS prend une déculottée, il faut que Valls... valse»

    A une semaine du premier tour des élections départementales, la présidente du Front national accorde un entretien à notre journal.
    Dérapages de certains candidats, mesures appliquées en cas de victoire dans un département, négociations au 3e tour, les attaques du Premier ministre Valls, mais aussi les assistants parlementaires FN soupçonnés de fraude, les élections régionales, ou encore sa rencontre avec Madonna... Marine Le Pen n'élude aucun sujet. 
    Tous les sondages annoncent le FN en tête au premier tour. Mais au final, c’est l’UMP qui va gagner la majorité des départements. Tout ça pour ça ? 
    MARINE LE PEN. Non. Si la droite enregistre des gains de départements, ça ne sera que par effet mécanique d’alternance avec la gauche, comme depuis toujours, et seulement grâce à ses élus de terrain. Mais tout cela est en train de changer. Vous verrez qu’au final, nous aurons beaucoup d’élus.
    Combien ? 
    Je ne fais pas de pronostics. Mais si les Français le veulent, cette victoire aura lieu. 
    Si vous gagnez un département, cela changera quoi ? 
    Ce serait un résultat fondamental. Cela permettra d’apporter une réponse précise et factuelle à la campagne de dénigrement perpétuelle, cette campagne de catastrophisme visant à dire que si le Front national gagne il va pleuvoir des grenouilles et les rivières vont se transformer en torrents de sang. Ca sera l’inverse.
    Quelles seraient les premières mesures d’un département géré par le FN ? 
    Nous commencerons par faire un audit pour lutter de la manière la plus sévère contre les gaspillages. Tout cela pour dégager des économies et stopper l’inflation fiscale ininterrompue depuis des années. Nous mettrons aussi en place, avec les organismes concernés, des méthodologies pour traquer les fraudes, notamment celle du RSA. Cela permettra par exemple en retour de revaloriser l’allocation personnalisée pour les personnes âgées.
    «Sur 7650 candidats, il peut exister des brebis galeuses»
    Lors du troisième tour là où le FN sera en situation d’arbitre pour l’élection des présidents de département, vous négocieriez avec l’UMP... ou le PS ?

    Nous ne négocierons rien. Mais nous nous ferons de la politique. Ceux qui réclameront nos voix devront s’engager sur quatre ou cinq points. Comme le refus absolu de toute augmentation des impôts ou la lutte contre le communautarisme. Si la personne signe, nous participerons à son élection et sa victoire. Mais sans participer à l’exécutif. En clair, nous ne négocierons pas de vice-présidence en retour.
    Tous ces candidats FN épinglés pour des propos racistes, antisémites ou xénophobes, cela fait tache, non ?
    C’est caricatural ! 0,1 % des candidats ont tenu des propos qui se sont avérés soit condamnables, soit contestable du fait de leur qualité de candidat. Ils ont été systématiquement suspendus et seront traduits devant la commission de discipline du Front national qui, en général, est extrêmement raide.
    En attendant, ils restent candidats...

    C’est vrai, et M. Tron (Ndlr, l’ex-secrétaire d’Etat UMP renvoyé devant les assises pour viols et agressions sexuelles) aussi est candidat ! Quoi qu’il en soit, nous prenons nos responsabilités : sur 7650 candidats chez nous, il peut exister des brebis galeuses. Et on ne peut pas leur retirer leur candidature car les bulletins sont déjà déposés en préfecture. Mais nous serons irréprochables par rapport à ces dérapages. Et si la commission d’investiture les exclut, et que ces candidats sont élus entre temps, ils siégeront sans étiquette.
    Les récents sondages montrent que l’UMP se rapproche de vous au premier tour. Cela vous inquiète ? 
    Non. La vérité, c’est que la droite se porte très mal. Il n’y a plus de direction, plus de vision, plus d’imagination ni de volonté. Mais que des batailles d’égos et un Nicolas Sarkozy qui a perdu la gagne, qui n’est plus que l’ombre que de lui-même. Les divergences de fond qui existent entre les dirigeants et la base ne vont cesser de s’agrandir. On va le voir un peu aux départementales, et beaucoup aux prochaines régionales.
    «On connaissait Max la menace, il y a maintenant Valls la fureur»
    Pensez vous que Sarkozy sera candidat en 2017 ?
    Il n’ira pas jusqu’au bout. Chaque jour qui passe, il est de plus en plus contesté et de moins en moins attendu dans son camp. Je vois mal ce qui pourrait inverser cette tendance.
    Valls vous étrille depuis plusieurs jours, et il vous met au centre du jeu dans cette élection... 
    Je n’ai besoin d’aucune aide. On connaissait Max la menace. Il y a maintenant Valls la fureur, qui en toute circonstance éructe sa haine contre nous. C’est lui qui jette les Français les uns contre les autres, alors qu’il est censé être le Premier ministre de tous. Or, on voit surtout qu’il est clairement en campagne pour son parti en ce moment. Donc, si le PS prend une déculottée aux élections, il faut que Valls... valse.
    François Hollande a déjà annoncé qu’il resterait...
    Donc, quoi qu’il arrive, on peut tout se permettre en politique ? Quel que soit le signal envoyé par les Français, le président de la République annonce déjà qu’il n’y aura strictement aucun changement? J’attends un minimum de respect pour le résultat des urnes.
    Vous avez été épinglée à propos de vos assistants parlementaires européens. Vous récusez ces accusations, mais le fait est qu’on ne voit jamais certains de vos collaborateurs au Parlement... 
    Il ne sont pas là pour travailler pour le Parlement, mais avec leur député européen. On peut avoir une responsabilité politique et avoir comme travail celui d’assistant parlementaire. De la même manière qu’on peut avoir une responsabilité politique et être pilote de ligne, boucher ou chef d’entreprise. Et je note que concernant M. Schulz (Ndlr, le président du Parlement européen à l’origine de cette enquête), son assistant parlementaire accrédité s’occupe d’une agence de voyage liée à son propre parti. Ca c’est contestable !
    Régionales : «Je prendrai ma décision dans les semaines qui viennent»
    Allez-vous réellement déposer plainte contre Martin Schulz ?

    Non seulement je vais le faire, mais tous les assistants parlementaires concernés le feront aussi pour dénonciation calomnieuse et diffamation.
    Serez-vous candidate aux régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie ?
    Je suis une battante. En plus, j’ai beaucoup d’affection pour cette région et je sais pertinemment ce qu’il faut faire pour qu’elle aille mieux. Tout cela me pousse à vouloir mener ce combat. Je prendrai ma décision dans les semaines qui viennent. Mais ma problématique, c’est ce choc entre l’agenda présidentiel et celui d’une présidence de région qui nécessite un investissement total.
    Si vous êtes candidate, vous aurez Xavier Bertrand face à vous. Ca vous motive ?
    Je n’accorde pas assez de qualités à Xavier Bertrand pour que sa présence me motive. Lui ou un autre, ça ne changera pas grand chose. Et puis franchement, cette entrée en campagne brutale en cognant d’emblée si fort contre moi... ça me rappelle Mélenchon quand il est venu me défier à Hénin-Beaumont. A l’époque, ça ne lui a pas vraiment servi.
    Répondrez-vous à la proposition de Madonna qui souhaite vous rencontrer ? 

    J’ai cru comprendre qu’elle allait revenir en France en fin d’année (Ndlr, en décembre pour deux concerts à Bercy). Je ferai contacter son entourage pour lui dire que, si elle veut donner suite à cette proposition, on peut se voir. Je répondrai à ses interrogations. Nous aurons une conversation entre femmes.

    Propos recueillis par Olivier Beaumont

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukyFZApEpzvwJBIzE.shtml

  • SONDAGE : les Français défavorables au retour des écologistes au gouvernement

    Dans l’édition du Parisien – Aujourd’hui en France qui paraît ce samedi 14 mars 2015, près de 6 Français sur 10 se prononcent contre un retour des écologistes au gouvernement.

    Ainsi 59% de sondés ne veulent pas que les écologistes réintègrent l’exécutif, après le départ de Cécile Duflot et Pascal Canfin il y a près d’un an, contre 40% qui souhaitent ce retour. 1% ne se prononce pas.

    La quasi-totalité (92%) des sympathisants d’EELV souhaiteraient pourtant ce retour selon la même source.

    Sans surprise, les sympathisants de droite sont massivement (79%) contre une telle hypothèse. A gauche, alors que les élus s’interrogent dans l’optique d’un remaniement après les élections départementales, les sympathisants de gauche sont 66% à souhaiter le retour des écologistes. Parmi eux, les sympathisants EELV le souhaitent à 92%.

    Interrogés sur un risque d’implosion d’EELV, les Français l’estiment possible à 60% (46% “probablement”, 14% «”certainement”) contre 39% non (34% “probablement pas”, 5% “certainement pas”). 1% ne se prononce pas.
    De droite (70%) ou de gauche (54%), les sondés l’envisagent tous. Chez les sympathisants écologistes en revanche, les tenants de ce scénario sont minoritaires (36%). Près des deux tiers ne l’envisagent pas (64%, dont 58% probablement pas et 6% certainement pas).
    Les Français pointent également ce risque pour le PS (exactement dans les mêmes proportions en février) et plus encore pour l’UMP (à 68% en novembre dernier) car les crises idéologiques et personnelles sont également intenses au sein de ces deux partis, relève Mme Bracq.

    L’enquête a été réalisée par internet les 12 et 13 mars auprès d’un échantillon de 1.008 personnes de la population française de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

    http://fr.novopress.info/

  • Le Premier ministre est en colère ? Nous aussi !

    À force de venir au secours de sa ministre de la Justice, il en oublie sa non-assistance à la France en danger.

    Quand le Premier ministre n’est-il pas indigné et en colère ? […]

    Manuel Valls mêle la rhétorique de l’antifascisme au souci de la solidarité gouvernementale poussée jusqu’à des limites absurdes. À force de venir au secours de sa ministre de la Justice, il en oublie sa non-assistance à la France en danger.

    Au moment où j’ai écrit « garde des Sceaux médiocre », j’ai éprouvé un frisson d’inquiétude. Suis-je resté judiciairement correct ? Ai-je proféré les mots auxquels j’ai droit ? Ai-je bien su faire le départ entre la responsable de la Place Vendôme et la femme native de Cayenne et qui ne cesse de nous le rappeler ? N’ai-je pas débordé de la ministre, n’ai-je pas trop élargi l’espace de la femme ? N’ai-je pas, sans le vouloir, laissé se glisser dans mon écrit l’intolérable évidence qu’elle était de Cayenne, noire et, il y a longtemps, sympathisante du courant indépendantiste ? […]

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  • Mungo Shematsi, d'origine congolaise, du PS au FN

    Mungo Shematsi, enseignant d'origine congolaise, installé en France depuis trente ans, est tête de liste FN dans le canton de Saint-Etienne-2. Il déclare au Figaro :

    Front_des_atypiques_fn"Auriez-vous pu vivre en France si le FN avait été au pouvoir?

    J'avais fait une demande officielle de réfugié politique et ensuite de naturalisation. Si on me l'avait refusée, j'aurais essayé de rejoindre un autre pays. Mais si le FN vient au pouvoir, les conventions internationales ne seront pas remises en question. Je n'ai pas entendu Marine Le Pen le dire. En revanche, elle s'est engagée à stopper l'immigration.

    L'immigration est-elle une chance?

    Pas toujours. Une immigration apportant de la valeur ajoutée est une chance mais celle qui devient une charge pour la nation ne l'est pas."

    Michel Janva

  • Départementales... mais nationales.

    L'actuelle campagne électorale pour les Départementales n'a rien de très local, au regard des déclarations politiques des uns et des autres, partis et médias : en fait, il n'est question que du Front National, de son possible score hexagonal, des réponses que les autres partis veulent lui apporter, mais aussi des intellectuels qui prépareraient le terrain à une présidence Marine Le Pen en 2017 ! En somme, c'est « pour ou contre le FN », et (presque) rien d'autre... Cela serait risible si ce n'était pas tristement révélateur de l'impasse démocratique d'une République qui, à force de se regarder dans un miroir qui lui répétait inlassablement « Tu es la plus belle », ne supporte pas l'idée qu'elle puisse être conquise par un parti qualifié de populiste et qui, pour être indéniablement républicain, n'en a pourtant pas tous les codes et toutes les habitudes.

    En tout cas, les débats sur la réforme territoriale, sur les pouvoirs et possibilités des départements, sur leurs rapports avec les régions nouvellement (et souvent scandaleusement) découpées ou, plutôt, regroupées, sur les projets départementaux et les perspectives de ceux-ci, tous ces débats qui ne sont pas inutiles sont pourtant négligés des médias et des forums : or, ce sont ceux-ci qui mériteraient d'être abordés, discutés, disputés ! Mais ils ne se tiendront pas, et il faudra se contenter de slogans et de diatribes jusqu'au terme de cette sorte de mascarade électorale qui verra triompher l'abstention et le dégoût de la politique telle qu'elle se présente et représente aujourd'hui...

    Je ne me réjouis pas de cette situation et je regrette que certains candidats, de droite comme de gauche (oui, de gauche aussi, car certains n'ont pas démérité en leur mandat de conseiller général), soient les victimes collatérales d'une situation dont ils ne sont pas vraiment responsables, mais que l'actuel locataire de Matignon a contribué à aggraver en véritable pyromane, tandis que, du coup, le président de la République apparaît comme un « modéré », comme un arbitre avant que d'apparaître, d'ici 2017, comme un recours, à la fois contre M. Valls (trop excité, et trop libéral...) et contre Marine Le Pen : en digne héritier du Florentin Mitterrand, M. Hollande a su jouer des forces et failles de ses adversaires et de ses partenaires, et il sait qu'il peut désormais envisager la prochaine élection présidentielle avec un certain optimisme, confirmant l'intuition de Michel Houellebecq qui, dans son dernier livre « Soumission », imagine (devine ?) un deuxième quinquennat hollandais, ce que personne ne lui a reproché ni n'a osé démentir d'un haussement d'épaules, preuve (s'il en fallait) que l'hypothèse est sérieuse et déjà intégrée dans les perspectives futures de la République pour de nombreux analystes, journalistes comme politiques.

    En fait, la réforme territoriale engagée l'an dernier par le gouvernement, du simple fait qu'elle reste, en ce mois de mars, inachevée et, d'une certaine manière, encore peu lisible, décrédibilise tout débat sérieux sur ces questions départementales et régionales, ce qui explique, en partie, la porosité de ces élections de la fin du mois à d'autres thèmes, beaucoup plus nationaux et généraux, sans véritable rapport avec les enjeux départementaux.

    Tout cela laisse dans les esprits une impression désastreuse et il n'est pas certain que, là encore, la République en sorte grandie malgré tous ses discours moralisateurs et annoncés « responsables » : décidément, il apparaît de plus en plus nécessaire de la remettre en cause pour mieux remettre le pays, à travers son organisation territoriale et son aménagement et par un nouveau statut de la magistrature suprême de l’État, en ordre...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1204:departementales-mais-nationales&catid=49:2015&Itemid=60

  • "Il est outrancier de soutenir que le FN présenterait un danger pour la république"

    D'Ivan Rioufol :

    "L'obsessionnelle détestation du FN, partagée par l'UMP et le PS,révèle chez eux un même refus de se confronter à leurs échecs. [...] Quand ce n'est pas Nicolas Sarkozy, qui jure de sanctionner le moindre accord avec le FN, c'est Manuel Valls qui «revendique la stigmatisation de Marine Le Pen». Non seulement les limites de la diabolisation n'ont pas été analysées par les états-majors, mais l'excommunication républicaine est réactivée de plus belle. La panique des faibles s'étale au grand jour.

    C'est un monde politique à la pensée pétrifiée et à la violence verbale débondée qui s'acharne en vain contre l'hydre fascistoïde. En réalité, le FN recentré est devenu un courant populaire raisonnable, qui s'inscrit dans la révolution démocratique partout en marche. [...] Néanmoins, il est outrancier de soutenir que ce parti présenterait un danger pour la république. La vacuité de l'argument, outre qu'il dévoile chez ceux qui le servent un complexe de supériorité mal venu, pourrait bien accélérer son arrivée au pouvoir.

    Il y a, oui, une forme de bêtise chez ceux qui privilégient le lynchage à la réflexion. Comment expliquer autrement l'état du débat, qui n'ose toujours pas aborder les questions sociétales sur lesquelles le FN prospère? Quand Michel Onfray qualifie, lundi, le premier ministre de «crétin» après avoir été accusé par ce dernier de «perdre ses repères», le philosophe pointe la gauche idéologue, sectaire, manichéenne, qui n'est pas la sienne. Christiane Taubira, qui bat l'air de phrases vides, illustre ce monde stérile, vaniteux et autoritaire. Mercredi, elle a annoncé vouloir activer les «actions de groupe» contre le racisme et la discrimination, sans définir ces mots fourre-tout dont abuse la police de la pensée. L'erreur de la droite est de se laisser, une fois de plus, entraîner à se solidariser avec cette caste finissante, qui tente de préserver par l'intimidation tyrannique son indéfendable magistère."

    Michel Janva