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élections - Page 576

  • Le bon génie

    La grande majorité des médias français avait parié sur une victoire des travaillistes aux élections législatives israéliennes. C’était avant que Benyamin Netanyahou ne sorte sa botte secrète en promettant, à quelques heures du scrutin, que sous sa direction il n’y aura jamais d’Etat palestinien – il y était pourtant favorable en 2009…. Résultat,  selon le décompte effectué ce matin, l’extrême droite est largement en tête puisque le Likoud, parti de M. Netanyahou, dispose de 29 sièges, soit cinq de plus que le «Camp sioniste» mené par  Isaac Herzog. (gauche). Un Likoud qui se retrouve en situation de former une coalition gouvernementale intégrant d’autres formations de l’extrême droite racialiste et/ou religieuse. Les commentateurs ont aussi noté une première, à savoir la coalition des quatre partis arabes israéliens (les arabes israéliens sont environ 20% de la population de l’Etat hébreu) qui est devenue la troisième force de la Knesset  avec une douzaine de députés juifs et arabes.

     Les médias français avaient aussi parié, cette fois sans se tromper mais le contraire eut été étonnant, sur une droitisation de l’UMP au cours de cette campagne des élections départementales. Un discours de fermeté que la droite ressort toujours des placards lorsqu’il s’agit de freiner l’ascension du FN et de retenir par la manche ses électeurs.

     Ce à quoi s’est efforcé avec un certain succès Nicolas Sarkozy lors de sa campagne en 2007. Il était alors sous l’influence stratégique de Patrick Buisson,  son conseiller  « maurrassien » détesté par les bobos de l’UMP,  que Bruno Gollnisch a rencontré pour la première fois à l’université de  Nanterre en 1967-68, en pleine  chienlit gauchiste, en compagnie notamment de Jean-Pierre et Marie-France Stribois.

     Ce « mauvais génie » titre d’un livre qui lui est consacré à paraître demain de deux journalistes du Monde, Ariane Chemin et Vanessa Schneider,  n’a pas su pour autant influer durablement sur le programme et la politique de l’UMP au pouvoir. Au-delà  des postures électoralistes, chacun a pu constater la dérive antinationale d’une droite toujours plus soumise au tropisme atlanto-bruxellois et à une idéologie mondialiste dont l’immigration de peuplement que nous subissons est une des conséquences.

     Certes, cette influence « buissonnière » fut également perceptible dans les discours sarkozystes des dernières semaines de la campagne présidentielle de 2012 mais faute de résultats, il était trop tard. Même si  ladite influence a certainement limitée l’ampleur de la défaite du candidat de l’UMP malgré les dénégations des NKM, Wauquiez, Le Maire et Juppé…

     Buisson écarté et tombé en disgrâce,  les sondages annonçant aujourd’hui  un FN en tête dimanche prochain sont en tout état de cause calamiteux pour un Nicolas Sarkozy qui avait construit sa légitimité à présider l’UMP sur sa capacité à marginaliser l’opposition nationale.

     Nous l’avons vu hier soir sur TF1 s’écarter franchement des positions prônées par son porte-parole et conseiller, le député-maire de Tourcoing Gérald Darmanin qui, ayant réfléchi sur ce sujet à sa demande en compagnie du député Henri Guaino, prônait la souplesse, de nombreux aménagements avec l’islam.

     Hier soir, M. Sarkozy a défendu, ce qu’il ne faisait pas avant, une ligne strictement assimilationniste en abandonnant la position qui était la sienne, celle dite de la « laïcité positive». Il a ainsi prôné le refus du port du foulard à l’université et de  menus de substitution sans porc dans les cantines scolaires.

     Il se range donc clairement aux côtés du maire UMP de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, qui, a une semaine du premier tour des départementales (un pur hasard bien sûr…) vient d’annoncer la fin des repas sans porc dans les cantines de sa commune. De passage dans cette ville pour un meeting il y a un mois, le président de l’UMP avait d’ailleurs défendu le concept d’assimilation : l’immigré est le « bienvenu » à condition d’accepter « la langue française, la culture française et le mode de vie français ».

     Nicolas  Sarkozy pratique une nouvelle fois l’art de la diversion. Il refuse  toujours de se prononcer pour l’arrêt des flux migratoires massifs en provenance des pays du sud. Immigration massive qui a d’ailleurs atteint de sommets sous son quinquennat. Il campe toujours sur son refus de revenir au droit de la filiation, de stopper le regroupement familial, d’en finir avec les pompes aspirantes d’une immigration qu’il ne remet pas en cause alors qu’elle rend  mécaniquement  impossible ladite assimilation…avec ou sans porc à la cantine.

     Cette focalisation des médias sur ce point de détail, permet en effet d’éviter de parler du sujet central, celui des problèmes colossaux générés par une immigration sans frein depuis quarante ans.

     Ce refus d’affronter le réel consistant à refiler l’ardoise de leurs erreurs dramatiques et de leurs lâchetés aux générations futures est l’apanage des partis du Système, cela  explique en partie le succès du FN. Certes les têtes à claques et autres donneurs de leçons du microcosme participent aussi malgré eux, de cette montée en puissance.

    Invité de l’émission belge CQFD,  diffusée lundi, l’ancien directeur de Marianne, Jean-François Kahn, n’avait pas foncièrement tort d’expliquer que contrairement  à ce qu’affirmait Laurent Ruquier battant sa coulpe (voir notre article publié lundi), ce ne sont pas les idées développées pendant cinq saisons par Eric Zemmour dans son émission, qui ont participé à la progression du Front National.

     M. Kahn, saluant « le courage » (sic) de M. Ruquier a constaté plus sérieusement : « Je pense qu’Aymeric Caron a fait davantage le jeu du FN, dans sa façon de croire qu’il combat le FN, dans sa tendance au déni de toute réalité qui le gêne. Cette agressivité, cette façon de nier les problèmes d’immigration, d’insécurité, c’est ça qui fait le jeu du Front National, plutôt que Éric Zemmour.» Et d’ajouter: «Celui-ci est plutôt la conséquence, et non la cause, de la montée de l’extrême droite. C’est ce qui a engendré le succès de son livre, et pas l’inverse.»

    Une chose est certaine assure Bruno Gollnisch, les options contradictoires portées par les différentes chapelles et figures d’une UMP sans ligne claire, renforcent la légitimité d’un FN soudé autour de ses fondamentaux patriotiques. C’est cela le génie du Front National. Gageons que les électeurs ne s’y tromperont pas dimanche prochain.

    http://gollnisch.com/2015/03/18/le-bon-genie/

  • Maxime Tandonnet déçu par Nicolas Sarkozy

    L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur et à l'Elysée, écrit dans Le Figarovox :

    "[...] Où se situe-t-il sur le plan des idées? En mai dernier, avant les élections européennes, il a souhaité lors d'une interview dans le Point, une réforme profonde de l'Union européenne, aux accents novateurs, euro-réalistes, dans le sens d'une clarification des compétences entre l'Europe et les Nations. Depuis, il semble avoir pris des options plus fédéralistes. Où en est-il dans cette réflexion? Son image politique est intimement liée à la fermeté en matière de sécurité et à la maîtrise de l'immigration, à la liberté d'entreprise, à la baisse des charges et à la valorisation du travail, le refus de l'assistanat. Pourquoi le silence prolongé sur ces sujets de fond? La priorité n'est pas d'élaborer un programme de gouvernement, à plus de deux ans d'une alternance possible. En revanche, il serait utile pour les Français que Nicolas Sarkozy exprime une ligne claire en dehors de la critique au cas par cas du pouvoir actuel.

    La question de son entourage actuel se pose dans les mêmes termes.[...] Pour l'instant, le plus grand flou pèse sur l'entourage rapproché de l'ancien président dont ne sourdent que d'inquiétantes rumeurs de désaccords et de tensions.

    [...] Se rend-il compte à quel point les Français, accablés par le chômage de masse (5,5 millions de demandeurs d'emploi), désemparés face aux grands défis de l'heure -le communautarisme, la ghettoïsation des banlieues, la violence, le terrorisme- préoccupé par la déstabilisation planétaire, sont viscéralement indifférents à la dénomination de son parti? Bien sûr cela ne coûte rien et ne gêne personne, de changer un nom. Mais cela donne une image éloignée du quotidien des Français. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Qui a signé la charte LMPT pour les départementales ?

    Charte-departementales

    La Manif Pour Tous vient de publier la liste des candidats qui ont signé la charte.Vous pouvez chercher dans votre canton qui a signé. Ou pas. Et prendre en compte cet engagement pour votre choix de vote dimanche prochain.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Départementales : Valls craint le tsunami contre le PS

    Lu dans Minute :

    2711_page_01"[D]ans combien de duels avec le PS le FN figurera-t-il et dans combien de duels affrontera- t-il l’UMP ? Pour l’électeur frontiste, adversaire de l’« UMPS » (« Tout ça c’est du pareil au même »), la différence n’a que peu d’importance. C’est pourtant là que vont se jouer en grande partie I. la possibilité pour le FN de conquérir des départements; 2. la possibilité pour l’UMP de réaliser la passe de deux après sa victoire aux municipales de l’an dernier, car si le FN est le vainqueur du premier tour, l’UMP a bien l’intention d’être celui du second, en raflant un maximum de conseils départementaux pour en détenir l’écrasante majorité dans une proportion, espère-t-elle, jamais vue depuis 1992.

    C’est là que la stratégie (pitoyable) de Valls prend tout son sens. Durant une semaine, le chef du gouvernement, épaulé par Najat Vallaud-Belkacem puis par Christiane Taubira, a multiplié les propos haineux contre le prétendu danger que le score du Front national pourrait faire courir à la France dans l’unique but… de mobiliser les électeurs socialistes! Dans le but d’obtenir de ceux-ci que, quoi qu’ils pensent du gouvernement, ils aillent tout de même voter le 22 mars pour le candidat socialiste, non pas pour que celui-ci sauve la République, mais pour qu’il se retrouve deuxième dans l’ordre d’arrivée des candidats, ne coifferait-il l’UMP que d’une seule voix. L’abstention attendue (plus de 50 %) couplée avec le seuil de qualification pour le second tour (12,5 % des inscrits) fait que, pour passer le cap du premier tour, un candidat devra recueillir plus de 25 % des suffrages. Parfois plus. Il y aura donc très peu de triangulaires. La plupart du temps s’affronteront au deuxième tour les deux candidats arrivés en tête au premier. Et c’est tout. Or les sondages nationaux donnent le FN à 30 %, l’UMP alliée à l’UDI à 29 % et le PS à 19 %! La question n’est plus de savoir de combien de seconds tours le PS sera éliminé, mais dans combien d’entre eux il pourra se qualifier!C’est pour cela que Valls a joué son va-tout en hurlant à la République en danger, dans le seul espoir que cela convainque des électeurs socialistes à se rendre aux urnes. Parce que si plus de la moitié des seconds tours opposaient l’UMP et le FN, cela ferait certes le jeu de l‘UMP, qui n’attend que ça, mais cela ferait franchement très mauvais effet pour le Parti socialiste. Valls sait que la vague sera bleue. Il veut juste éviter qu’elle ne soit tsunami…"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Europe: les nouveaux patriotes inspirés par Poutine et Marine Le Pen

    Le "nationalisme" et le "patriotisme" gagnent en puissance en Europe sur fond de problèmes économiques et migratoires.
    L'idée de la création d'une "Europe unie" a échoué parce qu'elle reposait sur "l'humiliation du patriotisme et de la fierté nationale", a estimé le politologue américain Bruce Thornton, cité par le bimensuel The American Conservative (TAC.
    "Les Européens, c'est une race qui vieillit, diminue, disparaît, s'éteint", écrit le TAC, constatant qu'en raison de la crise démographique, l'Europe connaît un afflux d’immigrés musulmans qui méprisent leur nouvelle patrie et se tournent vers l'islam radical. 
    Dans ces conditions, les partis politiques réclamant que l'immigration soit limitée, notamment le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), le Front national (FN) en France et le parti allemand "Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident" (PEGIDA), deviennent de plus en plus populaires, constate l'édition. 
    Selon le politologue, "l'échec de l’Europe" est prédéterminé par "la crise démographique et les problèmes économiques, l'économie européenne devenant de plus en plus atone sous le fardeau des prestations sociales très coûteuses".
    Bruce Thornton estime que dans le contexte européen actuel, le "nationalisme" et le "patriotisme", associés à des leaders tels que Marine Le Pen à la tête du FN français et le président russe Vladimir Poutine, gagnent en puissance.

    http://fr.sputniknews.com/international/20150317/1015220646.html

  • Panique à tous les étages

    La grande croisade anti FN de Manuel Valls passait lundi par le plateau du grand journal de canal plus dont il était l’invité. Occasion lui était donc offerte d’exprimer sa vision bien désincarnée, étriquée, étroite, de notre pays qu’il réduit assez minablement aux immortels principes d’une république sans racines. Un Premier ministre qui paye cher sa monomanie antinationale. Dans le baromètre Ipsos-Le Point publié le même jour, il recueillait 42% d’opinions positives, une chute libre de dix points en un mois, contre 52% d’opinions négatives (+9), François Hollande tombant de 30 à 26% d’opinions favorables. Malgré son engagement total dans cette campagne, M. Valls a écarté toute idée de démission en cas d’échec du PS qui pourrait perdre de 20 à 40 départements. Il n’ a pas su expliquer également les raisons de son bras secoué par des tremblements, sa main gauche agitée par des spasmes nerveux (?), que les images ont révélé lorsqu’il a éructé contre le FN en réponse à Marion Maréchal-Le Pen à l’Assemblée la semaine dernière. « L’extrême droit touche, un nerf sensible je ne sais pas, mais mon cœur oui», a-t-il avancé pour botter en touche.  Inquiétant

     Un « cœur » qui lui conseille de ne pas attaquer avec trop de virulence à l’autre pilier du système euromondialiste, à savoir  l’UMP comme le rapportait Libération commentant le meeting de soutien à Jérôme Guedj, président du Conseil général de l’Essonne, tenu par le Premier ministre lundi soir à Evry, ville dont il  fut maire.

     « Manuel Valls a quelque peu modifié l’ordre de ses priorités » constate Libé, « il est certes toujours question des fausses solutions du FN mais aussi des signes de reprise économique  (…)  et des mauvaises propositions de la droite. Que les socialistes prenaient garde de ne pas attaquer trop ouvertement depuis le début de la campagne en pensant au troisième tour des départementales, l’élection des présidents de conseils généraux où le PS espère un réflexe républicain pour barrer la route au FN (…). « Lorsque l’immonde rôde, on n’en fait jamais assez, théorise Françis Chouat, (le successeur de Valls) à la mairie d’Evry ».

     Jamais assez ? Il est vrai que le sens de la mesure n’est pas une vertu très répandue quand il s’agit de taper sur l’opposition patriotique. Lundi toujours, Marine Le Pen a écrit à Olivier Schrameck, ancien conseiller de Lionel Jospin,  idéologue du  multiculturalisme et propagandiste grassement rémunéré de la diversité antiraciste, nommé à la tête du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) par François Hollande.

     La présidente du FN entendait se plaindre du dénigrement systématique dont est l’objet sa formation politique dans les médias audiovisuels à l’occasion de la campagne des départementales. Médias qui  « se permettent de diffamer et de critiquer de façon tout à fait non contradictoire (…) le Front National. J’en veux surtout pour exemple l’émission de Monsieur (Laurent) Ruquier On n’est pas couché du 14 mars, diffusée, qui plus est, sur le service public. Elle a été un festival de diffamations et d’injures contre le Front National ». « Je vous demande de rappeler aux directeurs de chaînes de télévision, spécialement à celles du service public, qu’au moins pendant le temps officiel d’une campagne électorale, ils doivent tenter de montrer le visage de l’équilibre et de l’impartialité » indique Marine.

     Outil audiovisuel utilisé par le pouvoir en place pour combattre le FN, empêcher les Français de se libérer de la pensée dominante et distiller ce doucereux catéchisme humaniste qui a les faveurs de M. Schrameck , des loges,  partis, officines et  lobbies progressistes.

     Les pages Culture du Monde  indiquaient lundi que François Mitterrand avait  demandé à Roger Hanin de solliciter le créateur de la série Navarro, Pierre Grimbalt, pour lancer en 1995, la veille des municipales,  une nouvelle série, « L’instit »,  pour contrer la progression attendue du FN.

     Cette série «correspond en fait à une demande de François Mitterrand que m’avait transmise Roger Hanin, alors interprète de Navarro, la série que j’ai créée en 1989. A l’époque, les sondages prédisaient une énorme poussée du Front national aux élections municipales. Mitterrand voulait que je trouve une idée de série avec une forte dimension républicaine. Il souhaitait qu’elle soit rapidement mise à l’antenne et puisse ralentir la poussée du FN», raconte dans Le Monde M.  Grimbalt.

     Une série qui a rencontré un certain succès public mais qui n’a pas empêché le FN de se maintenir dans prés de 120 villes de plus de 30.000 habitants  au soir du premier tour  et d’en remporter quatre : Toulon, Orange, Marignane et Vitrolles.

     Rien de nouveau sous le soleil : «L’instit » véhiculait en effet, de manière plus grossière que subliminale d’ailleurs, un insidieux message antifrontiste, à l’instar d’une autre série à succès ces dernières années « Plus belle la vie », un nanar  diffusé sur le service public…avec la même inefficacité « doctrinale » ?

    Autre image  de la panique qui s’empare des prébendiers de ce système à bout de souffle, la CGT a décidé comme à son habitude d’exclure un de ses adhérents pour acte de patriotisme commis en dehors de l’entreprise. En l’occurrence une adhérente Martiale Huyghe, encartée depuis neuf ans, représentante de ce syndicat au comité d’entreprise de TDA, une usine d’armement, filiale de Thales à la Ferté-Saint-Aubin et… candidate FN-RBM dans le canton d’Olivet (Loiret).

     « Tant qu’on ne s’affiche pas, ils ne sont pas regardants. Dès qu’on s’affiche, ils vous éjectent. C’est la chasse aux sorcières. Dans ma vie privée, je suis Front National. Au travail j’étais CGT pour défendre les salariés. Pour moi ce n’était pas incompatible. La politique, c’est en dehors de l’usine » indique cette femme courageuse de 56 ans, mère de trois  enfants, affublée désormais de l’épithète de « fasciste » dans un tract circulant dans son entreprise…

     Fasciste, le commandant  Hélie Denoix de Saint Marc l’est également aux yeux de la mauvaise  nébuleuse qui s’est indignée ce de que Robert Ménard, maire de Béziers élu avec le soutien du FN, ait débaptisé la rue du 19 mars 1962, date indigne et inique,  pour lui donner le nom de ce  résistant, déporté, combattant en Indochine puis en Algérie, grand-croix de la Légion d’honneur, défenseur de l’Algérie française.

    Arthur de Watrigant le relevait justement  sur Boulevard Voltaire, « quand des communistes comme l’ami Alexis Corbière crient leur haine lorsqu’on célèbre un héros français, on ne peut que les féliciter pour leur fidélité idéologique. Toute idée de nation les dégoûte, le mot patrie est aussi absent de leur logiciel de pensée que le vote populaire pour leurs couleurs,

     Mais que deux ministres de la France n’hésitent pas à souiller la mémoire d’une figure de notre pays pour endiguer leur prochaine déroute électorale, c’est une autre histoire.  Avec Denoix de Saint Marc, Ménard et FN montrent leur visage : réécrire l’Histoire, mépriser la mémoire et s’en prendre à la République , tweetait Stéphane Le Foll (…) ».

     « La nostalgie, et notamment la nostalgie de l’Algérie française, n’apportera rien de bon , déclarait Manuel Valls ce week-end. Lui qui se drape de la douleur d’autrui, que fait-il de ces Français chassés de leurs terres, les poches vides et l’âme meurtrie par les massacres ignobles de leurs proches, de ces militaires sacrifiés pour une promesse non tenue ? Ce ministre et sa clique si prompte aux repentances patriotiques bidon ne peuvent-ils pas juste reconnaître le deuil d’une partie de leurs concitoyens ? (…) C’est au nom de ces certitudes destructrices que le Premier ministre de la France tente d’imposer ce devoir d’oubli. C’est au nom de cette inconscience que ce gouvernement choisit de sacrifier ceux qui fondent notre histoire sur l’autel de leurs laideurs politiciennes ».

     Chasser leurs laideurs, restaurer nos vérités, nos libertés françaises, nos exigences de justice sociale et de priorité nationale, autant d’exigences portées par le FN rappelle Bruno Gollnisch, et autant de raisons qui expliquent qu’il soit  combattu avec une telle virulence.

    http://gollnisch.com/2015/03/17/panique-a-tous-les-etages/

  • Devant la montée du FN, le pouvoir n’a plus le choix : euthanasier l’UMP.

    La seule option viable pour un dirigeant politique lucide, responsable et raisonnable est d'introduire la proportionnelle aux législatives en 2017 et d'ouvrir les bancs de l'Assemblée aux élus du FN.

    Devant les scores inédits qui s’annoncent, M. Valls stigmatise, amalgame, tempête dans un verre d’eau, s’étouffe dans l’écume par lui provoquée et se languit qu’un intellectuel lui jette la bouée. Mais il a promu le seul et unique, partout impliqué jusqu’au côté des nazis ukrainiens : BHL.

    BHL a une addiction : il aligne les aventures militaires comme d’autres les romances amoureuses. BHL, « philosophe » esthétisant, est fasciné par la guerre. Fasciné jusqu’à l’obsession comme seuls peuvent l’être ceux qui dédaignent la science militaire et n’ont jamais servi les armes de la France. Il est aux conflits ce que Bernard Tapie était aux dépôts de bilan : un prédateur. BHL se moque comme d’une guigne du sort de la France. Il est un emportement, un claquement de porte, une incantation, un trigramme magique, le cri outré d’un monde finissant. BHL murmure à l’oreille de « Boboland ».

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  • Changement de nom de l'UMP : les Français ne se contenteront pas d’un emballage

    Le député Jean-Christophe Fromantin est interrogé sur Atlantico. Extrait :

    "A propos de la nouvelle formation qu'il souhaite créer, dont le nom "Les Républicains" a été évoqué, Nicolas Sarkozy aurait précisé : "Ce sera une formation beaucoup plus large, plus rassembleuse, plus dynamique, ouverte à tous ceux qui voudraient préparer l'alternance, et notamment au centre". Comment appréhendez-vous cette ouverture sur le plan des idées ? 

    Pour faire quoi ? L’alternance est une chose ; le redressement de la France en est une autre. C’est la question du projet qui se pose aujourd’hui pas celle d’un nom. Les Français ne se contenteront pas d’un emballage, d’un nouveau nom, de quelques slogans, ni d’un cadeau-surprise …"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • Marine Le Pen sur France Info à quelques jours des élections départementales

    Marine Le Pen, présidente du Front national, était l’invitée de Jean-François Achilli sur France Info. A quelques jours du premier tour des élections départementales où le FN est donné grand gagnant, elle a commenté la situation politique de la France, avant de répondre aux questions des auditeurs dans la seconde vidéo.

     

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-sur-france-info-a-quelques-jours-des-elections-departementales/27751