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élections - Page 596

  • L’ancien maire PS de Carbon-Blanc (Gironde) jugé coupable “d’abus de confiance”

    Franck Maurras, l’ancien maire socialiste de la commune de Carbon-Blanc (près de Bordeaux), a été condamné hier à deux ans d’emprisonnement avec sursis, interdiction des droits civiques, civils et familiaux et interdiction de gérer durant 3 ans. Il devra aussi rembourser 150.000 euros à l’association Initiative Gironde.

    franck-maurras

    Il avait choisi de démissionner de son poste de maire en septembre 2013, après les révélations sur son vol de plusieurs dizaines de milliers d’euros dans les caisses de l’association Gironde Initiative (188.000 euros).
    Maire de Carbon-Blanc et Vice-président de la Communauté Urbaine de Bordeaux (délégué à l’économie sociale et solidaire !) Franck Maurras était un proche de l’actuel président du conseil général, le socialiste Philippe Madrelle.

    En mars 2014, c’est le sans étiquette Alain Turby qui mettait fin à la présence de la gauche à la tête de cette commune (7 000 habitants) depuis plusieurs dizaines d’années.

    Ce n’est pas la première fois que le Parti socialiste de Gironde se retrouve dans les rubriques judiciaires des médias. En novembre 2014, l’ancien secrétaire départemental du PS, Ludovic Freygefond, était condamné à 18 mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité, pour « prise illégale d’intérêt et corruption passive ».

    http://fr.novopress.info/182129/lancien-maire-ps-carbon-blanc-gironde-juge-coupable-dabus-confiance/

  • L’UMP préfère redonner la majorité au PS qu’un petit troisième siège au FN…

    Le PS risque fort de conserver le siège du Doubs.

    À la supercherie non dénoncée de la « marche » des chefs d’État isolés de la « populace », ajoutons la mise au ban du FN, et le PS risque fort de conserver le siège du Doubs. Alors que, stratégiquement, l’UMP aurait dû préférer faire perdre un siège au parti dominant et se moquer d’un siège en sus à une aile ultra-minoritaire de l’Assemblée nationale.

    Dans le Doubs, si le candidat PS, Frédéric Barbier, s’est qualifié pour le second tour alors que celui de l’UMP, Charles Demouge, s’est fait jeter, c’est incontestablement en raison de la remontée de l’image de M. Hollande et donc du PS après les attentats de janvier. Le chef de l’État n’a-t-il pas placé sa conférence de presse de jeudi sous « l’esprit de janvier 2015″ ? Tiens, tiens ! Le même mot « esprit » que l’un des derniers choisis par François Mitterrand lors de son ultime déclaration de vœux aux Français…

    Lors du premier tour dans le Doubs, parmi les 592 voix que le PS a recueillies en plus de l’UMP, une majorité devaient venir d’électeurs influencés par la « magnifique » remontée dans les sondages du chef de l’État. Une remontée qui aurait été nettement écornée si la grande presse avait dénoncé — comme elle aurait dû s’empresser de le faire — la mise en scène, disons plutôt la supercherie, la tromperie, l’escroquerie de la « marche des chefs d’État » transformée en promenade clandestine hors de la « marche d’union nationale ».

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  • Nathalie Kosciusko-Morizet est-elle suicidaire ?

    Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré lundi matin qu’entre le Front national et le Parti socialiste, elle choisit le Parti socialiste.

    Nathalie Kosciusko-Morizet – ce n’est pas une première – a déclaré lundi matin sur BFM qu’entre le Front national et le Parti socialiste, elle choisit le Parti socialiste. C’est du moins la position qu’elle entend défendre mardi devant le bureau politique de l’UMP, réuni pour décider de l’attitude à adopter lors du second tour de l’élection législative partielle dans le Doubs. C’est son droit. En a-t-elle mesuré toutes les conséquences ?

    Tout d’abord, un tel choix renforcerait chez les électeurs du Front national le sentiment que l’UMPS n’est pas une lubie : point de différence notable entre l’UMP et le PS. De leur côté, une majorité des sympathisants UMP, qui souhaitent des accords avec le FN lors des élections locales, ne le comprendraient pas. 

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  • Pendant ce temps là, il encaisse...

    Ancien président de la République, président d'une formation politique majeure, Nicolas Sarkozy au coeur d'une nouvelle polémique :

    "Mardi soir, Nicolas Sarkozy a participé au bureau politique de l’UMP qui a tranché, contre son avis, pour le "ni-ni" au second tour de la législative partielle du Doubs, qui se tiendra dimanche. L’hebdomadaire Marianne a ajouté un élement au débat déjà houleux à droite, en révélant jeudi que le président de l’UMP était lundi à des milliers de kilomètres de ses troupes. L’ancien président de la République tenait une conférence rémunérée à Abou Dhabi, la plus riche fédération des Emirats arabes unis."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’union nationale est-elle sacrée ?

    La police de la pensée veille, plus question de liberté d’expression, plus de « On est Charlie » mais bien « il est interdit de rompre l’union nationale ».

    On a beaucoup écrit sur « être Charlie » ou « ne pas être Charlie ». Je n’ajouterai rien à tout ce qui a été dit, je voudrais seulement aujourd’hui écrire sur la dérive provoquée par ce mouvement aimé ou détesté.

    C’est maintenant l’union nationale qui est obligatoirement à respecter. La police de la pensée veille, plus question de liberté d’expression, plus de « On est Charlie » mais bien « il est interdit de rompre l’union nationale ». Vous avez vu, Nicolas Sarkozy a osé, il est venu à la télévision, sur France 2, la chaîne d’État. Avez-vous entendu un commentaire sur le fond de ses paroles ? Seule sa « dérive » pour rompre l’union nationale a été commentée. Quand Valls affirme que l’apartheid, c’est la France, il doit être encore question d’union nationale.

    Malheureusement, si ce terme d’union nationale profite bien aux socialistes qui ont tout fait pour cela, tous les Français qui en ont marre sont toujours dans la même galère et, de ce côté-là, l’optimisme n’est pas au beau fixe. Savez-vous que la grande manifestation lors de la journée de défense des professions libérales, prévue de longue date le 22 janvier, a été sabotée par l’UNAPL et son président sous le prétexte idiot de ne pas rompre « l’union nationale ». Le communiqué de presse pour informer que cette manifestation n’aurait pas lieu disait en substance que « la période actuelle et l’union nationale qu’elle a engendrée n’est pas propice à une manifestation ».

    J’ai cherché à comprendre cette attitude sans succès, je me pose beaucoup de questions sur les motivations de ce sabotage. Les membres de professions libérales que j’ai rencontrés ce week-end (médecins, avocats, etc.) sont toujours mobilisés. Ils sont tous vent debout contre la loi Macron, la loi Santé, deux lois qui détruisent le fonctionnement des professions libérales en France.

    Ne serait-on pas en train de voir la récupération politique agir pour que plus une revendication ne se manifeste ? Ce serait le comble du cynisme, sachant qu’à l’Assemblée, les travaux pour faire passer en douce tout ce qui ne passe pas aux yeux des Français continuent et s’accélèrent. Les députés seraient donc complices ? Étonnant, non !

    Les routiers, par contre, n’ont pas eu peur de cette union qui, pour être nationale, n’en est pas moins disparate,a minima. Ces routiers qui n’osent pas vraiment aller jusqu’au bout de leur mouvement par peur d’être cloués au pilori de l’union nationale, alors que le patronat ne se dérange même plus pour aller aux réunions, couvert par le gouvernement qui « ne veut voir qu’une tête ».

    Alors, oui, cette manipulation va nous mettre dans une situation encore plus grave qu’au mois de décembre, la vigilance des Français étant anesthésiée. La grande union nationale tant décrite et appréciée va-t-elle nous faire devenir les moutons rêvés par le PS ? Je crois bien que si personne ne bouge, ils vont surfer sur cette vague jusqu’aux élections, avec la complicité de la presse écrite et audiovisuelle qui leur donne un sérieux coup de main. La lente destruction des libertés est en route.

    Les élections départementales de mars approchent à grands pas, il n’est que temps de se réveiller. L’union nationale doit redevenir celle qui prévalait. À savoir tous unis contre ce gouvernement néfaste pour notre pays. Cette union-là, qui était celle de fin décembre, me paraît beaucoup plus forte et plus durable.

    Patrick Crasnier
    28/01/2015

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/lunion-nationale-est-elle-sacree/

  • Gouvernement d'union nationale ou coup d'Etat ?

    Guillaume de Thieulloy, dans les 4 Vérités, s'inquiète des appels fréquents à la constitution d'un "gouvernement d'union nationale" :

    "(...) À première vue, l’idée est bonne. Si toutes les bonnes volontés s’accordaient pour mener ensemble les réformes nécessaires pour sortir la France de l’ornière, nous devrions y applaudir chaleureusement.

    Le problème, c’est que je doute fort que ce gouvernement d’union nationale soit un gouvernement au service de la France et des Français. Il y a, au contraire, tout lieu de croire que ce soit un gouvernement au service de l’oligarchie pour parachever la spoliation des contribuables et la suspension des libertés publiques pour les citoyens.

    Rappelons que le FMI a « conseillé » aux États endettés de confisquer une part substantielle du patrimoine privé. Et, en matière de libertés publiques, il suffit de regarder ce qui se passe en ce moment au nom de la lutte contre le terrorisme…

    Il me semble, par ailleurs, assez probable que notre confrère Emmanuel Ratier ait raison et que la manifestation du 11 janvier soit une sorte de « répétition générale » de ce qui pourrait se passer si Marine Le Pen se trouvait au 2e tour de l’élection présidentielle en 2017.

    Ces grandes manifestations « républicaines » se reproduiraient pendant 15 jours pour déjouer le « péril fasciste » – le qualificatif « républicain » ne servant plus à désigner un mode de gouvernement, mais à dire qui est fréquentable et qui ne l’est pas.

    Vous aurez, à ce sujet, noté avec quelle facilité – et quelle complicité médiatique – le FN a été prié de ne pas participer à la manifestation du 11 janvier. Puisqu’il est entendu que ce n’est pas un parti républicain (beaucoup moins, naturellement, que les autorités saoudiennes ou turques présentes !), il était « logique » qu’il ne soit pas présent dans une marche « républicaine » ? De même qu’il était « logique » d’interdire, au nom de la « laïcité » et de la « république », la manifestation des associations « Ri poste laïque » et « Résistance républicaine », puisque l’oligarchie avait décidé que ces dernières n’étaient ni laïques, ni républicaines !

    Jusqu’à présent, il était possible à ceux qui ne voulaient pas entendre ces inquiétudes sur les missions d’un éventuel « gouvernement d’union nationale » de crier au populisme. Mais,tout récemment, est arrivé un événement décisif : un véritable coup d’État organisé par le « système » en Suède.

    « Le Monde » commente ainsi : « Une fois de plus, la Suède donne l’exemple. Confrontés à la perspective d’une crise politique prolongée, les partis politiques traditionnels […] ont décidé de s’unir pour permettre au gouvernement de fonctionner en neutralisant la capacité de nuisance parlementaire du parti populiste d’extrême droite. »

    Vous avez bien lu : « nuisance parlementaire » ! C’est au nom de la république et de ses valeurs que l’on bride, non plus seulement le peuple, mais même les parlementaires qui auraient le mauvais goût de ne pas applaudir à toutes les décisions de l’oligarchie !

    L’excellent site « Contrepoints » a, quant à lui, commenté : « Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version postmoderne et corrompue, vient de tomber. »

    Concrètement, que s’est-il passé ? Un parti dit « populiste », fort de 12 % des suffrages, est parvenu, en s’alliant avec un autre parti, à mettre le gouvernement en minorité sur son budget.

    C’est le jeu classique de la vie parlementaire et on ne voit pas bien où est le mal. Cependant, cette « nuisance parlementaire » du parti « populiste » a entraîné une réaction, dont il y a effectivement tout lieu de craindre que, comme le dit « Le Monde » (vous savez ce journal « neutre » et « objectif » qui avait applaudi à la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges !), elle ne soit prise en exemple ailleurs, et notamment en France.

    Droite et gauche se sont alliées, dans un accord valable jusqu’en 2022, en se répartissant les postes ministériels, indépendamment des résultats électoraux à venir.

    Il est impossible de dire plus crûment que les élections ne servent à rien. Il est impossible de dire plus crûment que nous ne sommes plus en démocratie – si tant est que nous l’ayons jamais été…

    Voilà ce qu’est un « gouvernement d’union nationale », dont tant de voix « autorisées », des « grands » médias à François Bayrou, en passant par Manuel Valls ou Alain Juppé, réclament la mise en œuvre en France – là aussi pour contrer le « populisme ».

    Franchement, à part l’hypocrisie, on voit mal ce qui distingue un tel régime d’une dictature !"

    Et si le "parti populiste", qui incarne plus que jamais l'opposition, devenait majoritaire ?

    Louise Tudy

  • Des tribunaux à l’UMP, le terrorisme intellectuel aussi se porte bien

    C’est le sujet numéro un d’inquiétude des Français concernant leur intégrité physique, loin, très très loin devant la peur des attentats. Il s’agit bien sûr du cancer qui, en cette journée mondiale qui est dédiée à la lutte pour son éradication, ne fait pas oublier cependant le combat tout aussi nécessaire pour le maintien de la paix publique et notamment contre les islamo-racailles. C’est une caricature d’individu appartenant à cette mouvance, le multirécidiviste (agressions, violences, trafic de stupéfiant)  Moussa Coulibaly, 30 ans, né dans les Yvelines,  qui a attaqué hier à l’arme blanche trois soldats en faction devant un centre communautaire juif à Nice. Il avait été refoulé de Turquie la semaine dernière suite à un signalement des autorités françaises. Il est probable qu’il souhaitait gagner la Syrie pour y rejoindre les rangs des fous d’Allah. Un Etat Islamique (EI) qui a franchi un cran dans l’horreur pour capter l’attention des médias, frapper les opinions publiques, en diffusant la vidéo d’un otage jordanien, un pilote capturé en décembre, brûlé vif dans une cage. Une autre vidéo met en scène des«Français»,  membres de cette milice islamiste, exhortant leurs coreligionnaires à faire couler le sang sur notre territoire.

    Nos services de renseignement avaient repéré Moussa Coulibaly (sans liens familiaux avec le preneur d’otages de l’hypermarché  cascher) le mois précédent, alors qu’il se livrait, a-t-il été expliqué, à un «prosélytisme agressif »  dans une salle de sport de Yvelines. Entendu par les enquêteurs de la DGSI à son retour d’Istanbul,  et faute d’infraction et d’indices probants, il avait été laissé libre…

     Libre, et même en cette période ou il est convenu officiellement de célébrer la liberté d’expression, le directeur de la publication de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, Yves de Kerdrel ne l’est pas tout à fait.

     Il a été condamné hier  à 2 000 euros d’amende, à verser 1 euro de dommages et intérêts à l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), à SOS racisme, et 500 euros de dommages et intérêts à la Maison des potes, ainsi qu’à la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), pour provocation à la discrimination envers les musulmans. Le prix à payer  pour sa Une du 22 septembre 2013 représentant une Marianne voilée à côté du titre « Naturalisés l’invasion qu’on nous cache ».

     Reste que Valeurs Actuelles s’en tire mieux que son confrère Minute, qui, bien que disposant d’une assise financière beaucoup plus modeste, a vu son directeur de la publication,  Jean-Marie Molitor, être condamné en octobre dernier  à 10 000 euros d’amende pour sa Une  du 13 novembre 2013, en l’espèce une photo de la garde des Sceaux, avec ce titre: « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ».  Quand on veut faire de l’humour sans être inquiété par la police de la pensée et de l’arrière-pensée, sans craindre le terrorisme intellectuel,   il vaut mieux être un mauvais journal crapoteux  d’extrême gauche, même islamophobe,  c’est plus confortable…

     Cette parenthèse étant fermée, dans le procès intenté à Valeurs Actuelles, le procureur de la République,  Solène Gouverneyre, qui avait requis 5000 euros d’amende a estimé que cette couverture « joue avec les amalgames et les raccourcis », exhorte «à la haine», que le terme d’« invasion » « incite en lui-même au rejet par sa connotation agressive ». L’avocat de l’UEJF, Me Stéphane Lilti, avait quant à lui dénoncé l’« extrême violence » de cette « une » qui vise « l’ensemble des musulmans ».

    Au-delà de nos divergences avec  M. de Kerdrel, nous ne pouvons qu’être d’accord avec lui  lorsqu’il a constaté à la barre que les poursuites contre le journal témoignent d’une « régression du débat intellectuel », « ce qui pouvait être dit il y a vingt-cinq ans ne peut plus être dit aujourd’hui ».

     Les plus âgés se souviennent en effet d’une Une quasi identique à celle incriminée ici, avec une Marianne voilée, celle du Figaro magazine publié il ya trente ans,  en 1985, mettant (déjà) en garde contre les dangers de l’immigration-invasion.

    La preuve, soit dit en passant, que cette  droite courbe, européiste, atlanto-libérale,  qui a été majoritairement aux affaires dans ce laps de temps, a été animée par une volonté de changer la nature du peuple français, ou à tout le moins, par  un laxisme  aussi criminel que celui de la gauche dans ce domaine.

     Une réalité à ne pas perdre de vue, alors que l’UMP se déchire sur l’attitude à tenir au second tour dans le duel opposant le FN au PS dans la quatrième circonscription du Doubs.

     Alain Auffray dans Libération résume la cacophonie ambiante, l’incapacité de Sarkozy à imposer son autorité, d’autant plus inquiétante pour cette droite  devenue une caricature de confuse écurie présidentielle où les jockeys se haïssent, sans boussole, sans repères, sans identité forte. Or, se profile déjà dans ce climat détestable de haines recuites et de divergences stratégiques,  les élections départementales qui verront des dizaines, peut être des centaines de duels opposant le FN à la gauche au second tour …

     « Accablé de mauvaises nouvelles, écrit M. Auffray, Nicolas Sarkozy tenait, mardi, une occasion d’affirmer son leadership sur le parti qu’il s’efforce de présider depuis deux mois. Raté. Après l’élimination du candidat UMP dans le Doubs – première élection depuis le retour de l’ex-chef de l’Etat et première défaite pour la droite après une série de douze victoires aux législatives partielles depuis 2012 - les dirigeants de l’UMP se sont profondément divisés sur la stratégie électorale. Incarnée par Laurent Wauquiez, l’aile droite du parti, favorable au ni PS ni FN a obtenu, mardi soir lors du bureau politique, une courte majorité, avec 22 voix contre 19 pour la position médiane défendue par Nicolas Sarkozy: faire barrage au FN sans appeler formellement à voter PS. Plusieurs personnalités plus centristes, comme Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet, défendent un vote PS pour faire barrage à l’extrême droite ».

     Cela étant posé, l’UMP ferait bien mieux de s’interroger affirme Bruno Gollnisch, sur sa capacité à être audible, respectée, suivie dans ses (obscures) consignes, largement incompréhensibles pour l’électeur lambda. La vérité commande de dire également que les électeurs sont largement réfractaires à se laisser guider leur choix par des précepteurs ou des commissaires politiques expliquant ou se situent le bien et le mal.  A fortiori quand les grandes consciences républicaines de la classe politicienne  traînent une solide réputation d’incapables, de menteurs, de dissimulateurs  et d’égoïstes.

    http://gollnisch.com/2015/02/04/des-tribunaux-lump-le-terrorisme-intellectuel-aussi-se-porte-bien/

  • La logique obscure et périlleuse de NKM l'intello

    NKM - elle s'en est excusée depuis - avait estimé qu'il fallait envisager de "placer les enfants" qui arrivaient de façon récurrente en retard à l'école pour cause de prière (bien sûr, il ne s'agit pas ici du chapelet), et ce afin d'éviter la radicalisation. Une affaire qui s'est passée à Mulhouse. Rachida Dati avait relevé cette phrase qu'elle jugeait "très grave et disproportionnée". Elle est soutenue en cela par Gabrielle Cluzel :

    [...]"Mais d’où sort donc, d’un coup, cette affaire de Mulhouse, dont NKM a l’air de connaître les détails avec autant de précision que le prix du ticket de métro ? Un conseiller en communication lui a-t-il soufflé de donner un « exemple concret » qui marque les esprits façon « pain au chocolat », une aumône grossière – « Tenez, mon brave ! » – à l’électeur de base UMP tourneboulé par son appel, dans le Doubs, à voter PS, un gage insultant tant il est caricatural : « N’ayez crainte, regardez comme je me préoccupe de la montée de l’islamisme en France » ? Ou bien s’affole-t-elle réellement, elle aussi, comme les membres du gouvernement qui enjoignent les écoles d’appeler les flics au moindre marmouset refusant de réciter son « Je vous salue Charlie » ?

    Séparer un enfant de ses parents, le « placer » parce qu’il arriverait en retard à cause d’une hypothétique prière, comme s’il n’y avait pas mille degrés intermédiaires pour sanctionner un retard, quelle belle idée, empreinte d’humanité : voilà sûrement une mesure qui va permettre la désescalade, de calmer les esprits, ne suscitera aucune indignation, terreau de la radicalisation… 

    Et surtout continuer dans le même temps à soutenir inconditionnellement, aveuglément, la politique migratoire« grandes-portes-ouvertes »,comme si ce n’était pas bien en amont qu’il fallait traiter le problème[...]

    Appeler, donc, implicitement de ses vœux, à travers un soutien aux socialistes, une immigration toujours plus grande, toujours moins contrôlée, et puis d’un coup, au milieu de la foule échauffée et se serrant les coudes qu’on a fait soi-même rentrer, jouer au gendarme de guignol, faire de grands moulinets avec son bâton et menacer sans sommations de façon parfaitement « grave et disproportionnée » – la pragmatique Rachida Dati a raison – de« placer » les enfants pour une ultime possible « entorse », quand on en a gobé mille autres bien pires sans moufter. La logique de l’intello NKM n’est pas seulement obscure. Elle est périlleuse."

    Au fait, pour la législative partielle dans le Doubs, elle préconisait de voter quoi, déjà, NKM, "à titre personnel" ? PS, non ? On comprend mieux qu'elle adopte la logique socialiste, qui consiste à envoyer les enfants à la gendarmerie ou en famille d'accueil au moindre écart des parents. Vous avez dit "soviétique" ?

    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les chiens aboient, la caravane passe

    L’UMP donne chaque jour  davantage l’image assez désastreuse d’une bien mauvaise auberge espagnole idéologique, alliance de plus en plus improbable   entre  une base droitière sensible aux idées patriotiques et des dirigeants acquis très largement à l’euromondialisme, se déchirant sur la stratégie à adopter pour enrayer la progression de Marine, du FN, des idées nationales. Sautant sur l’occasion de se démarquer de Nicolas Sarkozy, et emboîtant le pas à la numéro 2 de l’UMP (officiellement sarkozyste) Nathalie  Kosciusko-Morizet, Alain Juppé à d’ores et déjà  écrit sur son blogue, que  « (s’il était)  électeur de la 4ème circonscription du Doubs », « en son âme et conscience » et  « pour barrer la route » au FN, il voterait « pour le candidat qui l’affronte, c’est-à-dire le candidat PS » Frédéric Barbier. Une position officielle ( ?) devrait être définie ce soir par l’UMP  sachant que les « ni-ni » (ni FN, ni PS) sont majoritaires… «Je vois clairement écrit encore M. Juppé, que désormais notre principal adversaire politique est devenu le FN. Il a quelques raisons de se prétendre le premier parti de France. Son arrivée aux responsabilités nationales n’apparaît plus tout à fait comme une hypothèse d’école. Ce serait à mes yeux une catastrophe pour notre pays ». « L’image de la France serait abîmée dans le monde car l’idéologie du FN est aux antipodes des valeurs morales et politiques qu’elle incarne… ».

     Valeurs qu’Alain Juppé, parangon d’intelligence politique, de  rectitude morale, de droiture intellectuelle, de patriotisme  désintéressé  incarne à la perfection. Il suffit pour s’en convaincre de se pencher sur son bilan. Éminentes qualités dont il a fait encore la démonstration en  se faisant le  complice de MM.  BHL et Sarkozy pour détruire le régime de Kadhafi,  livrant ainsi  la Libye au sanglant chaos des milices islamistes. La dissolution, spécialité juppéiste…

     Le candidat de l’UMP éliminé au premier tour  dans la quatrième circonscription du Doubs, Charles Demouge,  déclarait au cours de sa campagne aux médias  que « ce sont les bons petits blonds qui m’emmerdent pas le  gens qui viennent de l’immigration ».

     Une phrase qui a son parfum de bêtise politiquement correct qu’Alain Juppé pourrait faire sienne, lui qui  ne  manque jamais par ailleurs  de reprendre à son compte  la propagande d’extrême gauche contre l’opposition nationale. Ainsi, comme Le Point ou encore le Lab d’Europe 1 l’ont fait, le maire de Bordeaux a relayé l’antienne du  site extrémiste « L’entente, Observer le FN »,  en expliquant que le candidate FN Sophie Montel dans le Doubs croyait  « en l’évidente inégalité des races ».Un site qui  expose  les propos  d’un ancien député du PS,  Joseph Pinard. Pinard voit rouge et, rapporte le site précité, «explique au journal Factuel.info qu’en septembre 1996, alors qu’elle était conseillère municipale de Besançon», Sophie Montel avait exprimé cette croyance, tenu des propos que la morale antiraciste réprouve.

     Manière de laisser entendre que la candidate FN aurait des tendresses coupables pour les  heures  les plus sombres de notre histoire ou pour  de grands ancêtres républicains. Comme  Jules Ferry qui déclarait que « le devoir des peuples civilisés (est) de mettre dans leurs rapports avec les peuples barbares plus grande longanimité, celle d’une race supérieure qui ne conquiert pas pour son plaisir ». Ou encore  Léon Blum qui affirmait  qu’il était « du devoir des races supérieures d’imposer la civilisation aux autres races.»

     Les propos  reprochés à Sophie Montel lors de ce conseil  municipal,  qui  ont prés de vingt ans, pour lesquels elle n’a pas été condamnée et qu’il s’agit de remettre dans leur contexte, sont  nettement moins excessifs et caricaturaux.  Elle entendait plus prosaïquement défendre le président du FN des attaques dont  il  était alors l’objet, soulignant que «rien dans   les propos de Jean-Marie Le Pen sur l’évidente inégalité des races ne tombe sous le coup de la loi ».

      « Constater que la civilisation des Pygmées au XXe siècle, aussi nombreux que les Athéniens du siècle de Périclès, n’est pas égale à celle de la Grèce antique n’injurie pas les Pygmées expliquait-elle. Constater que la civilisation des Esquimaux, aussi nombreux que les Juifs, n’est pas égale à celle d’Israël et n’a pas joué le même rôle dans l’histoire du monde ne constitue ni une injure aux Esquimaux ni une atteinte à la vérité. L’observation que les enfants d’origine vietnamienne s’adaptent généralement mieux aux études et au travail que ceux de l’immigration africaine est le fait de tous les enseignants, même de gauche ».

     « Nous affirmons que la civilisation française de notre grand siècle était supérieure, dans tous les domaines de l’épanouissement de l’esprit, des arts et des lettres, à celles des Huns et des Bantous. Constater l’inégalité des civilisations comme celle des individus merveilleusement différenciés, ce n’est pas nier l’évidence d’une nature humaine. Ce n’est pas, bien au contraire, porter atteinte à la défense de la dignité humaine. Ce qui injurie la dignité humaine, ce sont les pratiques d’une société oublieuse de la loi naturelle où on laisse s’épanouir les tortionnaires pédophiles, car il est des crimes dont l’horreur dépossède ceux qui les commettent, quelle que soit leur civilisation, du respect dû a priori aux hommes de toutes races et de toutes civilisations ».

     Et Sophie Montel précisait encore que « le Front National n’est ni raciste, ni fasciste, ni antisémite. Il défend les droits prioritaires des Français chez eux, notre droit à la différence, le droit du peuple français à disposer de lui-même et le droit imprescriptible de la nation française à préserver ses libertés, sa souveraineté et son indépendance. Nous sommes patriotes et nationalistes français sans complexe ni état d’âme ».

     Des propos qui ne sont certainement pas de nature à dissuader dimanche prochain les électeurs décidés  à  battre la gauche, faire bouger les lignes  et/ou à faire entendre la voix de l’opposition au Système,  de voter pour la candidate frontiste. 

     Un Front National  qui  dit ce qu’il fait et qui fait ce qu’il dit, ce qui certes n’est pas forcement dans les habitudes de nos adversaires quand ils sont aux affaires. Ainsi à Beaucaire (Gard),  ville dirigée par le dynamique  maire FN  Julien Sanchez,  la caste politico-médiatique  pousse  là aussi de grands cris d’orfraie, au motif que  l’élu frontiste a « fermé » la semaine dernière  la Maison du vivre ensemble (sic) dans cette commune. Celle-ci  assurait officiellement  le soutien scolaire d’une centaine d’enfants.

    Un « établissement » créé sous l’impulsion d’un  instituteur à la retraite, Georges Duplissy, président de la très gauchisante  Ligue de l’enseignement du Gard, sous le mandat de l’ancien maire UDI, Jacques Bourbousson, dans «  un quartier en grande difficulté, avec une forte population maghrébine, du chômage, du RSA, du trafic de drogue» expliquait M. Duplissy. « La CAF et le Conseil général du Gard prévoyaient 131 000 euros de subventions par an, la condition étant que la mairie participe également, ce qu’elle devait faire à hauteur de 53.000 annuels.»

     A l’appel de groupuscules extrémistes, immigrationnistes… moins  d’une  cinquantaine d’habitants ont défilé dans les rues de Beaucaire  pour protester contre cette fermeture. Le maire frontiste a eu  beau jeu d’expliquer  qu’il entend tenir les engagements pris lors de la campagne  de gérer rigoureusement la ville, de  ne pas augmenter la fiscalité. 

     «Il faut arrêter de penser que ces personnes  sont indispensables»,  « les aides sont déjà assurées par le temps périscolaire dans les écoles» a souligné Julien Sanchez. «Si ces personnes ont besoin de soutien parce qu’elles ne parlent pas le français, ce n’est pas mon problème, ce n’est pas à nous de payer». « La Maison du vivre-ensemble est une officine de l’extrême-gauche. Je ne suis pas maso, donner une subvention à des gens qui font  des déclarations politiques contre nous et leur faire cadeau d’un joli local de 150 m2 estimé à 10.000 euros de revenus locatifs par an, ça me pose problème. »

     Dans la même optique d’économie  et  de responsabilisation, Julien Sanchez a entrepris d’en finir avec les  impayés dans les cantines scolaires de Beaucaire qui représentent la coquette somme  de  66 400 euros en quatre ans, à la charge des contribuables.  

     Le maire frontiste entend désormais  signaler à la CAF, au procureur de la République et à la protection de l’enfance les parents «malhonnêtes». «Certains laissent leurs enfants à la cantine sans prévenir et sans payer, ce qui génère des problèmes d’organisation, de surveillance, et que j’assimile à de l’abandon d’enfants».  «Cela peut paraître excessif mais la France est généreuse en matière d’aides et la CAF doit servir à nourrir les enfants plutôt qu’à acheter des télévisions, des écrans plasma ou du matériel hi-fi ! Ce  ne sont d’ailleurs pas  les  plus modestes qui sont les plus irresponsables, ceux-là en général payent. Je vise ceux qui n’ont aucune éducation et profitent du système, jouent sur le laxisme», poursuit Julien Sanchez.

     Ce n’est pas pour nous étonner,  l’élu frontiste  a reçu des messages de soutien de la part des habitants depuis cette annonce. Encore une preuve, une de plus souligne Bruno Gollnisch,   du décalage  existant  entre la perception déformée  de la réalité qui est celle du   petit monde médiatique et d’une  vieille gauche dépassée, et le quotidien, les aspirations de  nos compatriotes. Les chiens aboient, la caravane passe.

    http://gollnisch.com/2015/02/03/les-chiens-aboient-la-caravane-passe/