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élections - Page 600

  • Sens Commun dénonce le "front républicain"

    Suite à la législative partielle qui a vu l'élimination du candidat UMP, les ténors de l'UMP se déchirent entre ceux qui appellent à voter PS et ceux qui refusent de donner une consigne de vote (on n'en trouve pas -encore- qui appellent à voter FN). Sens Commun écrit :

    "Sens Commun refuse d’entrer dans le piège du prétendu « Front Républicain » grossièrement tendu par la gauche et dénonce cette forme de chantage qui confisque le débat de fond.

    Nous n’avons pas à dire aux Français s’il faut voter pour le candidat PS ou le candidat FN. Le seul appel valable est l’appel au vote et à l’élection du candidat de leur choix. Où est la démocratie quand certains s’arrogent le droit de qualifier un vote de bon et l’autre de mauvais ?

    On ne gagne pas face à un adversaire en lui déniant le droit d’exister : on se confronte à lui sur le plan des idées et de la politique à mener. C’est sur ce plan là que Sens Commun entend se battre et c’est sur ce plan là que le citoyen prend sa décision libre et responsable.

    C’est pourquoi Sens Commun appelle à la suppression des consignes de vote stériles et infantilisantes. S’ils veulent retrouver la confiance et le respect des Français, les politiques doivent commencer par les leur accorder. Il n’appartient pas aux partis de décider à la place de leurs militants.

    Il semblerait qu’une fois de plus la gauche dite « républicaine » récupère cette République à son seul profit, la vidant par là même de son sens. Il semblerait qu’une fois de plus, la gauche se juge habilitée à exclure du débat démocratique des millions de FrançaisSi elle n’aime pas un certain type d’électeurs, c’est qu’elle n’aime qu’une partie de la France et qu’elle est donc incapable de rassembler notre pays.

    À l’heure où nos concitoyens exigent un débat de fond, la droite doit refuser le bal des polémiques médiatiques et prendre de la hauteur. Les Français feront leur choix librement."

    Michel Janva

  • Sophie Montel, troisième député FN/RBM ? (Présent n°8285)

    Sophie Montel, 45 ans, eurodéputé FN depuis le mois de juin, conseillère régionale de Franche-Comté, très impliquée sur le terrain, est arrivée nettement en tête du scrutin dimanche avec 32,60 % des suffrages devant le socialiste Frédéric Barbier tandis que l’UMP mord la poussière. Nous avons recueilli l’une de ses premières réactions dimanche soir dès que les résultats sont tombés.

    Bravo pour ce score très net. Quelles sont vos chances pour le second tour ?

     

    Une du numéro 8285 de "Présent"

    Une du numéro 8285 de “Présent”

    Nous sommes en tête, nous avons un peu d’avance. Il y a un réel ancrage ici du vote FN. Mes réserves de voix se trouvent à l’UMP et chez les nombreux abstentionnistes. Mon score, en somme, correspond au score que les sondages donnent à Marine Le Pen sur toute la France. Il colle aussi parfaitement avec l’accueil que j’ai reçu auprès des habitants de ma circonscription et avec le désamour qu’ils manifestent pour le système UMPS. Croyez-moi, je les côtoie chaque jour et c’est leur état d’esprit : désillusion et perte de confiance. Comment croire encore aux promesses du PS ou de l’UMP qui n’arrivent pas à rétablir la situation économique et sociale ? Nous sommes sur une terre ouvrière ici, populaire, berceau de l’industrie automobile, qui supporte très lourdement le poids du chômage et de la désindustrialisation. Mais aussi de l’insécurité et du laxisme d’Etat.

     

    L’exclusion du FN de la grand-messe « Je suis Charlie » du 11 janvier dont nos dirigeants se sont bercés, n’aurait-elle donc pas marché ?

    Les gens ne sont pas dupes. Le FN est le seul parti à avoir dit avant tout le monde que l’immigration massive allait apporter l’islamisme radical. Les Français savent qui a installé ces vagues successives d’immigration étrangère, qui a été incapable de les intégrer et qui a laissé se développer le fondamentalisme islamique et le djihadisme. Dire qu’il y a un problème lié à l’immigration massive, ce n’est pas de la stigmatisation. Dans les quartiers des Champs-Montants à Audincourt, ou aux Buis à Valentigney, vous en verrez des femmes en burqa mais également des endroits où la police ne met plus les pieds. Cela, c’est la réalité de ce que vivent les gens ici.

    Trois députés à l’Assemblée au lieu de deux, qu’est-ce que cela changera?

    Pour représenter 6 millions de Français, ça ne paraît pas de trop. Nous devrions être 150 députés FN à l’Assemblée. Un député PS de plus, valet de Bruxelles et de la mondialisation, n’apportera strictement rien de plus. Un autre député FN, en revanche, sera un symbole fort, qui fera entendre la voix de la France. Ce n’est qu’un début.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

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  • Seule la défaite est belle

    Les gens de la droite nationale ne se retrouvent qu’entre eux, pour mieux se critiquer, avant d’éclater en une multitude de groupuscules.

     

    J’ai lu, il n’y a pas longtemps, que la délicieuse Fiammetta Venner, entomologiste de l’extrême droite, fascinée par les nouvelles hordes brunes au point de leur consacrer sa thèse de doctorat, avait mis en lumière dans ladite thèse un fait d’une aveuglante clarté : le principal poste budgétaire des groupuscules d’extrême droite, ou de « droite nationale », comme on dit, n’est pas consacré à l’activisme armé, à l’édition de tracts, au prosélytisme de rue, comme le ferait tout fascisme intégrateur digne de ce nom (l’islamisme, par exemple). Non : l’essentiel des cotisations réactionnaires est dépensé dans l’organisation de manifestations de l’entre-soi. Salons littéraires en circuit fermé, colloques de consanguins, défilés triés sur le volet, lecture de textes que tout le monde connaît par cœur, manifs citoyennes en chaussures bateau… Tout homme qui a fréquenté ces milieux, de près ou de loin, ne pourra que saluer la justesse de l’analyse de Mlle Venner qui, disons-le au passage, est sans parenté avec Dominique, je crois.

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  • Duel FN-PS dans le Doubs : le FN en tête

    Le FN représenté par Sophie Montel à 32,6%, le PS crédité de 28,85%, et voilà l’UMP éliminé. Il faut dire que le candidat de la fausse droite Charles Demouge, avait déclaré « qu’il faut foutre les français dehors », car « ce sont les bons petits blonds qui l’emmerdent ». A défaut de « pouvoir foutre les français dehors », les français l’ont dégagé.

    Le front républicain tente de se ressusciter, Manuel Valls affirmant péremptoirement que la candidat PS M. Barbier « est désormais le candidat de tous les républicains » dans le Doubs. Bruno Le Roux (PS) appelle l’UMP au rassemblement républicain. L’UDI a naturellement répondu présent !

    Quant à l’UMP, divisée, elle a botté en touche, remettant se décision au prochain bureau politique…

    http://www.medias-presse.info/duel-fn-ps-dans-le-doubs-le-fn-en-tete/24615

  • Législative partielle dans le Doubs: le FN en tête, face au PS au second tour

    Les résultats sont donc tombés. La législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs, perçue comme un test avant les départementales de mars, donnera lieu à un duel entre le FN, largement en tête au 1er tour, et le PS, qualifié malgré une forte concurrence à gauche. L’UMP, qui pourtant pouvait compter sur le soutien de l’UDI et l’absence de concurrent MoDem, ne s’est pas qualifiée pour le second tour. Son candidat, Charles Demouge, s’était répandu contre les “petits blonds qui m’emmerdent, et pas les gens qui viennent de l’immigration”.

    L’UMP va devoir désormais choisir si elle appelle ou non à voter en faveur du candidat PS, une décision qu’elle ne devrait pas prendre avant mardi, selon son porte-parole.

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  • Dérapage et amalgame de Jean-Marie le Guen : LMPT attend des excuses

    Jean-Marie Le Guen a déclaré dimanche 1er février lors d’un débat en direct sur BFM TV face à Florient Philippot :

    « C’est pas vous qui luttez contre le fondamentalisme islamique. Au contraire. Au contraire, vous y trouvez vos principaux soutiens. Justement. C’est eux qui ont manifesté avec vous à La Manif Pour Tous et dans les mouvements contre le mariage pour tous. Ce sont ces fondamentalistes que vous êtes allé cherché dans un certain nombre de mouvements pour appeler à voter contre des candidats de gauche qui étaient contre des lois de progrès et de laïcité. »

    La Manif Pour Tous déclare :

    "L’amalgame fait par Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, est une honte et une insulte aux centaines de milliers de familles venues manifester à plusieurs reprises pour affirmer que l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de personnes de même sexe priverait des enfant de père et de mère constituant donc une grave injustice."

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, ajoute :

    « En associant les fondamentalistes islamistes aux familles qui ne cessent de défendre pacifiquement leur attachement au mariage homme-femme et à la filiation père-mère-enfant, c’est à dire une réalité universelle, Monsieur Le Guen a insulté des millions de Français. Après un tel dérapage, nous l’invitons à s’excuser auprès d’eux dans les plus brefs délais ».

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Syriza au pouvoir: une victoire souverainiste?

    C'est l'avis de Jacques Sapir, lu ici. Extrait.

    "Mais, au-delà du symbole, il y a des actes. Et les premiers actes de Tsypras ont été des signaux très forts envoyés aux autorités de Bruxelles. Tout d'abord, il a constitué son gouvernement en passant une alliance avec le parti des « Grecs Indépendants » ou AN.EL. Beaucoup disent que c'est une alliance hors nature de l'extrême-gauche avec la droite. Mais ce jugement reflète justement leur réduction du combat de SYRIZA à la seule question sociale. Ce qui justifie l'alliance entre SYRIZA et les « Grecs Indépendants », c'est le combat pour la souveraineté. Tsypras, dans son premier discours, a d'ailleurs parlé de l'indépendance retrouvée de son pays face à une Union Européenne décrite ouvertement comme un oppresseur. Le deuxième acte fort du nouveau gouvernement a été de se désolidariser justement de la déclaration de l'UE sur l'Ukraine. Une nouvelle fois, l'UE condamnait la Russie. Tsypras a dit, haut et fort, que la Grèce n'approuvait pas cette déclaration, ni sur le fond ni dans sa forme, car elle avait été prise sans respecter les procédures internes à l'UE. Il est désormais clair que l'UE ne pourra plus raconter n'importe quoi sur la crise ukrainienne. La règle de l'unanimité s'applique encore. Le troisième acte a été la décision du gouvernement, annoncée par le nouveau ministre des Finances M. Varoufakis, de suspendre immédiatement la privatisation du port du Pirée. Cette décision signifie la fin de la mise à l'encan de la Grèce au profit de l'étranger. Ici encore, on retrouve la nécessité d'affirmer la souveraineté de la Grèce."

    Sur le même sujet, on pourra lire avec profit ceci.

    Paula Corbulon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Grèce... ne nous fait pas peur !

    La Grèce fait peur, une fois de plus : non pas que les Hellènes nous menacent d’une invasion mais plutôt d’une implosion du système de l’union monétaire européenne, à en croire les élites libérales et la Commission européenne elle-même qui oscille entre ton d’une rare fermeté et une certaine prudence, comme pour ne pas insulter l’avenir mais en se préparant à une confrontation musclée avec le gouvernement de la Gauche radicale issu des urnes grecques.

     

    Bien sûr, et c’est le discours officiel que l’on entend partout dans les sphères bruxelloises, les Grecs ont exagéré, par le passé : ils ont cru que la société de consommation que venait leur « offrir » la Communauté économique européenne (devenue Union européenne au début des années 1990) était un cadeau que l’on n’oserait pas leur reprendre puisque « l’Europe », c’était la paix, la prospérité et, surtout, la solidarité, et qu’ils en profiteraient toujours... Cadeau empoisonné car la société de consommation et de croissance ne fait jamais rien gratuitement et ce qu’elle « offre » un jour devient la dette du lendemain. Les Grecs, tout heureux d’être acceptés dans cette Europe à laquelle ils avaient donné son nom à travers un mythe ancien, ont joué les cigales et, croyant les européistes qui annonçaient à longueur de colonnes la fin des États remplacés par une Europe fédérale bruxelloise, n’ont rien fait pour construire un État, des institutions et un appareil politiques dignes de son histoire et de son destin. Mais, quand manque l’État, le chaos n’est pas loin, conjugué à l’injustice et à la corruption : c’est d’ailleurs une leçon que la Grèce, depuis l’Antiquité, nous donne à travers sa propre histoire.

    La Grèce fait peur, une fois de plus : non pas que les Hellènes nous menacent d’une invasion mais plutôt d’une implosion du système de l’union monétaire européenne, à en croire les élites libérales et la Commission européenne elle-même qui oscille entre ton d’une rare fermeté et une certaine prudence, comme pour ne pas insulter l’avenir mais en se préparant à une confrontation musclée avec le gouvernement de la Gauche radicale issu des urnes grecques.

    Bien sûr, et c’est le discours officiel que l’on entend partout dans les sphères bruxelloises, les Grecs ont exagéré, par le passé : ils ont cru que la société de consommation que venait leur « offrir » la Communauté économique européenne (devenue Union européenne au début des années 1990) était un cadeau que l’on n’oserait pas leur reprendre puisque « l’Europe », c’était la paix, la prospérité et, surtout, la solidarité, et qu’ils en profiteraient toujours... Cadeau empoisonné car la société de consommation et de croissance ne fait jamais rien gratuitement et ce qu’elle « offre » un jour devient la dette du lendemain. Les Grecs, tout heureux d’être acceptés dans cette Europe à laquelle ils avaient donné son nom à travers un mythe ancien, ont joué les cigales et, croyant les européistes qui annonçaient à longueur de colonnes la fin des États remplacés par une Europe fédérale bruxelloise, n’ont rien fait pour construire un État, des institutions et un appareil politiques dignes de son histoire et de son destin. Mais, quand manque l’État, le chaos n’est pas loin, conjugué à l’injustice et à la corruption : c’est d’ailleurs une leçon que la Grèce, depuis l’Antiquité, nous donne à travers sa propre histoire.

    La Grèce a connu une véritable descente aux enfers durant ces dernières années : bien sûr, elle avait fauté mais le châtiment n’était-il pas, en fait, injuste car frappant tous les Grecs et non, d’abord, les responsables politiques et économiques du pays qui l’avaient, par démagogie et carriérisme, mené à la catastrophe ? Certains me rétorqueront que les électeurs étaient tout aussi coupables que ceux qu’ils avaient élus, justement parce que, par le simple jeu démocratique et électoral, ils les avaient portés au pouvoir... Certes ! Mais, dans ce cas, que la démocratie est brutale ! Or, la politique n’a pas pour seul but de sanctionner mais de décider, de guider, mais aussi d’accorder les citoyens entre eux, de leur apporter les « hautes conditions du bonheur », non le Bonheur totalitaire d’un Saint-Just, mais celui qui permet l’harmonie du corps social et des citoyens avec le monde environnant, ce bonheur qui se conjugue au pluriel... [....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Sondages : le FN toujours en tête aux départementales

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    e nouveau sondage réalisé ce mois-ci par Odoxa pour L'Express, la presse quotidienne régionale et France Inter, revient sur la spectaculaire hausse de popularité de l'exécutif au lendemain des attentats de Paris ainsi que sur les intentions de vote aux élections départementales. Revue de détail.n
    Fin de l'effet 11 janvier
    La popularité de l'exécutif a été dopée par les attentats puis l'esprit du 11 janvier. Le Président a ainsi gagné 10 points en un mois et le Premier ministre 8. Les Français ont jugé positivement leur action à la suite des attentats. L'un et l'autre sont désormais redevenus populaires au sein de leur propre camp (68 % de popularité à gauche pour Hollande et 72 % pour Valls).
    Mais la hausse s'est à présent arrêtée, le Président ayant engrangé l'essentiel de ses gains au lendemain des attentats (+ 5 points après les 7 et 8 janvier) puis de la marche du 11 janvier (+ 3 points entre le 9 et le 13 janvier) et ne progressant plus guère depuis. Le Premier ministre, lui, a progressé plutôt linéairement sur l'ensemble de la période, gagnant ses 8 points tout autant après les attentats qu'après les grandes marches du 11 janvier dernier. Le Président comme le Premier ministre ne sont toutefois pas du tout au même niveau dans l'opinion, Hollande étant toujours largement rejeté par les Français tandis que Valls est désormais apprécié par une nette majorité de nos concitoyens.
    Palmarès de l'adhésion
    Déjà à des niveaux "stratosphériques" et peu en vue sur la période post-11janvier, Alain Juppé est l'une des rares personnalités politiques à ne pas progresser ce mois-ci. Il demeure, de loin (10 points de plus que les seconds), la personnalité politique suscitant le plus d'adhésion dans le pays, 47 % des Français éprouvant à son égard du soutien (15 %) ou au moins, de la sympathie (32 %). Son principal adversaire pour 2017, Nicolas Sarkozy, et François Bayrou complètent notre podium de l'adhésion (37 %). S'il devance l'ancien Président auprès de l'ensemble des Français, le maire de Bordeaux accuse toujours un net retard chez les sympathisants de droite.
    Élections départementales
    L'esprit du 11 janvier ne bouleverse pas le rapport de force observé en décembre, mais les écarts se resserrent (voir infographie ci-dessus), le PS – toujours 3e – progressant nettement (+ 3 points), tandis que l'UMP et surtout le FN, malgré leurs baisses de 2 points en un mois occupent les deux premières places. La déroute annoncée pour la gauche se confirme, mais la gifle pourrait être moins forte que prévue.
    Nous l'avions constaté en décembre, les élections départementales de mars devraient engendrer la présence de nombreux binômes étiquetés FN au 2nd tour. Dans notre rapport de force national de janvier, le FN reste le 1er parti de France (26 %, - 2 points) devant l'UMP (23 %, - 2 points et le PS (20 %, + 3 points). Avec cette hiérarchie et la règle de 12,5 % des suffrages exprimés pour se qualifier au second tour, le PS serait éliminé dans de nombreux cantons et verrait donc l'UMP et le FN s'affronter au 2nd tour.
    Mais la bonne gestion des attentats par l'exécutif a redonné du crédit au PS, tandis que le FN et l'UMP ont reculé de 2 points. Le rapport de force s'est transformé en un affrontement serré entre les trois principales formations politiques.n
    Source : La Provence