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élections - Page 600

  • Cacophonie au Front national : une fracture « civilisationnelle »…

    Ce qu’explique Aymeric Chauprade dans la petite vidéo controversée, relayée par la nièce et le père, réfutée par la fille, relève, selon les militants, d’une lapalissade.

    Cacophonie dans la presse : « Marine Le Pen désavoue Aymeric Chauprade », « Marion Maréchal contredit Marine Le Pen en relayant Aymeric Chauprade », « Jean-Marie Le Pen défend Aymeric Chauprade en critiquant Marine Le Pen ». Rien ne va plus au Front national…

    La politique est une chose étrange. En toute logique, le Front national aurait dû sortir grandi, raffermi, conforté des récents événements qui ont bouleversé la France. Ne venaient-ils pas de lui donner tragiquement raison ? De désavouer tous ceux qui l’accusaient de surfer sur la peur ? De prouver que ses mises en garde ne relevaient pas du fantasme ? Il en sort contre toute attente désuni, fragilisé, passablement illisible. Les tensions internes éclatent au grand jour.

    On pouvait croire cependant que la ligne de fracture, s’il y en avait une, se situait, pour résumer, sur la question « mariage pour tous », Front national conservateur, façon Chauprade, contre Front national libertaire, façon Philippot. Il semblerait donc que cette fracture aille bien au-delà. Ou alors, que ces questions sociétales ne soient pas accessoires, comme l’a souvent laissé entendre Marine Le Pen, mais une partie d’un tout qui les dépasse et que l’on pourrait appeler « civilisation ».

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  • Avec nous, avant qu’il ne soit trop tard

    Lundi à Cologne (Allemagne), dans la cadre de la promotion de son livre Soumission (interrompe en France et largement ailleurs à la suite des attentats),  Michel Houellebecq a été amené à répondre à de nombreuses questions  sur l’opposition nationale a constaté le journal Libération. «Depuis à peu près quarante ans a ainsi expliqué l’écrivain, l’histoire politique de la France est une tentative générale de tous les partis, tous les médias et tout le pouvoir culturel de freiner l’ascension du Front National, et l’échec de cette tentative» . Le FN «est parti avec deux trucs (sic): lutte contre l’immigration et lutte contre l’insécurité». «Entretemps, il a récupéré à lui tout seul le sentiment antieuropéen parce que les autres partis de gauche et de droite ont liquidé leur opposition interne à l’Europe (…) tout récemment, il a rajouté une protestation anti-islam, une protestation antirigueur, il est un peu tous azimuts (…) ça fait beaucoup de choses pour attirer ».  Last but not least, le Front National «a récupéré, arme suprême, une nostalgie de l’époque où la France se vivait comme indépendante, non soumise à l’Europe et non soumise aux Etats-Unis, donc l’époque de De Gaulle, en fait ».

     Fort de cette analyse rapide,  taillée à la serpe mais plutôt honnête,  Michel Houellebecq en tire comme conclusion que la prochaine présidentielle est «dangereuse, potentiellement». Pourquoi ? Parce que si cette poussée nationale-souverainiste, populiste est  insuffisante (ce qu’il croit ?) pour permettre à Marine Le Pen de l’emporter au second tour, l’affaiblissement de la droite juppéiste ou sarkozyste ne lui  permettra pas de rafler la mise,  ce qui entrainera  le maintien de la gauche au pouvoir.  Or, « en 2017, la France sera encore plus à droite qu’elle ne l’était en 2012, si François Hollande est encore réélu, cela peut tourner mal ».

     Nous le constatons, l’écrivain inscrit encore sa réflexion politique sur un très dépassé et artificiel  clivage droite-gauche auquel de moins en moins de Français adhère, au lieu de lui substituer le seul qui vaille aujourd’hui. En l’occurrence celui opposant d’un côté les défenseurs des frontières, des protections, des  identités,  des valeurs helléno-chrétiennes, des souverainetés nationales  et de l’autre celui des ultra libre échangistes, les adeptes du  laisser faire laisser passer, qu’ils se revendiquent  du camp atlanto-bruxellois, du mondialisme,   ou encore de l’internationalisme à la sauce altermondialiste.

     Exemple parmi une foultitude d’autres, les routiers Français en grève ces derniers jours, matraqués par la crise, soumis à une inexorable baisse de leur salaire et de leur pouvoir d’achat,  sont en train d’être mis à mort par l’UE.  Notamment du fait de l’application de la directive sur les travailleurs détachés , soutenue  par l’UMPS,  tandis que des patrons n’hésitent pas à délocaliser  leurs entreprises dans les pays de l’est pour tirer bénéfice  de prestations sociales moins avantageuses pour les salariés.  Dans ces conditions, quelles raisons auraient nos compatriotes routiers  de voter en 2017 pour  Hollande ou  Sarkozy, Valls ou Juppé ? Au-delà du bla-bla habituel, ces derniers ne bougeront pas le petit doigt en leur faveur,  au nom de leur soumission idéologique aux dogmes de l’Europe de Bruxelles, quand  bien même ladite directive achève  de ruiner de paupériser de nombreux artisans et petites entreprises.

    Ce danger FN pointé par la caste polico-médiatique, est tout simplement  la prise de conscience par le peuple français que la société ouverte, diluée par le haut dans l’européisme et sapée  par le bas par  l’immigration de peuplement, la doxa multiculturaliste, la société bâtie, voulue, imposée par les partis du Système ne fonctionne pas et mène la France à sa perte.

    Hier, lors de ses vœux à la presse, et à la  lumière des derniers attentats,  Manuel Valls a dressé le bilan de quarante ans de cogestion  droite-gauche: « Ces derniers jours ont souligné beaucoup des maux qui rongent notre pays ou des défis que nous avons à relever. A cela, il faut ajouter toutes les fractures, les tensions qui couvent depuis trop longtemps et dont on parle uniquement par intermittence » « Après on oublie, c’est ainsi… Les émeutes de 2005, qui aujourd’hui s’en rappelle et pourtant… Les stigmates sont toujours présents ».

     Le Premier ministre a évoqué quelques unes des conséquences de cette délirante poursuite de l’immigration de peuplement, qui empêche toute assimilation, a fortiori en période de crise et de chômage de masse. A savoir  « la relégation péri-urbaine, les ghettos (…), un apartheid territorial, social, ethnique, qui s’est imposé à notre pays », « la misère sociale », «les discriminations quotidiennes parce que l’on n’a pas le bon nom de famille, la bonne couleur de peau, ou bien parce que l’on est une femme ».

    M. Valls a bien intégré les recommandations du cercle de réflexion Terra Nova incitant le PS à jouer la carte du clientélisme en direction de toutes les minorités, puisque le Français de souche, périurbain, issu des catégories populaires mais aussi désormais de la classe moyenne, s’est détourné de la gauche et vote désormais FN.

    Une France d’en bas, des invisibles , une France périphérique décrite par les travaux de Christophe Guilluy, elle aussi en voie de paupérisation, accablée par le crise, mais certes, qui ne brûle pas de voitures, n’agresse pas policiers et pompiers, ne stocke pas des armes. Le criminologue Xavier Raufer l’avait en outre déjà relevé, les départements qui concentrent le plus de pauvreté sont la Creuse et la Corrèze, pas la Seine Saint-Denis…

     Bien sûr, courageux mais pas téméraire, M. Valls n’en tirera pas  les conclusions qui s’imposent. Il poursuit au contraire avec opiniâtreté  les mêmes objectifs antinationaux , au sens large, qu’Alain de Benoist sur le site Boulevard Voltaire a assez  bien  résumé, dans la ligne de la stratégie mise  en place par la manifestation du 11 janvier.

     Celle-ci avait au moins six objectifs: « marginaliser le Front National et neutraliser l’UMP (qui est évidemment tombée dans le panneau la tête la première) au nom de l’ union sacrée, solidariser les Français autour d’une classe politique gouvernementale discréditée, justifier l’engagement de la France dans une nouvelle guerre d’Irak où elle n’a rien à faire, mettre en place un espace policier européen où l’on sait d’avance que ce ne sont pas seulement les islamistes qui seront surveillés (Manuel Valls affirmant sans rire que les mesures exceptionnelles  qu’il s’apprête à prendre ne seront pas des mesures d’exception!), faire croire que le terrorisme auquel nous sommes aujourd’hui confrontés a plus à voir avec le Proche-Orient qu’avec l’immigration et la situation des banlieues, enfin persuader l’opinion que,  face au terrorisme , la France, fidèle vassale du califat américain, ne peut qu’être solidaire de pays occidentaux qui n’ont jamais cessé d’encourager l’islamisme, tout en noyant leurs erreurs et leurs crimes derrière le rideau de fumée du  choc des civilisations  (Poutine n’avait bien sûr pas été invité !) ».

     « Dans une France plongée en état d’apesanteur et noyée dans la moraline poursuit-il,  on aura tout vu. Les cloches de Notre-Dame de Paris sonnant le glas pour les bouffeurs de curé. L’ union nationale  sans le Front National. La  liberté d’expression  réduite au droit au blasphème et s’arrêtant à Dieudonné. Celle des caricaturistes dépendant de la personne visée (Mahomet en train de sodomiser un porc : tellement drôle ! Christiane Taubira en guenon : intolérable !). Des bataillons de chefs d’État (deux fois le G20 !) chantant les louanges d’un titre dont ils n’avaient jamais entendu parler huit jours plus tôt. Des millions de zombies se ruant dans les kiosques pour acheter, tel le dernier smartphone, un journal qu’ils n’avaient jamais eu la curiosité d’ouvrir depuis vingt ans. Le badge  Je suis Charlie  succédant au ruban pour le SIDA et à la petite main de  Touche pas à mon pote . Spectacle surréaliste ! »

     Surréaliste mais aussi pour certains, une sorte de répétition générale de ce à quoi nous devons nous attendre lors de la prochaine présidentielle si Marine se qualifie pour le second tour. Le Monde et Marianne ont relevé le caractère très monocolore des défilés du 11 janvier , l’absence  évidente de « la France des banlieues »  qui n’est pas venue défiler avec « les bourgeois », les «blancs »; n’en déplaisent  aux médias qui ont filmé les trois ou quatre  imams présents et autres jeunes issus des minorités pour persuader le bon peuple du contraire.

    Mais à  voir la sociologie de la manif parisienne du 11 janvier, principalement  la génération qui avait une vingtaine d’années en 68, des enseignants, des fonctionnaires, des bobos, et une jeunesse, toujours manipulable et proie facile du totalitarisme compassionnel évoqué dernièrement par Bruno Gollnisch, on la devine assez semblable à celle qui défilera contre le  FN quand la caste politico-médiatique en lancera la consigne.

     Sur son blogue, Guillaume Faye a rappelé les propos de  Jean-Marie Le Pen: « je n’ai pas envie de soutenir l’action gouvernementale impuissante et incohérente face à un problème (le terrorisme musulman) qui touche évidemment de très près à l’immigration massive subie par notre pays depuis quarante ans ». Car le cœur du problème est là poursuit M. Faye : la France est le déversoir d’une immigration invasive de peuplement en très grande majorité musulmane et  à forte fécondité. Et l’on ne s’attaque pas à cette vraie cause, du fait de l’idéologie cosmopolite et antiraciste».

    « Le déni de réalité et la stupidité poursuit-il,  ont atteint un paroxysme pathologique qui n’a été égalé dans l’histoire qu’au IVe siècle lorsque les élites romaines faisaient entrer dans la romanitas les Barbares pour les protéger des …invasions barbares», Guillaume Faye  invitant à la lecture à ce sujet de l’excellent livre de  Michel De Jaeghere, Les derniers jours, la fin de l’empire romain d’Occident.  

    Mais il est surtout temps d’agir. Les Français ont (encore) leur avenir entre les mains, et jamais le vieux slogan du FN n’a été autant d’actualité: Avec nous avant qu’il ne soit trop tard! 

    http://gollnisch.com/2015/01/21/avec-nous-avant-quil-ne-soit-trop-tard-4/

  • De « l’esprit du 11 janvier »…

    Disparues, les interrogations sur la capacité de l’Etat à protéger les Français avec un budget de la Défense et de sécurité en chute accélérée sous l’ère Chirac-Sarkozy-Hollande ? Envolées,  les toutes aussi légitimes inquiétudes sur  les  failles identitaires, communautaires qui minent la cohésion nationale ? Nicolas Sarkozy l’assurait à sa garde rapprochée  la semaine dernière : « Hollande va prendre dix points dans les sondages». C’est mieux que ça. Selon le dernier baromètre Ipsos/Le Point, MM. Hollande et Valls ont gagné respectivement 20 et 23 points de bonnes opinions. Une embellie utilisée par le chef de l’Etat,  son entourage et les communicants, lesquels n’ont pas manqué pourtant de répéter sur tous les tons ces derniers mois qu’il ne fallait pas gouverner en fonction des sondages. Aujourd’hui, les mêmes expliquent que le regard de nos compatriotes sur François Hollande a changé, qu’il incarne désormais la fonction, à la fois protecteur-père de la nation et grand frère qui console.

     Les plus cyniques des socialistes voient déjà dans  les attentats des 7 et 9 janvier la divine surprise que le gouvernement attendait pour se remettre en selle. D’autres évoquent la «chance légendaire», la «baraka» de Hollande en comparant ce drame avec le scandale qui a écarté DSK de la course à l’Elysée, qui lui a permis de devenir candidat et calife à la place du calife.

    Pour autant, cette embellie relative ne sera qu’un feu de paille si, au-delà même des questions sécuritaires et identitaires, ce gouvernement empêtré dans ses  mauvais dogmes et prisonnier des oukases de Bruxelles, s’avère incapable  de redresser le cap dans le domaine économique et social. Sur fond de poursuite des fermetures d’entreprise, des délocalisations, l’Unedic annonce au bas mot environ 100 000 chômeurs de plus cette année. La crise est bien évidemment présente dans l’esprit des Français, notamment de ceux qui se rendront aux urnes en mars prochain pour les élections départementales et en décembre pour les  élections régionales.

     L’intérêt de la gauche au pouvoir, et plus largement d’ailleurs des partis du système  face à la prise de conscience que représente le vote FN et Marine, est résumé  par l’exhortation récurrente de François Hollande : « Il faut que perdure l’esprit du 11 janvier » – jour de la Marche républicaine.  Bref, comprendre qu’il s’agit de détourner  l’esprit de concorde, d’unité pour n’y substituer que l’adhésion obligatoire et totalitaire aux valeurs (dévoyées) de tolérance, d’antiracisme, de refus des extrémismes,  sur fond de propagande européiste et atlantiste. Le tout  résumé sous le vocable « je suis Charlie », déversé ad nauseam pour mieux paralyser et étouffer  toute réaction populaire contre les échecs de l’ UMPS.

     La manœuvre de diversion je suis charlie, n’est pas sans analogie avec une arnaque  du même tonneau et obéissant aux mêmes motivations, imaginée par les grands communicants et stratèges de la Mitterrandie, à savoir la création de SOS racisme.

    SOS racisme fut crée par le PS quand la gauche au pouvoir a abandonné, lors du tournant de la rigueur en 1983 et la démission du Premier ministre  Pierre Mauroy, sa volonté de « changer la vie »  selon le slogan alors d’usage,   d’incarner une alternative au modèle libéral,  capitaliste,  la dimension « révolutionnaire » de son projet social et économique.

     Les socialistes ont donc  été obligés de chercher une politique de substitution pour se démarquer du programme économique de la  droite auquel ils s’étaient convertis à quelques nuances prés. Ils l’ont trouvé en inventant une nouvelle idéologie. Cette idéologie,  partagée par les ultra-libéraux de droite, cette arme de guerre contre l’instinct de conservation de notre peuple,  ce fut, c’est l’antiracisme, autrement baptisé antifascisme.

     Une vaste entreprise de culpabilisation/émasculation des Français. Celle-ci marche de pair avec la diabolisation de notre histoire, la repentance généralisée pour les « crimes «  de nos ancêtres, une volonté de nier notre identité physique et  culturelle, mais aussi  les racines helléno-chrétiennes de notre civilisation -qui se transforme souvent en hostilité radicale affichée à l’égard de  celles-ci-,  le tout saupoudré d’une bonne dose d’ethno-masochisme.

     Une diversion  accompagnant le  ralliement du PS et de ses  alliés au concept d’ingérence, de guerre humanitaire. Le (faux) drapeau sous  lequel le Nouvel ordre mondial et son bras armé l’Otan, se sont  employés (ou s’emploient actuellement)  à liquider les régimes  résistant à leurs oukases et/ou contrecarrant leur  plan (ex Yougoslavie, Irak,  Libye, Syrie, Russie…).

     Un épouvantail (le danger fasciste sur le thème du « plus jamais  ça ») bien commode également pour justifier la montée en puissance de la censure frappant les esprits libres et autre lanceurs d’alerte ( comme la loi Gayssot de 1990 sans cesse renforcée depuis).  Un leurre  pour  masquer et justifier  les propres abandons de souveraineté, de libertés  de notre pays  concédés depuis Mitterrand et Maastricht, broyant  la France dans l’engrenage de la machine  euromondialiste bruxelloise.

     Cette évolution, cette idéologie dominante était aussi celle défendue, véhiculée, dans son style crapoteux,  ordurier et extrémiste bien particulier,  par Charlie Hebdo seconde mouture,  crée sous  François Mitterrand qui, sous l’impulsion, de son premier directeur de la publication (de 1992 à 2009), le neocon et néo-sarkozyste  Philippe Val (auquel Charb a succédé), se fit le promoteur de toutes les propagandes de l’empire atlantiste. Le tout, bien  sûr,  sous le masque de la grasse rigolade ou des combats  éternels du peuple de gauche contre les « ennemis de la liberté »…

     Autant dire constate Bruno Gollnisch, que « l’esprit du 11 janvier » régnera aussi sur la législative partielle du Doubs -premier tour le 1er février- qui désignera le successeur de Pierre Moscovici, nommé commissaire  européen aux affaires économiques en récompense de ses échecs cuisants au sein du gouvernement Ayrault…Une quatorzième  législative partielle depuis 2012, toutes perdues jusqu’ici par les socialistes , dans laquelle le PS, tout un symbole,  joue sa  majorité absolue à l’Assemblée  qu’il détient d’un petit siège (289 députés).

     Une volonté pour les acteurs du Système de se serrer les coudes  qui anime pleinement le candidat UMP Charles Demouge qui, selon le Lab d’Europe 1, a fait de la lutte contre l’opposition nationale sa priorité absolue. Il a annoncé  qu’il préfére voter PS pour empêcher le FN de gagner:«Évidemment, il ne faut pas que le FN gagne». Evidemment…

     Marine Le Pen a déjà fait le déplacement pour soutenir la candidate frontiste Sophie Montel , Manuel Valls a fait de même pour donner un peu d’éclat au champion local du PS; Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand et peut-être même  Nicolas Sarkzoy sont annoncés dans la circonscription…

    http://gollnisch.com/2015/01/20/de-lesprit-du-11-janvier/

  • Le Franc Parler d’Éric Brunet : Les Français trop indulgents avec Hollande, Valls et Cazeneuve

    Alors que les sondages indiquent que François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont beaucoup gagné en popularité… Eric Brunet estime au contraire que les dernières épreuves traversées par la France ne sont pas à mettre au crédit du gouvernement.

    http://fr.novopress.info/

  • Entretien avec Stephane Montrelay, maire de Rans (Jura) : « J’ai décidé de me rapprocher du RBM »

    Stephane Montrelay, maire de la commune de Rans, dans le Jura, a annoncé avoir rejoint le Rassemblement Bleu Marine fin décembre 2014. Dans un entretien à Novopress, il nous explique les raison de son choix.

    Novopress : Monsieur le Maire de Rans (39)vous avez annoncé fin 2014 votre ralliement au Rassemblement Bleu Marine, merci d’avoir choisi Novopresspour nous expliquer votre choix. Qu’est ce qui a motivé votre décision et pourquoi maintenant ?

    Stephane Montrelay : Bonjour, élu Maire de ma commune lors des dernières élections municipales, j’ai découvert le monde politique et l’hypocrisie des élus. Mon engagement n’était ni compatible avec ces usages ni avec la politique engagée par le PS comme celle de l’UMP. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me rapprocher du RBM. J’y ai découvert des personnes convaincues et sincères dans leur volonté de faire bouger les lignes.

    Pouvez-vous nous résumer votre parcours politique?

    S. M. : L’envie de m’impliquer dans les affaires de ma commune m’a poussé à me porter volontaire, avec d’autres personnes, pour conduire une liste. Après mon élection, rencontrant des responsables locaux du RBM, j’ai décidé de m’investir avec eux, dans un mouvement qui rassemble des patriotes qui travaillent sur des problématiques au-delà de ma commune. Je pense sincèrement que les maux dont souffre ma commune sont imputables à une gestion globale du pays. Par conséquent, il est logique de vouloir s’investir par ailleurs, dans le premier parti de France, qui à ma connaissance est le seul à remettre en cause la politique de l’Union Européenne.

     

    Quelle a été la réaction de votre Conseil Municipal et de vos administrés face à votre décision de rejoindre un parti politique alors que vous avez été élu sur une liste sans étiquette ?

    S.M. : Je ne vous cache pas que j’ai eu quelques réactions épidermiques face à moi mais de façon très marginale. Après explications, les gens comprennent rapidement le sens de mon engagement.
    Avec les membres du conseil municipal, nous avions fait une liste sans étiquette ; sur une commune de 511 habitants cela nous semblait ridicule à notre sens d’emprunter une étiquette politique dans la mesure où c’est la gestion en bon père de famille qui est primordiale et non les convictions politiques.
    Au sein du conseil certains ont reconnu que nous n’avions pas les mêmes idées mais chacun a su reconnaître mon ouverture d’esprit, mon sens du devoir et du travail accompli depuis le début de mandat.

    J’invite mes administrés à me juger sur mon travail accompli plutôt que sur mes idées politiques qui ne changeront pas la rigueur que je mets dans la gestion de notre commune.
    Je regrette toutefois un certain manque de professionnalisme de la part de vos confrères nationaux, déchaînés, qui indiquaient que ma commune était FN. Ils pourraient rester sur cette posture malhonnête, mais comment vont-ils titrer leur prochaine édition quand ils écriront sur l’investiture PS de l’un de mes voisins maires pour les prochaines élections ? Vont-ils dire que la commune est devenue PS ?

    Quelles idées du programme du FN / RBM ont motivé votre décision ?

    S.M. : Il s’agit d’un ensemble d’idées, tout d’abord je suis profondément européen mais la question que je me pose est de savoir quelle Europe nous voulons ? Une Europe qui profite à qui ? Non pas celle des lobbyistes et des multinationales, moi, je défends celle qui prend soin de son peuple et de ses nations en garantissant leur liberté d’action.
    Ensuite on pourrait parler du système ultra-libéral qui nous est imposé par l’Union européenne qui ne propose aucun protectionnisme, bien loin d’autre pays qui ne s’en prive pas…

    Mais je pense que le principal et que chacun puisse mesurer à son niveau que nous sommes dans une phase de régression de notre pays.

    L’immigration, l’insécurité et la défense de notre identité sont les principales raisons mises en avant par les électeurs qui votent Front National, quel est votre avis sur le « grand remplacement » de population ?

    S.M. : Comment ne pas s’en apercevoir ? La question est de savoir si notre pays pourrait garder sa cohérence culturelle en accueillant sans restriction des populations non assimilées ? Le rétablissement des frontières est une priorité absolue. Par ailleurs, au regard du niveau de chômage actuel, expliquez-moi l’intérêt de faire rentrer d’autres travailleurs sur notre sol ?

    Vous serez probablement candidat aux départementales de mars 2015, quels seront vos thèmes de campagne ?

    S.M : En effet, je vous confirme mon investiture aux élections départementales sur le canton de Mont-sous-Vaudrey. Nos thèmes de campagne seront principalement portés sur le choix d’une redistribution raisonnable des budgets départementaux. Hélas, vous savez comme moi que le département perd certaines de ses compétences, et pour l’heure, il est difficile de prévoir ce que nous serons en mesure de faire. Cependant, notre effort portera sur les familles, les personnes malades, et les personnes âgées, qui plus que jamais, connaissent des difficultés pour boucler les fins de mois. Nous nous refuserons de verser un seul centime aux associations communautaristes qui nuisent à la cohésion nationale. Il faudra faire des économies et limiter les dépenses folles qui ne connaissent pas de retour sur investissement. Par ailleurs, nous nous devons de trouver des investisseurs pour relancer l’économie jurassienne et l’emploi sur notre territoire. Notre secrétaire départemental, Thibaut Monnier, dévoilera notre programme fin janvier. J’appelle tous les élus qui sont sincères dans leur engagement, à nous rejoindre pour relever la France.

    Interview réalisée le 10 janvier 2015, par Franck Guiot Pour Novopress

    http://fr.novopress.info/180918/entretien-stephane-montrelay-maire-rans-jura-jai-decide-rapprocher-du-rbm/

  • Ne pas être dupe, ne pas baisser la garde

    L’assassinat mercredi par les frères Kouachi de l’équipe de Charlie Heddo,  de deux policiers et, par leur complice Amedi Coulibaly, l’exécution d’une auxiliaire de police puis de quatre juifs abattus dans la prise d’otage d’une hypermarché casher porte de Vincennes vendredi, auront eu une résonnance mondiale. La journée de manifestations d’hier qui a réuni au moins trois millions de personnes, dont une bonne moitié en province, fut historique par son ampleur. Prirent part à la marche parisienne des représentants de tous les partis de l’établissement, des gouvernements de l’UE, des nations occidentales, mais aussi de très nombreux pays arabes, dont le premier ministre palestinien Mahmoud Abbas. Son homologue israélien, Benjamin Netanyahou, était également présent. Il s’est fait acclamer quelques heures plus tard lors de la cérémonie réunissant tous les officiels français à la mémoire des victimes israélites (elles seront inhumées en Israël) à la synagogue des Victoires. Une journée qui fut l’occasion selon Manuel Valls, résumant les propos de la classe politicienne, de «dire non au racisme, à l’antisémitisme et à l’intolérance ». Mais pas que.

    Elle fut certes, pour des centaines de milliers de Français qui ont battu le pavé à Paris ou ailleurs, électeurs et/ou sympathisants de l’opposition nationale, le moyen de manifester leur horreur devant les assassinats perpétrés, le refus du chantage terroriste, mais aussi d’appeler un chat un chat, de marquer leur refus de l’islamisme radical. Une idéologie qui prospère sur l’échec d’une assimilation généré par une immigration à haut débit. Une situation qui est de la responsabilité première des partis, groupuscules, syndicats et obédiences du Système qui défilaient hier.

    Cette liberté d’expression là de nos compatriotes devrait aussi être protégée. En effet, toute contestation de l’invasion migratoire est susceptible de vous conduire  devant les tribunaux, au terme notamment de la loi d’essence stalinienne Fabius-Gayssot.

    « Nous prendrons part au défilé là où l’esprit de tolérance est le plus fort, là où le sectarisme se fait moins violent » expliquait Marine Le Pen dans une vidéo publiée sur le site du Front. La présidente du FN a ainsi défilé dans la ville de Beaucaire chez notre ami Julien Sanchez aux côtés du député RBM  Gilbert Collard. Elle a souligné sur place en quoi le rassemblement parisien s ’apparentait à « une grande machine à laver, à blanchir les consciences ». Julien a précisé qu’il «( n’avait) pas de leçon à recevoir (des grandes consciences de gauche). Je suis Français, comme eux. J’ai été ému, comme eux. La seule différence est que mon parti n’est peut-être pas responsable de ce qui s’est passé en matière d’immigration, en laissant certains jeunes ne pas respecter les minutes de silence dans les banlieues ou déverser leur haine sur Twitter.»

    Florian Philippot était lui Metz, le sénateur-maire David Rachline dans sa ville de Fréjus, Steeve Briois à Hénin-Beaumont, Marion Maréchal-Le Pen à Montauban, Louis Aliot à Perpignan. Est-il besoin de préciser que les manifestations organisées dans les villes FN l’ont été dans un esprit de rassemblement de tous les Français, de concorde nationale.

    D’autres n’ont pas manifesté comme Bruno Gollnisch, Wallerand de Saint-Just le responsable parisien et trésorier du FN, « interdit de séjour » à la marche de la capitale ou encore la vice-présidente Marie-Christine Arnautu, qui n’a pas voulu défiler à Nice aux côtés du maire UMP Christian Estrosi, champion toute catégorie de la récupération et du clientélisme politicien. Le député européen Bernard Monot a souligné son refus de s’associer « à un mouvement qui accepte de défiler avec le club des partis européistes et de l’étranger ».

    L’ambiguïté de ce défilé a aussi suscité l’embarras de nombreux pays musulmans. Par un communiqué officiel de l’ambassade du Maroc,  il a été annoncé que «la délégation marocaine a présenté dimanche à l’Élysée les sincères condoléances du Royaume du Maroc » à la France, mais « n’a pas pris part à la marche organisée à Paris en raison de la présence de caricatures blasphématoires du prophète », comme l’a précisé le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar.

    Le Maroc incarne pourtant ce qu’il est convenu d’appeler un « islam du juste milieu ». De la même façon et pour les mêmes raisons , on ne peut certainement pas demander au petit peuple musulman, parfaitement audible quand il affirme être écœuré, révolté, scandalisé par la violence des fous d allah, « d’être charlie »…

    Dans un autre registre, le trés ordurier dessinateur néerlandais de Charlie Hebdo (et de Libération) Bernard Holtrop, alias Willem, a déclaré samedi au quotidien néerlandais Volkskrant «vomir sur ceux qui, subitement, disent être nos amis» à la suite de l’attentat contre le journal d’extrême gauche. «Nous avons beaucoup de nouveaux amis, comme le pape, la reine Elizabeth ou Poutine: ça me fait bien rire» a-t-il dit,  avant d’affirmer que «Marine Le Pen est ravie lorsque les islamistes se mettent à tirer un peu partout.» Comme Willem est ravi d’un attentat qui permettra à un mauvais hebdomadaire pour adulescents,  souvent immonde, et qui allait disparaître faute de lecteurs en nombre suffisant, de poursuivre son activité grâce à un vaste élan de solidarité ?

    Jean-Marie Le Pen de son côté,  a déclaré sur son blogue ( c’étai juste avant la prise d’otage porte de Vincennes) qu’il se « (sentait) touché par la mort de douze compatriotes français dont je ne veux même pas savoir l’identité politique, encore que je la connaisse bien, qu’elle soit celle d‘ennemis du FN qui en demandaient la dissolution par pétition il n’y a pas tellement longtemps. Je ne me sens pas du tout l’esprit de Charlie. Je ne vais pas, moi, me battre pour défendre l’esprit de Charlie qui est un esprit anarcho-trotskyste parfaitement dissolvant de la moralité politique ».

    « La manière dont tout cela est orchestré me rappelle des manifestations du même type qui furent organisées avec la complicité des médias, y compris des médias de droite, lors par exemple de l’affaire de Carpentras où le Front national fut accusé d’avoir violé une sépulture dans un cimetière juif alors qu’il était parfaitement innocent. Et puis il y a eu 2002, ce fut exactement le même phénomène ».

    « Dans le fond, notre mise à l’écart (de la marche républicaine à Paris hier, NDLR) est un hommage qui nous est rendu et qui, je pense, sera interprété comme tel par nos concitoyens. Ils auront l’occasion s’ils le souhaitent de manifester leur opinion dans les urnes (…). Je n’ai pas envie de soutenir l’action gouvernementale impuissante et incohérente face à un problème qui touche, évidemment de très près, à l’immigration massive subie par notre pays depuis quarante ans » a constaté le président d’honneur du FN.

    Florian Philippot le rappelait hier sur l’antenne de RTL, exclus officiellement du cortège parisien, les dirigeants du FN étaient tout aussi bien à défiler en province, sans se mêler aux pompiers pyromanes de l’UMPS et de leurs alliés, sans marcher avec les représentants de «l’extrême droite racialiste israélienne»,  du « Qatar » et de « l’Arabie saoudite », les mécènes du terrorisme djihadiste, le président tuc Erdogan turc dont la position est plus qu’ambiguë vis à vis de l’Etat Islamique. Un constat partagé par Alain Marsaud, député UMP des Français de l’étranger, conseiller général de la Haute-Vienne, ancien magistrat, chef du Service central de lutte antiterroriste au Parquet de Paris dans les années 1980, qui a dénoncé la récupération politique des attentats, et notamment la présence du Premier ministre Turc à Paris.

    En ce moment, en Arabie Saoudite, qui condamne elle aussi un coupable d’apostasie à la peine de mort, un journaliste est fouetté et emprisonné pour délit de liberté d’expression. Samedi, les bailleurs de fonds des fous d’Allah de la milice Boko Haram,  ont dû se féliciter de ce qu’une vingtaine de personnes aient été tuées par un attentat à la bombe sur un marché dans la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria. L’engin explosif était attaché  à une fillette, âgée d’une dizaine d’années…

    Alors, n’en déplaise à Nicolas Sarkozy qui le déplorait ce matin au micro de Jean-Michel Apathie sur RTL, la banderole déployée par les supporters de Bastia lors de leur dernière rencontre avec le PSG a sa part de vérité : «Le Qatar finance le PSG…et le terrorisme ».

    Wallerand de Saint-Just notait que «la société française actuelle  est très compassionnelle et médiatique». Il a raison et tout est d’ailleurs fait pour maintenir nos compatriotes dans ce climat, cette camisole psychique là, faire en sorte qu’ils utilisent leur cerveau reptilien plutôt que leur néocortex. Faites nous confiance brave gens,  nous avons les solutions et n’écoutez pas les oiseaux de mauvais augure qui veulent vous réveiller de votre léthargie…. Mais au temps de l’émotion, doit succéder celui de la réflexion et de l’action, c’est cela qu’on attend d’un homme politique digne de ce nom.

    Nous voyons bien constate Bruno Gollnisch, les grosses ficelles de nos adversaires, des docteurs Morphine de l’Etablissement. L’exploitation qui se dessine d’ores et déjà des drames de la semaine passée pour nous vendre, sous le masque du sérieux, du  rassemblement transcourant des gens de bonne volonté, la nécessité de plus d’Europe bruxelloise (et pourquoi pas dans la foulée l’adoption du Grand marché transatlantique), de plus d’Otan, de plus de soumission, d’abandon de souveraineté, d’indépendance, de libertés au profit du Nouvel ordre mondial et de l’Empire, au nom de la lutte contre l’obscurantisme. Nous restons plus que jamais vigilants et ne baissons pas la garde.

    http://gollnisch.com/2015/01/12/ne-pas-etre-dupe-ne-pas-baisser-la-garde/

  • Le FN en tête chez les salariés syndiqués à Force ouvrière et Sud

    Un sondage Ifop pour l'Humanité note que les consignes syndicales pèsent moins dans le choix du vote. 
    L'engagement syndical amène-t-il au vote FN? Malgré les consignes des centrales syndicales, un sondage Ifop publié mercredi dans l'Humanité va à l'encontre des idées reçues. 
    L'enquête révèle que 33% des sympathisants de Force ouvrière ont opté pour le vote frontiste lors des dernières élections européennes. Chez Sud-Solidaires,même choix pour 27% des personnes interrogées. Dans ces deux organisations, c'est le parti de Marine Le Pen qui a été le plus plébiscité. Il y récolte des scores supérieurs à la moyenne nationale (25%). 
    À la CGT, le FN arrive deuxième mais rassemble tout de même 22% des sondés, derrière le Front de gauche (30%). 
    Plus de 40% des ouvriers ont voté FN 
    Interrogé par le journal communiste, Pascal Debay, conseiller confédéral CGT en charge de la lutte contre l'extrême droite assure «que ce n'est pas une surprise». «Mais on ne peut se satisfaire du score du vote FN», dit-il. La centrale de Montreuil, avec la FSU et Solidaires, a lancé début janvier une action commune pour lutter contre les idées du Front national. «Il faut travailler ces questions sur la durée avec nos syndiqués, sans les culpabiliser», confirme le cadre cégétiste, cité par le quotidien. 
    Pourtant, plusieurs syndiqués qui ont fait le choix de se présenter sous les couleurs du FN lors de précédents scrutins ont été exclu ou menacé d'une telle procédure. 
    Au lendemain des dernières élections européennes, deux sondages ont confirmé que plus de 40% des ouvriers (46% selon l'Ifop, 43% selon Ipsos) ont voté pour les listes présentées par le parti d'extrême-droite. 

  • Sarkozy, l’UMP, le Rassemblement et le FN ou la revanche d’Alain Bournazel

    La stratégie de Nicolas Sarkozy pour reconquérir le pouvoir passait par un changement de nom pour l’UMP. Sarkozy voulait un nom « qui signifie quelque chose » et, dit-on, avait pensé appeler son parti « Le Rassemblement ».
    Seul bémol, « Le Rassemblement » existe déjà, fondé par Alain Bournazel.
    alain-bournazel
    Cet ancien élève de Saint-Cyr et de l’ENA fut maire de Domme (en Dordogne) de 1989 à 2001. En 2003, il fut l’un des co-fondateurs (avec Paul-Marie Coûteaux et Jean-Paul Bled) du Rassemblement pour l’Indépendance et la Souveraineté de la France (RIF) dont il devient président en 2012.

  • Chenu et le rassemblement… vert islam

    Elu durant treize ans à Beauvais, Sébastien Chenu n’a pas fait – hélas – que de la figuration. Dans le dossier de la Grande Mosquée de la ville, il a été aux premières loges. Pour la défendre.

    Au conseil municipal de Beauvais, cette séance du conseil municipal du 9 juillet 2010 est historique. Ce dont la gauche a rêvé, la droi­te va le faire : permettre aux musulmans de la ville d’édifier une grande mosquée. Sébastien Chenu, qui a été élu en 2001 sur la liste UMP de Caroline Cayeux, et réélu en 2008, est bien sûr présent.
    La délibération qui vient au débat, présentée par le maire-adjoint Ali Djenadi (1), propose de vendre à l’association Espoir et Fraternité, représentée par son président, Nordine Zinbi, un terrain jusqu’alors occupé par un chenil. Le prix est fixé à 120 000 euros et est conforme à l’estimation des Domaines.

    « Nous sommes hostiles à ce qui enferme »
    Le texte précise que la vente de ce terrain d’une superficie de près de 2 000 m2 est faite sous conditions. Et no­tamment… qu’il « devra être exclusivement destiné à la réalisation d’un lieu de culte ». Afin de gagner du temps, les élus sont appelés à autoriser en même temps l’association Espoir et Fraternité à déposer une demande de permis de cons­truire et à donner aussi tout pouvoir à Mme le maire pour « signer toute pièce nécessaire à la poursuite de cette affaire ».
    Si l’affaire traînait depuis les années 1990, c’est, entre autres, parce que l’Association socio-culturelle Espoir et Fraternité (de son nom complet) ne s’est pas toujours appelée ainsi. A l’origine, elle s’intitulait plus franchement... la suite sur Minute

  • De Syriza à Bildelberg

    La victoire de l’extrême gauche en Grèce, du parti Syriza du « Mélenchon grec » Alexis Tsipras lors des législatives anticipées, du 25 janvier prochain,  signerait de l’avis quasi général la sortie d’Athènes de la zone euro…mais est-ce si certain? Une perspective qui effraye les marchés boursiers qui ont dévissé ces dernières heures.  Il  est clair cependant que tout le monde a compris que la dette abyssale grecque  -175% du PIB, celle de la France atteindra elle 100% de notre PIB d’ici quelques mois…- ne sera jamais remboursée. Le Figaro a expliqué dans ce contexte à ses lecteurs hier que les dirigeants du FN n’étaient « pas avares en contradictions et récupérations politiques » en se félicitant non seulement, de la progression  des intentions de vote du parti Podemos en Espagne -«Cela fait monter le débat sur l’euro, l’austérité et les politiques anti-démocratiques» a relevé Florian Philippot sur BFM TV- mais  aussi de la percée de Syriza. « Marine Le Pen, s’est félicitée sur son blogue de la victoire du peuple et de la gifle infligée au candidat de l’Union européenne, de la BCE et du FMI, M. Dimas, dans le cadre de l’élection présidentielle grecque. Qu’importe que le parti d’Alexis Tsipras, par ailleurs proche du leader du parti communiste Pierre Laurent et du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, soit aux antipodes du FN sur l’échiquier politique ».

     Selon les modes de calcul, et l’Espagne suit la même pente,  30  à 45% des Grecs vivent sous le seuil de pauvreté tandis que la Gréce détient le triste record mondial du taux de suicide,  mais ce  sursaut populaire  fait peur au Medef, aux partis européistes, aux officines mondialistes…et  à l’extrême gauche en France. En témoigne la  fébrilité de la  la montée au créneau du commissaire politique-secrétaire national du Parti de Gauche, chargé de la lutte contre l’opposition nationale, le socialo-trotskyste Alexis Corbière. Ce proche de Jean-Luc Mélenchon  fulminait hier sur le site de Libération et hurlait au « brouillage idéologique » du FN.  

     Interrogé par Libé, le sans-culotte et fils de la veuve Corbière se veut comme d’habitude très martial :  « On ne va pas les lâcher (sic). Le Front National veut faire oublier qu’il n’y a pas si longtemps, en 2011, son soutien en Grèce était le parti Laos («Alarme populaire orthodoxe», ndlr) dont deux députés avait été nommés ministres dans un gouvernement d’union nationale dirigé par les socialistes du Pasok ! Parmi ces ministres, on trouvait Makis Voridis, avocat très proche de Jean-Marie Le Pen et ami de plusieurs membres du comité central du FN. Voridis avait participé au mouvement pan-européen lancé par Bruno Gollnisch. En applaudissant Syriza, Florian Philippot et Marine Le Pen veulent faire oublier cette histoire. Ils veulent faire oublier que leurs soutiens ont participé à ce gouvernement d’union nationale. C’est de l’instrumentalisation ».

     Le Figaro comme M. Mélenchon et ses amis feignent ( ?) de ne pas comprendre l’évidence à savoir que le Front National se félicite tout simplement de la lame de fond anti bruxelloise qui se lève en Europe. Ce refus de l’euromondialisme, de la désastreuse politique d’austérité –à ne pas confondre avec la nécessaire et  légitime rigueur dans la gestion des comptes publics- s’incarne parfois certes de manière brouillonne, ambigüe, dans des formations de nature très diverse, mais elle est le signe d’une résistance populaire encourageante aux dogmes établis.

     Pour surfer sur la vague de gauche anti austérité, Jean-Luc Mélenchon entend se rendre à Madrid et Athènes. Dans l’espoir d’en tirer chez nous quelques dividendes électoraux,  lui qui s’avère incapable  de fédérer, de capitaliser dans les urnes ce ras-le-bol de la France d’en bas, des invisibles, des éreintés par la crise.

     Une démarche totalement vaine, disons le tout de go.  En effet, si le désespoir, la situation catastrophique du pays –voir notre article publié lundi- pousse les Grecs dans les bras de Syriza, par un geste de défi, un bras d’honneur désespéré  à la troïka UE-BCE-FMI, son programme,  dont des pans entiers sont absolument délirants mais approuvés  par le Front de Gauche, serait fermement  rejeté par les Français.

     Ainsi, nous l’évoquions ici, si M. Mélenchon se trouva très empressé à (mal traduire) sur son blogue l’entretien accordé par Eric Zemmour à Stefan Montefiori, journaliste au quotidien italien Corriere della Sera, inventant au passage le terme de « déportation » (des immigrés) qui ne fut prononcé ni par l’un, ni par l’autre, il n’a pas manifesté le même zèle pour expliquer dans les médias les propositions de Syriza en matière d’immigration. Celles-ci n’ont rien à envier aux mesures les plus extrêmes prônées par les plus fanatiques partisans ultra-libéraux de la destruction des frontières, des identités et des Etats nations.

     Alexis Corbière lui n’a pas cette pudeur et dans son entretien sur le site du journal de M. Rothschild évoqué plus haut, il dit vrai quand il évoque, pour s’en réjouir, l’immigrationnisme de Syriza. Mais (il n’ose pas ?) il ne dit pas tout pour ne pas désespérer Billancourt.  Ou plus exactement, puisque  Billancourt  vote FN depuis longtemps et sait à quoi s’en tenir, pour ne pas effrayer les vieux bolchos, les  bobos et certains fonctionnaires privilégiés des centres-villes qui sont le fond de commerce du Front de Gauche.

      Le dernier Bulletin d’André Noël récapitule très clairement les aspects les plus problématiques du programme défendu par Alexis Tsipras qui « prétend se libérer de la servitude bruxelloise tout en conservant l’un des instruments essentiels de l’aliénation de sa souveraineté financière et économique : l’euro ». C’est d’ailleurs une des raisons, notons le au passage,  qui permet  notamment à  Emmanuel Macron d’affirmer, il l’a répété hier, qu’une victoire de Syriza n’empêcherait pas la Grèce de rester dans la zone euro…Mais « ce n’est pas  le plus grave » car si « la Grèce », «maillon faible de l’espace Schengen », «  est la plaque tournante de l’immigration sauvage vers le reste de l’Europe » -« le nombre de soi-disant réfugiés a augmenté de 223% début 2014 par rapport à 2013 »-, « Syriza, non seulement n’entend pas mettre fin à cette situation mais va l’aggraver et tous les pays européens en subiront les conséquences ».

     Et l’article de citer quelques mesures figurant dans le programme de Syriza: « facilitation de la naturalisation des immigrés et notamment de leurs enfants » ; « suppression du corps des gardes frontière » ; « suppression des camps de rétention d’étrangers et création de centres ouverts » ; « régularisation et sécurité sociale pour tous les immigrés qui travaillent; enregistrement de leurs droits politiques et sociaux »; « droit de vote et d’éligibilité » ; « suppression de l’expulsion et de la rétention administrative des mineurs » ; « nationalité accordée à tous les enfants qui naissent en Grèce ou qui y sont arrivés à un jeune âge » ; « nationalité automatique après sept ans de présence », etc.

     « C’est évidemment suicidaire et aberrant ! Si Bruxelles menace la souveraineté et l’indépendance de la Grèce, l’immigration menace son identité en plus de sa souveraineté si son territoire devient ville ouverte. Après comment s’étonner de la réaction de Grecs de plus en plus nombreux qui votent pour Aube dorée, parti dénoncée comme étant d’extrême droite parce qu’il veut mettre fin à cette immigration envahissante ? Mélenchon soutient Syriza. Bien sûr, il applaudit: n’est-ce pas ce programme qu’il appliquerait en France s’il parvenait au pouvoir ? ».

     Dévoiler cet aspect du programme de Syriza, constate Bruno Gollnisch,  c’est avoir une nouvelle illustration d’une évidence : se  ranger sous le pavillon des immigrationnistes internationalistes et  autres altermondialistes  en espérant combattre efficacement le totalitarisme (euro)mondialiste serait tomber de Charybde en Scylla. Ultra-libéralisme d’un côté  et communisme messianique et humaniste de l’autre  communient dans le même sans-frontiérisme et sans-papiérisme. Ce sont les deux mâchoires d’une même machine à tuer les peuples et à écraser les nations ; les deux faces d’une même médaille. « Du passé faisons table rase », ce  même slogan qui court des réunions du Front de Gauche et de Syriza  à celles de Bildelberg et de la Commission européenne…

    http://gollnisch.com/2015/01/07/de-syriza-bildelberg/