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élections - Page 600

  • Le FN uni derrière Marine, Gollnisch dans le Top cinq… en avant !

    Comme un symbole du doute et des divisions qui minent les adversaires du FN, Nicolas Sarkozy qui tablait sur 80 % des voix a finalement été élu à la présidence de l’UMP samedi soir avec moins de 65 % des suffrages. Et personne ne se presse pour répondre à ses appels du pied pour « travailler en équipe », figurer sur la photo de famille qu’il appelle de ses vœux pour incarner ce « nouveau départ » au sein de l’écurie de la droite atlanto-bruxelloise. Quant à la gauche, le désaveu populaire qui la frappe s’est matérialisé dans l’échec de sa manifestation contre la tenue du congrès du FN à Lyon cette fin de semaine. Secrétaire départemental du FN et conseiller régional du Rhône, conseiller municipal de Lyon, notre ami Christophe Boudot avait invité non sans humour le 24 novembre le maire socialiste Gérard Collomb à se rendre au congrès frontiste : « vous y serez sûrement plus en sécurité qu’en centre-ville ! » avait-il affirmé. L’élu FN a vu juste. Certes le rassemblement préparé depuis des mois contre l’opposition nationale par la Coordination nationale contre l’extrême droite (CONEX), les centrales syndicales, les officines antiracistes, militants socialistes, communistes, écolo-gauchistes, les groupuscules trotskystes et autres libertaires a été un bide retentissant. Loin très loin, de la démonstration de force d’« ampleur nationale » (sic) qui était promise. Environ seulement 2000 personnes ont manifesté, mais ce maigrelet rassemblement a dégénéré en affrontements violents avec les forces de l’ordre. Les casseurs venus notamment d’Allemagne et d’Italie ont saccagé méthodiquement mobilier urbain et vitrines. Onze policiers ont été blessés.

    Quel contraste entre ces tristes spectacles et l’ambiance enthousiaste, de fraternité, qui régnait à l’occasion de ce XVème congrès du FN ! Celui-ci a vu sans surprise la réélection triomphale de Marine Le Pen avec 100 % des votes. Un FN uni, soudé, sur l’essentiel qui a donné une belle image aux délégations étrangères qui étaient venues nous honorer de leur amitié. Notamment nos amis autrichiens, bulgares, italiens, néerlandais, russes aussi en la personne de Andreï Issaïev, député russe, vice-président de la Douma et de Andreï Klimov, chef adjoint de la commission des affaires internationales du Conseil de la fédération russe.

    Au nombre des annonces concernant l’organigramme du FN, relevons que Steeve Briois, maire d’Hénin-Beaumont et député européen, cède son poste de Secrétaire général au député européen Nicolas Bay, mais Steeve devient vice-président aux exécutifs locaux et à l’encadrement. Marie-Christine Arnautu, ex-vice présidente chargée des Affaires sociales, est désormais chargée de « l’administration interne » avec le même rang. Jean-François Jalkh, devient le 1er vice-président chargé des affaires juridiques. Louis Aliot reste vice-président et se voit chargé du dossier des élus en sus de la formation.

    Si la réélection de Marine était assurée, les observateurs politiques et autres patentés spécialistes es FN se sont donc surtout penchés sur les résultats de l’élection du nouveau Comité Central (CC), qui donnent une idée des sensibilités qui enrichissent et structurent notre formation politique.

    Ce nouveau CC tel qu’il a été désigné par le vote de 53 % de nos adhérents selon les chiffres officiels communiqués par Jean-François Jalkh, reflète assez logiquement nos succès électoraux récents avec l’élection de nombreux députés européens et des maires nouvellement élus qui avaient fait acte de candidature.

    Y figurent aussi en bonne place d’autres cadres et militants ayant fait la preuve de leur talent, de leur courage, de leur fidélité, de leur compétence. Il est tout aussi logique que figurent aux premières places et dans l’ordre la courageuse Marion Maréchal-Le Pen, plus jeune députée de la cinquième République, les vice-présidents Louis Aliot, Steeve Briois, Florian Philippot.

    La cinquième place de Bruno Gollnisch (65 % des voix), atteste aussi de la permanence, du dynamisme de la sensibilité qui est la sienne au sein du Front, de la volonté du « peuple FN » de lui voir jouer un rôle significatif. Une place d’autant plus remarquable que beaucoup de nos nouveaux adhérents connaissent peu ou mal Bruno, victime depuis quatre ans d’une large omerta médiatique et qui, même s’il le regrette, n’occupe pas une vice-présidence.

    Bouclant ce top 10, viennent ensuite le sénateur-maire de Fréjus, David Rachline, lui aussi le plus jeune sénateur de la Vème République, le trésorier du FN Wallerand de Saint-Just, le sénateur-maire Stéphane Ravier, la vice-présidente Marie Christine Arnautu, le conseiller sur l’immigration, nouveau Secrétaire général et député Nicolas Bay.

    Le site du Marianne a vu dans le fait que « deux personnalités historiques du parti, Bruno Gollnisch (5e) et Marie-Christine Arnautu (8e) soient élus dans le top 10 des personnalités préférées des militants », la volonté « en creux » de « la base du parti » de rappeler que « (l’) électorat (du FN, NDLR) est davantage du côté des catholiques traditionalistes que des déçus de la gauche ». Une lecture assez réductrice puisque si les six millions de catholiques pratiquants occasionnels se tournent certes de plus en plus vers le FN, délaissant l’UMP, le poids électoral des catholiques dits « traditionalistes » n’est guère comparable à celui des millions de déçus de la gauche. Ex-électeurs du PS du PC, qui votaient déjà Jean-Marie en 1995 et de manière accrue pour Marine et le FN ces dernières années.

    Autre son de cloche, Abel Mestre dans Le Monde, affirme qu’avec cette élection du Comité Central, c’est « une page qui se tourne » avec un « marinisme » « désormais hégémonique dans les instances du FN ». M. Mestre a en réalité quatre ans de retard puisque ce constat est valable depuis 2011 ! Notamment en ce sens que le marinisme, qu’il se garde bien de définir, n’est jamais comme le dit d’ailleurs Jean-Marie Le Pen, que l’expression de la permanence du programme frontiste. Fondamentaux exprimés par Marine avec le talent et la sensibilité qui lui sont propres, qui axe son discours, c’est vrai, sur une situation sociale et économique qui s’est beaucoup dégradée.

    Amaury Navarranne, chef de cabinet de Bruno Gollnisch, l’expliquait de la même façon au journaliste de France Tv info, répondant à ceux qui veulent opposer radicalement et assez artificiellement parfois, les anciens et les modernes, FN du nord et FN du sud. « Jean-Marie Le Pen n’a pas une ligne si différente de celle de Florian Philippot. Le FN développe depuis plus de vingt-cinq ans dans son programme, ses discours une ligne sociale très forte. Je me souviens, quand je collais mes premiers autocollants pour le FN, le slogan était alors : Le social, c’est le Front National. Le discours n’est pas brouillé au sein du FN. Le Pen père a toujours défendu les PME, par exemple. Seulement, Marine Le Pen fait une synthèse d’idées plus large, car elle vise 2017 avant tout ».

    Mais Abel Mestre voit dans le résultat des votes pour le CC une « perte rude » pour les amis de Bruno Gollnish. « Le Comité Central sortant comportait environ 45 % de pro-Gollnisch (…). Les gollnischiens paient, en vérité, l’attentisme de leur leader, qui n’a jamais voulu se constituer en courant pour peser en interne » (sic).

    Une lecture encore une fois contestable, car si, pour toutes les raisons évoquées plus haut, ce CC s’est ouvert à de nouvelles têtes, les frontistes, anciens ou nouveaux, se présentant avec le soutien de Bruno ont été très nombreux à être élus. En l’espèce Julien Sanchez, Franck Briffaut, Pierre Cheynet, Charles Perrot, Françoise Grolet, Thibaut de La Tocnaye, Me Frédéric Pichon, Agnès Henry, Jacques Colombier, Julien Langard, Christophe Boudot, Erwann Le Gouellec, Amaury Navaranne, Bruno Subtil, François Bonnieux, Catherine Salagnac, Blanche Chaussat, Agnés Marion, Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie, Gonzague Malherbe, Brigitte Neveux…

    Bref, sur les 47 noms, dont le sien, pour lesquels Bruno appelait à voter sur son blogue, pensant que lesdits candidats « (méritent) une attention particulière, ce qui ne signifie pas, tant s’en faut, qu’ils soient les seuls ! près de 45% ont été élus, pourcentage qui a dû échapper au journaliste du Monde.

    Bruno Gollnisch aura l’occasion de revenir dans les jours à venir sur ce Congrès et les perspectives qu’il ouvre.

    http://gollnisch.com/2014/12/01/le-fn-uni-derriere-marine-gollnisch-dans-le-top-cinq-en-avant/

  • Les comptes de l’ancienne ministre socialiste Marie-Arlette Carlotti invalidés

    La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a invalidé six comptes de campagne sur les 8 candidats marseillais.

    Le tribunal administratif de Marseille devra dire si aux rejets des comptes s'ajoutent une amende et/ou une peine d'inéligibilité.

    Michel Janva

  • Selon un sondage, une majorité des sympathisants UMP et FN souhaitent des alliances entre les deux partis

    29/11/2014 – PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation)
    Avant-hier, l’institut Harris Interactive publiait un sondage qui a croisé les regards des sympathisants de l’UMP et du FN à propos d’un rapprochement des deux partis politiques.

    Une majorité (6 sur 10) des électeurs de l’UMP comme du FN est favorable à des alliances au second tour des régionales, en particulier si ce rapprochement permet de battre le PS.
    Par exemple, une part significative des électeurs proches de l’UMP se dit prête à voter pour Marine Le Pen si la liste qu’elle conduit dans la région Nord‑Pas‑de‑Calais est en position de gagner les élections.

    « Dans l’électorat de l’UMP, l’idée que le FN puisse accéder au pouvoir n’est plus absurde » analyse Jean‑Daniel Lévy. Et l’hypothèse consistant à envisager qu’une et même plusieurs régions puissent être gagnées par le FN prend consistance, à la condition cependant de battre, avec l’UMP, une personnalité socialiste.

    http://fr.novopress.info/

  • Douze raisons de ne jamais voter Sarkozy, par Henry de Lesquen

    Henry de Lesquen est président du Club de l’Horloge

    ♦« Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005 ».

    Les électeurs votent souvent sur des promesses. Mais peut-on passer sous silence les bilans ? Ce n’est pas l’avis d’Henry de Lesquen. Farouche contempteur de Nicolas Sarkozy, Henry de Lesquen relève ici douze points de faiblesse dans la direction des affaires d’Etat de l’ancien président de la République. Un texte polémique mais d’une précision chirurgicale.
    Polémia.

     

    1 Accélération de l’immigration

    200.000 immigrés légaux par an, sans compter les illégaux, alors que ce n’était « que » 150.000 par an avant 2002, du temps où le socialiste Jospin était premier ministre. Cela fait plus de deux millions en dix ans, de 2002 à 2012 (Sarkozy a été ministre de l’Intérieur de 2002 à 2007, à quelques mois près, président de la République de 2007 à 2012, et c’est lui qui, pendant ces dix années, a eu la haute main sur la politique de l’immigration).

    2 Forfaiture du Traité de Lisbonne

    Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005.

    3 Réintégration dans l’OTAN et soumission aux Etats-Unis

    Comment un souverainiste ou un gaulliste pourrait-il voter pour Sarkozy sans se renier ?

    4 Accroissement de 600 milliards d’euros de la dette publique

    De 1.200 milliards en 2007 la dette publique passe à 1.800 milliards en 2008. Soit 10.000 euros de plus par Français.

     

    5 Explosion des dépenses publiques, qui ont atteint 56% du PIB en 2012

    Comment un libéral pourrait-il voter Sarkozy sans se renier ?

    6 Institution du Conseil français du culte musulman

    Les socialistes en avaient rêvé, Sarkozy l’a fait.

    7 Droit de séjour perpétuel pour les délinquants et criminels étrangers

    Dès 2002, abolition de la prétendue « double peine » à l’initiative de Sarkozy, ministre de l’Intérieur.

    8 Financement sur fonds publics des associations antiracistes comme SOS-Racisme

    9 Introduction de la théorie du genre à l’école

    La théorie du genre est introduite à l’école en septembre 2011, par Luc Chatel, son ministre de l’Education nationale.

    10 Création du délit d’homophobie

    C’est la loi Sarkozy du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure (Sarkozy est alors ministre de l’Intérieur), suivie de la loi du 30 décembre 2004 portant création de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, la HALDE (Sarkozy est alors président de l’UMP, formation majoritaire à l’Assemblée nationale).

    11 Nomination du pédophile Frédéric Mitterrand comme ministre de la Culture

    12 Financement sur fonds d’Etat de spectacles sacrilèges et christianophobes et répression brutale des manifestants

    Notamment, en 2011, pièces de Romeo Castelluci, Sur le concept du visage du Fils de Dieu (Paris, Théâtre de la Ville) et de Rodrigo Garcia, Golgota Picnic (Paris, Théâtre du Rond-Point).

    Henry de Lesquen

    Source : Polémia – 27/11/2014

  • Marie-Christine Arnautu : “Le projet du Front National est un projet de bon sens”

    Dans le cadre du Congrès du Front National des 29 et 30 novembre, et de l’élection de son nouveau comité central, NOVOpress a décidé de donner la parole à plusieurs cadres du parti de Marine Le Pen.

    Après Louis Aliot et Nicolas Bay, c’est aujourd’hui Marie-Christine Arnautu, députée française au parlement européen et vice-présidente chargée de l’administration interne du FN, qui répond à nos questions.

    1) Un certain nombre de nos lecteurs étaient sans doute aussi électeurs pour le Comité central du Front National, comment vous présenteriez-vous à eux ?

    Je suis une militante de la cause nationaliste depuis toujours. J’ai fait la connaissance de Jean-Marie Le Pen en 1973 et, depuis, je l’ai suivi dans tous ces combats. Dans les années 70, je faisais partie de la mouvance solidariste autour de Jean-Pierre Stirbois. Je rejoins le Front National en 1987 et j’y suis restée fidèle. Je suis mère de trois enfants et j’ai travaillé à Air France de 1975 à 2010, date à laquelle j’ai démissionné pour être aux côtés de Marine Le Pen.

    2) Vous êtes depuis ce Congrès vice-présidente chargée de l’administration interne du FN, mais auparavant vous étiez vice-présidente chargée des affaires sociales. On vous a vue impliquée dans le mouvement de défense des familles au sein de La Manif Pour Tous. Pour vous, la question sociale et la préservation de notre modèle familial sont-elles liées ?

     

    A mes yeux, la famille et la Nation sont deux réalités indissociables l’une de l’autre. La défense de la Nation commence par la défense de la famille, mais aussi la défense des plus faibles et des plus pauvres. La solidarité est ce qui permet d’incarner la Nation. Sans solidarité, le sentiment d’appartenance à la Nation se délite et c’est bien ce que l’on constate après des décennies de néo-libéralisme.

    3) Quels sont selon vous les chantiers du FN pour les 3 semaines, les 3 mois et les 3 ans à venir ?

    Dans les trois prochaines semaines, il va falloir se mettre en ordre de marche après le Congrès.

    Les trois prochains mois seront consacrés à la préparation des élections départementales. Pour la première fois, le Front National est en mesure d’obtenir de nombreux élus dans toutes nos fédérations, malgré un mode de scrutin très défavorable. Puis il y aura les élections régionales, enjeu majeur et, sans aucun doute, nous aurons la possibilité de présider plusieurs régions.

    Enfin, le plus gros chantier sera la préparation des élections présidentielle et législatives de 2017. Je serai à la disposition de Marine Le Pen pour la seconder sur les questions que j’affectionne: le handicap, la famille, la petite enfance, le combat contre la solitude et l’isolement, dont le Pape François a souligné l’importance lors de son allocution devant le Parlement européen.

    4) Selon vous, quelle serait la première mesure que devrait prendre un gouvernement réuni autour de Marine Le Pen et du Front National si celle-ci était victorieuse lors de l’élection présidentielle 2017 ?

    Un référendum pour sortir de l’Union européenne et rétablir ainsi notre souveraineté nationale, notamment d’un point de vue monétaire, et pouvoir ainsi mener une politique créatrice d’emplois et de lutte résolue contre l’immigration.

    5) Comment définiriez-vous le projet politique du FN en une seule phrase?

    Le projet du Front National est un projet de bon sens qui s’articule autour de la défense de l’identité et des intérêts de la France et des Français, et notamment des plus faibles d’entre eux, ce qui passe par la sauvegarde de nos traditions, la protection des familles afin de redonner confiance à nos compatriotes dans la solidarité nationale.

    6) Un dernier mot ?

    Vivement 2017 et au boulot !

    http://fr.novopress.info/179146/exclusivite-novopress-marie-christine-arnautu-projet-du-front-national-projet-bon-sens/#more-179146

  • UMP : victoire peu éclatante pour Sarkozy

    Nicolas Sarkozy est élu président de l'UMP avec 64,5 % des suffrages devant Bruno Le Maire (29,18) et Hervé Mariton (6,32%). Le taux de participation s'élève à 58,1 %.

    L'ancien chef de l'Etat comptait dépasser les 80%.

    Michel Janva

  • Congrès du FN: Marion Maréchal-Le Pen en tête des votes des militants

    C'est elle qui a le plus rassemblé de militants Front national. La députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a été la mieux élue à l'élection du comité central de son parti, annoncent ce samedi des sources internes. Elle devance (dans l'ordre) Louis Aliot, Steeve Briois et Florian Philippot, qui termine en quatrième position.

    Erreur

    Les militants votaient depuis plusieurs mois pour élire leurs représentants au Comité central, sorte de parlement interne du parti interprété comme un baromètre de popularité. Les résultats seront officiellement annoncés dimanche lors de la seconde journée du congrès du FN à Lyon.

    source :  lexpress.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEZkVFEFlLSLAfnnz.shtml

  • Exclusif. Jean-Marie Le Pen : «Marine est du gabarit de Mme Merkel»

    A la veille du congrès de Lyon (Rhône) qui renouvellera Marine Le Pen à la présidence du Front national, son père, Jean-Marie, n’a rien perdu de son mordant.
    Trois ans après lui avoir donné les clés du parti, pensiez-vous que les choses iraient aussi vite pour votre fille ?

    Elle a démontré dans cette période qu’elle avait tout à fait la capacité d’assumer l’écrasante tâche de présidente de notre mouvement. Mais c’est un peu dans les gènes… En trois ans, le Front national s’est considérablement développé. Nous sommes arrivés premiers aux dernières européennes, et ce n’est qu’un début.
    Le FN a-t-il changé ?
    Il peut certes y avoir des adaptations, mais il reste le même dans l'essentiel de son contenu doctrinal, à savoir la défense de la libre entreprise, la lutte contre l'immigration massive, l'insécurité et le chômage.
    Un questionnaire, bientôt envoyé aux adhérents, devrait aborder la question du changement de nom. Vous y êtes toujours hostile ?
    Soyons clairs, personne n'a demandé au Front national de changement de nom, strictement personne ! Ce questionnaire comportera cent questions pour nous informer sur ce que pensent et souhaitent les membres du parti. Mais la question du nom ne doit pas se poser.

    Pourquoi ? Certains pensent le contraire...
    C'est une marque qui permet encore de gagner, qui dure. Cette longévité est une garantie de sécurité. 
    Serez-vous à nouveau candidat, et tête de liste, aux prochaines élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
    C’est très fortement probable. Je suis la meilleure locomotive compte tenu de mes derniers résultats dans cette région. Je suis le candidat rêvé. Il n’y a donc pas de raison que je ne le sois pas. 

    Congrès du FN. Jean-Marie Le Pen : "Je suis une... par leparisien

    Mais vous aurez 87 ans... Si le FN l'emporte, vous briguerez la présidence de la région ? En avez-vous la capacité ? L'envie ?
    J'en ai la capacité ! Je fais encore cinquante pompes tous les matins, et je bois un verre de vin chaque midi. Sur l'envie, il faut voir. S'il y a des gens plus désireux que moi, pourquoi pas.
    L'hypothèse de votre petite-fille, Marion Maréchal-Le Pen, comme chef de file a été soulevée en interne...
    Marion est une personnalité éminente et attachante. Mais une région comme Paca, c'est un gouvernement comme le Danemark, avec 1 500 fonctionnaires, une organisation très lourde et une assemblée de plus de 160 conseillers. Cela demande une expérience, tout de même.
    Marine Le Pen semble hésitante pour conduire la liste dans le Nord-Pas-de-Calais ?
    Elle a tort ! Je la pousse à se présenter. C'est une région très importante. Une victoire la propulserait encore mieux pour 2017.
    Vous voyez votre fille en chef d’Etat ?
    Bien sûr ! Elle est du gabarit de Mme Merkel ou de Mme Thatcher. Elle est solide.
    Florian Philippot, vice-président, revendique sa fibre gaulliste. C'est ça l'avenir du FN ?
    Non. Dans le Front national, il peut y avoir de tout. M. Philippot a le droit d'avoir ses propres dilections, mais ça n'a pas plus d'implication. La référence au général de Gaulle est d'ailleurs un peu hors de temps. Il est quand même parti en 1969 !
    Y a-t-il encore des tensions avec votre fille, après vos propos sur « la fournée » au sujet des artistes, comme Patrick Bruel, qui refusent de se produire dans des villes gérées par le FN ?
    Je suis toujours blessé par l’injustice, plus encore quand elle a été commise par quelqu’un qui m’est très cher. Mais cela fait partie des petits accrocs de la vie…
    Vous en avez reparlé ?
    Le problème de fond, c’est qu’il y a un véritable terrorisme intellectuel qui pèse sur un certain nombre de sujets en France. Moi, je suis un homme libre, qui s’exprime en toute sincérité. On a souvent glosé sur les soi-disant jeux de mots de Jean-Marie Le Pen. Mais dans ma vie, je n’en ai fait qu’un : « Durafour crématoire ». Et il avait été fait par « le Canard enchaîné » plusieurs mois avant, sous le nom de « Dufour crématoire ».
    Et le « point de détail de l’histoire » à propos des chambres à gaz durant la Seconde Guerre mondiale ?
    Ce n’était pas un jeu de mots. C’était une opinion.
    Marine Le Pen est favorable à l'idée d'un « grand rassemblement avec Nicolas Dupont-Aignan et les chevènementistes ». Vous en pensez quoi ?
    Les chevènementistes ? Mais dans quelles cabines téléphoniques se réunissent-ils ? M. Chevènement a toujours été un socialiste très hostile au Front national.
    Et le retour de Nicolas Sarkozy ?
    Il n'a pas changé. Sa responsabilité dans ce qui nous arrive est écrasante ! Ce n'est donc pas un candidat que je crains.
    Samedi, ce sera aussi l’anniversaire de Jacques Chirac. Une vieille connaissance…
    Il a fait beaucoup de mal à la France. Et puis j’ai la conviction que son refus d’envisager un succès avec moi à la présidentielle de 1988 procédait d’un accord tacite avec François Mitterrand. Il m’a fait l’honneur de faire de moi son ennemi personnel. J’ai accepté le rôle. Aujourd'hui, je le laisse vieillir en paix.

     

    Propos recueillis par Olivier Beaumont

     

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEZEyuuypUgDBekub.shtml

  • UMP-FN : les sympathisants favorables à un rapprochement ?

    Une majorité de sympathisants du FN et de l’UMP sont favorables à des alliances locales.

    Le sondage publié dans l’hebdomadaire Marianne du 27 novembre laisse perplexe. Non sur son résultat brut, qui montre qu’une majorité de sympathisants du FN et de l’UMP sont favorables à des alliances locales, mais, plus précisément, sur le sujet des élections régionales de décembre 2015 : leurs sympathisants sont 58 % à souhaiter des accords électoraux et une fusion de leurs listes au second tour, et 39 % d’entre eux dans la seule hypothèse où cela empêcherait la gauche de gagner ou de conserver une région. Sans surprise, les sympathisants du Front national sont plus nombreux dans ce cas que ceux de l’UMP mais, et c’est intéressant, la proportion est pratiquement la même dans les deux partis s’il s’agit de gagner ou de conserver une région sur les socialistes (40 %).

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