Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 595

  • Sondage L'Express: le Front national serait en tête aux élections départementales

    Le dernier sondage réalisé par Odoxa pour L'Express, France Inter, Orange et la Presse régionale rapporte que le Front national se placerait en tête des élections départementales avec un score de 28% si le vote se tenait aujourd'hui.

    L'analyse de Céline Bracq, présidente générale de l'institut Odoxa (video)

    L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEAEuypZZNBuhFWUK.shtml

  • Ancienne secrétaire nationale de l’UMP, Fatima Allaoui rejoint le FN

    La vice-présidente déléguée de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait exclu Fatima Allaoui pour crime de Lepénisme : elle avait osé adhérer au SIEL, micro parti souverainiste fondé par Paul Marie Coûteaux.

    Qu’à cela ne tienne, dès le lendemain, le Front-National ouvrait ses portes à l’exclue : « si la proposition de Florian Philippot est sérieuse, je l’étudierai » avait-elle répondu.

    « Le parti se félicite de l’arrivée dans le groupe FN de la région Languedoc-Roussillon, présidé par France Jamet, de Mme Allaoui sur des positions patriotes et républicaines », a annoncé le parti de Marine le Pen dans un communiqué signé de Louis Aliot.

    Fatima Allaoui est une belle prise de guerre médiatique pour le FN, reste à savoir si cette leçon lui servira, elle qui le 27 mars 2014 était venue manifester contre la candidature de Robert Ménard à Béziers.

    Xavier Celtillos

    http://www.medias-presse.info/ancienne-secretaire-nationale-de-lump-fatima-allaoui-rejoint-le-fn/20824

  • Vague bleue marine en perspective aux départementales : le FN en tête

    D’après un sondage Odoxa-Orange/Presse régionale/France inter/L’Express publié mardi 16 décembre, les français placeraient en-tête du premier tour des élections départementales prévues dans quelques semaines le Front National, loin devant les autres formations politiques.

    Le FN serait à 28%, l’UMP à 25% et le PS s’effondrerait à 17% ! Voilà de quoi réjouir le FN, contenter l’UMP et faire trembler le PS qui va goûter un peu de ce qui l’attend en 2017…

    En effet, il y aura principalement deux configurations : les duos FN/UMP avec un PS éliminé dès le premier tour qui seront plus difficiles à gagner pour le parti de Marine Le Pen, et les triangulaires où le FN aura toutes ses chances.

    Le FN un parti comme les autres : c’est aussi la réponse positive qu’apporte ce sondage ; comme les autres, certes, à quel prix ?

    http://www.medias-presse.info/vague-bleue-marine-en-perspective-aux-departementales-le-fn-en-tete/20722

  • Les choix de nos élus – par Vincent Revel

    Sous la Vème République, les mandats présidentiels se suivent et se ressemblent. Depuis 40 ans, la médiocrité et l’échec de nos dirigeants s’affichent au grand jour. Entre 2008 et 2019, suite à de nombreuses réformes, l’armée française aura perdu 82.000 postes ! Avec une telle volonté, à l’évidence, la France est prête à renoncer à pouvoir se défendre en cas de difficultés. Est-ce pour cette raison que Nicolas Sarkozy a de nouveau validé le rattachement de la France à l’Otan ? La question mériterait d’être posée clairement tellement les effectifs et les moyens de nos armées fondent comme neige au soleil. Avec cette politique d’abandon, notre nation envoie un signal fort au monde en signifiant que la France ne se veut plus souveraine.

    L’UMP et le PS, responsables de ces « réformes », préfèrent creuser le déficit de notre budget en continuant leur politique ultralibérale (délocalisations industrielles, fermeture des petites exploitations agricoles, aucune politique familiale viable, préférence pour une immigration de masse et de peuplement, absence complète de protections fiscales et douanières à nos frontières nationales et européennes…) et de ce fait sacrifier notre Armée plutôt que d’être des dirigeants responsables. Dans le même temps, à titre de comparaison, la Russie tant décriée de Poutine, ayant dû gérer les graves conséquences de la chute de l’Union soviétique et de l’ère Eltsine, a pu, malgré ces difficultés, augmenté par 5 son budget militaire tout comme l’ont fait les Etats-Unis et la Chine ! Cet abandon provient donc d’un vrai choix politique de la part de nos élus. Même le très poli Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, tire désormais la sonnette d’alarme en soulignant avec logique que moins de crédits et moins d’effectifs ne pourraient plus permettre à « la Grande Muette » de continuer à remplir efficacement les opérations extérieures, paradoxalement de plus en plus nombreuses.

    Cette triste réalité colle à un autre problème tout aussi significatif de l’état de santé de notre pays : « L’exil des forces vives hors de France ». A l’heure où notre élite nie la notion du grand remplacement de la population française, nos jeunes diplômés préfèrent souvent chercher fortune et réussite à l’extérieur de nos frontières nationales. Sur ces dix dernières années, les « départs augmentent régulièrement de 2% à 4% par an. »

    Pour un système qui ne cesse de vanter son modèle sociétal au monde entier, il est surprenant de constater qu’il est juste incapable de garder près de lui ceux qui pourraient demain incarner des modèles de réussite. A l’époque où la France s’épuise à trouver des idées et de l’argent pour accueillir plus de 200 000 migrants par an, pour la grande majorité non-diplômée, inutile et néfaste à la stabilité de notre pays tout en nous imposant une politique d’assistanat et une remise en cause de nos acquis sociaux, nous assistons impuissants au manque de volonté de nos dirigeants d’instaurer en France un climat de confiance permettant à ses enfants de se projeter sereinement dans leurs projets professionnels.

    Lire la suite 

    http://fr.novopress.info/

  • Le Front National va-t-il siphonner la droite et le centre ?

    Un coup à droite, un coup au centre. Le Front national recrute. Julien Odoul, 28 ans, ancien secrétaire général du groupe UDI au Conseil général de Seine-Saint-Denis a rejoint les rangs frontistes. La semaine dernière, c’est Sébastien Chenu, ex-secrétaire national de l’UMP, qui annonçait son ralliement au Rassemblement Bleu Marine (RBM).


    Des prises de guerre qui ont suscité «l’étonnement, voire la stupéfaction» de certains cadres frontistes lors du dernier bureau politique, vendredi. «Je n’ai pas été le seul à faire des objections», reconnaît Bruno Gollnisch, visant sans les citer Marion Maréchal-Le Pen et Aymeric Chauprade. L’eurodéputé s’interroge sur le «degré de sincérité» de ces ralliements.

    Une «déferlante» à venir ?


    «S’ils ne sont mus que par intérêt, ces personnalités nous laisseront tomber dès les premières difficultés. On en a fait l’expérience en 1986 en faisant élire des gens qui ne nous sont pas restées fidèles deux ans plus tard», développe Bruno Gollnisch. «Les ralliements les plus sincères sont ceux qui sont désintéressés…» Au Front, on martèle que le «rassemblement des patriotes» est en marche. «Si on voulait construire un FN avec ceux qui ont adhéré au parti il y a 25 ans, on n’aurait plus grand monde», répond Steeve Briois, le maire d’Hénin-Beaumont.

    «Il y a eu un peu plus de 1.500 élus frontistes lors des dernières municipales. Avec les régionales et les départementales à venir, le FN offre la possibilité d’obtenir un poste dans un parti moins structuré que ne l’est l’UMP ou l’UDI», analyse Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l’extrême droite. Les transferts pourraient-ils se multiplier en 2015? «Si j’en crois les messages que je reçois, il va y avoir une déferlante d’adhérents, de militants et de cadres de l’UMP vers Marine Le Pen», s’enthousiasme Sébastien Chenu. «Ça va swinguer. L’UMP va s’émietter». Des propos qui font sourire à droite. 

    «Le FN manque cruellement de cadres»

    «Il n’y a rien d’inquiétant», tempère Bernard Debré. Le député UMP de Paris ironise sur le parcours politique de Julien Odoul. «Il a d’abord été au PS, puis à l’UDI, puis au FN. Voilà des gens aux convictions aléatoires, plus intéressés par la distribution de postes que par l’épanouissement de leurs idées». «Il ne s'agit que des transferts individuels de gens qui, pour récupérer une place, sont prêts à s’asseoir sur leurs convictions», ajoute Sébastien Huyghe, porte-parole de l’UMP. «Ces débauchages montrent surtout que le Front National manque cruellement de cadres».

    Lancé en 2012 par la présidente frontiste pour réunir les «patriotes de droite et les patriotes de gauche» au-delà du FN, le RBM reste aujourd'hui limité. «Quand on compte le nombre d’élus locaux dont disposent la droite et le centre, la moisson a été faible», estime Jean-Yves Camus. «Marine Le Pen n’a pas réussi à attirer de pointures. Même son père, avec son Rassemblement national aux législatives de 1986, avait su attirer des politiques plus importants, qui avaient un nom ou un passé, comme Olivier d’Ormesson».

    Malgré sa stratégie de dédiabolisation, rallier le FN laisse une trace indélébile. Le sort de Fatima Allaoui en est un exemple frappant. Nommée secrétaire nationale par l’UMP, la conseillère régionale a finalement été démise de ses fonctions pour avoir adhéré au Siel, un parti d’extrême droite allié au FN. Finalement, elle pourrait rejoindre le FN.

    Thibaut Le Gal 20 minutes :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuElAkZAFFtZmAKAFU.shtml

  • Contre le communautarisme militant

    Une excellente tribune libre de Marion Maréchal-Le Pen dans Valeurs Actuelles...

    Députée FN de Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen conteste la nomination de Sébastien Chenu, fondateur de GayLib, au sein du Rassemblement bleu marine.

    On entend souvent dans la bouche de nos détracteurs que “le nationalisme, c’est la guerre”. Ce slogan réducteur et faux tend à criminaliser le concept de nation. La nation n’empêche pas la guerre mais elle permet d’éviter la pire de toutes : la guerre civile. Celle, larvée, qui menace aujourd’hui la cohésion nationale est idéologique : celle des droits individuels contre l’intérêt général, des communautés contre la communauté nationale.

    Cette cohésion nationale est attaquée de toutes parts. De l’extérieur par l’Union européenne à travers le droit et la jurisprudence, le fédéralisme et l’immigration de masse. De l’intérieur par le développement dans la société d’un tissu d’associations et de personnalités censées défendre les nouveaux damnés de ce monde.

    La gauche, structurée doctrinalement par la lutte des classes, transpose ce modèle de conflit à toutes les strates de la société : les femmes contre le patriarcat, l’homosexualité contre l’“hétéronormativité”, le droit à la différence des minorités ethniques contre l’assimilation à la française. Tout est bon pour détruire l’identité culturelle, juridique, historique de la France, cette nation “conservatrice”, “réactionnaire”, “rétrograde”, voire franchement “obscurantiste”. Ces nouvelles insultes marquent du sceau de l’infamie politique quiconque en est frappé. [...]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Contre-le-communautarisme-militant

  • Droit de vote des Etrangers : la problématique

    Ainsi donc François Hollande a jugé utile ce jour de se prononcer sur l'immigration, approuvant au passage le droit de vote à accorder aux étrangers lors des élections françaises. Quelques réflexions me sont donc venus par conséquence à l'esprit. En voici quelques unes.

    1/ Quant on est aussi impopulaire dans son propre pays, puisque tel est le cas de François Hollande, c'est à dire que la majorité des Français le juge lui-même en partie, étranger, notamment aux préoccupations des Français, la bienséance consisterait justement à ne pas aborder ce genre de sujet.

    2/ Les études effectuées sur le terrain montrent que les immigrés – électeurs potentiels donc dans les années à venir – sont très majoritairement indifférents à l'octroi de ce nouveau droit : ils ont bien d'autres préoccupations, bien plus terre à terre.

    3/ Il existe depuis quelques années un basculement psychologique en France, puisque désormais très nettement, les Français sont maintenant nettement opposés à cette mesure.

    4/ On m'accordera bien volontiers que cette mesure, certes issues d'une promesse, bien antérieure à François Hollande d'ailleurs – on songe à François Mitterrand mais aussi à bien des cadres dirigeants de l'Ump, l'Udi et le Modem – ne peut être qu'importante ou pas. Dans le second cas, et sachant les problèmes majeurs qui touchent la France et les Français aujourd'hui, ce n'est guère le moment de s'y atteler. Si d'aventure, le droit des vote des étrangers est essentiel, ce que semble sous-entendre la gauche – mais aussi la droite qui malhonnêtement conteste pour la forme -, c'est alors la procédure référendaire qui s'impose : seulement voilà, dans le cadre d'un referendum, la proposition serait repoussée parce que nettement balayée. Encore une fois, on veut transformer la France, contre l'avis motivé des Français.

    5/ Le droit de vote des étrangers – François Mitterrand avait, non sans perversion politique, déclaré durant les années 80 que les immigrés étaient « ici, chez eux » est très lourd de sens. Ce que de plus en plus, les progressistes – encore une fois de la plupart des bords (la « droite » n'est pas en reste) appelle désormais l'appartenance nationale, ce n'est plus autre que seulement une façon post-moderne de qualifier le lieu où l'on habite et simplement cela.

    6/ Très attaché à ma Patrie, de façon quasi charnelle, je ne suis pas de ceux qui considèrent qu'être Français, cela « s'hérite ou se mérite » : être français, bien loin d'une simple lecture essentialiste ne peut que se mériter. Autrement exprimé, seul un comportement exemplaire, fidèle à l'esprit de la « Vieille France », ne peut que définir un Français digne de ce nom. C'est ainsi qu'à mes yeux, quand bien même un Français est de souche, même longue, qu'il peut ne pas être dans les faits français. Après tout, il fut un temps où certains Français, au motif d'un détestable comportement furent déchus de leur nationalité française, privé donc du droit de vote. Il y a aujourd'hui tellement d'exemples de vilénie chez nombre d'hommes politiques (Thévenoud n'est qu'un exemple parmi tant d'autres) qu'il y aurait là matière à agir et donc à sanctionner.

    7/ Cette idée consistant dans les faits à affirmer qu'on vote là où l'on vit, ce indépendamment des rapports charnels et historiques, n'est que la montée en puissance chez les « élites », du fait mondialiste, transformant la France en petite région sise au sein du monde, et donc de moindre importance.

    8/ Cette proposition n'est nullement, contrairement à ce que l'on pourrait croire de prime abord, conséquence d'un idéalisme bienveillant, au sens trivial du terme. Elle a un intérêt des plus pratiques : apporter aux partis qui s'opposent au Front National, de nouveaux bataillons, justement afin de conter la montée en puissance du grand mouvement patriotique.

    Childéric Fonteney (Voxnr)

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEllZZypujVrwHAYX.shtml

  • Votes FN, années décisives

    Le quotidien Ouest France a mis en ligne  un article pour informer ses lecteurs qu’un obscur élu divers droite, Joseph Parpaillon, du Conseil général de Loire-Atlantique,  s’était fait applaudir par toute l’assemblée, gauche et droite confondue,  quand il a émis le vœu qu’aucun candidat patriote ne soit élu en mars prochain. « Je souhaite que les prochaines élections ne permettent pas à des xénophobes de siéger dans cette enceinte. Il n’y a pas de place ici pour des élus Front National » a-t-il déclaré. Pour anecdotique qu’elle soit, cette triste pantalonnade, cet unanimisme dans la détestation de l’opposition nationale illustre la crainte qu’elle suscite au sein des partis qui se partagent le gâteau ripoublicain. L’Humanité rapporte de son côté qu’en fin de semaine dernière, « la direction communiste s’est penchée sur la montée du Front National et sur les batailles à mener pour l’endiguer » ….Signe du désarroi de ce qui reste du PC en France, l’article confesse la confusion sur l’attitude à tenir «en cas de présence du FN au second tour d’une élection ». Si la stratégie du  front républicain , qui  participe au brouillage des repères , n’est pas la solution, pour nombre de communistes, faire barrage au FN n’est pas négociable ». Comprenne qui pourra ! Le rapporteur des débats, Alain Hayot,  tire  aussi la sonnette d’alarme car si «pour l’essentiel, l’origine du vote FN est de droite », « il y a aussi des catégories sociales hantées par la peur du déclassement », « une inquiétude devient de plus en plus réelle concernant l’armée des déçus de la gauche. »

     Sur le site Atlantico, Christophe Bouillaud, professeur de sciences politiques à l’IEP de Grenoble, souligne l’évidence quand il affirme qu’une des clés des prochaines échéances électorales résidera dans la capacité des formations politiques et des candidats à la présidentielle à séduire les « classes moyennes ».  Un enjeu parfaitement compris par le président de l’UMP : « le faible taux de pénétration de Nicolas Sarkozy chez ces classes moyennes et populaires lui fait aujourd’hui défaut, et il est donc tactiquement logique de vouloir le récupérer ».

     En effet,  si «  l’électorat du FN est plutôt populaire », « il a aussi des électeurs dans les classes moyennes et supérieures ». La grande masse des  électeurs Frontistes note-t-il encore,  n’est pas constituée de «  citoyens désinsérés socialement, ce sont des citoyens ordinaires, moyens sur le plan socio-économique, pas des rejetés socialement ».

     « Aux élections européennes, il y a eu indéniablement une certaine progression du FN, cette dynamique demeure dans les classes populaires mais aussi dans des bastions de classes moyennes et supérieures. (le sociologue) Joël Gombin a montré qu’il ne fallait pas surestimer le côté populaire de l’électorat frontiste, classe moyenne et classe supérieure sont aussi partiellement exaspérés (ou autre) et votent ainsi pour le parti d’extrême droite ».

     Autres catégories soumises à examen par les observateurs de la vie politique , le vote  selon l’appartenance  ethnico-religieuse des électeurs. Dans un entretien avec Nicolas Gauthier, mis en ligne hier  sur le site Boulevard Voltaire, Camel Bechikh président de l’association  Fils de France, se revendiquant du patriotisme français et du souverainisme, donnait son sentiment sur le vote des musulmans.  Rappelons qu’il fut  invité en avril 2013  par Louis Aliot  au colloque « Islam et République », organisé par son  club de réflexion Idée Nation.

    «Les enfants et petits-enfants d’immigrés dit-il, encore nombreux dans les quartiers pauvres, subissent frontalement le désastre d’une immigration toujours massive, malgré les conditions économiques limitant l’emploi, le logement, la performance inclusive qu’était l’école (…). Le vote FN des Français de confession musulmane est bel et bien une réalité dont il faut se féliciter, car il est un indice objectif de la pluralité des opinions politiques pour ceux qui perçoivent encore ces Français comme un bloc à part et monolithique ».

    M. Bechikh affirme encore qu’il y a des musulmans «heureux de rencontrer une France qui s’aime, une France fière de son histoire, de sa langue, de ses valeurs catholiques, trop souvent oubliées par la République. Valeurs plus à même à être respectées, défendues et rejointes à l’heure où la France se dénature par le mariage dit  pour tous  et maintenant, sournoisement, la GPA…  Les heures sombres de notre histoire  se déroulent sous nos yeux : perte de souveraineté, destruction des frontières, géographiques et morales ! Le temps presse, la France ne peut faire l’économie d’aucune bonne volonté, d’aucun citoyen, sans distinction d’origine, de religion, de classe sociale. En effet, comme l’écrivait Charles Maurras :  Aucune origine n’est belle. La beauté véritable est au terme des choses. »

     

     Didier Beauregard sur le site Polemia le 9 décembre, consacrait un article  au vote communautaire, dans lequel il ne partageait pas totalement « l’optimisme » du président de  Fils de France sur un basculement tangible vers un vote Front chez les musulmans de nationalité française.

     

     Certes, «les conflits autour du mariage homo, s’ils n’ont pas mobilisé les masses musulmanes, ont tout de même mis en exergue les ruptures culturelles insurmontables entre la population musulmane et le pouvoir socialiste. Les brèches sont ouvertes, elles ne pourront que s’agrandir ». « Pour autant, de là à dire que l’électorat musulman est une terre de conquête pour la droite nationale, il y a un pas bien difficile à franchir ».

     

     « Compte tenu des données disponibles, on peut raisonnablement penser que le vote musulman FN a franchi la barre des 5%, ce qui n’est pas négligeable mais ne pèse pas réellement sur les rapports de forces globaux. L’électorat musulman étant   évalué à environ deux millions d’électeurs pour un corps électoral d’un peu plus de 44 millions de personnes, un point de progression représente donc à peu près 20.000 voix  (…).  Il est logique de penser qu’un ensemble d’éléments bien identifiés (mariage homo, théorie du genre, affaire Dieudonné, crise de Gaza, sans oublier l’échec social de la gauche…) pousse une fraction très minoritaire, mais grandissante, de l’électorat musulman vers un vote contestataire de droite, après l’avoir exprimé à gauche ».

     Cela étant posé, et comme preuve de la permanence d ’un vote basé sur des critères ethnico-religieux, l’auteur de l’article cite l’enquête de terrain  « menée de manière approfondie, bureau de vote par bureau vote, par la Fondation Jean-Jaurès et l’Ifop, à Perpignan (à l’occasion des dernières élections municipales ou Louis Aliot menait la liste FN, NDLR), pour saisir au plus près la typologie du vote FN en fonction de la géographie urbaine. Le constat de l’étude est clair : il fait ressortir, dans le sud méditerranéen, l’existence d’un vote à forte composante communautaire, qui ne va pas dans le sens d’une lepénisation  du vote musulman (…) ».

     « Face à l’effondrement du Parti socialiste, les électeurs musulmans, pour faire obstacle au FN, auraient, dès le 1er tour, massivement voté pour la droite classique. Le réflexe communautaire percevrait donc toujours le parti de Marine Le Pen comme une menace (…).A contrario, le vote FN progresse fortement dans les zones d’habitation populaires ou bourgeoises qui jouxtent les zones d’habitats sociaux où se concentre l’essentiel des populations issues de l’immigration. C’est ce que les sociologues appellent  l’effet lisière  (…) ».

     Bref, le vote FN serait «  un vote communautaire  blanc , qui souligne, a contrario, que la motivation identitaire l’emporte chez les électeurs du Front National sur les considérations socio-économiques. Selon un récent sondage Ifop, 88% des électeurs du Front national votent d’abord en raison des enjeux migratoires et sécuritaires, et les sujets économiques arrivent loin derrière ». Et M.  Beauregard va même jusqu’à en conclure  que « dans cette logique, il est fort probable que Marine Le Pen rencontrerait le même écho dans les classes populaires, sans promettre pour autant le Smic à 1500 euros ou le retour de la retraite à 60 ans ».

     Aussi, si « la classe ouvrière vote si majoritairement pour le FN, c’est d’abord parce qu’elle a été la première à subir dans son quotidien les effets de déstructuration sociale et culturelle de l’immigration de masse. Pour avoir refusé d’admettre cette vérité, le parti de Mélenchon a été réduit comme peau de chagrin ». Vérité trop aveuglante si l’on en juge par le débat  initié par  le PC pour contrer le vote FN et que nous  évoquions au début de cet article.

     Pour autant, Didier Beauregard note aussi, comme l’évoquait Nicolas Gauthier dans son entretien avec  Camel  Bechikh, que « le politologue Gilles Kepel, dans son dernier ouvrage (Passion française), affirme que chez les musulmans «le tabou du FN a sauté . Il est effectivement toujours surprenant et déroutant de voir, lors de reportages télévisés, de jeunes musulmans, ou moins jeunes, au look typé banlieue , interrogés dans leurs quartiers, affirmer haut et fort qu’ils votent pour le Front National, sous le regard indifférent ou complice de leur entourage (…). Peut-être qu’une partie significative de  ce groupe  se trouve en rupture avec ses attaches communautaires et religieuses et ne peut plus être traité en tant que  vote musulman ».

     Si la question reste posée,  l’auteur estime qu’ «un discours de fermeté du FN face aux dérives de l’islam en France ne ferait probablement pas fuir l’électorat musulman acquis ou tenté par le vote FN. Après tout, les lubies sociétales de la gauche, radicalement opposées aux principes de l’islam, n’ont pas empêché les musulmans de voter massivement pour la gauche ; du moins jusqu’à récemment. Ces derniers ont clairement privilégié le soutien à un système clientéliste de redistribution qui leur profitait, au détriment des grands principes de la religion ».

    «Les musulmans, beaucoup d’entre eux certainement, veulent aussi de la sécurité dans leurs quartiers et une bonne éducation scolaire pour leurs enfants. C’est une base de compromis opérationnelle pour aborder l’électorat musulman, tout en restant ferme sur les principes fondamentaux de l’identité française ».

     Bruno Gollnisch a déjà donné son éclairage sur toutes ces questions, souvent passionnelles, il aura l’occasion certainement d’y revenir à l’occasion des  années décisives, des  déterminantes échéances qui approchent à grand pas.

    http://gollnisch.com/2014/12/18/votes-fn-annees-decisives/

  • L'Assemblée nationale a donné son feu vert aux treize régions

    Le texte défendu par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, entrera en vigueur début 2016.

    Les députés UMP alsaciens, qui refusent la fusion de leur région avec la Lorraine et Champagne-Ardenne, ont exprimé en séance leur colère avant le vote définitif du projet de loi qui redessine la carte de France en treize régions. Le texte défendu par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui entrera en vigueur début 2016, après les élections régionales de décembre 2015, a été adopté mercredi soir à l'Assemblée par 95 voix pour (94 PS et un député de la Guadeloupe, Ary Chalus), contre 56, et 11 abstentions.

    La plupart des députés UMP, UDI, radicaux de gauche, écologistes et communistes présents ont voté contre cette nouvelle carte des régions. Même les coprésidents du groupe des Verts, François de Rugy et Barbara Pompili, qui s'étaient abstenus en première lecture, ont cette fois voté contre. Rugy a fustigé un projet «très controversé» qui reste selon lui «une occasion manquée». Le député nantais a défendu l'autonomie de l'Alsace, qui avait été votée par le Sénat. À l'inverse, il a plaidé en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, ce que ne veut pas le président PS de la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas. Orateur du groupe UMP, Hervé Gaymard a lui aussi dénoncé «une loi bancale», une réforme «illisible» dont «la dimension budgétaire n'a pas été prise en compte».

    Recours devant les Sages

    Les députés socialistes alsaciens, Armand Jung et Philippe Bies, se sont abstenus, et ont tenté sans succès de calmer l'ire de leurs collègues alsaciens. Pour obtenir quelques minutes de temps de parole avant le vote, quatre députés UMP du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ont défendu des amendements purement symboliques. «Les socialistes n'ont jamais aimé l'Alsace. Nous nous en souviendrons», a lancé dans l'hémicycle l'UMP Éric Strautmann, qui a déposé mercredi, avec plus de soixante députés UMP, un recours devant le Conseil constitutionnel, au motif que «l'on ne peut pas toucher au périmètre d'une collectivité territoriale sans l'avoir au préalable consultée» et que «c'est une tradition constante».

    Le président du groupe UMP du Sénat, Bruno Retailleau, qui était favorable à «l'expérimentation» d'une collectivité territoriale unique composée de l'Alsace, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, doit aussi déposer sur les mêmes motifs de droit un recours devant les Sages, cosigné par plus de soixante sénateurs.

    Le ministre de l'Intérieur, qui est resté en dehors du débat alsacien, s'est félicité de l'adoption de cette carte qui, sans être «parfaite», a sa «cohérence». La réforme instaure un «droit d'option» qui permet à un département de changer de région sans recours au référendum, mais à une majorité des trois cinquièmes des deux conseils régionaux et du département concernés.

    Mais les parlementaires sont loin d'en avoir fini avec le chantier de la réforme territoriale. Le Sénat a entamé cette semaine le débat sur l'autre volet, celui de la refonte des compétences des régions et des départements, plus technique mais qui promet d'être tout aussi polémique.

    Le gouvernement voudrait réserver aux régions le développement économique et aux départements la solidarité sociale et territoriale. La réforme transférerait aux régions la gestion des collèges, du transport scolaire, des routes et ports départementaux. Mais il n'est plus question de supprimer tous les conseils départementaux à l'horizon 2020 comme initialement envisagé par François Hollande.

    Sophie Huet

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEllZkAypkCrvHvZi.shtml

  • Strasbourg vent debout contre la fusion des régions Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne