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Sondages : le FN toujours en tête aux départementales
e nouveau sondage réalisé ce mois-ci par Odoxa pour L'Express, la presse quotidienne régionale et France Inter, revient sur la spectaculaire hausse de popularité de l'exécutif au lendemain des attentats de Paris ainsi que sur les intentions de vote aux élections départementales. Revue de détail.nFin de l'effet 11 janvierLa popularité de l'exécutif a été dopée par les attentats puis l'esprit du 11 janvier. Le Président a ainsi gagné 10 points en un mois et le Premier ministre 8. Les Français ont jugé positivement leur action à la suite des attentats. L'un et l'autre sont désormais redevenus populaires au sein de leur propre camp (68 % de popularité à gauche pour Hollande et 72 % pour Valls).Mais la hausse s'est à présent arrêtée, le Président ayant engrangé l'essentiel de ses gains au lendemain des attentats (+ 5 points après les 7 et 8 janvier) puis de la marche du 11 janvier (+ 3 points entre le 9 et le 13 janvier) et ne progressant plus guère depuis. Le Premier ministre, lui, a progressé plutôt linéairement sur l'ensemble de la période, gagnant ses 8 points tout autant après les attentats qu'après les grandes marches du 11 janvier dernier. Le Président comme le Premier ministre ne sont toutefois pas du tout au même niveau dans l'opinion, Hollande étant toujours largement rejeté par les Français tandis que Valls est désormais apprécié par une nette majorité de nos concitoyens.Palmarès de l'adhésionDéjà à des niveaux "stratosphériques" et peu en vue sur la période post-11janvier, Alain Juppé est l'une des rares personnalités politiques à ne pas progresser ce mois-ci. Il demeure, de loin (10 points de plus que les seconds), la personnalité politique suscitant le plus d'adhésion dans le pays, 47 % des Français éprouvant à son égard du soutien (15 %) ou au moins, de la sympathie (32 %). Son principal adversaire pour 2017, Nicolas Sarkozy, et François Bayrou complètent notre podium de l'adhésion (37 %). S'il devance l'ancien Président auprès de l'ensemble des Français, le maire de Bordeaux accuse toujours un net retard chez les sympathisants de droite.Élections départementalesL'esprit du 11 janvier ne bouleverse pas le rapport de force observé en décembre, mais les écarts se resserrent (voir infographie ci-dessus), le PS – toujours 3e – progressant nettement (+ 3 points), tandis que l'UMP et surtout le FN, malgré leurs baisses de 2 points en un mois occupent les deux premières places. La déroute annoncée pour la gauche se confirme, mais la gifle pourrait être moins forte que prévue.Nous l'avions constaté en décembre, les élections départementales de mars devraient engendrer la présence de nombreux binômes étiquetés FN au 2nd tour. Dans notre rapport de force national de janvier, le FN reste le 1er parti de France (26 %, - 2 points) devant l'UMP (23 %, - 2 points et le PS (20 %, + 3 points). Avec cette hiérarchie et la règle de 12,5 % des suffrages exprimés pour se qualifier au second tour, le PS serait éliminé dans de nombreux cantons et verrait donc l'UMP et le FN s'affronter au 2nd tour.Mais la bonne gestion des attentats par l'exécutif a redonné du crédit au PS, tandis que le FN et l'UMP ont reculé de 2 points. Le rapport de force s'est transformé en un affrontement serré entre les trois principales formations politiques.nSource : La Provence -
Hammadi avoue que le PS a négocié des mosquées contre des voix
Le député socialiste Razzy Hammadi est revenu sur la lâcheté et les petits arrangements des élus locaux de la gauche plurielle, qui font construire sur leurs territoires des mosquées en échange du vote des communautés musulmanes.
Invité à s’exprimer aux micros d’Olivier Galzi, sur I-Télé, le député de Seine-Saint-Denis et ancien président du Mouvement des jeunes socialistes a donc dénoncé les « lâchetés » des élus locaux face à la montée du communautarisme, avant d’avouer que « certains (élus locaux) ont négocié les mosquées contre des voix »
Il n’est un secret pour personne, puisque de nombreux sondages l’avaient déjà démontré, que François Hollande est arrivé au pouvoir grâce aux votes des Musulmans. Cette fois c’est un député socialiste en personne qui a décrit ces petits arrangements entre le PS français et la communauté musulmane : les élus locaux offrent des mosquées aux musulmans qui en échange votent pour eux. Le laxisme et la défense permanente des responsables de gauche face aux agressions et viols causés par les membres de cette communauté font certainement partie du package.
Comme les Français non Musulmans commencent à comprendre ce manège et ne veulent plus entendre parler du PS, nos bons socialos essayent d’ouvrir au maximum les frontières et font tout pour que les Musulmans soient rapidement majoritaires en France. Tout s’explique…
La république islamique, c’est bientôt !
Source: 24heures
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Charles Demouge, le candidat UMP qui n’aime pas « les petits blonds »
Charles Demouge, candidat UMP pour l’élection législative de Doubs, a dérapé… A force de vouloir paraître le candidat idéal pour l’électorat d’origine immigrée, son discours anti-raciste frise le racisme anti-blanc et anti-français lorsqu’il déclare à la télévision : « ce sont les petits blonds qui m’emmerdent »…
http://www.medias-presse.info/charles-demouge-le-candidat-ump-qui-naime-pas-les-petits-blonds/24575
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Présidentielle 2017: Marine Le Pen en tête des sondages avec 30% des voix au premier tour
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Juppé veut refaire le coup de l'ouverture à gauche
Lu sur le Figarovox :
"Alain Juppé est favorable à ce que le pouvoir soit exercé par un large arc républicain allant de la droite modérée à la gauche modérée. Et s'il est élu président de la République, il est prêt à ouvrir son gouvernement jusqu'à la gauche modérée.
La gauche est au pouvoir. Son président sortant va vraisemblablement se représenter. Par effet pendulaire de rejet sur le bilan, la droite part donc favorite lors de l'élection présidentielle de 2017. Pour la primaire UMP de 2016, les deux favoris actuels sont Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. La probabilité que l'un ou l'autre soit le prochain président de la République est donc très substantielle. Par conséquent, que l'un d'eux envisage un quasi-gouvernement d'union nationale constitue en soi un petit événement dans notre vie politique."
Gouverner avec la gauche, c'est à la base une idée de Sarkozy. Nous savons ce que cela a donné.
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"Je suis Charlie" : répétition générale avant 2017
Un sondage de Marianne montre que Marine Le Pen pourrait attendre 30% des suffrages dès le 1er tour de la présidentielle de 2017. Dans Présent, Emmanuel Ratier explique que l'hystérie autour de Charlie n'est qu'une préparation à l'hystérie politico-médiatique qui sera mise en place en 2017 :
"[...] Une étude de géographie politique montre que la carte des manifestations est exactement l’inverse de celle du vote Front national. Plus le vote FN est élevé, moins il y avait de manifestants. Pourquoi ? Parce que la classe politique UMPS (la fameuse « union nationale ») s’est livrée à une espèce de « répétition générale » (comme Mai 68 était la répétition générale de la révolution qui devait suivre). La caste, qui regroupe quelques milliers de personnes (dont pratiquement tous sont membres du « Siècle »), prépare, en manipulant les affects, l’émotion, l’inconscient et les vielles ficelles de l’antifascisme (Clémentine Autain ou Caroline Fourest ont expliqué vouloir défiler « contre tous les fascismes »), les gigantesques manifestations qui auront lieu en avril 2017 si Marine Le Pen est finaliste du second tour.Le Système fera tout pour se débarrasser d’un parti dangereux pour sa survie. On en arrive donc à défiler exactement contre ce pourquoi on était censé défiler : Valls nous parle de « l’apartheid », et culpabilise donc les Français, alors que c’est le terrorisme qui est en cause et que les Français n’ont jamais été consultés sur l’immigration. Najat Vallaud-Belkacem nous assure que la solution est dans la « laïcité ». Or, pour ne parler que de l’Europe, la « laïcité » est spécifique à la France et pratiquement à aucun autre pays. Parlez à un Américain de la laïcité, il ne comprendra même pas de quoi il s’agit. Or, en matière d’intégration ou de terrorisme, cela ne se passe pas plus mal chez nos voisins, dont aucune constitution n’est strictement laïque. [...]"
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De Charlie à SYRIZA : la grande désillusion de la gauche française
La gauche française, depuis qu’elle ne fait même plus semblant de défendre les classes populaires, s’est enfermée dans la négation systématique du réel.
La gauche française, depuis qu’elle ne fait même plus semblant de défendre les classes populaires, s’est enfermée dans la négation systématique du réel. Ce réel, elle ne peut s’empêcher de le repeindre en gris ou en rose au gré de son humeur. Rue de Solférino comme dans les studios de France 2, on ne cherche plus à comprendre le monde : on fantasme, on maquille, on délire dans l’entre-soi.
Il y avait eu l’élection d’Obama, sauveur du monde en 2008, les Printemps arabes, victoire de la démocratie dans le monde musulman en 2011, et en 2013 le mariage pour tous, avancée sociétale que la France entière attendait depuis 2.000 ans. Avec les affaires Charlie et SYRIZA, on a renoué avec les grandioses illusions presque aussitôt déçues.
Dans l’affaire Charlie, l’illusion ne fut pas dans la rengaine sur l’absence totale de lien entre les terroristes et l’islam, mais dans l’interprétation des manifestations de masse du 8 au 11 janvier.
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Marine Le Pen écraserait ses concurrents pour le premier tour des présidentielles de 2017
Les sondages se suivent et se ressemblent : Marine Le Pen poursuit une ascension qui pourrait bien la mener au pouvoir dès 2017. Selon un sondage Ifop pour Marianne publié ce jour, Marine Le Pen serait en tête avec 29% ou 31% des voix, contre 23% pour Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, ou Alain Juppé, et 21% pour François Hollande. Tous les autres candidats se situant à moins de 10%.
Une telle avance serait un atout psychologique considérable pour la présidente du FN. Quant au second tour, elle est donnée perdante quel que soit son adversaire, mais avec un score avoisinant tout de même les 45%, ce qui ne fait que 5% à combler… en deux ans. Et en deux années de mandat socialiste, il peut se passer suffisamment de catastrophes pour pousser les Français dans les bras du FN !
Ce sondage, comme tous, est à prendre avec précaution, d’autant plus qu’il est commandé par Marianne qui espère faire la une avec un chiffre à scandale : « Le choc : Marine le Pen à 30 %. A qui la faute ? ».
Le problème pour Marianne, c’est que 30% pour Marine Le Pen ne choque plus, et il se pourrait bien qu’elle fasse bien plus. Quant aux 22% escomptés de François Hollande, la barre est un peu haute !
Marine Le Pen présidente de la République française en 2017, voilà qui n’est plus de l’ordre de l’impossible.
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Roland Dumas avoue que l’élection de Chirac en 1995 était irrégulière !
L’élection de Jacques Chirac aurait due être annulée en 1995 :
ses comptes de campagne étaient invalides, comme ceux d’Edouard Balladur (et peut-être d’autres)… d’après Roland Dumas, qui était président du Conseil constitutionnel à l’époque.« C’était mon premier dossier, je venais d’entrer en fonction« , a déclaré au Figaro l’ancien avocat puis ministre des Affaires Etrangères de François Mitterrand, nommé à la présidence du Conseil constitutionnel par ce dernier peu avant son départ de l’Elysée en 1995.
« Je peux le dire aujourd’hui, les comptes de campagne d’Edouard Balladur et ceux de Jacques Chirac étaient manifestement irréguliers« , poursuit M. Dumas. « Que faire ? C’était un grave cas de conscience. J’ai beaucoup réfléchi. Annuler l’élection de Chirac aurait eu des conséquences terribles. J’ai pensé à mon pays. Je suis un homme de devoir. Nous avons finalement décidé, par esprit républicain [sic], de confirmer, à l’unanimité au deuxième tour, son élection présidentielle. je suis convaincu que j’ai sauvé la République en 1995« .
Selon la constitution, le rôle du Conseil constitutionnel est pourtant de veiller à la régularité de l’élection du Président de la République, examiner les réclamations et proclamer les résultats du scrutin.
En 2011, Jacques Robert, un juriste qui siégea de 1989 à 1998 rue de Montpensier, avait affirmé au Parisien-Aujourd’hui en France avoir servi « de caution à une belle entourloupe » lors de l’examen de ces comptes. Ceux de M. Balladur « accusaient 10 millions de francs de recettes d’origine inconnue » (probablement liée à des rétrocommissions sur d’importants contrats d’armement conclus en 1994 : affaire Karachi). Ceux de Jacques Chirac l’étaient également « mais les irrégularités n’avaient pas une telle ampleur », selon lui.
Par ailleurs, en janvier 1999, le Conseil constitutionnel présidé par Roland Dumas avait, de façon incidente, en statuant sur la création de la Cour pénale internationale, renforcé l’immunité du président de la République pendant la durée de ses fonctions, alors que plusieurs affaires judiciaires défrayaient la chronique autour de M. Chirac.
Le fait que Roland Dumas soit un franc-maçon notoire est probablement un hasard et n’a rien à voir avec cet « esprit républicain » et cette mentalité de magouilleur méprisant sa fonction…
On notera que les petits candidats hors Système ne peuvent pas compter sur une telle complaisance, à l’instar de Jacques Cheminade dont les comptes ont été rejetés de manière discutée cette même année 1995, causant sa ruine.
Source : Thibaut de Chassey
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Dans le Doubs aussi, un nouveau printemps des peuples ?
On vote dans quatre jours, dimanche prochain, à Sochaux et Montbéliard, pour désigner le successeur au palais Bourbon de M. Pierre Moscovici.
La dernière élection législative partielle s’était déroulée les 7 et 14 décembre derniers dans le département de l’Aube, et plus précisément dans la circonscription tenue depuis vingt ans par François Baroin, parti vérifier de visu, si l’on peut dire, que les fauteuils du Sénat sont plus confortables que les sièges de l’Assemblée.
Le socialiste éliminé dès le premier tour, comme il est à peu près de règle depuis 2012, ayant appelé à voter pour le candidat de l’UMP, celui-ci, suppléant habituel de M. Baroin, avait effectivement été élu au second tour, en égalant le score précédemment obtenu par son chef de file, 62 % des exprimés, contre 38 % au représentant du Front national. Ces résultats confirmaient la dégringolade, sinon l’effondrement du PS, la bonne tenue du parti tout juste reconquis par M. Sarkozy, sans que l’on puisse pour autant parler de « vague bleue », et la remarquable progression du mouvement présidé par Marine Le Pen, néanmoins insuffisante pour faire échec au front républicain, cette coalition vertueuse, morale et contre-nature des deux grands partis de gouvernement, l’aveugle et le paralytique. On était en droit de considérer qu’ils préfiguraient, avec deux ans et demi d’avance, la présidentielle de 2017.