Jean-Pierre Raffarin ? Un personnage de cinéma. C’est à la fois Igor, le serviteur borgne du baron Frankenstein, et le traître fourbe des films de cape et d’épée, façon Capitan, d’André Hunebelle : sous sa cape, il dissimule un stylet, dans ses bagues du poison. Mais à la fin du film, il finit dans les douves du château ou sur la paille humide des cachots.
À peine moins sérieusement, l’honnêteté faite homme vient donc d’annoncer son soutien, sincère et désintéressé, à Emmanuel Macron, tout en affirmant conserver à l’endroit de Valérie Pécresse toute son « affection » et sa « considération ». Une telle abnégation humaniste ne peut que forcer le respect.