L’habileté apparente d’Emmanuel Macron est sans pareil. Le chef de l’Etat a le sens du spectacle, de la dramatisation, de la théâtralisation de son rôle. Toutefois, ces artifices de communication, s’ils semblent convaincre des sondés en temps de crise, sont principalement construits sur le brassage d’air, la posture, la jactance. Et cela se voit. A la crise des Gilets jaunes avait répondu, à travers les « grands débats » voulus par l’Elysée, une logorrhée présidentielle n’ayant débouché sur rien de palpable. Cette fois, Macron laisse voir, avec la crise ukrainienne, son ambition de s’imposer aux yeux du monde comme le seul dompteur de grands fauves.
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Questions sur la diplomatie-spectacle de Macron
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Le parti de la trouille derrière Macron
Par Olivier Perceval
Le président Macron n’est certainement pas le responsable de toutes les calamités qui tombent sur la France ou l’Europe, même si un certain nombre d’entre elles prennent leur source dans une politique imprévoyante et démagogique depuis des décennies et dont il est aussi le fidèle héritier. Ce n’est pas lui qui a inventé la COVID, pas plus que l’invasion de l’Ukraine par les Russes. Il n’en demeure pas moins que le Président de la République sait habilement « surfer » sur la couardise d’une bonne partie de Français plutôt âgés qui constituent l’essentiel de son électorat. Les militants de canapé qui s’expriment souvent courageusement derrière un clavier pour, sans vergogne, et avec la plus grande véhémence, condamner les non-vaccinés hier, et ceux qui prennent un peu de distance face à la médiatisation du conflit aujourd’hui.
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Le système se déchaîne contre Eric Zemmour pour laisser le champ libre à Marine Le Pen
Emmanuel Macron vient de déclarer sa candidature et veut donc affronter Marine Le Pen au second tour. Il est sûr de la battre et veut à tous prix qu’un vrai débat civilisationnel s’instaure avec Eric Zemmour. Certains journalistes l’ont bien compris et se déchaînent de manière très malhonnête. Voici quatre exemples en à peine 24 heures.
Hier soir, Ruth Elkrief a interrogé tous les candidats sur la place des femmes dans leur programme électoral. Interview mielleuse et convenue avec tous les candidats et presque complice et servile avec Emmanuel Macron. Le seul qu’elle a interrompu et presque agressé fût…Eric Zemmour (à partir de 1h52’00”) :
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André Bercoff très remonté contre les abstentionnistes : « Si vous ne votez pas, vous pouvez la fermer. »
Le journaliste phare de Sud Radio était très remonté lundi 7 mars à l’encontre de ceux qui optent pour l’abstention. Dans une incompréhension totale à leur égard, il s’est montré ferme face à ce « piège à c** ».
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« Suspension » du passe vaccinal à 38 jours de l’élection – Les ficelles sont un peu grosses, Monsieur Macron !
On a beau s’être progressivement « habitué », au fil de ces cinq dernières années catastrophiques, à voir Emmanuel Macron manifester très régulièrement son mépris pour le peuple français, cette ultime et grossière tentative de manipulation opérée par le président sortant a tout de même de quoi nous laisser pantois, tant elle témoigne de l’ampleur de son cynisme et de sa forte propension à prendre nos compatriotes pour des imbéciles. En effet, après avoir largement dépossédé nos concitoyens de leurs libertés pendant plus de deux ans sous prétexte de lutte contre le Covid, le candidat à sa propre réélection ose maintenant se présenter comme leur libérateur en suspendant le passe vaccinal à un mois du premier tour de la présidentielle, et le jour même de l’annonce officielle de sa candidature !
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Une astuce grossière de Macron : la redevance télé sort par la porte et reviendra par la fenêtre
Comme quoi un discours face aux Français était bien nécessaire ! Face aux habitants de Poissy réunis, ce 7 mars au soir, par leur maire, Emmanuel Macron a enfin entamé sa campagne électorale. Avec une promesse qui tient du tour de prestidigitation. « On supprimera des impôts qui restent, la redevance télé en fait partie, c’est 137 euros en moyenne [en réalité, 138 euros, NDLR], c’est cohérent avec la suppression de la taxe d’habitation : il faut aller au bout », a tranché le président de la République. Sonnez musette, chantez coucous, la France ne sera plus jamais ce qu’elle était. L’ombre s’efface devant la lumière. Quelle créativité, quelle idée ! Quelle avancée merveilleuse sur le chemin du progrès !
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Comment éviter le crash démocratique qui s’annonce
Le débat sur l’avenir de la France aura-t-il lieu ? Rien n’est moins sûr. Il y a cinq ans, la campagne présidentielle s’était réduite à la seule « affaire Fillon » qui allait favoriser l’élection d’Emmanuel Macron à l’issue de ce que certains ont appelé un « hold-up judiciaire ». Or un même scénario d’évitement s’annonce, sur fond de crise ukrainienne. Tous les sondages notent une nette remontée du chef de l’Etat dans les intentions de vote.
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Les vautours rejoignent Emmanuel Macron en escadrille.
Grâce à « l’effet guerre d’Ukraine » les charognards de la République ont flairé le bon coup : rejoindre au plus vite la camp de Macron pour tirer quelques marrons du feu qu’en d’autres temps on nommait des PRÉBENDES.
Et, finalement, apparaît au grand jour cette évidence qui a échappé jusque là aux observateurs (à moins que leur cécité soit volontaire) :
le meilleur allié politique d’Emmanuel Macron, c’est… Vladimir Poutine
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Marion Maréchal : ” j’ai pris la décision de soutenir Éric Zemmour pour l’élection présidentielle”
Après avoir parrainé Marine Le Pen, Isabelle Surply, conseillère régionale, a annoncé se rendre au meeting d’Eric Zemmour à Toulon, où Marion Maréchal est attendue. Elle déplore “un manque de soutien” du Rassemblement national dans son combat contre l’islamisme.
Marion Maréchal a été interrogée dans Valeurs Actuelles :
[…] Je rejoins le candidat que je considère aujourd’hui être le mieux placé pour mener les idées que j’ai toujours défendues à la victoire. Je viens en alliée dans ce grand rassemblement des droites qu’il appelle de ses vœux, et dont sa campagne dessine déjà les contours. Et, je l’espère, demain dans le cadre d’une majorité présidentielle.
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Macron réélu grâce à la guerre ? Son entourage craint un problème de légitimité et même « un bain de sang »
Enfin. Enfin, il est officiellement candidat. Enfin, sa cote s'est déscotchée de son inaltérable 24-25 %. Pour faire un bond de 4 points à 28-29 %. Et, pour le coup, cela correspond à une réalité : le chef de l'État bénéficie de l'effet Ukraine, l'opinion éprouvant une forme de sidération, avec le retour de la guerre en Europe, et même du risque nucléaire. Une sidération du même type que celle qui avait valu à François Hollande, après les attentats de 2015, de connaître une envolée spectaculaire malgré son impopularité.