L’élection présidentielle est l’occasion de tirer un bilan du quinquennat de M. Macron, au-delà des effets d’annonce et des fumées de la communication, et la Fédération protestante de France n’a pas manqué à cet exercice qui n’est pas que comptable. Cela est d’autant plus intéressant que cette Fédération se veut une « vigie de la République » et qu’elle donne, pourtant, de nombreux arguments qui paraissent parfois moins républicains que leur affirmation précédente pourrait le laisser croire… Bien sûr (si je puis dire, au regard de ses engagements précédents dans le temps), elle prône un accueil des migrants qui, à bien les lire, confine à une forme de fatalisme :
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La lutte contre la pauvreté, grande oubliée de la présidentielle de 2022.
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Législatives au Portugal : à peine trois ans après sa création, le parti “Chega”, classé à l’extrême-droite, devient la 3ème force politique du pays
Le Portugal n’avait jamais eu d’extrême-droite parlementaire depuis la Révolution des oeillets. C’est chose faire depuis les législatives du 30 janvier avec le parti “Chega”
(…) Mais la vraie surprise d’hier n’est pas tant la victoire d’un socialiste dans des élections législatives. Non, la vraie surprise d’hier pour les Portugais, c’est la 3e place obtenue par l’extrême-droite de « Chega » qui signifie « Ça suffit ! » avec plus 7% des voix.
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Candidature de Macron : la France multiculturelle en marche
C’est une pièce en trois actes. Le thème ? Comment faire réélire Emmanuel Macron. Une partie a déjà été rédigée, mais le plus important reste à écrire.
Le premier acte s’est déroulé à Vichy, le 8 décembre dernier. Un Emmanuel Macron solennel, accompagné de Serge et Beate Klarsfeld, se recueille devant la stèle érigée en mémoire des déportés juifs. Personne ne l’évoque directement à ce moment-là, mais c’est bien Éric Zemmour et ses propos sur Pétain qui sont dans toutes les têtes, et surtout dans celles des « stratèges de la majorité ».
Le journaliste Olivier Faye rapporte, le lendemain, leurs confidences dans le journal Le Monde : Zemmour offre à Emmanuel Macron « l’occasion d’opposer deux récits antagonistes » et « de réactiver le clivage entre progressistes et nationalistes qui a fait le succès du chef de l’État ». -
Bruno Mégret : “Je soutiens Eric Zemmour parce qu’il incarne la bonne voie pour nos idées et pour la France”
Bruno Mégret apporte son soutien à Eric Zemmour pour l’élection présidentielle car ” il est en train de tenter la création d’une force nouvelle de vraie droite susceptible de rassembler ceux qui votent aussi bien LR que RN”. Extrait de son entretien avec l’Express :
L’Express : Vous êtes retiré de la vie politique mais vous en restez un observateur assidu. Que vous évoque aujourd’hui la configuration du paysage politique à droite ?
D’abord, et c’est le plus important, la droite est dans une dynamique de victoire. Elle a remporté une victoire idéologique sur la gauche, dont les thèmes traditionnels sont en plein déclin. Les idées de droite contre l’immigration, l’insécurité ou le mondialisme, autrefois diabolisées, sont maintenant au premier plan des préoccupations des Français. Plus personne aujourd’hui n’oserait dire que l’immigration est une chance pour la France ou que la mondialisation a apporté la prospérité.
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Présidentielle : « Trou d’air » pour Emmanuel Macron en baisse dans les intentions de vote, selon un sondage
Le directeur général de l’Ifop, Frédéric Dabi, et le politologue Jean-Philippe Dubrulle analysent la troisième semaine du sondage de la présidentielle en temps réel Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio. Ils observent notamment une perte de vitesse pour le président Emmanuel Macron.
« Vendredi 28 janvier, Emmanuel Macron atteint son score plancher depuis le début du Rolling Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio : avec 24% des intentions de vote au premier tour, le président sortant enregistre un reflux de deux points depuis le 10 janvier (26% à ce moment-là), après un tassement marqué à 24,5% durant tout le reste de la semaine. -
Zemmour, plus haut que les sondages ne le disent ?
Les Républicains commencent à y penser : il y aurait peut-être un « vote caché » en faveur d'Éric Zemmour. Cette hypothèse a déjà été évoquée par le passé, notamment en 2017, au sujet de François Fillon. Elle ne s'était pas avérée très pertinente. Cette fois, donc, ce serait différent. Beaucoup d'électeurs de droite envisageraient ainsi, sans le dire, de donner leur voix au candidat de Reconquête, ce qui permettrait au jeune parti politique de compter sur un important réservoir de voix et, peut-être, de créer la surprise au soir du premier tour.
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Démission du général de La Chesnais : la mauvaise foi éhontée du ministère des Armées
Le porte-parole du ministère des Armées, M. Hervé Grandjean, a demandé récemment au général de La Chesnais, ancien major général de l’armée de terre et directeur de la campagne d’Éric Zemmour, de partir à la retraite afin de se mettre en conformité avec le Code de la défense. Techniquement, en effet, le général est en deuxième section ; ce statut, hérité des conflits de masse, lui permet d’être rappelé à tout moment pour commander des troupes de réserve - cas peu probable aujourd’hui - ou, plus généralement, pour servir son pays en cas de conflit, comme il l’a fait pendant près de quarante ans.
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Marine Le Pen interrogée sur France Inter ? La gauche morale s’indigne…
Les polémiques se suivent et se ressemblent ; enfin, presque. La dernière en date ? L’invitation de Marine Le Pen sur France Inter à « #InterviewPremièreFois », entretien filmé de deux minutes, une « pastille », comme on dit à la Maison de la radio ; ce qui change agréablement d’autres émissions aussi pénibles que des suppositoires, aussi sympathiques que des lavements.
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Jean-Christophe Lagarde : « Il y a une part du programme de l’UDI qui est reprise par Valérie Pécresse »
Invité politique de la matinale d’Europe 1 ce mercredi au micro de Sonia Mabrouk, le président de l’UDI a pu justifier son soutien à Valérie Pécresse. Pour lui, l’UDI et LR sont « complémentaires ».
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L'élection présidentielle ? Plutôt le Roi libre, et le Premier Ministre élu...
« Quelle chance d’être royaliste en période de présidentielle », me dit en souriant un collègue du lycée dans lequel j’ai l’honneur d’enseigner. Il est vrai que l’actuelle campagne électorale, pas encore officielle mais déjà bien (ou mal, d’ailleurs) engagée, n’a rien de réjouissant et de constructif quand, dans le même temps, la crise sanitaire monopolise les ondes et les esprits, comme une sorte d’immense « distraction » au sens premier du terme, c’est-à-dire comme moyen d’éluder tous les autres soucis ou sources de débats. De plus, le paysage électoral, s’il offre une belle diversité de couleurs politiques renforcée par la survenue de nouvelles figures, apparaît souvent comme trop chaotique pour enthousiasmer les électeurs et préparer un avenir français digne de ce nom : sans doute parce que nombre de Français ne se reconnaissent plus dans d’anciens clivages et qu’une partie non négligeable ne croit plus en les possibilités des politiques de « changer les choses ».