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entretiens et videos - Page 557

  • Zoom – Roland Hélie, le radical !

  • Zoom – Claude Meunier-Berthelot dénonce les mensonges de J-M Blanquer

  • ISSEP : questions à Marion Maréchal

    ISSEP : questions à Marion Maréchal

    lz44ofmq_400x400-300x300.jpgA l’occasion de la première rentrée de l’ISSEP, Marion Maréchal a accepté de répondre aux questions du Salon beige :

    Qu’est-ce qui distingue l’ISSEP d’une autre école de commerce?

    L’ISSEP est avant tout une école supérieure privée de sciences politiques qui a l’originalité de proposer des cours de management en complément. Nous allions les savoirs des affaires publiques et les connaissances fondamentales du monde entrepreneurial en vue de former de futurs dirigeants aptes à travailler en mode projet dans l’univers politique comme dans l’entreprise privé.

    Nous n’adhérons pas à la vision utilitariste de l’éducation qui prédomine malheureusement dans de nombreuses grandes écoles. Celle-ci consiste à vendre uniquement des compétences “rentables” immédiatement exploitables et mesurables sur le marché du travail. Ces compétences sont évidemment indispensables mais prennent tout leur sens lorsqu’elles s’articulent avec un savoir-être. Nous poursuivons cet objectif à l’ISSEP: former la personne dans son entièreté.

    Pour prendre un exemple emblématique, la culture générale est trop souvent considérée dans ces écoles comme un simple “bagage”, un “avoir” optionnel et non comme un préalable incontournable à la formation intellectuelle et morale de la personne. Pourtant la culture relève bien de l’ “être” et non de l””avoir”. C’est précisément à travers une culture générale solide que nous formerons des esprits critiques, libres et aptes au discernement mais aussi des personnes enracinées dans une culture et une histoire. Car voilà une autre originalité de l’ISSEP: nous souhaitons faire émerger une nouvelle génération de dirigeants patriotes, autrement dit attachés à la réussite, à l’indépendance et à l’intégrité de leur pays. Le “patriotisme” est un mot qui a disparu depuis longtemps des bancs des écoles chargées de la formation de nos futures élites. Celles-ci transmettent plus ou moins ouvertement tous les poncifs sur la mondialisation heureuse, le libéralisme débridé, la fin des frontières etc. Certaines vont même jusqu’à adhérer ouvertement à tous les délires contemporains de la théorie du genre à l’écriture inclusive.

    L’ISSEP offre donc une véritable alternative éducative à tous les étudiants et parents qui n’en peuvent plus de ces écoles “moules à gaufre”.

    Le management est un peu au gouvernement,des hommes ce que le “globish” est à la langue maternelle. Comment peut-on concilier management et enracinement?

    Sur le terme avant tout, en dépit des apparences le terme management est un mot anglais d’origine française issu du vieux français mesnager. Voilà qui nous console un peu! Le management est la science de la direction des hommes ou plutôt l’art de la direction des hommes car il n’y a pas de règles mathématiques pour encadrer/commander/diriger des hommes et des femmes. Le management des business school classiques a son intérêt dans la transmission de certains outils, processus, indicateurs ou réflexes basiques qui peuvent faciliter l’encadrement d’équipe. Mais cette matière peut rapidement sembler insatisfaisante ou “vaseuse” ( d’autant plus si elle recoupe le fameux”coaching”! ) si elle n’est pas associée à une connaissance presque anthropologique des besoins et du fonctionnement humain. Le chef est avant tout celui qui fait grandir l’autre et lui permet de donner du sens à son travail. Par ailleurs, la capacité du vrai chef à porter une vision et à fixer de bons objectifs passe principalement par son esprit critique et de discernement. En matière de discernement, il ne peut y avoir meilleure formation que la culture générale et les Humanités. “La culture générale, c’est l’art du commandement” disait de Gaulle. Partant de ce pré-supposé sur la formation, comment concilier management et enracinement ? et bien tout simplement en formant des dirigeants/managers intégrés dans un territoire et une culture, qui n’ont pas l’argent comme seule clé de lecture de leur réussite et qui abordent l’environnement humain, les conditions sociales et la démarche écologique comme partie intégrante de leur projet professionnel et comme facteur clé de succès.

    Combien avez-vous d’inscrits pour cette première promotion?

    Formation continue et magistère compris nous sommes à une soixante d’élèves pour cette première année. Ce qui était dans nos objectifs. Nous nous donnons trois ans pour atteindre notre vitesse de croisière. Par ailleurs un deuxième cycle de formation continue ouvrira en janvier pour accueillir 50 étudiants supplémentaires. Les inscriptions sont déjà ouvertes.

    Comment envisagez-vous les débouchés pour les élèves qui seront passés par cette formation?

    Nous ne vendons pas un diplôme mais bien une formation d’excellence et une insertion réussie dans la vie professionnelle. C’est pourquoi nous avons construit un réseau de chefs d’entreprise et de managers qui assurent un tutorat, garantissent les stages de nos étudiants et pourront offrir des opportunités professionnelles en sortie de cursus de magistère. Nous sommes dans un cadre parfaitement classique et plusieurs écoles supérieures privées de grande qualité en France proposent des diplômes non reconnus et intégrant parfaitement leurs étudiants dans la vie active. De plus en plus d’employeurs recherchent des personnalités en dehors des champs classiques.

    Pour la formation continue, le programme se déroule un week-end par mois sur dix mois et repose sur quatre piliers: la direction des hommes, le management de projet, la communication et la culture générale autour de grands enjeux de société. Elle s’adresse à un public actif ou étudiant qui recherche des connaissances et des outils en vue d’un engagement politique ou métapolitique à venir. Les managers ou chefs d’entreprise peuvent également trouver des éléments à exploiter dans leur vie professionnelle.

    Avez-vous pu trouver des partenariats avec d’autres établissements pour les diplômes?

    Nous sommes actuellement en pourparler avec plusieurs établissements au sein de l’Union européenne et en dehors. Cela avance bien et je suis très optimiste sur notre capacité à construire la dimension internationale de l’ISSEP dès l’année prochaine. Il est très important pour nous de construire ces partenariats pour enrichir notre pédagogie et démontrer que l’ouverture sur le monde n’implique pas le détachement de son pays. Nous cherchons à construire un équilibre entre le local et le global dans un monde globalisé qui a besoin des forces nationales pour poser des limites.

    Pour sa première rentrée, l’ISSEP accueille des élèves de magistère de management de projets et de sciences politiques. Envisagez-vous d’élargir la palette de vos formations, soit par d’autres thématiques, soit en développant des licences?

    L’objectif à terme est de proposer aux étudiants l’ensemble de la formation initiale post-bac sur 5 ans ainsi que des formations en “e-learning” autrement dit des formations digitales et à distance. Si le succès attendu est au rendez-vous nous pourrons également imaginer l’ouverture d’autres magistères spécialisés ou des formations continues thématiques. Nous ne manquons ni d’idées, ni d’ambition et nous tablons sur la phrase géniale de Victor Hugo: “Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue”.

    https://www.lesalonbeige.fr/elle-a-choisi-la-vie-de-son-enfant-au-detriment-de-ses-propres-traitements/

  • Vive L'Europe Teddyboy RSA nous parle de son œuvre YouTube - Daniel Conversano, septembre 2018

  • [Vidéo] Interdit d’interdire de Frédéric Taddeï: L’immigration nous apporte-t-elle enrichissement ou appauvrissement ?

    Frédéric Taddeï reçoit Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards, Djordje Kuzmanovic, orateur de la FI et analyste en géopolitique, Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction de Causeur et Laurent Pahpy, entrepreneur membre de l’IREF

    https://fr.novopress.info/212186/video-interdit-dinterdire-de-frederic-taddei-limmigration-nous-apporte-t-elle-enrichissement-ou-appauvrissement/

  • Zoom – Jean-Christophe Buisson : “Les grands vaincus de l’histoire”

  • Le Samedi Politique S02E05 Insécurité, Benalla, Collomb : la crise de l’Intérieur avec Xavier Raufer

    Une affaire Benalla qui n’en finit plus et un deuxième ministre d’Etat qui démissionne en fanfare, avec le départ de Gérard Collomb, la place Beauvau part à vau-l’eau.

    Une nouvelle démonstration du désintérêt du président pour les questions de sécurité alors que la criminalité s’aggrave au quotidien… Xavier Raufer, criminologue, nous dresse un constat alarmant de la situation sous la présidence d’Emmanuel Macron.

  • Bistro Libertés avec le sénateur Stéphane Ravier (RN)

    Caroline Parmentier et Martial Bild reçoivent le sénateur des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier. Ils débattent du racisme anti-blanc et des dégradations de boucheries par des militants vegans.

     
  • Emmanuelle Ménard : « Gérard Collomb se fiche complètement d’Emmanuel Macron ! »

    Départ officiel de Manuel valls pour sa candidature à la mairie de Barcelone, démission de Gérard Collomb refusée mais maintenue, photo scandaleuse aux Antilles pour Emmanuel Macron. Emmanuelle Ménard, députée de l’Hérault, réagit au micro de Boulevard Voltaire à tous ces événements qui signent, selon elle, une rentrée catastrophique pour le gouvernement.

    Aujourd’hui à l’Assemblée nationale, deux nouvelles sont tombées. Le départ officiel de Manuel Valls et la démission de Gérard Collomb.
    Que pensez-vous de la décision de l’actuel ministre de l’Intérieur ?

    C’est un désaveu assez profond de la politique menée par monsieur Macron. Monsieur Collomb était l’incarnation du fidèle parmi les fidèles du Président de la République. Il présente sa démission, elle est refusée et il l’a maintient. Aujourd’hui, il annonce très clairement et officiellement qu’il se fiche complètement de monsieur Macron et que ce n’est plus son problème.
    Ce qui est d’autant plus frappant, c’est de voir ce repli vers des territoires locaux, alors que monsieur Macron est l’incarnation du mondialisme. Il est donc exactement l’inverse.


    Manuel Valls a décidé de revenir à ses terres d’origine en se présentant à la mairie de Barcelone.
    Selon vous, les désertions se multiplient-elles autour du Président de la République ?

    Je ne les mettrais pas forcément dans le même registre. Je pense que dans le cas de monsieur Valls, c’est vraiment de l’opportunisme politique.
    Ce n’était un secret pour personne qu’il ne se sentait pas très bien et n’était pas très intégré au sein de cette majorité. Il était apparenté au groupe la République En Marche. Les députés de la République En Marche lui battaient souvent froid. Il n’a jamais vraiment trouvé sa place. Il a dû se dire qu’il n’avait plus d’avenir au sein de cette majorité et comme c’est quelqu’un qui a une forte et haute opinion de lui même, il a préféré vivre sa vie. C’est vraiment de l’opportunisme, car si on lui avait proposé une place de ministre, il serait resté en France. C’est de l’opportunisme politique, c’est l’incarnation de la girouette politique.

    Au vu des différents événements de ces derniers temps, pensez-vous qu’Emmanuel Macron vie un début d’année catastrophique ?

    C’est une rentrée catastrophique avec des signaux qui partent dans tous les sens. Encore une fois, c’est l’incarnation de la politique du « en même temps ». C’est « je suis le Président des riches, mais en même temps, je veux faire croire que je m’occupe des pauvres », « je suis le Président des grandes sociétés multinationales, mais en même temps, j’essaie de rassurer un peu les retraités, car il ne faut pas oublier que beaucoup d’entre eux m’ont élu ». Avec monsieur Macron, c’est cela en permanence. C’est tellement visible et criant.
    En regardant à nouveau ces photos prises aux Antilles, je trouve profondément choquant de voir un Président de la République en chemise à côté d’hommes torse nu où ils se serrent dans les bras les uns les autres. Il n’y a plus de fonction présidentielle.

    Emmanuelle Ménard

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuelle-menard-gerard-collomb-se-fiche-completement-demmanuel-macron/