Exceptionnellement avec Elise Blaise, le député Joachim Son-Forget, Serge Federbusch, Benjamin Cauchy et Régis de Castelnau s’écharpent sur plusieurs questions : qui est vraiment Macron ? faut-il instaurer le référendum révocatoire ? Et peut-on changer l’Europe de l’intérieur ?
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Un Têtes à Clash explosif !
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« Le pouvoir doit revenir à la raison ou disparaître ! » – LE CENTRE ZAHRA CONTRE-ATTAQUE
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Dix jours avant le dîner annuel de Synthèse nationale, Riposte laïque publie un entretien avec Roland Hélie
Source Riposte laïque cliquez ici
À l’occasion des Assises de la France des Gilets jaunes, nous avons revu le toujours jovial Roland Hélie, qui tenait le stand de Synthèse nationale, à côté de son ami Philippe Randa. Le stand rencontra beaucoup de succès, l’occasion pour nous de faire le point avec les actions présentes et futures de cette mouvance.
Riposte Laïque : Il y a quelques semaines, vous avez lancé un appel contre la menace émise par Emmanuel Macron de dissoudre le Bastion social. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Roland Hélie : En effet, le 17 février dernier, devant une organisation confessionnelle, le Crif (*) en l’occurrence, Emmanuel Macron a annoncé que pour enrayer la violence qui depuis la mi-novembre ponctuait les démonstrations de force des Gilets jaunes, il allait demander à son gouvernement de dissoudre le Bastion social (ainsi que deux groupes fantomatiques dont personne n’avait jamais entendu parler).
Il s’agissait là d’un effet d’annonce destiné à satisfaire son auditoire car cela ne tenait pas debout. Le Bastion social est une organisation de jeunes nationalistes qui s’est spécialisée dans des distributions de soupes populaires à base de porc et dans les occupations de locaux abandonnés afin de les transformer en foyers d’accueil pour familles françaises en difficultés. Des préoccupations louables et, sommes toutes, bien éloignées de celles des casseurs et pilleurs du samedi soir… Mais qu’importe, pour Macron il fallait un responsable et ce responsable devait être obligatoirement, ce soir là, un mouvement nationaliste…
Ce que n’avait pas prévu Macron lors ses élucubrations apéritives, c’est qu’en s’attaquant au Bastion social, il s’attaquait à l’ensemble des forces patriotiques, nationales et identitaires…
D’où votre appel à la mobilisation ?
Pour être tout à fait juste, cet appel m’a été suggéré par des amis. Dès le lendemain du discours de Macron, plusieurs responsables de mouvements ainsi que certains écrivains de notre famille politique m’ont contacté. Tous étaient outrés par de tels propos et, sans doute parce qu’ils ne voulaient pas donner l’impression de vouloir tirer la couverture à eux, ils m’ont demandé, compte tenu de la position centrale de Synthèse nationale au sein de la mouvance patriotique, de prendre une initiative publique afin de marquer notre solidarité militante avec le Bastion social menacé. D’où cet appel publié sur le site de Synthèse nationale cliquez là qui, très vite, a rassemblé plus d’une centaine de signataires exerçant des responsabilités politiques, associatives, culturelles ou socio-professionnelles. Puis, des centaines de patriotes se sont joints à eux.
Cette réaction a effectivement rencontré un certain succès…
Vous avez été, chers amis de Riposte laïque, par l’intermédiaire de Pierre Cassen et de Christine Tasin, parmi les premiers à répondre présents. De Jean-Marie Le Pen à Alain de Benoist, de Pierre Vial à Alain Escada, de Francis Bergeron à Robert Spieler, en passant par Philippe Randa, Christian Bouchet, Thomas Joly, François Bousquet, Serge Ayoub, Richard Roudier, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta (et les autres me pardonneront de ne pas tous les citer car la liste est longue cliquez ici), cet appel a rassemblé quasiment l’ensemble de la famille. Nous avons aussi reçu les soutiens de plusieurs personnalités européennes.
Dans les jours qui viennent, nous allons écrire au président de la République pour lui faire part de notre « réprobation unitaire ». Je ne sais pas si cela le tourmentera mais une chose est sûre, c’est qu’en provoquant les patriotes en menaçant une de leurs organisations, Emmanuel Macron nous a donné l’occasion de prouver que nous pouvons aussi être rassemblés lorsque la situation l’impose et, à mes yeux, c’est ce qui est le plus important.
Il y a quelques années vous vous étiez engagé pour défendre Esteban, Alexandre et Samuel, trois militants solidaristes injustement accusés dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Méric ». C’est d’ailleurs à cette occasion, Roland, que nous avions fait connaissance. Aujourd’hui, voyez-vous des similitudes entre cette affaire controversée et les menaces de Macron contre le BS ?
Nous sommes dans la même logique. Rappelez-vous, en juin 2013 lorsque survint cette « affaire Méric » (décès accidentel d’un gauchiste participant à une agression contre des jeunes patriotes à Paris), le gouvernement de l’époque était aux abois. Des centaines de milliers de Français descendaient chaque mois dans les rues pour protester contre la loi Taubira. Il fallait un dérivatif pour le gouvernement afin d’amalgamer les opposants à cette loi et « l’extrême droite » et cette pénible affaire tomba à pic si je puis dire.
Aujourd’hui, c’est le même scénario. Le pouvoir est confronté à une opposition populaire grandissante et de plus en plus déterminée. Pour tenter de s’en sortir, il ressort la vieille recette éculée du « complot d’extrême droite ». Mais cela, à part peut être lors des agapes du Crif, ne marche plus. Les Français ne sont plus dupes et les Gilets jaunes, comme nous avons pu le constater l’autre dimanche lors des Assises que vous avez organisées à Rungis, ne se laissent pas manipuler par de telles petites manœuvres mesquines.
Le vrai problème de la France, ce n’est pas l’activisme nationaliste, c’est la faillite de l’ultra libéralisme mondialiste qui la ruine et l’immigration incontrôlée qui menace son identité.
Voilà une vérité qui va sans dire mais qui va mieux en le disant. Justement, le samedi 6 avril prochain, à 20 h à Paris, vous organisez le 3e banquet annuel de Synthèse nationale avec comme thème : « La vérité n’est pas négociable ». On est en pleine actualité ?
Certes oui, pour la troisième année consécutive nous organisons en effet un dîner amical au début du printemps à Paris. C’est un peu le pendant printanier de nos journées nationales et identitaires du mois d’octobre. Rassurez-vous, le bonimenteur Macron n’y est pas invité. En revanche, nous aurons le plaisir de recevoir Martial Bild, le talentueux directeur de TV Libertés, qui interviendra justement sur ce thème « La vérité n’est pas négociable ».
TV Libertés qui, comme son nom l’indique est un espace de libertés, rencontre un succès grandissant. C’est aussi un média indispensable pour le combat que nous menons tous contre la pensée dominante. Il y a quelques mois, on a tenté de la faire taire. Petit à petit, le Système cherche à formater les esprits mais, heureusement, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent contre cette dictature du mensonge et de la soumission. D’où la nécessité de rétablir la vérité et notre joie de recevoir celui qui dirige la rédaction de cette chaîne atypique et courageuse.
Les amis de Riposte laïque et de Résistance républicaine qui souhaiteraient se joindre à nous le samedi 6 avril sont évidemment tous les bienvenus, d’autant plus que vous avez eu, vous aussi, la chance d’inviter Martial, quinze jours avant nous, lors de vos Assises Gilets jaunes, et qu’il y a été remarquable.
Riposte Laïque : Alors, comment s’inscrire ?
C’est simple, vous pouvez le faire en ligne : cliquez ici ou en écrivant à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris – correspondance uniquement – (participation 48 € par convive, chèque à l’ordre de Synthèse nationale). L’adresse de la brasserie où le dîner se déroulera vous sera envoyée à la réception de votre inscription.
Propos recueillis par Pierre Cassen
* Le Crif (Conseil représentatif des israélites de France) ne représente qu’une part infime de la communauté juive de notre pays. Il passe son temps à accuser les patriotes et à cautionner les politiques d’immigration menées par les gouvernements qui se sont succédés.
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Géopôles n°22 – Thierry Mariani chez Vladimir Poutine
L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy rallié à Marine Le Pen pour les européennes revient d’un voyage de parlementaires en Crimée. Avec un passage à Moscou pour une rencontre et un entretien avec le président russe, Vladimir Poutine.
https://www.tvlibertes.com/thierry-mariani-chez-vladimir-poutine
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Marine Le Pen et Jordan Bardella dans les Bouches-du-Rhône
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Jean-Yves Le Gallou débat avec le liberticide CRAN à propos du Blackface à la Sorbonne
Débat du 27/03/2019 avec Jean-Yves Le Gallou, fondateur de l’Institut Polémia, et Louis-Georges Tin, président du Cran. Sur le plateau de RT France, ils débattent de l’annulation de la pièce de théâtre antique Les Suppliantesà la suite du blocage des extrémistes racistes noirs de la LDNA.
Tant qu'à faire, écoutez plutôt ce remarquable zoom de TV Libertés avec notre ami Kakou Ernest Tigori, homme de bon sens, qui sera ailleurs présent samedi à Rungis à la 3e Fête du Pays réel cliquez ici sur le stand de Fracephi.
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L'anticapitalisme de droite - Julien Langella
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Zoom – Le retour du général Tauzin
On le pensait silencieux depuis l’élection présidentielle de 2017 où il n’a pas pu être candidat. En réalité, l’ancien commandant du 1er Régiment de parachutistes d’infanterie de Marine ne s’est pas éloigné de son engagement politique et de la volonté de « Rebâtir la France ». Le général Tauzin fait son grand retour sur… TV Libertés !
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Le populisme ou la véritable démocratie
Entretien avec Bernard Plouvier, auteur de Le populisme ou la véritable démocratie (éditions Les Bouquins de Synthèse nationale)
Ex: https://www.lesobservateurs.ch « Finalement, le populisme, ce serait la réaction saine d’un peuple qui souffre, qui est écœuré de ses soi-disant élites et qui aspire à une vie plus digne, faite de travail et d’honnêteté dans la gestion des affaires publiques, permettant d’espérer un avenir meilleur pour les enfants et les petits-enfants… » Dans ce livre, vous présentez ce que les bien-pensants et bien-disants interpréteraient comme un non-sens : l’assimilation du populisme à la démocratie. Est-ce une provocation à but commercial ou l’expression d’une intime conviction ? Vous m’avez mal lu : je n’ai pas écrit du populisme qu’il était une forme de démocratie. Je prétends qu’il s’agit de la SEULE véritable démocratie, soit le gouvernement POUR le peuple. Le but de tout gouvernement est d’administrer au mieux le Bien commun, que, durant l’Antiquité gréco-romaine – qui est notre racine fondamentale, avec celles moins bien connues des civilisations celto-germano-scandinaves –, l’on nommait la Chose publique. Pourtant les démocraties grecques antiques n’ont pas été des régimes populistes. Effectivement, ce que nos brillants universitaires (les historiens allemands sont généralement moins naïfs) nomment la « Démocratie athénienne » n’était qu’une ploutocratie. Pour faire simple, une ploutocratie est un gouvernement de riches qui n’agissent que pour donner à leur caste – héréditaire ou matrimoniale – et à leur classe – liée à la surface sociale – les moyens d’assurer la pérennité de leur domination. Certes, un peu partout en Grèce, à partir du VIe siècle avant notre ère, on a introduit la notion d’égalité devant la Loi (ou Isonomia), mais cela ne touchait que les seuls citoyens, nullement les étrangers et moins encore les esclaves qui n’étaient que des biens mobiliers, assimilés aux choses. En outre, les citoyens pauvres n’avaient que le droit d’élire des riches pour administrer l’État. Soyons honnêtes, cela n’a guère changé en vingt-cinq siècles, en dépit du suffrage universel, détourné de sa finalité par d’énormes sommes d’argent dépensées avant chaque élection à des fins de propagande. Or très rapidement, les peuples se sont révoltés. D’authentiques populistes ont dominé de nombreuses cités grecques antiques, puis Rome. Ces « tyrans » ont tous été élus, acclamés par le peuple, mais agonis par la classe des lettrés, issus de la caste nobiliaire. La mauvaise réputation du populisme est une affaire de règlement de comptes entre les riches et les chefs des pauvres. Car, après une expérience populiste exaltante, les ploutocrates reviennent toujours et partout au Pouvoir, les pauvres étant trop souvent victimes de leur irréflexion et les gens des médias – de l’aède antique au présentateur d’actualités télévisées – sont fort vénaux et d’autant plus payés qu’ils sont plus efficaces dans la démagogie, soit l’art du pipeau… nous vivons, en France macronienne, une période de démagogie médiatique particulièrement efficace, où un agent des super-riches tente de persuader la classe moyenne qu’elle doit mépriser les pauvres. Ce livre est donc une promenade historique, une visite guidée dans le Musée du populisme. Cela signifie-t-il qu’il existe des causes et des effets récurrents dans l’histoire humaine qui mènent au populisme ? Bien évidemment et cela revient à dire qu’il existe des critères qui permettent à l’observateur de différentier un véritable populiste – être rare – d’un banal démagogue. Il faut être très critique à l’égard de ce qu’affirment les journalistes et les « politologues », cette curiosité contemporaine, lorsqu’ils balancent, un peu au hasard, l’appellation de populiste, qui est souvent, pour ces ignorants et ces malveillants, une accusation, alors que de nombreux exemples prouvent le bénéfice que certaines Nations ont retiré des gouvernements populistes. Et l’étude des échecs du populisme est également instructive. Un chapitre entier du livre est consacré aux valeurs populistes et un autre aux critères, universels et diachroniques, d’un gouvernement authentiquement populiste. Et l’on étudie les différences qui existent entre le régime populiste et le despotisme éclairé. Comment survient ce type de régime ? Comme toujours en histoire, il faut, pour observer un phénomène hors du commun, la communion d’un chef charismatique et d’un groupe de compagnons résolus, unis par le même idéal… mais, hélas, pas toujours par des idées communes. Trop de théoriciens tuent un mouvement d’essence populiste avant qu’il puisse prétendre au Pouvoir. C’est ce que l’on a vu en France, en Belgique ou en Espagne durant l’entre-deux-guerres. Ma question était mal posée : pourquoi un mouvement populiste réussit-il une percée ? Ce type de mouvement résulte toujours d’un mal-être profond de la Nation, dans ses couches laborieuses et honnêtes. C’est ce qui suffit à différencier le populisme des partis marxistes, dirigés par de très ambitieux intellectuels déclassés et composés de sous-doués hargneux, envieux, très ambitieux et fort peu motivés par le travail effectif. Dès qu’une ploutocratie cesse de proposer au peuple une ambition pour la génération active ou, de façon plus grave encore, une promesse d’avenir pour les descendants, elle devient insupportable. La situation devient intolérable, explosive, lorsque la Nation – soit la fraction autochtone du peuple – est menacée dans sa survie. L’insurrection devient alors légitime, à moins qu’un mouvement, prenant en compte les besoins et les aspirations du peuple – singulièrement ces valeurs qui font l’identité d’une Nation –, rassemble une majorité électorale qui lui permette de parvenir démocratiquement au Pouvoir, ce qui évite l’insurrection, ses crimes et ses destructions. Là encore, on mesure bien la différence entre le populisme et l’ignominie marxiste, où la Révolution est considérée comme le bien suprême, alors qu’elle est simplement nécessaire aux chefs et aux petits chefs pour se saisir des sinécures procurées par l’exercice du pouvoir. Finalement, le populisme, ce serait la réaction saine d’un peuple qui souffre, qui est écœuré de ses soi-disant élites et qui aspire à une vie plus digne, faite de travail et d’honnêteté dans la gestion des affaires publiques, permettant d’espérer un avenir meilleur pour les enfants et les petits-enfants ? Vous avez tout compris. Le populisme ou la véritable démocratie, de Bernard Plouvier, éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, 278 pages, 22 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici. Le populisme ou la véritable démocratie de Bernard Plouvier (Éd. Synthèse, 278 pages, 22 €) http://euro-synergies.hautetfort.com/ -
Portrait : Paul, 23 ans, étudiant et militant à Génération Identitaire. La vie est un combat !