entretiens et videos - Page 560
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1789 ou l'impossible démocratie
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Déplacement en Haute-Marne de Marine Le Pen, Jordan Bardella et Virginie Joron
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Jean Messiha : « L’islamisme pousse ses pions partout à travers le monde »
Jean Messiha analyse la crise politique en Algérie et, en particulier, les enjeux de l’élection avec la candidature de Rachid Nekkaz, opposant médiatique au président Abdelaziz Bouteflika. Il incarne, selon lui, « un faux nez de l’islamisme ».
Rachid Nekkaz semble faire partie des candidats médiatiques à la succession de Bouteflika. Il s’était fait connaître, en France, pour avoir combattu Marine Le Pen sur la question du burkini. La candidature de Rachid Nekkaz est-elle crédible ?
C’est aux Algériens d’en décider. Je crois qu’il est assez populaire dans la jeunesse algérienne qui, aujourd’hui, le porte. En ce qui concerne l’intérêt national français, c’est-à-dire ce qui me regarde, si la candidature de Rachid Nekkaz permet de stabiliser et de garder les jeunes Algériens chez eux, cela me va. Les vagues de migrants qui arrivent d’Algérie sont souvent des jeunes qui n’ont aucune perspective d’avenir. Ils ne croient plus dans le système politique incarné par Bouteflika et se cherchent une raison d’espérer ou de rester sur place pour avoir un avenir meilleur. Si, pour cette jeunesse, Rachid Nekkaz incarne cet espoir qui lui permet de se stabiliser dans son pays en lui offrant des perspectives, alors je dis : pourquoi pas ?
Le personnage de Rachid Nekkaz reste sulfureux. Il a déjà été condamné en France, d’une part pour avoir été un marchand de sommeil et, d’autre part, pour avoir monnayé des parrainages à l’élection présidentielle. Je crains surtout que ce ne soit un faux nez de l’islamisme.
Au temps de la révolution égyptienne, en 2011, les islamistes égyptiens (les Frères musulmans) s’étaient acoquinés avec Mohamed El Baradei. C’était l’ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Il était sérieux et présentait bien. C’était un intellectuel et un fonctionnaire international, etc. Les islamistes l’avaient choisi comme une espèce de faux nez pour s’accaparer le système politique et la scène politique égyptienne. Je crains qu’on n’ait à peu près le même schéma dans le cadre de l’Algérie avec, évidemment, la différence flagrante de personnage.
Monsieur Nekkaz n’est ni fonctionnaire international ni une personnalité sérieuse. Les islamistes cherchent toujours un faux nez qui présente bien, qui soit assez populaire et qui soit en dehors des clous qu’on imagine de l’islamisme, sans barbe, sans djellaba, etc.Rachid Nekkaz s’était opposé violemment à Marine Le Pen sur la question du burkini.
Décathlon® est, aujourd’hui, dans la tourmente pour avoir proposé un hijab spécial course à pied. Ces deux phénomènes sont-ils liés ?Je crois qu’il y a, en effet, une coïncidence étrange. Cela étant, il est indéniable que l’islamisme pousse ses pions partout à travers le monde. Certains pays comme l’Égypte ou la Syrie parviennent à l’arrêter. On peut les critiquer sur des tas d’autres sujets, mais sur cette question-là, il y a eu un coup d’arrêt.
L’Europe, et singulièrement la France, apparaît comme un centre mou. En réalité, cet islamisme a plusieurs caractéristiques que nous n’avons plus. Il a des finances infinies provenant de certains pays du Golfe, une volonté de conquête et d’asservissement, et surtout une certitude de lui-même d’incarner ce qui est juste et vrai. Or, tout cela, nous ne l’avons plus, à commencer par la volonté et la certitude. Nous ne sommes plus sûrs de rien. Nos élites nous ont appris un scepticisme absolu sur tout, y compris sur notre identité, sur notre histoire et sur ce que nous sommes. C’est un peu le combat du zombi et du fanatique.Si l’élection de Bouteflika en Algérie se passe mal, craignez-vous qu’il y ait des répercussions sur la sécurité en France ?
Il est évident que l’Algérie est quasiment une question intérieure française. Ce n’est même plus une question de politique étrangère. Des millions de Français d’origine algérienne ou descendants d’origine algérienne ont des liens plus ou moins étroits avec ce pays. L’Algérie est le cas spécifique d’un pays exorbitant du droit commun du reste des nations avec lesquelles nous avons une politique extérieure.
La stabilité de l’Algérie nous importe beaucoup. Si, demain, le pays est déstabilisé et qu’il y a des vagues de migrants et une submersion migratoire en provenance de ces pays, je crains que nos dirigeants politiques ne soient pas à la hauteur. Sachant que notre gouvernement se fait en permanence le commentateur de sa propre impuissance, il serait même capable de venir nous expliquer qu’il est du devoir de la France d’accueillir l’Algérie tout entière en raison de nos engagements internationaux et de la Cour européenne des droits de l’homme. Il y a donc bien là un très très grand danger et je crois qu’il faut s’en inquiéter.http://www.bvoltaire.fr/jean-messiha-lislamisme-pousse-ses-pions-partout-a-travers-le-monde/
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Zoom – Raphaël Delpard : ces pères privés de leurs enfants
Raphaël Delpard, cinéaste et romancier, publie un ouvrage sur le sujet des pères de famille privés de leurs enfants. Un livre sous forme d’enquête et de témoignages qui évoque un véritable problème de société, souvent négligé.
https://www.tvlibertes.com/zoom-raphael-delpard-ces-peres-prives-de-leurs-enfants
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Réunion publique à Caudry (59) : discours de Marine Le Pen
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FINKIELKRAUT INSULTÉ, GILETS JAUNES DISCRÉDITÉS ?
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Entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, à l’occasion de la parution d’un numéro hors-série sur les Gilets jaunes
Propos recueillis par Basile Tomé, ici. Roland Hélie, la revue Synthèse nationale que vous dirigez vient de publier un numéro hors-série très complet (*) consacré à ce que l’on appelle « la crise des Gilets jaunes ». Que vous inspire l’émergence de ce mouvement de contestation en France ?
Voilà des années que la révolte grondait et, depuis le 17 novembre 2018, elle a éclaté. Tout cela devait bien finir par arriver un jour ou l’autre. Cependant, l’ampleur et la longévité de ce mouvement m’impressionnent de semaine en semaine. Au mois d’octobre dernier, un responsable associatif que je connais et estime m’avait prévenu qu’un mouvement quasi insurrectionnel était en gestation. Depuis le temps que l’on nous annonce que « la révolution est pour demain », je dois dire que suis resté plutôt sceptique en l’écoutant. Je confesse volontiers que j’ai eu tort.
Depuis des décennies, la France est engagée dans un processus de dissolution de sa souveraineté et, par conséquent, de son identité et de sa liberté. Le pouvoir n’est plus à Paris, il est ailleurs. Il est à Bruxelles ou dans les Conseils d’administration des multinationales apatrides. Cela fait des années que nous sonnons le tocsin. La France n’est plus maître de son destin et, fait nouveau, les Français commencent à s’en rendre compte. C’est sans doute l’élément révélateur de ce mouvement.
Ce mouvement marque-t-il, à votre avis, le début d’une rupture avec l’idéologie dominante ?
Assurément ! Depuis toujours, la gauche et l’extrême gauche prétendaient avoir le monopole des revendications sociales. De leur volonté d’imposer « la dictature du prolétariat » au siècle dernier, elles se sont reconverties, pour l’essentiel, dans le sociétal et dans le « mondialisme macronien ». Tout cela, bien évidemment, au dépend du peuple français qui est le grand sacrifié de cette reconversion. Le gouvernement préfère s’apitoyer sur les migrants africains qui veulent débarquer en Italie que sur les milliers d’entreprises françaises écrasées par les charges et la concurrence déloyale du Tiers-Monde qui sont condamnées à disparaitre. Toute cette mascarade ne peut plus durer…
Les Gilets jaunes sont l’avant garde de cette prise de conscience. Ils défilent derrière des drapeaux tricolores en chantant La Marseillaise et en hurlant « Macron démission !». Nous sommes loin du 1er mai 1936… et même de ceux des années 1970/80. Sans peut-être en être conscients, les Gilets jaunes concilient le « combat social » avec le « combat national ». Ce qui n’est pas pour nous déplaire. Ils renvoient dos à dos les utopies socialistes et l’ultra-libéralisme broyeur de peuples.
Le Pouvoir semble prêt à toutes les manœuvres pour tenter d’enrayer le mouvement des Gilets jaunes…
Il manie à la fois la matraque et la culpabilisation. En envoyant ses flics et leurs supplétifs (gauchistes, antifas et bandes ethniques) faire dégénérer les manifestations afin de les discréditer aux yeux des « modérés » et en diffusant grâce aux médias aux ordres des fausses informations, le Pouvoir pense que cela va décourager les Gilets jaunes.
Par ailleurs, il tente aussi de les récupérer via ses courroies de transmission que sont les syndicats stipendiés comme la CGT ou les mélenchono-marxistes… Ajoutez à cela quelques vieilles ficèles récurrentes du style « retour de l’antisémitisme des années 1930 », ou encore l’illusion électoraliste aux « Européennes » de mai prochain, et la boucle est bouclée… Mais cela ne marche plus.
Nous n’avons pas affaire à un monôme printanier d’étudiants et de lycéens, ni à un brouhaha de sans-papiers ou à une vulgaire Gay Pride, mais à un véritable mouvement populaire composé de gens qui ne savent pas, le 10 passé, comment ils vont finir le mois… En plus, comme je l’indiquais précédemment, ces gens ont compris qui étaient les vrais responsables de leur situation peu enviable…. Cela prendra peut être d’autres formes mais ce mouvement de fond n’est pas terminé, n’en déplaise à la bien-pensance institutionnalisée.
D’où l’édition de votre numéro spécial de Synthèse nationale ?
Les choses vont sans dire, mais elles vont mieux en le disant… C’est pour expliquer aux Gilets jaunes quelle doit être à nos yeux la finalité du combat que nous avons publié ce numéro destiné à être diffusé dans les réunions, dans les manifestations et sur les ronds-points. Le rôle d’une revue comme Synthèse nationale est d’aiguiller nos compatriotes. De leur faire savoir que, au-delà de la révolte fiscale, c’est une véritable révolution nationale et identitaire qu’il faut préparer. Et cette révolution, elle sera comme le vent : rien ne pourra l’arrêter…
Voilà pourquoi nous avons édité ce numéro spécial de notre revue. Il regroupe une vingtaine de contributions de responsables et d’écrivains de la mouvance nationale, toutes tendances confondues. Il y a là des témoignages, des analyses, des propositions… C’est une arme de combat.
Nous proposons aux nationaux conséquents de se procurer ce numéro (ils peuvent le commander par cinq exemplaires à un prix préférentiel) afin de le diffuser auprès des Gilets jaunes de leur contrée. Ils feront ainsi un travail utile pour la cause nationale et identitaire.
Comment se le procurer ?
En le commandant à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris (15 € + 5 € de port, vendu par 5 exemplaires pour 50 €, chèque à l’ordre de Synthèse nationale) cliquez ici.
Sur le site Synthèse éditions cliquez ici
A l'unité cliquez là ou par 5 cliquez ici
ou sur Francephi cliquez là
(*) Synthèse nationale hors-série n°6, 120 pages, 15 €
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Bistro Libertés avec Philippe Pascot, responsable des Gilets Jaunes
Martial Bild et les sociétaires reçoivent l’une des principales figures des Gilets Jaunes, Philippe Pascot. Homme de gauche et pourfendeur de la corruption, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Pilleurs d’Etat » et le dernier « Pilleurs de vie ». Ils débattent de la dernière enquête de l’IFOP sur le conspirationnisme en France et de l’état de léthargie générale, 100 jours avant les élections européennes.
https://www.tvlibertes.com/bistro-libertes-avec-philippe-pascot
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De la paupérisation des Français aux Gilets Jaunes – Revue Militant
21ème entretien-vidéo de la revue Militant réalisé en février 2019 entre MM. André Gandillon et Florian Rouanet.
Sommaire :
Régime républicain, 2 siècles de sophisme, droit et personnalisme, majorité silencieuse, code génétique d’une nation, lutte des classes, inégalités territoriales, bourgeoisie et judaïsme, légitimité : la durée entre gouvernement et peuple, complotisme et populisme, souveraineté, mondialisme bancaire, prison ferme contre Christophe Dettinger, énucléation des manifestants, migrants et insécurité, Grand Débat National médiatique, élections européennes, révolte sociale au Vénézuela, situation allemande dans l’Union Européenne, Gilets Jaunes à l’international, Revue Militant… -
Révolte populaire des Gilets Jaunes (Revue Militant)
«Qu’en est il de la révolte populaire des Gilets Jaunes ?» pour une analyse structurée et complète, 20ème entretien-vidéo de la revue Militant réalisé en décembre 2018 en présence de M. André Gandillon, interrogé par Mlle. Blandine et Florian Rouanet.
Sommaire :
Révolte sociale, réaction gouvernementale, situation économique, taxe et réchauffement climatique, forte crise spirituelle, corps policier et complot médiatique, Emmanuel Macron et les coteries, pacte de Marrakech signé, Bergoglio cosmopolite, attentat de Strasbourg sur le marché de Noël, censure du net français, répression des réseaux sociaux…