entretiens et videos - Page 674
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Frédéric Pichon : "Florian Philippot a vidé le parti de ses militants les plus fidèles"
Extrait de l'interview donné par maître Frédéric Pichon, secrétaire général du SIEL et ancien membre du FN, à Riposte Laïque :
Comment le Siel, dont vous êtes le vice-président, analyse-t-il le résultat de ces élections présidentielles, sachant que vous souteniez Marine Le Pen ?
Le SIEL a soutenu Marine le Pen jusqu’au bout. Cependant nous ne pouvons cacher notre déception du score du deuxième tour. Le débat raté y est certainement pour beaucoup puisque j’ai constaté autour de moi beaucoup d’indécis de droite qui comptaient voter Marine et qui finalement sont allés à la pêche. L’élément fédérateur de l’immense majorité des sympathisants c’est la défense de l’identité et le refus de l’immigration et de l’islamisation, pas la sortie de l’euro. Nous n’avons cessé de le répéter en vain. Malheureusement Marine s’est embourbée dans un débat confus sur l’économie alors qu’elle aurait pu faire la différence sur l’identité.
Vous avez écrit un article très sévère, sur Boulevard Voltaire, appelant à en finir avec la ligne Philippot. Pourquoi le vice-président du FN est-il à ce point votre bête noire ?
Cela rejoint ce que je viens de dire. Qu’ils viennent de la droite ou de la gauche, qu’ils soient libéraux ou étatistes, l’immense majorité des électeurs du FN votent avant tout pour des motifs identitaires.
Pour Philippot qui est souverainiste chevènementiste, le clivage est entre les partisans et opposants à l’euro et à l’union européenne. Il pense pouvoir fédérer les 55% de Français qui ont voté non en 2005. Seulement un vote de rejet contre un projet de traité ne se traduit pas automatiquement en vote d’adhésion pour un parti politique. Donc même si cette question est importante, elle ne doit pas constituer le point phare du programme.
De plus, si nous ne sommes pas sectaires et nous souhaitons l’union de tous les patriotes qu’ils viennent de gauche comme de droite, la ligne de Philippot est minoritaire parmi les militants du Front et même les électeurs. Marion avait obtenu plus de 80% au congrès en 2014.
Un sondage avait été fait en janvier dernier par Le Figaro et il en ressortait que 52% des électeurs du FN se sentaient en effet plus proches de Marion Maréchal que du vice-président du parti (29%).
Or Philippot n’a eu de cesse, en se livrant un chantage permanent à la démission auprès de Marine Le Pen, de s’assurer une position hégémonique au sein de l’appareil en éliminant par des procédures d’exclusion et de mise à l’écart systématique tous les militants identifiés comme proches de Marion ou encore trop identitaires ou trop catholiques. A l’inverse, les proches de Philippot malgré des comportements parfois injurieux à l’encontre d’autres cadres du FN ont toujours bénéficié d’une incroyable mansuétude, Philippot prenant systématiquement leur défense, voire menaçant la présidente de démission.
Cela en s’appuyant sur des méthodes de flicage systématiques de la part de ses proches qu’il a fait embaucher notamment dans le pôle communication : identification des comptes hostiles à sa ligne, dénonciations et finalement mise à l’écart. Sans compter de faux comptes facebook ou twitter pour tacler en interne Marion Maréchal. Cela serait long à développer mais je peux prouver tout ce que j’avance. Il a donc littéralement vidé le parti de ses militants les plus fidèles en les poussant vers la sortie. Le départ de Marion qui est toujours restée loyale à sa tante, bien qu’ayant ses convictions propres, n’y est pas totalement étranger.
La dernière entreprise en date étant la création de son parti « Les Patriotes » au sein du parti et ce alors que l’article 6 des statuts interdit la double appartenance. Il s’agit là d’un énième chantage à Marine Le Pen. Soit elle accepte, et il obtient gain de cause avant même que le congrès n’ait eu lieu – l’appellation les patriotes a été déposée à l’INPI par un de ses intimes, Joffrey Bollée, ce qui veut dire que si le FN adopte ce nouveau nom, il sera juridiquement prisonnier par le clan Philippot, un de ses proches étant propriétaire de l’appellation.
Soit elle refuse et il menace de quitter le Front pour fonder son propre parti soit il rejoint le cas échéant Dupont-Aignan. La dernière étape du projet Philippot c’est l’éviction de Marine Le Pen. D’ailleurs ses militants ne s’en cachent pas sur les réseaux sociaux.
Vous avez même été plus loin, dans cet article, évoquant les limites apparues de Marine Le Pen, lors de ce fameux débat. Vous paraissez donc contester le fait qu’elle puisse continuer à être le phare des patriotes ?
Errare humanum est. Perseverare diabolicum. Ce n’est pas faute d’avoir alerté Marine que la plus grande marge de manœuvre était à droite et que c’était autour de thématiques identitaires qu’elle progresserait. Sarkozy l’avait compris en 2012 et avait fait 48%. Il avait également torpillé Le Pen en 2007 lorsque ce dernier s’était aventuré, sous l’influence de Soral, dans un discours incompréhensible pour ses sympathisants sur la dalle d’Argenteuil. Karim Ouchikh et Robert Ménard et avec eux Marion Maréchal avaient encore attiré son attention à ce sujet au séminaire d’Etiolles en 2016 avant d’être éconduits. Les militants patriotes ne peuvent éternellement crier dans le désert auprès d’une direction autiste. Je crois que l’implosion souhaitable des républicains et celle plausible du Front national au moment du congrès sont inéluctables. Il faut donc préparer le coup d’après (...)
Quelle est la stratégie du Siel pour les élections législatives ? Vous serez présents dans combien de circonscriptions ?
Nous devrions être présents dans environ 70 circonscriptions. Notre stratégie est précisément d’occuper le terrain en avançant sous nos couleurs et nos idées. La défense de la civilisation et de l’identité nationale face au Grand Remplacement et à l’islamisation, la défense de la famille et du socle anthropologique chrétien face au nihilisme culturel et sociétal, la défense des libertés et de la subsidiarité contre l’ultralibéralisme marchand et le socialisme étatique (...)"
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"Avoir les chrétiens en abomination est un devoir religieux islamique"
C'est ce que déclare dans une tribune du Monde, le journaliste égyptien Saïd Shuayb :
"Oui, avoir les chrétiens en abomination est un devoir religieux islamique, les mépriser est une nécessité. Ce ne sont pas véritablement des êtres humains. Soit on les pousse à émigrer en dehors des pays musulmans, soit on les tue. Et si on est un musulman noble, on les laisse vivre, mais humiliés, outragés, et on leur fait payer la jiziya, le tribut prévu dans le Coran pour les minorités non musulmanes, pour les rabaisser.
Ceci est clairement une partie importante de la culture religieuse islamique. Il ne faut pas tomber dans le piège de croire que ce qui est arrivé dans la province d’Al-Miniya, à 240 km au sud du Caire [en mai 2016 dans un village, une femme copte de 70 ans avait été agressée et humiliée par des islamistes], et ce qui est arrivé avant et ce qu’arrivera encore dans d’autres lieux est uniquement causé par des salafistes puritains radicaux ou des wahhabites saoudiens.
C’est une conséquence logique de la façon dont on m’a éduqué en tant que musulman et de ce qui m’a nourri tout au long de ma vie. A la mosquée, à l’école, dans les programmes religieux, dans les médias officiels et indépendants, on nous a bien appris que, conformément à ce que nous a ordonné Dieu, le Très-Haut, pour aller au paradis, il faut commencer par détester, outrager, porter préjudice, et tuer si nécessaire.
Le gouverneur d’Al-Miniya, le préfet, le président de la République et les autres responsables des institutions étatiques sont, tous, le fruit de cette culture raciste et inhumaine.
C’est ce que nomme, mon cher ami, le chercheur Magdi Khalil, « l’Etat islamique profond » – en référence au terme « Etat profond », apparu après la révolution de 2011 pour désigner le système et les personnes qui dirigent le pays sans apparaître sur la scène politique.
Ainsi, le gouverneur d’Al-Miniya, qui avait été bouleversé par la découverte d’un œuf de poule sur lequel était inscrit le nom de Dieu, n’a pas été troublé par le feu mis à la maison d’une femme chrétienne, à son expulsion et aux tortures qu’on lui a infligées.
Cette culture islamique traditionnelle n’est pas seulement dirigée contre les chrétiens, mais aussi contre toutes les minorités. On se rappelle ainsi comment, en 2004, des bahaïs ont été expulsés de chez eux et leurs maisons brûlées [le bahaïsme est une religion monothéiste qui proclame l’unité spirituelle de l’humanité].
En effet, cette culture sauvage utilise sa puissance pour faire la guerre à toute personne de religion différente. Il faut ainsi se souvenir, par exemple, du cheikh chiite Hassan Shahatah. En 2013, on lui a arraché ses vêtements et on l’a lynché. Ceux qui se trouvaient avec lui dans le village de Zawiyyat Abu Mossalam, dans le gouvernorat de Guizeh, il y a quelques années, ont été aussi torturés jusqu’à ce que mort s’en suive.
Cette culture terroriste, j’insiste, n’est pas née du wahhabisme saoudien. Il est vrai que le wahhabisme l’a diffusée, mais Muhammad Ben Abd Al-Wahhab, fondateur de cette école sanglante, n’a pas inventé ce radicalisme. Il en va de même pour l’Etat islamique, pour les talibans et bien d’autres encore parmi les organisations terroristes. Tous se fondent sur :
- Les versets violents du Coran incitant à monter les musulmans contre les « associateurs » (polythéistes) les « Nazaréens » (chrétiens), les juifs et les autres. Et il est demandé au musulman, pour complaire à Dieu, le Très-Haut, et pour entrer au paradis, de devenir terroriste, et de haïrtout ce qui est humain. Ces versets constituent l’échine de l’école sunnite dans toutes ses formes et doctrines. Cette doctrine est enseignée à Al-Azhar, la mosquée et l’institut sunnite officiel, dans les écoles publiques, dans les mosquées, dans les médias et partout ailleurs.
- Les hadiths[parole de Mahomet non retenue dans le Coran, reconnue comme authentique et qui fait force de loi pour les croyants] appelant clairement à tuer et à terroriser l’ennemi, y compris les musulmans non sunnites.
L’histoire du califat de Quraysh (que je ne considère pas islamique, comme le califat ottoman et d’autres encore) était celle de l’occupation d’autres peuples et des razzias innombrables. Elle ressemble, bien sûr, à celle de tous les empires antérieurs : soumission, dictature, despotisme, discrimination, crimes. Il n’a jamais existé une histoire idéale. Même l’histoire d’« Al-Andalus » était plutôt celle d’une occupation colonialiste. [...]"
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°472