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entretiens et videos - Page 670

  • Législatives - Gaëtan Dirand (SIEL) : "Les candidats LR et FN ont sûrement des points communs avec mes idées mais je ne me reconnais pas dans leurs partis"

    6a00d83451619c69e201b7c90096ed970b-250wi.jpgGaëtan Dirand, candidat du SIEL dans la 1ère circonscription du Maine-et-Loire, a accepté de répondre à nos questions.

    Vous avez annoncé votre candidature dans la 1ère circonscription du Maine et Loire. Pourquoi avez-vous décidé de vous engager en politique? 

    Mon engagement en politique ne date pas d'hier : Secrétaire Départemental du Front National de la Jeunesse à 20 ans, Secrétaire Départemental du Front National de Maine et Loire pendant 5 ans, j'ai été successivement candidat aux sénatoriales, aux législatives, aux municipales et aux départementales dans le Maine et Loire sous cette même étiquette.

    Ancien parachutiste, cadre commercial, marié et père de quatre enfants, il me semblait normal, après avoir quitté ce parti pour des raisons de divergences avec la nouvelle ligne politique mise en place par Florian Philippot, de continuer à défendre les valeurs de patriotisme et les valeurs identitaires et catholiques qui sont les miennes.

    Dans cette circonscription actuellement détenue par un PS, vous affrontez  15 candidats dont une candidate LR et une FN. N'êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde?

    Non, bien au contraire, j'ai toujours été pour l'Union des Droites. Les deux candidates LR et FN ont sûrement chacune de nombreux points communs avec mes idées mais je ne me reconnais pas dans les partis qu'elles représentent, d'où le sens de ma candidture. Ma candidature qui souhaite incarner une véritable droite de conviction est basée sur des principes : la famille, l'identité nationale, la reconnaissance des racines chrétiennes de la France...

    Si vous êtes élu, serez-vous favorable pour former un groupe parlementaire  avec des élus d'autres partis, qu'ils soient de LR, PCD du PDF, de DLF, du FN... ?

    C'est une évidence, si je suis élu, je m'associerais à tous les députés de bonne volonté qui partagent avec moi l'amour de la France et la recherche du Bien commun!

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ma contre-attaque : J'accuse le député PS Jean-Paul Dupré d'être un prédateur sexuel et un négrier

  • Législatives - Elisabeth Baston (FN) : "Je suis attachée au respect de la vie de la conception à la mort naturelle"

    6a00d83451619c69e201b8d28a623f970c-250wi.pngElisabeth Baston, candidate FN dans la 11ème circonscription de Paris, a accepté de répondre à nos questions.

    Vous avez annoncé votre candidature pour la 11ème circonscription de Paris. Pourquoi vous lancez-vous en politique ?

    En fait, je suis engagée en politique depuis longtemps, à l’Action Française depuis mes 20 ans puis au Front National (j’ai déjà été quatre fois candidate, dont deux fois au législatives à Paris qui est pour nous, difficile). La raison d’être de cet engagement politique est la défense de la France et des Français, et celle de notre civilisation française et chrétienne. Ce qui est en jeu, plus que jamais, avec le nouveau pouvoir, c’est la résistance aux très réelles menaces de dilution de notre nation, par le haut avec la globalisation et par le bas avec l’immigration incontrôlée et continue, ouvertement prônée par l’actuel président qui a déclaré, comme candidat, que l’arrivée en masse des migrants était une « opportunité » économique.

    Dilution de notre nation également par la dénatalité qui est le fruit des attaques incessantes, pas seulement politiques, contre la famille et la vie. La famille, cellule de base de la société, est irremplaçable en tout ce qu’elle peut apporter à ses membres et nous sommes déterminés à revenir sur les lois récentes contraires aux droits légitimes des familles (allocations familiales, quotient familial, congé parental …). Déterminés aussi à revenir sur la dénaturation du mariage, à abroger la loi Taubira. Tout cela était dans les engagements présidentiels de Marine Le Pen et pour ma part, j’ai participé aux Manifs pour Tous.

    Je suis aussi, et depuis toujours, attachée au respect de la vie de la conception à la mort naturelle, ayant toujours pris part à la « Marche pour la Vie » et bien avant, avec mes parents dès 1975 … Il faut aider de toutes les manières possibles les futures mères hésitantes, angoissées et en détresse et l’Etat n’a pas à poursuivre ceux qui soutiennent ces mères, les informent et leur proposent, sur leurs sites, une autre solution que celle promue par le planning familial. Nous sommes opposés aux autres « avancées sociétales » que nous promet la présidence Macron : PMA sans père, GPA, euthanasie, toutes propositions contraires au bien et à la dignité de l’homme et, comme toutes les autres transgressions de la loi naturelle, contraires aux droits de Dieu.

    Dans cette circonscription, actuellement détenue par le socialiste Pascal Cherki qui se représente, vous allez affronter le candidat LR Francis Szpiner. N’êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde ?

    Cette 11ème circonscription est constituée, pour l'essentiel, d'une grande partie du 14ème arrondissement lequel est, depuis plus de quinze ans, à gauche et ce n’est pas nous qui pourrions, si nous le voulions, empêcher le candidat « de droite » de se faire battre. Par ailleurs, cette « droite » n’est plus à droite du tout et depuis longtemps. On ne peut prétendre être de droite (au sens des idées) quand, depuis plus de trente ans (depuis 1986), on refuse le moindre contact, la moindre alliance locale avec le Front National et qu’on s’entend avec la gauche pour nous faire battre et ce, de manière constante. En ce moment, de hauts responsables des Républicains proposent que les candidats LR se désistent (et ont demandé aux candidats de M. Macron de faire de même) en cas de victoire possible du candidat FN. En fait, sur l’essentiel, ils partagent les mêmes idées et les manœuvres actuelles le montrent d’une façon éclatante.

    Si vous êtes élue, serez-vous favorable à former un groupe parlementaire avec des élus d’autres partis (qu’ils soient LR, DLF, PCD)

    J’espère que la recomposition politique en cours pourra voir des députés proches de nos convictions se retrouver, sinon dans un groupe parlementaire, au moins pour des ententes ponctuelles, sur des sujets sur lesquelles ils pourront être une véritable force d’opposition et aussi de proposition.

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/06/l%C3%A9gislatives-elisabeth-baston-fn-je-suis-attach%C3%A9e-au-respect-de-la-vie-de-la-conception-%C3%A0-la-mort-na.html

  • Vladimir Poutine répond à un journaliste sur sa relation avec Marine Le Pen.

  • Ferrand-Sarnez : les taches de l'immaculée présidence Macron - Journal du mercredi 31 mai 2017

  • L’Europe des peuples face à l’Union européenne

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    2786715063.jpgFranck Buleux avait écrit un livre fort intéressant l'an passé sur la logique réunification de la Normandie. Il récidive ces derniers jours avec un nouvel ouvrage consacré à l'Europe des peuples. Notre confrère et ami EuroLibertés l'a interrogé. Cela donne :

    Vous publiez un essai sur l’Europe par opportunisme, du fait de l’actualité porteuse ?

    L’Europe fait effectivement couler beaucoup d’encre, mais surtout du point de vue des obligations faites aux États et aux citoyens par les normes impératives issues de l’Union européenne. Il est plus question de directives que de peuples dans le discours ambiant, même si un « réveil » se fait perceptible, ici ou là.

    Un réveil ?

    Oui, un réveil des peuples : l’Europe est constituée de nations-États, nous ne remettons pas cela en cause, mais aussi de patries charnelles fortement identifiées à l’intérieur des structures étatiques constituées. En effet, une nation ne pourrait-elle pas être constituée de plusieurs peuples ? Eh bien, au sein des États, des peuples se réveillent, de la Catalogne à la Lombardie, de l’Écosse à la Corse, chaque patrie charnelle revendique sa propre identité, parfois issue du fond des âges, spécifique. Cette identité peut être fondée sur une langue, une histoire, des traditions ancestrales communes…

    Vous évoquez dans votre titre les peuples contre l’Europe. Est-ce toujours le cas ?

    C’est effectivement un raccourci médiatique. Un peuple peut d’abord vouloir s’émanciper de la nation-État dont il est issu et, a contrario, souhaiter s’intégrer au sein d’une volonté européenne, et donc d’une structure de type fédérale. Chaque courant identitaire a ses propres options. Enfin, il faut distinguer l’Europe, véritable Finistère du bloc eurasiatique et l’Union européenne, structure humaine et, par nature, éphémère.

    On peut donc être régionaliste et européen ?

    Oui, vouloir, comme une grande partie de la population de l’Écosse, se défaire du Royaume-Uni pour mieux réintégrer l’Union européenne est un exemple emblématique de ce type de choix. Par contre, il est clair que ce type de régionalisme, de populisme identitaire, n’est pas persona non grata au sein de l’Europe actuelle. Par contre, un régionalisme antieuropéen est le plus souvent diabolisé par les institutions. Mais, au-delà des institutions, on peut être régionaliste et européen, sur le modèle d’une Europe aux cent drapeaux. La notion de nation est parfois très récente, en tout cas plus récente qu’un territoire enraciné.

    Les régionalismes européens ne sont donc pas homogènes ?

    Ni même unis, loin de là ! Dans mon essai, vous lirez qu’il existe des régionalismes proches des Verts, donc de l’ultra-gauche, mais aussi des communistes, de la droite souverainiste, libérale ou identitaire. En matière idéologique, il n’y a pas d’unicité. Il y a une volonté émancipatrice issue d’un fondement, parfois l’identité étatique sera perçue comme une manifestation colonialiste, d’où l’évolution, dès les années 1960, de certains régionalistes vers la gauche idéologique.

    Peut-on parler de populisme ?

    Absolument, le populisme est une réaction populaire à un certain ordre, issu d’une élite. Ici, il s’agit d’une réaction contre un État jacobin ou considéré comme tel (Tous les États européens ne sont pas aussi jacobins que le nôtre…). Ce populisme s’appuie sur l’histoire des peuples, sur la mémoire européenne : en ce sens, il se veut pérenne.

    Cette forme de populisme identitaire est-elle purement historique, voire ethnique ?

    Non, justement, le populisme fiscal a largement investi les programmes politiques des régionalismes, même les plus enracinés. On constate que, le plus souvent, les régions les plus riches sont les plus revendicatrices en matière d’autonomie, de délégations de pouvoirs issues de l’État central. Le Pays basque, la Catalogne, l’Écosse, la Lombardie et la Flandre sont des territoires qui se plaignent de payer pour les autres territoires, plus pauvres. L’Italie du Nord contre le Mezzogiorno ! Il y a, aussi, une forme de « régional-égoïsme ». Mais à l’heure de l’homo economicus, comment pourrait-on leur en vouloir ? Il y a bien longtemps que le régionalisme identitaire basque est devenu un régionalisme européo-compatible. La fonction économique a dépassé, dans le contexte basque, la fonction biologique… Je fais référence à cette tradition indo-européenne qui fait de la population basque, un peuple issu d’une langue homogène.

    Quel est le rôle de l’Union européenne dans cette poussée des régionalismes ?

    L’Union européenne prend en compte les régions, notamment via un système de dotations financières. Elle a compris que certaines régions étaient plus fidèles à l’Union que les États dont ces régions sont issues… Parfois, le mouvement régionaliste rejette les deux structures, l’État et l’Union… L’Union européenne est une structure mutante, c’est-à-dire qu’elle n’a aucune figure préalable, elle peut-être un assemblage d’États comme une fédération supranationale ; en réalité, elle se situe entre les deux, mais elle pourrait favoriser les régions, pour pouvoir survivre. L’Union européenne est ce que les États en font, et surtout les majorités politiques issues de ces mêmes États… Elle ne théorise rien.

    Et la France ? Est-elle concernée ?

    Plus faiblement que la plupart de ses voisins.

    La France jacobine est menacée par l’autonomisme corse sur le Continent. Nous l’avons vu lors des élections régionales de 2005 : la victoire de l’union des autonomistes et des indépendantistes a choqué le pouvoir central. Vous lirez dans mon essai les liens entre les autonomistes et les institutions européennes. En métropole, les régionalistes obtiennent de bons scores en Alsace et en Bretagne (entre 5 et 8 %), des terres aux identités reconnues et maintenues. Au-delà, les territoires d’Outre-Mer sont plus sensibles aux sirènes indépendantistes, ce qui est logique compte tenu de leur éloignement géographique.

    L’Europe a perdu le Groenland…

    Oui, cela peut paraître anecdotique, mais je l’ai souligné dans mon essai car, outre le point de vue dimensionnel, cette terre est un véritable « pont » entre l’Europe et le Nouveau monde. La découverte de ce territoire par un homme du Nord est le début de la découverte du continent américain. La « perte » du Groenland est donc, symboliquement, dommageable car il isole l’Europe alors que notre territoire fut le véritable catalyseur du monde. Le Groenland fait toujours partie de la Couronne danoise, c’est une consolation.

    Et demain ?

    Je pense que l’Europe devrait se refonder sur les peuples qui la composent. Chaque ère de notre sous-continent a ses propres qualités : le Nord est porté, naturellement, vers la Mer, le Sud vers les relations méditerranéennes, l’Est a un rôle essentiel à réaliser avec notre partenaire russe.

    Et surtout, ne confondons pas l’Europe et l’Union européenne. L’une est éternelle, comme la vitalité de ses peuples.

    L’Europe des peuples face à l’Union européenne de Franck Buleux, préfacé par Georges Feltin-Tracol, éditions L’Æncre, collection « À Nouveau Siècle, Nouveaux Enjeux », dirigée par Philippe Randa, 226 pages, 25 euros.

    Le commander cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/06/01/l-europe-des-peuples-face-a-l-union-europeenne-5949729.html

  • Daniel Conversano : Nationalisme Blanc, idéologie et actions