Face à la volonté de l’UE de mettre en place un mécanisme permettant de priver de fonds européens les pays de l’Union accusés de violer l’Etat de droit, la Hongrie et la Pologne bloquent le budget et le plan de relance européens.
Budapest et Varsovie ont mis leur veto pour s’opposer à la mise en place d’un mécanisme permettant de priver de fonds européens les pays de l’Union qui ne seraient pas dans la ligne idéologique (immigration, avortement, propagande LGBT…).
Les chefs de gouvernement hongrois Viktor Orban et polonais Mateusz Morawiecki ont écrit une lettre aux dirigeants de l’UE. Le critère de l’Etat de droit
“n’est qu’un prétexte, un beau mot qui sonne bien à l’oreille, mais il s’agit d’un asservissement institutionnel, politique, d’une limitation radicale de la souveraineté”. “Il s’agit de savoir si la Pologne sera une entité souveraine au sein de la communauté qu’est l’UE”.