Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 301

  • À qui profitent les politiques publiques ?

    À qui profitent les politiques publiques ?.jpeg

    En France et en Europe, les populations issues de l'immigration sont devenues les bons clients des politiques publiques.

    La politique de la ville fête ses 40 ans, le Fonds Social Européen ses 60 ans. Vous connaissez la première avec ses avatars : zones d'éducation prioritaire, zones urbaines sensibles, plans banlieues, contrats de ville, écoles de la deuxième chance... Le second, le FSE, plus méconnu, n'en est pas moins généreux avec ses milliards déversés à tous les pays pour leurs politiques de l'emploi, de l'insertion et de lutte contre les discriminations. L'État-providence existe encore pour certaines catégories. De plus en plus, des politiques publiques à l'unisson d'une discrimination positive assez discrète, concentrent des crédits vers des territoires et certains publics.

    Lire la suite

  • Vers un nouvel ordre mondial. Pour une communauté européenne de destin

    2020 ENQ SN AU DELA.jpg

    Auteur de nombreux ouvrages et chroniqueur régulier sur le site EuroLibertés, militant depuis toujours du combat nationaliste et européen, Richard Dessens nous apporte aujourd'hui sa contribution à notre enquête sur "l'après crise du coronavirus".

    S.N.

    Richard Dessens

    La globalisation financière du début des années 1980, a reposé sur la déréglementation (disparition dès 1971 du système des parités stables entre les monnaies), puis sur la désintermédiation bancaire, enfin sur le décloisonnement des marchés bancaires. Le trading haute fréquence qui automatise à la nanoseconde les transactions grâce à des algorithmes mathématiques  en a rendu l’application effective.

    Cette globalisation financière a entraîné la mondialisation des échanges à tous les niveaux, en faisant passer les préoccupations économiques au second plan, sans parler des impératifs sociaux qui devenaient peu à peu une variable d’ajustement au service des intérêts financiers et non plus économiques. L’économie s’est financiarisée en opérant une distinction effective entre l’économie réelle, celle des qui préoccupe les chefs d’entreprise, et l’économie financière devenue une économie virtuelle dominée exclusivement par le seul profit financier. Cette dichotomie a entraîné une course aux profits déconnectée des réalités de la production des entreprises et de leur développement. Des entreprises saines économiquement ont été détruites parce qu’elles ne versaient pas des dividendes suffisants à des actionnaires attirés exclusivement par un taux de rentabilité de leurs investissements.

    Lire la suite

  • Mineurs isolés étrangers : tout est bon pour justifier l’invasion !

    migrants-terroristes-algerie-588x330.jpg

    Lors du débat récent qui a opposé, sur Russia Today, J.-Y. Le Gallou à l’experte immigrationniste Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche au CNRS, et l’avocate africaine de clandestins Danielle Babin, Mme de Wenden a invoqué la Convention des droits de l’enfant adoptée par les Nations unis en 1989 comme la référence juridique imposant des règles incontestables et incontournables concernant l’accueil des mineurs isolés étrangers-mineurs non accompagnés (MIE-MNA). Il est cependant loisible de s’apercevoir que les instances de justice nationales comme internationales ont interprété dans un esprit militant d’une manière abusivement extensive des textes et des préambules ambigus et fumeux, notamment ceux de la Convention des droits de l’enfant, afin de fournir un prétexte juridique au déferlement de MIE-MNA sur le territoire français.

    La Convention internationale des droits de l’enfant, fondement de la duperie

    Un texte onusien

    En 1989, la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), elle-même inspirée de la Déclaration des droits de l’enfant du 20 novembre 1959, a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations unies. Elle a été signée par tous les pays, dont la France en 1990, à l’exception des États-Unis.

    C’est en se référant au texte de cette convention que les immigrationnistes ont entendu légitimer juridiquement l’accueil sans filtre de dizaines de milliers de mineurs, le plus souvent africains, très souvent majeurs en réalité. La France a signé une convention internationale et doit la respecter, clament-ils !

    Les interprétations militantes de la convention

    Trois articles de la convention pourraient être évoqués pour plaider en faveur de la politique actuelle de gestion des MIE-MNA en France :

    Lire la suite

  • L’UE a accordé une protection à près de 300.000 migrants en 2019

    Les 27 États membres de l’Union européenne (UE) ont accordé une protection à 295 800 demandeurs d’asile en 2019, un chiffre en baisse de 6% par rapport à 2018 (316 200). En plus de de ce nombre, les États membres de l’UE ont accueilli plus de 21 200 réfugiés réinstallés. Ces données sur les décisions relatives aux demandes d’asile dans l’UE sont publiées par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.

    Parmi l’ensemble des personnes ayant obtenu une protection en 2019 dans l’UE, 141 100 se sont vu octroyer le statut de réfugié (48% de toutes les décisions positives), 82 100 une protection subsidiaire (28%) et 72 700 une protection pour raisons humanitaires (25%).

    Lire la suite

  • L’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) publie son rapport 2020 sur la liberté de la presse. La France occupe la 34e place

    OJIM – L’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) vient de publier son classement annuel mondial de la liberté de la presse 2020. Il revient sur la situation de cette dernière durant l’année précédente (vous pouvez retrouver notre article sur le rapport de 2019 ici).

    Ce classement est “une photographie (subjective, NDR) de la situation de la liberté de la presse, fondée sur une appréciation du pluralisme, de l’indépendance des médias, de la qualité du cadre légal et de la sécurité des journalistes” dans 180 pays du monde.

    UNE DÉCENNIE DÉCISIVE POUR LE JOURNALISME” ET UN IMPACT CERTAIN DU CORONAVIRUS SUR LE CLASSEMENT 2021

    Ce rapport commence sur de la prospective pour la nouvelle décennie qui vient de s’ouvrir, considérée comme “décisive pour le journalisme”. Cela est la conséquence des nombreuses crises auxquelles font face les journalistes : “crise géopolitique (agressivité des modèles autoritaires), technologique (absence de garanties démocratiques), démocratique (polarisation, politiques de répression), de confiance (suspicion, voire haine envers les médias d’information) et économique (appauvrissement du journalisme de qualité)”.

    Lire la suite

  • Crise du CORONAVIRUS «Le Socialisme Tue !»

  • De la Scène au Prétoire…, par Christian Vanneste.

    Macron avait désiré appuyer son pouvoir sur une mise en scène théâtrale parfaitement maîtrisée et entamée dans les décors somptueux légués par l’Ancien Régime. Trois ans plus tard, dans une ambiance tragique, le spectacle vire à la bouffonnerie. L’homme qui se vantait de chasser du pouvoir les politiciens du passé dont il fustigeait l’incompétence, qui disait avoir une vision de l’avenir avec une France ouverte sur le monde et pétulante de créativité, une « start-up nation », celui qui prodiguait ses conseils aux chefs d’Etats d’Europe et de la planète, le voilà englué dans un scénario où toutes ses promesses deviennent des malédictions.

    Lire la suite

  • Le Covid-19 face à l’histoire – Pour Olivier Faure : “C’est une catastrophe, mais la moins pire vécue depuis un siècle”

    Dans une récente tribune, Olivier Faure – historien de la santé et professeur d’histoire contemporaine à l’université Lyon III Jean Moulin – rappelle que le taux de létalité du Covid-19 est bien loin de celui d’épidémies survenues dans le passé.

    Voici ce qu’il déclare à RetroNews :

    Sans remonter à la peste ou au choléra, il faut savoir que la grippe de Hong Kong en 1968 a par exemple fait 31 000 morts en deux mois dans une France qui ne comptait alors que 50 millions d’habitants. Aucune mesure n’avait été prise, on n’en parlait quasiment pas. Moi-même j’étais adolescent à l’époque, et je n’en ai absolument aucun souvenir. Pour la grippe espagnole, les évaluation sérieuses pour la France font état de 128 000 morts sur 40 millions d’habitants. Par ailleurs, cette épidémie n’est pas surprenante par sa propagation. Il faut savoir que, même dans un monde dans lequel les déplacements n’avaient rien de commun à ceux d’aujourd’hui, la peste, en 1348 a mis seulement deux ans à ravager l’Europe ; le choléra a mis six mois à venir de Russie pour s’étendre à l’ensemble du monde. Avec le Covid-19, malgré la densité de la population mondiale, pour l’instant on ne voit pas d’explosion massive. C’est une catastrophe, mais la moins pire vécue depuis un siècle. Ce qui est frappant aujourd’hui, ce n’est pas l’intensité du mal, c’est l’intensité de la réaction. Même si c’est inconscient, force est de constater que nous ne tolérons plus la maladie ni, surtout, la mort. On est dans une société qui loue le risque en matière économique, mais qui le refuse par ailleurs. Je crois que l’on vit la première application, à grande échelle, du fameux principe de précaution, introduit dans le Constitution française sous la présidence de Jacques Chirac. Les gouvernants ne se sentent responsables de plus grand-chose, si ce n’est de la vie des gens. Il s’agit de sauver la « vie nue », selon l’expression du philosophe italien Giorgio Agamben, à n’importe quel prix. Or les vieillards confinés, de quoi souffrent-ils le plus, du risque de mourir ou de la solitude et de l’enfermement ?

    Lire la suite sur NovoPress

  • Le pouvoir en France et en l'Allemagne face au coronavirus

    chapoutot.jpg

    Johann Chapoutot*, professeur d'histoire à la Sorbonne est un spécialiste de l'Allemagne dont il enseigne l'histoire de 1806 à nos jours. Il a aussi renouvelé l'étude du nazisme en l'abordant sous l'angle culturel, un aspect que la plupart des historiens ont passé sous silence, réduisant le nazisme à l'archétype du Mal.

    Homme de gauche, Johann Chapoutot s'est livré pour le site Mediapart à une comparaison entre l'attitude du pouvoir en l'Allemagne et en France face au coronavirus. En un mot comme en cent, le pouvoir en Allemagne s'adresse à des adultes quand l'Etat français n'a de cesse de nous infantiliser .

    (*) On lira avec intérêt, La loi du sang (Gallimard, 2015) La révolution culturelle nazie (Gallimard, 2014), Comprendre le nazisme (Tallandier, 2018).

    Lire l'entretien ICI

  • Comment le coronavirus changera-t-il les sociétés européennes ? (Institut Iliade)

    La pandémie de Covid-19 ne manquera pas de marquer durablement les sociétés européennes. Fin du système mondialisé ? Renforcement de la conscience écologiste ? La prospective est un exercice ardu, mais nous l’avons tenté. Quatre formateurs et auditeurs de l’Institut Iliade répondent.

    Économie, écologie, sociologie et science : nous avons demandé à quatre formateurs et auditeurs de l’Institut de répondre librement, mais succinctement et en fonction de leur discipline, à cette question lancinante des bouleversements post-confinement.

    Guillaume Travers, de la promotion Léonidas : « La leçon du coronavirus, c’est que sont grands avant tout les peuples capables de volonté politique »

    La crise du coronavirus illustre les dangers associés à la circulation en masse des populations et la fragilité des chaines de production délocalisées (90% des médicaments produits en Chine, etc.). On peut espérer que ce soit l’électrochoc qui amorce la démondialisation — c’est ce que prédit la plupart des commentateurs. Les choses sont plus compliquées. La démondialisation, la relocalisation des activités, ne peuvent être durables que si elles sont le fruit d’une volonté politique, qui doit être capable de s’opposer tant aux intérêts capitalistes (qui, après avoir été ébranlés, se remettront vite à chercher de nouvelles manières de maximiser les profits à l’échelle du globe) qu’aux visées impérialistes des grandes puissances (qui, précisément, utilisent leur puissance pour écouler leurs produits).

    Lire la suite