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Europe et Union européenne - Page 852

  • L’action du Président Poutine et l’Eurasisme.

    Dans cet article publié le 8 décembre 2014 sur le site du mouvement Evrazia, Alexandre Douguine tente de formaliser, rationnellement, mais sur le mode dramatique qui lui est propre, le lien lui paraissant incontestable entre l’action politique globale du Président  et les idées de base du mouvement eurasiste.

    Au plus les idées eurasistes deviendront puissantes, au plus elles se traduiront clairement en des mesures politiques réelles, au plus elles susciteront la haine de l’ et de ses agents en Russie.

    Les facteurs ayant motivé l’écriture de cet article sont les suivants: la déclaration de Vladimir Poutine devant l’Assemblée fédérale, avec laquelle fut synchronisée la ratification de la résolution anti- 758 par le Congrès des États-Unis d’Amérique, commentée ainsi par Hillary Clinton: «Les États-Unis commencent une guerre de l’information contre la Russie». Et le congressiste Eliot Engel ajouta : «Le temps est arrivé d’admettre que la Russie dirigée par Vladimir Poutine est une menace pour la sécurité européenne et pour les intérêts des États-Unis dans cette région».

    Dans sa missive, Poutine a déclaré «Pour la Russie, la Crimée, l’antique Khorsun, Chersonèse, Sébastopol, revêtent une immense signification, civilisationnelle et sacrée, comme la Montagne du Temple à Jérusalem pour ceux qui confessent l’Islam ou le Judaïsme. Voilà précisément comment nous considérons cela, et comment nous le considérerons toujours». Ainsi, le Président a proclamé une orientation rigide vers le rétablissement de la  et de la puissance continentale de la Russie, et même de son identité Orthodoxe sacrée. En réponse, les États-Unis ont ouvertement admis le début d’une guerre de l’information, qu’ils mènent d’ailleurs contre nous depuis longtemps déjà. Mais maintenant cette guerre passe à la vitesse supérieure.

    Parallèlement, j’ai constaté ces derniers temps l’augmentation des attaques frontales sur les eurasistes, sur moi personnellement et sur tout un réseau de personnes qui ont collaboré avec moi en Russie et dans le monde entier au cours des derniers mois. Le dernier élément fut la fermeture des boîtes mail des collaborateurs du «Mouvement Eurasiste», suivie par une rafale d’articles dans les médias d’Europe Centrale dévoilant un soi-disant réseau d’agents d’influence russe dans le monde entier qualifié, afin de le discréditer, «d’internationale noire». J’estime que le moment est propice pour procéder à quelques éclaircissements et à préciser en même temps ce que sera la ligne de notre stratégie eurasiste.

    L’Eurasisme comme idéologie anti-occidentale.

    Souvenons-nous de la préhistoire.

    Lors de la première époque de son existence, au début des années ’20 du XXe siècle, l’eurasisme s’est toujours élevé contre la domination de l’Occident, l’universalisme européen, et en faveur de l’autonomie de la civilisation russe. Dès lors, l’eurasisme est naturellement une idéologie anti-occidentale, déniant à la société occidentale le droit d’établir en qualité de normes universelles ses propres critères en matière de bien et de mal. La Russie est une civilisation Orthodoxe, eurasienne, et non la périphérie de l’Europe, insistaient les eurasistes, à la suite de leurs ancêtres idéologiques, les slavophiles et d’autres conservateurs russes. Progressivement, l’eurasisme s’enrichit d’une approche géopolitique, fondée sur le dualisme entre la civilisation de la Mer et celle de la Terre, dont le concept fut élaboré pendant la première moitié du XXe siècle par l’Anglais Halford Mackinder et développé par les stratèges américains Nicholas Spykman et Zbigniew Brjezinski. La Russie est le noyau de la civilisation de la Terre, le cœur de la terre d’Eurasie. C’est pourquoi elle est condamnée à mener une lutte multiséculaire contre le monde anglo-saxon. Jadis, le noyau de celui-ci était l’Empire britannique, et depuis la seconde moitié du XXe siècle, les États-Unis.

    Ainsi, les eurasistes sont des opposants à l’hégémonie occidentale, des opposants à l’expansion américaine, des opposants aux valeurs libérales, et des partisans de la civilisation russe autonome, de sa religion et de sa tradition. Les eurasistes s’opposent non seulement à l’Occident, mais également aux partisans de l’Occident, aux modernistes, et en premier lieu, aux libéraux. Si l’Occident est l’ennemi des eurasistes, ceux-ci sont les ennemis de l’Occident et de ses agents d’influence. C’est logique. Les eurasistes savent qui sont leurs ennemis et contre qui ils luttent. Et les ennemis savent qui sont ces eurasistes. Dans une telle situation, il serait surprenant que les , les impérialistes américains et les libéraux aiment les eurasistes et leurs partisans de par le monde. L’inverse est aussi vrai. La thèse est donc claire: soit nous sommes du côté de la civilisation de la Terre soit du côté de celle de la Mer. La Terre, c’est la tradition, la foi (pour les russes: l’Orthodoxie), l’empire, le peuple, le sacré, l’histoire, la famille, l’éthique. La Mer, c’est la modernisation, le commerce, la technique, la démocratie libérale, le capitalisme, le parlementarisme, l’individualisme, le matérialisme, la politique des genres. Deux ensembles de valeurs qui s’excluent mutuellement.

    Le néo-eurasisme pendant la période post-soviétique.

    Ces idées furent reprises et développées en tant que conception du monde à la fin des années ’80 par un groupe de néo-eurasistes réunis autour de moi. Nous avons restauré une partie significative des idées des premiers eurasistes, y avons ajouté géopolitique et traditionalisme et les avons appliquées aux réalités politiques d’une URSS tombée en déliquescence accélérée. Comme les premiers eurasistes des années ’20, qui ont écrit alors qu’ils faisaient partie de l’immigration, nous étions favorables à la transformation de l’URSS en Empire Eurasien, conservant tout son espace sous un contrôle stratégique unifié, mais en changeant l’idéologie dans le sens Orthodoxe et eurasiste.

    Tout comme les premiers eurasistes, nous étions persuadés que les libéraux et les partisans de l’Occident représentaient les plus terribles ennemis de l’idée russe, pires que les communistes, et qu’ils détruiraient la Grande Russie (l’URSS) s’ils parvenaient au pouvoir. D’autant plus qu’ils sont intégrés dans le réseau atlantiste. Le temps apporta son entière confirmation: ils arrivèrent au pouvoir et démolirent. Ils tentèrent ensuite de démolir la République Fédérale elle-même. C’est pourquoi dans les années ’90, les eurasistes s’opposaient radicalement à Boris Eltsine et son régime libéral-démocratique de petites marionnettes pro-occidentales, dans lequel dominaient la bourgeoisie compradore et les agents d’influence russophobes des États-Unis. La démonisation des eurasistes aux États-Unis et en Occident date de cette période, de même que les opposants patriotiques en Russie, ainsi que les «russes chauvinistes». Les idéologues occidentaux entraînèrent dans cette hystérie anti-eurasiste une série d’acteurs qui occupaient jusque là une position patriotique, tirant parti de leur ignorance ou de leur vanité, ou tout simplement en les achetant.

    Tout changea en 2000, avec l’arrivée de Poutine au pouvoir. Il commença à transformer le système eltsinien sur un mode patriotique, ravivant une partie significative des idées faisant directement partie des valeurs de base et de l’orientation des eurasistes. A cause de cela, et à cause de cela seulement, les eurasistes soutinrent Poutine, et l’ont soutenu jusqu’à présent. Il n’y a là rien de personnel : nous avons combattu les atlantistes et pro-occidentaux de Eltsine et nous avons commencé à soutenir les patriotes de Poutine. Il s’agit d’un choix purement idéologique, très clair. Du fait de ce dernier, l’intensité de la haine des eurasistes parmi les libéraux pro-occidentaux russes a cru de façon aiguë, de même qu’aux États-Unis et en Occident. Et dans la mesure où sur le plan politique Poutine se meut plus souvent dans le cours des idées eurasistes, en Occident, dans les médias russes libéraux, et même parmi les libéraux du système, proches de Poutine on a lancé une campagne d’attaques frontales. Ils ont perçu le danger du soutien accordé à Poutine par les eurasistes, bien entendu pas dans leur nombre ni dans l’influence des personnes, mais dans la force des idées eurasistes, fondée sur la géopolitique et une méthode civilisationnelle, sur la précision de leur analyse historique et leur orientation radicalement anti-occidentale et anti-libérale, ne laissant aux pro-occidentaux aucun espace pour la manipulation, les petits arrangements et les manières trompeuses. Pour cette raison, un effort particulier fut mis en œuvre pour que Poutine n’accorde pas le moindre soutien aux eurasistes pour que, selon les architectes atlantistes, tôt ou tard, l’eurasisme soit marginalisé, et ses idéologues relégués à la périphérie. Tant l’Occident que les libéraux russes ont investi une force colossale dans cette démarche. On ne peut dire que toutes ces forces ont conduit à un retournement. Au contraire, Poutine avance avec conviction dans la création de l’Union Eurasienne, ne craignant pas de lancer un défi ouvert à l’Occident et ses valeurs libérales, se tournant à pleine voix vers la foi, et la tradition, fondements conservateurs de la société.

    Le réseau eurasiste à l’étranger.

    Déjà dans les années ’90 et particulièrement dans les années 2000, les eurasistes ont établi un large réseau ramifié prenant appui sur les forces qui, comme l’eurasisme, rejettent l’atlantisme et l’hégémonie américaine et se positionnent contre le libéralisme et la politique de genre, en faveur de la tradition, du sacré, du christianisme et d’autres confessions traditionnelles. Le plus fréquemment, le réseau eurasiste a été rejoint par des conservateurs, qu’on dit d’habitude de «droite», mais très souvent il y eut des gens «de gauche», opposants à l’hégémonie américaine. Une partie d’entre eux étaient russophile, et une partie adhérait à l’eurasisme sur la base d’une réflexion pragmatique : la société traditionnelle est plus forte en Russie qu’en Occident, mais le potentiel stratégique de la Russie peut faire office de contrepoids à la domination américaine. En Europe et aux alentours, nombreux sont ceux qui ont appris la géopolitique et qui reconnaissent dans les eurasistes des partisans de la civilisation de la Terre, tout comme eux, soutenant la tradition contre le libéralisme. Toutefois, le réseau eurasiste est incomparablement plus faible que le gigantesque réseau atlantiste, appuyé sur le puissant capital mondial (en particuliers, Georges Soros), sur l’élite libérale pro-américaine (la quasi entièreté de la classe dirigeante), les forces de reconnaissances et les forces armées de l’Otan et des États-Unis, le segment en expansion permanente de la jeunesse connectée aux réseaux occidentaux, qui façonnent un regard cosmopolite sur les choses, l’individualisme, l’élimination de la morale et la rupture complète avec la religion,la tradition, le peuple, la famille et même le sexe.

    Le réseau eurasiste se développa toutefois sur la base des forces en désaccord avec la nouvelle forme de domination, le «troisième totalitarisme», qui nie le droit à toute idéologie rejetant les principes de base du libéralisme. Toute alternative antilibérale de gauche est qualifiée de staliniste ou de goulag, et celles de droites le sont de nazisme ou d’Auschwitz. L’eurasisme n’est ni communiste, ni fasciste, c’est-à-dire, ni de gauche, ni de droite, c’est pourquoi le libéralisme la qualifie «d’internationale rouge-brune». Par facilité on pourrait l’appeler le «réseau des agents du KGB», staliniste, ou «l’internationale noire », le fascisme eurasiste. Le fait que l’eurasisme ne soit ni l’un ni l’autre n’intéresse personne, car pour les libéraux, il n’est pas de vérité hors du libéralisme. D’où cette campagne planifiée et orientée dans les médias occidentaux dès les années 1990 visant à stigmatiser l’eurasisme et les eurasistes. Progressivement, l’influence de l’eurasisme et du réseau eurasiste a grandi au-delà des frontières de la Russie (en Europe, en Turquie, dans l’espace post-soviétique, particulièrement en Crimée, et dans la partie orientale du territoire qui fut l’Ukraine), mais aussi en Russie elle-même. La dernière phase, indiquant une croissance régulière, qui échappe sans doute à l’observateur superficiel, de l’influence de l’eurasisme fut la réponse de Poutine au coup d’État à Kiev: l’union réalisée de nouveau avec la Crimée, et le début de la libération de la Novorossie. Ces scénarios, je les avais déjà identifiés comme inévitables dans les années 1990 (A. Douguine: «Les Fondements de la Géopolitique», Moscou1997) ; elles sont fondées sur une inéluctabilité historique et une nécessité géopolitique : selon la logique géopolitique eurasiste, l’Ukraine sera soit du côté des atlantistes (alors, la partie Sud-est s’en détachera), ou elle sera avec la Russie (et l’insurrection concernera la partie occidentale). Les choses se sont déroulées précisément de cette façon. Dans cette situation pénible, Poutine a agi en tant que patriote russe et eurasiste, et non comme un libéral ou un atlantiste. Il s’en suivit, en Occident et dans les milieux libéraux russes et de leurs complices dissimulés, une nouvelle vague de harcèlement envers les eurasistes qu’on accusa de tous les péchés du monde, au moyen d’une série de prétextes interminables et ouvertement absurdes. Au plus les idées eurasistes devenaient puissantes, au plus elles trouvaient à se réaliser à travers des mesures politiques, au plus elles suscitaient la haine des représentants de la civilisation de la Mer et de leur réseau.

    Réseau contre réseau.

    Dès le début du drame ukrainien, j’ai pris pour convention de distinguer dans le segment russes des atlantistes, la «cinquième» et la «sixième» colonne». La cinquième colonne se présente ouvertement comme atlantiste, opposée à Poutine, au patriotisme russe; ils sont libéraux et promoteurs de la politique des États-Unis. La «sixième colonne», ce sont surtout des fonctionnaires qui avancent masqués sous le pragmatisme, soutenant apparemment Poutine, mais tout comme la cinquième colonne, ils rejettent catégoriquement toute idée eurasiste, et tentent d’endiguer ou de saboter toute initiative patriotique de Poutine, en portant des attaques contre le réseau eurasiste tant en Russie qu’à l’étranger.

    En Ukraine, le Maïdan fut un coup des atlantistes. La Crimée fut la première réponse eurasiste au Maïdan. La Novorossie fut la deuxième réponse eurasiste, mais notre intervention fut contenue (jusqu’ici) avec succès par les atlantistes en et hors de Russie. Bien des choses ont changé au cours des événements dramatiques de 2014 en Ukraine.

    Mais la géopolitique eurasiste n’en est pas modifiée. L’avenir de la Russie reste la souveraineté, la multipolarité et la pleine  vis-à-vis de la domination américaine. Poutine l’a mentionné et il agit en conséquence. C’est la raison pour laquelle, malgré tout, demeure inébranlable le soutien à Poutine et à son orientation eurasiste. De nouveau, il ne s’agit pas d’une question de personne. A tout instant précis l’un ou l’autre aspect de la politique peut susciter plus ou moins d’enthousiasme et d’autres aspects aucun enthousiasme, mais en général, sur une longue portion de temps, mesurée par décennie, nous voyons que Poutine mène précisément une politique eurasiste. Il semble clair qu’il va poursuivre en ce sens. Dans son message récent à l’Assemblée Fédérale, il n’a laissé planer aucun doute à ce sujet. Les paroles qu’il prononça furent telles qu’il est impossible de ne pas comprendre cela. Il a ouvertement proclamé une plate-forme eurasiste, en disant:«Si pour une série de pays , la fierté nationale est un concept tombé dans l’oubli depuis longtemps, et la souveraineté un trop grand luxe, pour la Russie, une souveraineté d’État réelle est une condition incontournable de son existence. Il faut que ceci soit clair pour chacun. Et je veux souligner ceci: soit nous serons souverains, soit nous nous dissoudrons, perdus dans le monde. Les autres puissances doivent comprendre cela».

    Pour ce qui concerne la situation ukrainienne, les réseaux eurasistes d’Europe ont démontré leur totale consistance. Pratiquement toutes les actions pro-russes, les groupes d’observateurs, et même les volontaires français en Novorossie étaient liés de près ou de loin aux réseaux eurasistes ou à des mouvements proches ou parallèles. C’est tout à fait normal, les eurasistes en Europe et ailleurs comprennent très bien, à partir de la géopolitique, qu’en Ukraine ce ne sont pas deux peuples slaves qui s’affrontent, les ukrainiens et les russes, mais la Mer et la Terre, l’unipolarité et l’hégémonie américaine et la multipolarité représentée par la Russie. Voilà pourquoi le réseau eurasiste n’agit pas dans les intérêts de la Russie, mais dans les intérêts de l’Europe, dans les intérêts de la multipolarité. A nouveau, il ne s’agit pas de questions de personnes précises, mais bien de ceux qui sont d’accord avec le libéralisme et l’ordre du jour des États-Unis, et de ceux qui ne sont pas d’accord. Les cercles conservateurs d’Europe ne sont pas d’accord. Dès lors, ils dirigent leur regard dans la direction de laquelle pourrait venir une alternative. Que voient-ils ? La Russie de Poutine et l’idéologie eurasiste. Et ils comprennent l’un à partir de l’autre, quel que soit le point de départ.

    Cette logique est claire pour nos amis, mais elle est également évidente pour les ennemis. Poutine est l’ennemi numéro un pour l’actuel Occident libéral, pour la civilisation de la Mer, parce qu’il défend avec obstination les intérêts de la civilisation de la Terre. Tout dirigeant efficace, quel qu’il soit, qui ferait la Russie grande et indépendante, serait un malfaiteur aux yeux de l’Occident. C’est pourquoi Poutine ne peut tout simplement pas être un héros pour les États-Unis et l’atlantisme, car pour cela il faudrait qu’il détruise la Russie, comme Gorbatchev l’URSS, et il fut applaudi pour cela.

    Il en va de même en ce qui concerne l’eurasisme : quelle que soit cette idéologie, si elle lance un défi à l’hégémonie américaine, et de plus s’appuie sur une capacité nucléaire et énergétique puissante, elle ne peut laisser indifférent, ou être considérée de façon neutre ; l’ennemi comprend parfaitement et lance toutes ses forces au moyen de toutes les méthodes possibles de démonisation de l’eurasisme : il est noirci, calomnié, insulté, stigmatisé, assimilé au stalinisme ou au fascisme (en fonction du contexte), traîné devant les tribunaux, etc.

    Lorsqu’on est attaqué, il faut préparer l’offensive.

    A un certain moment, Poutine, en tant que chef d’un grand pays et l’idéologie eurasiste en tant qu’appareil conceptuel décrivant de façon la plus précise les défis et objectifs de la situation géopolitique actuelle, dans laquelle les anciennes idéologie, de gauche et de droite, ne fonctionnent plus, fusionnent en un seul objet de haine totale aux yeux des réseaux atlantistes. Tous ceux qui soutiennent Poutine ou qui simplement critiquent l’Occident deviennent instantanément des «agents de Poutine», des «espions russes», des «eurasistes». Par ailleurs, en Russie, quand on parle de la cinquième colonne ou des agents d’influence atlantiste, on est immédiatement accusé de paranoïa et de théorie du . Mais jetez un coup d’œil sur les titres des principaux médias de la presse occidentale: partout c’est la chasse à «la cinquième colonne de Poutine», on publie des listes d’espions russes, et à l’aide des hackers de la CIA, déguisés pour la cause en «ukrainiens», les adresses mail des membres du «Mouvement Eurasiste» subissent une campagne frontale afin de dénoncer tous ceux qui ont de la sympathie à l’égard de la Russie.

    Que vaut notre petit réseau héroïque d’opposants à l’ordre libéral du monde actuel, par comparaison aux trillions du système de la Réserve fédérale, aux établissements d’enseignement supérieur, aux technologies les plus récentes, aux médias globaux, aux dizaines de milliers d’ONG et d’agences d’influence perchées sur tous les sommets de tous les pays d’Europe et d’… Il déclenche la rage et la fureur de l’ennemi. Car la Russie est avec nous. A la tête de la Russie, il y a Poutine. Et avec lui, il y a notre peuple et notre histoire. Et ils n’ont rien de pitoyable, les quelques poignées d’enthousiastes qui paradent avec les drapeaux de Novorossie et les portraits de Poutine dans les rues des villes d’Europe. Tout cela tire hors du sommeil une civilisation alternative, la Terre, le cœur de la terre. Et elle continuera à la tirer hors du sommeil jusqu’à ce qu’elle soit éveillée.

    Pour l’instant, c’est le calme avant la tempête. En Novorossie, la situation est sans issue. La pression sur la Russie croît à chaque minute. Nous subissons une attaque enragée. Tous ceux qui soutiennent activement Poutine, y compris les réseaux eurasistes, lancent un défi à l’ogre américain et sont en danger. Ils sont sous les rafales. Les tirs s’intensifient. La pression augmente. Dans cette situation, le plus désagréable, c’est la trahison. C’est mal, quand l’ennemi comprend combien tu es dangereux pour lui, quand l’ami comprend combien tu lui es utile, et que tu fais comme si tu ne te doutais de rien. Il y a aussi les épreuves. On ne peut les supporter que grâce aux idées. En dépit de la pression psychologique et du jeu des réseaux par lesquels l’ennemi tente de nous étrangler.

    Nous avons formé des réseaux eurasistes sur le plan mondial. Nous continuerons. Nous œuvrons et continuerons à œuvrer contre l’hégémonie américaine, travaillant à son détriment. Nous avons soutenu et nous continuerons à soutenir toutes les forces alternatives en Europe et en Asie, qui sont attachées à la tradition (pour nous il s’agit d’abord de l’Orthodoxie), à la justice sociale, et à un monde libre et multipolaire. En dépit de l’Occident, il n’y a pas une civilisation, mais des civilisations, il n’y a pas une idéologie (libérale), mais de nombreuses idéologies, il n’y a pas une humanité unifiée, mais une riche variété de cultures qui n’acceptent pas la mondialisation et qui lutteront contre celle-ci jusqu’à la fin victorieuse.

    Dieu est avec nous, Peuples, entendez et faites pénitence, car Dieu est avec nous!

    Source Article from http://reseauinternational.net/laction-du-president-poutine-et-leurasisme/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/reseauinternational/laction-du-president-poutine-et-leurasisme_123769.html#more-123769

  • Le nullissime Moscovici donne des leçons d’économie à la France

    Pierre Moscovici : l’incompétence économique de haute voltige !

    D’après Wikipédia, son CV n’est pourtant pas celui d’un nul : « 

    Après ses études au lycée Condorcet, il obtient un DEA de sciences économiques et un DEA de philosophie. Il sortira ensuite diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) et de l’ENA (promotion Louise Michel (1982-1984). À sa sortie de l’ENA, il est affecté à la Cour des comptes, où il est nommé conseiller maître en 2003. Il cesse d’y exercer en 2004. »

    Et pourtant ! Celui qui fut le premier ministre de l’économie et des finances du président Hollande montre une incompétence légendaire en matière économique, et notamment, sa méconnaissance totale du fonctionnement économique des entreprises. L’illustre tirade qu lui infligea Nicolas Doze, éditorialiste spécialisé en économie et en finance le montre de façon magistrale :

    • Ce n’est pas l’Europe qui nous oblige à faire un pas en avant puis un pas en arrière,

    • Ce n’est pas l’Europe qui nous oblige à balancer des bobards dans la tête des gens,

    • Ce n’est pas l’Europe qui nos oblige à dire que 9 Français sur 10 échapperont à la hausse des impôts,

    • Ce n’est pas l’Europe qui nos oblige le président de la République à dire : « je vais baisser la TVA qu’à laissée Nicolas Sarkozy et à l’augmenter en janvier,

    • Ce n’est pas l’Europe qui nos oblige à dire qu’on va baisser les dépenses publiques alors qu’on ne fait juste que réduire son augmentation,

    • Ce n’est pas l’Europe qui nos oblige à dire qu’on augmente les impôts des ménages de seulement 3 milliards d’euros alors qu’on les augmente de 10 milliards d’euros, la même hausse que celle de 2013 !

    y’a un moment, il faut avoir un peu de cohérence. Je vais vous raconter une anecdote :

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  • Le réveil de la civilisation européenne

    Pourquoi faudrait-il que notre civilisation soit réveillée ? Serait-elle à ce point endormie, en train peut-être de « se suicider », comme dit l’autre ? Que nous sommes endormis, en état de léthargie, que nos principes les plus profonds sont en proie à une déliquescence qui risque de nous faire disparaître en tant que civilisation : voilà ce que pense Dominique Venner – c’est là, d’ailleurs, la raison dernière pour laquelle il s’est sacrifié.

    Mais voilà également, bien que développé sur un registre différent, le fond de la pensée d’un Éric Zemmour. Ni lui ni Venner ne sont pourtant les seuls à tirer sur la sonnette d’alarme. C’est tout un courant de plus en plus large de pensée qui fait ainsi vaciller l’hégémonie culturelle… de la gauche, certes, mais de la droite aussi : de cette droite libérale, mondialiste, matérialiste et individualiste qui nous mène autant que « les forces du progrès » au déclin.

    Or, ce qui au début n’était qu’une affaire d’intellectuels ne l’est plus. Les gens commencent à être réceptifs à un tel malaise ; davantage : à la sensibilité, à l’imaginaire que tout cela implique, même s’il faut rappeler que de tels changements ne se font jamais du jour au lendemain, même s’il est évident que rien n’est encore joué et que nous n’en sommes qu’au début d’un tel réveil.

    C’est dans ce cadre qu’une nouvelle initiative vient d’être lancée. Elle s’appelle Institut Iliade pour la défense et le réveil de la civilisation européenne. L’initiative est doublement nouvelle : par le fond – par l’appel qui est lancé hors des vieilles ornières « droite-gauche » – et par la forme – par le recours, à travers une grande beauté, aux moyens les plus modernes de diffusion.

    Un tel réveil implique deux choses. D’une part, la rupture avec ce monde qui, nous faisant sombrer dans la déchéance, nous oblige à presque tout innover, repenser, réinventer. Mais à tout repenser afin de nous ressourcer, d’autre part… dans la tradition. Une tradition qui n’implique, cependant, aucun retour à telle ou telle forme ancienne de la vie sociale, ou du pouvoir politique, ou de l’ordre des mœurs. « La tradition, comme le dit Dominique Venner, n’est pas le passé, mais ce qui ne passe pas ». La tradition est ce noyau intangible, permanent, fait de quelques grands principes dont la mise en forme prend, certes, des formes nouvelles, voire opposées, à travers les âges. Mais le noyau, lui, demeure. Ou s’il est ébranlé, si ses grands principes sont mis en échec – le sens de la communauté enracinée dans le temps, la famille (quelle qu’en soit l’organisation), la visée de l’excellence, la recherche de la beauté… –, c’est alors la civilisation elle-même qui se voit périr.

    Afin de contrer un tel risque, l’Institut Iliade met en valeur trois grands principes constitutifs de notre tradition :

    – la nature comme socle ;
    – l’excellence comme but ;
    – la beauté comme horizon.

    L’Institut Iliade a été fondé sur le sommet du mont Olympe le 21 juin de cette année.

    http://www.bvoltaire.fr/javierportella/le-reveil-de-la-civilisation-europeenne,146684?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=e46806e9b1-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-e46806e9b1-30425913&mc_cid=e46806e9b1&mc_eid=45f36b52ce

  • La Grèce va très mal

    Olivier Delorme, écrivain français qui, après avoir passé l’agrégation d’histoire et avoir enseigné (à l’Institut d’études politiques de Paris notamment), se consacre à l’écriture, dresse un tableau apocalyptique de la République hellénique. Passionné par la Grèce, il vit entre Paris et Nisyros dans le Dodécanèse. 
     
    Maintenant que le gouvernement de la France vend à l’encan « ses bijoux de famille » – voir les aéroports de Toulouse et de Lyon – ne peut-on pas s’interroger sur son avenir et distinguer à l’horizon le spectre de la Grèce se profiler sur les Champs Élysées ? Plaise aux dieux que la France échappe à cette destiné. Polémia. 
     
    La Grèce va très mal. Comme je l’explique dans mes cours et conférences depuis cinq ans, les politiques européennes dictées par l’Allemagne, hélas avec l’appui de la France, ont conduit à une totale désintégration sociale sans le moindre résultat économique autre que cosmétique : près de 30 % de la population active est au chômage officiellement, davantage en réalité, près de 80 % pour les jeunes. 
     
    On a détruit le droit du travail (on offre aujourd’hui des emplois avec pour seule rémunération le gîte et le couvert), réduit les gens à la précarité et pour certains à la faim : les salaires et pensions de retraite ont été réduits en moins de 5 ans de 40 % à partir de niveaux déjà très inférieurs à ceux de la France, alors que le passage à l’euro avait entraîné une hausse générale des prix qui les a rapprochés très près de ceux de l’Europe occidentale ; les indemnités chômage ont été réduites dans la durée, les conditions d’attribution en excluent la plus grande partie des chômeurs, les indemnités versées sont ridicules. Dans les villes, l’impossibilité économique de se chauffer d’une partie croissante de la population a fait bondir la pollution et les incendies dus à des chauffages de fortune au bois. Les taux de suicide et les affections psychiques ont explosé(alors que les structures psychiatriques publiques sont dans un état alarmant), de même que l’émigration des plus diplômés vers l’Australie ou les États-Unis. 30 % des gens n’ont plus aucune couverture sociale : aujourd’hui, à trois heures de vol de Paris, on ampute des diabétiques qui ne peuvent plus se soigner, deviennent aveugles ou meurent. Toute médecine préventive a disparu, les cancers ne sont souvent plus pris en charge avant la phase terminale… L’OMS a alerté sur la hausse de la mortalité infantile ou l’effondrement des taux de vaccination. Les hôpitaux ont été fermés par dizaines, les listes d’attente pour certaines opérations s’allongent, condamnant à mort plus d’un patient ; à certains endroits, lorsqu’on est hospitalisé, il faut désormais apporter son traitement, ses draps, sa nourriture. Parfois les hôpitaux n’ont même plus de sparadrap et font des pansements au scotch. On a bradé toute la propriété publique, les infrastructures (autoroutes, aéroports, ports, mines…), réduit la mobilité dans un pays qui compte des milliers d’îles et où la hausse des prix des billets de bateau interdit à beaucoup désormais de quitter l’endroit où ils habitent ; on a privatisé ou fermé les deux tiers des établissements supérieurs, les écoles et les lycées ne sont souvent plus chauffés en hiver, le ministère vient de lancer un recrutement de professeurs… bénévoles ! 
     
    Je n’en finirais pas d’énumérer les ravages des crimes commis depuis cinq ans sous prétexte d’Europe et sous les ordres de l’Allemagne. 
     
    Pour ma part, moi qui connais ce pays depuis quarante ans et qui y vis une partie de l’année, j’ai perçu une rupture à l’automne 2013 : le désespoir est alors devenu palpable. Le désespoir, c’est à dire le sentiment qu’on est enfermé dans une logique implacable qui vous écrase ou vous écrasera si elle ne vous a pas encore écrasé. Les partis politiques qui se sont succédé au pouvoir depuis 1974 ont perdu toute crédibilité. Une classe privilégiée de dirigeants, souvent corrompus par les entreprises occidentales (armement, travaux publics… le champion de la corruption en Grèce étant l’allemand Siemens) qui ont fait payer les pots de vin versés aux hommes politiques grecs en surfacturant les matériels payés par les contribuables grecs, sont désormais perçus par une grande partie du peuple comme des collaborateurs d’une nouvelle occupation. Tout cela renforce le sentiment d’être dans un état de guerre qui ne dit pas son nom, sous une dictature qui n’a conservé que des apparences de la démocratie. De ce fait, beaucoup manifestent un grand scepticisme par rapport à la gauche dite radicale (Syriza) qui est désormais en tête dans les sondages mais qui refuse de remettre en cause l’euro et le cadre européen dont beaucoup sentent qu’il est le nœud gordien à trancher. 
     
    Un ami (qui a toujours voté à gauche) m’a dit, à la fin de l’an dernier : « La phrase qui revient de plus en plus souvent dans les conversations, c’est : il va falloir que le sang coule ». Ou encore : « Le premier qui prend le pouvoir , qui fusille un ministre conservateur et un ministre socialiste aura 90 % du pays derrière lui ». 
     
    En toute occasion, depuis, j’ai tenté d’alerter sur cette désespérance, de dire qu’on emmenait la Grèce, et derrière elle toute l’Europe, au gouffre avec les politiques stupides et criminelles qui sont imperturbablement menées de Berlin et Bruxelles : la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) est de nouveau ces jours-ci à Athènes et exige une nouvelle aggravation de la politique qui échoue depuis cinq ans. Ma conviction depuis un an, et je ne cesse de le répéter, c’est que nous sommes désormais entrés dans une période où tout peut arriver, où il peut suffire d’une étincelle pour faire exploser la poudrière qu’on s’est ingénié à remplir depuis cinq ans. Cette étincelle pourrait être la mort du jeune Romanos, en grève de la faim depuis le 10 novembre. 
     
    La question qui se pose pour moi est désormais : le gouvernement droite-socialiste, qui a mené le pays au désastre et qui est à peu près sûr d’être écrasé dans les urnes lors des élections qui doivent avoir lieu d’ici à mars prochain, a-t-il choisi la fuite en avant pour provoquer une explosion dont il espérerait tirer un vote de trouille de la part de ceux qui ont encore quelque chose à perdre, ou qui servirait à justifier l’établissement, sous une forme ou une autre, d’une dictature ? 
     
    Ce serait la première – et sans doute pas la dernière – engendrée par l’Union européenne. 
     

  • Manifs en Allemagne : les médias n’en parlent pas

    C’est très peu commenté par les médias français. Et pour cause…

    Une manifestation populaire, quasi spontanée du peuple allemand contre l’islamisation ? Ce ne peut être que des nazis, des nostalgiques du IIIe Reich ! Ce genre de réduction ad Hitlerum, tellement facile, surtout en Allemagne, permet de disqualifier d’office ceux qui ont le malheur de ne pas vouloir céder au remplacement de leur population par une autre…

    Mais de quoi parlons nous ?

    Ces manifestations populaires sont l’œuvre d’un mouvement spontané baptisé Pegida, en allemand, une abréviation de « Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes », c’est-à-dire patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident. Initiées en octobre dernier, ces manifestations ne rassemblaient au départ que quelques centaines de personnes, avant de croître très rapidement pour attendre des rassemblements de milliers d’Allemands ces derniers jours dans de nombreuses villes du pays.

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  • Le Hamas retiré de la liste des organisations terroristes par la justice européenne

    Le Hamas a été retiré, mercredi, de la liste européenne des organisations terroristes après un vice de procédure constaté par la Cour de justice de l'Union européenne. Le gel de ses avoirs en Europe est toutefois maintenu. 

    La justice européenne a annulé, mercredi 17 décembre, pour vice de procédure, l'inscription du mouvement palestinien Hamas sur la liste des organisations terroristes de l'UE, tout en maintenant temporairement le gel de ses avoirs en Europe. 

    Le Tribunal de l'Union européenne précise que cette annulation "n'implique aucune appréciation de fond sur la question de la qualification du mouvement Hamas de groupe terroriste". L'UE avait inscrit le Hamas sur sa liste noire en décembre 2001. 

    "Les effets des actes annulés", soit le gel des fonds du Hamas dans l'UE "sont cependant maintenus temporairement pour garantir l'efficacité de tout futur éventuel gel des fonds", a précisé le Tribunal. 

    Le Conseil de l'UE a maintenant trois mois pour prendre une nouvelle décision de gel des fonds, ou deux mois pour se pourvoir en appel auprès de la Cour de justice de l'UE contre cette décision, ajoute le Tribunal dans un communiqué. 

    "Une décision qui me satisfait", affirme l’avocate du Hamas 

    Saisi par le Hamas, le Tribunal constate que son inscription sur la liste est fondée "non pas sur des faits examinés et retenus dans des décisions d'autorités nationales compétentes, mais sur des imputations factuelles tirées de la presse et d'Internet". 

    "Pourtant, la position commune et la jurisprudence exigent que la base factuelle d'une décision" de ce type repose "sur des éléments concrètement examinés et retenus dans des décisions d'autorités nationales compétentes au sens de cette position commune". 

    Le Tribunal ne retient pas, en revanche, l'argument du Hamas selon lequel il ne pouvait pas être inscrit sur une liste d'organisations terroristes "car il était un gouvernement légitimement élu".

    "C'est une décision qui me satisfait" a toutefois commenté pour l'AFP l'avocate du Hamas, Me Liliane Glock. 

    "Le tribunal a jugé en droit et a répondu à la seule question qui vaille : la liste européenne des organisations terroristes doit-elle être calquée sur la liste américaine ? Le tribunal a répondu non", a-t-elle estimé. 

    "Toutes les décisions depuis 2001 instaurant des mesures restrictives, y compris concernant la branche armée, sont annulées", a affirmé l'avocate. 

    Netanyahou demande le retour immédiat du Hamas sur la liste 

    "Maintenant, j'attends de voir les effets en France, car la France a une liste des organisations terroristes unique, qui se borne à collecter les inscriptions des listes européennes. Il faudra que le Hamas en disparaisse", a-t-elle ajouté. 

    Sans surprise, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a, au contraire, aussitôt appelé l'UE à maintenir les sanctions contre le Hamas. 

    "Nous ne nous satisfaisons pas de l'explication européenne selon laquelle le retrait du Hamas de cette liste des organisations terroristes relève d'une question technique. Nous attendons d'eux (les Vingt-Huit) qu'ils remettent immédiatement le Hamas sur la liste", a-t-il dit dans un communiqué qui qualifie le groupe palestinien d'"organisation terroriste meurtrière". 

    L'UE avait créé sa liste des organisations terroristes dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Elle y avait d'abord inscrit la branche armée du Hamas, avant d'y intégrer la branche politique en septembre 2003. 

    Pour les mêmes motifs de procédure que ceux retenus pour le Hamas, la Cour européenne de justice en avait retiré en octobre 2014 le mouvement séparatiste tamoul des Tigres de libération de l'Eeelam, tout en maintenant là aussi le gel de ses avoirs.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Vers une nouvelle crise économique et financière ?

    La crise du rouble dépasse les seules frontières de la Russie. Quel est le rôle des Etats-Unis et quelles conséquences pour la France ? Eléments de réponse :

    " Le risque est désormais bien réel : la Russie est au bord du krach financier. Mardi 16 décembre, le rouble a encore perdu 20% de sa valeur et la bourse de Moscou a chuté de 17% (...)  

    La banque centrale a relevé son principal taux d’intérêt à 17% avec pour objectif de freiner la chute de la devise. Face à la baisse des prix du pétrole et de la situation tendue en Ukraine, les investisseurs vendent leurs roubles pour acheter du dollar. Relever les taux était censé relancer l’intérêt pour la devise russe en la rendant plus rémunératrice. Mais qui dit hausse de taux, dit aussi ralentissement économique à terme : les investissements deviennent plus chers et la consommation s'en ressent.

    La banque centrale croyait bien faire mais les investisseurs l’ont vu autrement… à moins que d’autres raisons n’expliquent leur attitude. Sans tomber dans la théorie du complot, certains observateurs n’hésitent plus à avancer l’idée d’une possible action concertée et directement pilotée par Washington pour mettre Vladimir Poutine à genoux. Les sanctions internationales décidées contre Moscou après l'annexion de la Crimée n’ont pas eu d’effets ? Qu’à cela ne tienne, passons à l’étape suivante : utilisons le rouble - déjà fragilisé par la baisse des cours du pétrole - comme arme de destruction massive pour faire entendre raison au Maître du Kremlin. Complice des Etats-Unis dans cette aventure : les acteurs financiers anglo-saxons basés, non pas à Moscou, mais à Londres et New-York.

    Quel intérêt auraient-ils à agir de la sorte ? Il y a les raisons géopolitiques et, surtout, commerciales. Le club des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont aux abonnés absents vis à vis des Etats-Unis. Ces pays essaient de trouver la parade pour remplacer le dollar comme monnaie d’échange. Moscou essaie de mettre au point avec la Chine des compensations directes en yuan et en rouble pour contourner le billet vert.Cela ne plait pas à Washington... Barack Obama voit rouge. Le rouble – et par extension la Russie tout entière dont les entreprises et la population sont pénalisés par la crise – subirait-il l’hypertrophie de l’égo américain ? La question est posée. N'oublions pas que les Etats-Unis viennent de se voir dépasser par la Chine en tant que première puissance économique mondiale. La vengeance est un plat qui se mange froid (...)

    Cette crise sans précédent surgit à Moscou alors que la situation de l'Europe, en croissance zéro, est elle-même source de vives inquiétudes sur les marchés. Quelles conséquences immédiates ? L'Allemagne, premier partenaire européen des Russes, sera directement impactée. La France exporte de l'ordre de 7 à 8 milliards d'euros vers la Russie et importe près de 10 milliards de produits, principalement pétroliers et gaziers. Notre industrie agroalimentaire a toutes les chances de souffrir. Quant à nos établissements bancaires, leurs engagements se chiffrent en dizaines de milliards."

    Philippe Carhon

  • Entrevue du C.N.C. #11: Andreas (Aube Dorée) sur l'histoire et l'actualité de Chypre

    Andreas est Chypriote. Il est assistant parlementaire d'Aube Dorée au parlement européen de Bruxelles. Il fait également partie du National Popular Front (ELAM), parti politique chypriote très proche d'Aube Dorée.

    On l'a vu récemment intervenir pour Aube Dorée au congrès du GUD "Le réveil des nations". Il nous a accordé une entrevue exclusive afin que le public français puisse mieux connaître la situation de Chypre, pays dont la partie nord a été envahie par la Turquie en 1974.

    NB: Certains sigles ont été laissés intentionnellement en anglais.

    1) Peux-tu donner un aperçu à nos lecteurs de l’histoire de Chypre jusqu’à 1974 ?

    Je vais commencer mon propos par une rétrospection historique de manière à bien faire comprendre le contexte au lecteur. Chypre est une île grecque, et ce depuis 4000 ans au moins. Pas un endroit séparé du reste de la Grèce mais un organe vital qui interagit et coexiste avec le reste de l’Hellénisme. Jusqu’en 1191, l’île fit partie de l’Empire Byzantin. L’année suivante, elle fut conquise par Richard Cœur de Lion puis connut par la suite un nombre important de souverains. Les Templiers, Guy de Lusignan, les Vénitiens, les Ottomans et les Britanniques dirigèrent l’île avec violence et noyèrent dans le sang toutes les tentatives de résurrection des Grecs.

    Le 1er avril 1955 marqua le début d’un autre combat pour la liberté, l’auto-détermination et l’union avec la Grèce. L’Empire britannique était un ennemi supérieur en nombre et disposait de dizaines de milliers de soldats à Chypre… face à une guérilla révolutionnaire qui, pendant les 4 ans de conflit, n’aligna que quelques centaines de combattants. Sous la direction du Colonel Grivas, fier dirigeant nationaliste, l’EOKA (National Organisation of Cypriots Fighters) remporta une victoire écrasante sur les britanniques. Cependant, les forces politiques de Chypre et de Grèce trahirent cette victoire et le but premier qui était de parvenir à l’union ne put se réaliser. A la place, nous nous sommes compromis avec un Etat soi-disant « redevable ». Un pays comprenant des enclaves sous domination britannique et un gouvernement obligé de prendre des turcs au parlement, dans des postes ministériels ou en tant que vice-président. Un Etat avec des forces armées turques et des officiers de police turcs.

    Cet Etat et sa constitution étaient voués à l’échec. C’est donc sans surprise qu’à la suite de la mutinerie de la minorité turque de 1963, un autre conflit armé éclata. D’un côté, les turcs qui se séparèrent de la vie publique de l’île, s’isolèrent dans des enclaves 100% turques et formèrent leurs propres petits gouvernements. De l’autre le gouvernement chypriote qui essayait d’appliquer la loi. A cette époque, un bon nombre de vétérans de l’EOKA et d’autres volontaires mirent sur pied leurs propres milices afin de protéger leurs quartiers et lieux d’habitation des turcs.

    La violence continua encore 10 ans. Cette période fut marquée par des bombardements de l’armée de l’air turque, par des gains et des pertes de territoires des deux côtés avec comme conséquence l’impossibilité à la République de Chypre d’imposer sa souveraineté sur l’île. L’invasion ne prit donc pas seulement place en 1974 mais déjà avant. Elle était bien planifiée et aidée par l’OTAN. Elle était déjà achevée avant 1974. L’invasion de 1974 marqua le zénith de l’expansionnisme turc qui imposa de fait un nouveau statu quo pour la « Grèce du sud ».

    2) Tu es originaire de Chypre. Comment est la vie là-bas (d’un point de vue tant ethnique et culturel qu’économique et social) ?

    La vie à Chypre à partir de 1974 et donc de la destruction du Mouvement National par le gouvernement a dramatiquement changé. 200.000 Chypriotes sont devenus des réfugiés dans leur propre pays, 4.000 d’entre eux sont morts et 1619 disparurent (aujourd’hui encore, nous n’avons aucune information sur le sort qui fut celui de la majorité d’entre eux). Le Chypriote a vu sa maison prise par les colons turcs, a vu son pays labouré par des mains étrangères et a vu ses efforts de toute une vie disparaître en quelques heures. Le nouveau Chypriote a commencé à ne vivre que pour le présent, n’a plus eu d’intérêt à vouloir bâtir le futur et acquérir la liberté. Il s’est noyé dans la prospérité amenée par le dollar qui lui a fait oublier son pays et ceux qui étaient morts pour le défendre. Il a laissé sur place un miracle économique similaire à ceux de l’Allemagne et du Japon après 1945. Il est devenu un consommateur, un matérialiste exhibitionniste et un xénomaniaque fanatique.

    3) Comment réagit la population face à l’occupation turque? Quels sont les contacts entre les Chypriotes et les occupants ? Comment est-il possible de résister ou de combattre l’occupation aujourd’hui ?

    Année après année, la population ne prêta plus attention à l’occupation et considéra le statu quo comme acquis. Une minorité sera cependant toujours là pour combattre. Cette minorité eut à certains moments le pouvoir de raviver les réflexes patriotiques de la population et d’en faire une éruption volcanique. Ce fut le cas en 1996 avec la marche motocycliste contre l’occupation qui commença à Berlin et finit sur les barricades et la zone-tampon de Chypre. Deux cousins, Tasos Isaak et Solomos Solomou, le payèrent de leur vie. Le premier fut battu à mort par les Loups Gris et le second fut tué par balles alors qu’il escaladait un mât de la zone occupée afin d’en retirer le drapeau de la honte (voir vidéo). De temps en temps, le mouvement contre l’occupation déclencha des actions et réactions mais le manque de cohérence idéologique, les motivations personnelles ainsi que les forces de division marquèrent de leur ombre la seule résistance.


    Il est possible de résister. Nous tenons notre destin en main car nous sommes en mesure de détruire notre futur ! Et si nous pouvons détruire quelque-chose, cela signifie que nous pouvons également le contrôler. La résistance doit venir de l’intérieur. Pour commencer, nous devons rejeter et considérer comme faux tout ce qui a été dit. Voyez-vous, l’histoire de Chypre est enseignée afin de créer des esprits faibles. Tout y est changé et les héros sont désignés comme des traîtres. En conséquence, le premier pas à faire est d’apprendre notre histoire. Le second est d’établir à nouveau un système scolaire helléno-centré qui créera des Grecs non seulement par le sang mais également par l’esprit.

    L’éducation est la priorité. Pendant près de 800 ans, nous avons été détachés du corps national. Nous avons toutefois gardé notre identité, nos traditions et notre dialecte archaïque unique. Si nous savons qui nous sommes et d’où nous venons, nous pourrons maitriser notre destin.

    4) Quelle est l’opinion des Chypriotes sur: l’ONU, l’OTAN et l’Union Européenne?

    Il n’existe aucune confiance dans ces organisations. Les Chypriotes se sentent trahis par elles toutes mais pour des raisons différentes. Ces raisons sont bien sûr en lien avec notre problème national. Après la vague de violence de 1963, un détachement de l’ONU (UNFICYP) fut envoyé à Chypre. Depuis, il est prouvé par des dizaines d’incidents que l’UNFICYP a été une base de support non-officielle pour les turcs. Par ailleurs, la manie de l’UE de vouloir « régler » le problème chypriote sur la base d’une confédération bilatérale prouve encore qu’elle ne souhaite simplement que légitimer les conséquences de l’invasion.

    L’OTAN a toujours œuvré de concert avec la Grande-Bretagne et la Turquie contre les Grecs. L’accession de Chypre à l’UE était basée sur un mensonge : que Chypre serait libérée à nouveau. Les politiciens ont promu le mensonge suivant : Chypre occupée équivaudrait à une partie du sol de l’UE qui serait occupé, il n’y aurait donc aucune chance que l’UE puisse accepter une occupation d’une partie de son sol par un tiers parti. Le désenchantement de ceux qui avaient cru ce mensonge et voté en conséquence commença rapidement. Ces gens considèrent par ailleurs que l’UE est responsable de la crise économique que connaît Chypre aujourd’hui.

    5) En tant que membre d’Aube Dorée et du National Popular Front, peux-tu nous donner les positions officielles de ces structures sur Chypre et la Turquie ?

    Aube Dorée et le National Popular Front réclament la mise en œuvre de la doctrine de l’espace de défense commun entre Chypre et la Grèce. En plus des espaces économiques communs liant les deux Etats, cela équivaudrait à une union entre l’île et la Grèce. Maintenant que le gaz dans l’espace économique commun de Chypre est un sujet d’intérêt international, la Grèce –et non Israël- serait le pays qui garantirait l’intégrité de Chypre. Les avions F16 grecs, et non ceux de l’armée de l’air israélienne, seraient stationnés à l’aéroport de Pathos à Chypre.

    Parler maintenant d’une union totale est hors de propos. Nous devons d’abord recouvrer la souveraineté dans nos pays et leur redonner force et indépendance. Toute précipitation serait vouée à l’échec. Un voyage d’un millier de kilomètres débute toujours par un pas. Notre rêve le plus cher est de voir la nation grecque réintégrée mais la raison ne nous fait pas perdre de vue que toutes les conditions actuelles sont contre nous. Nous ne pouvons nous permettre en tant que nation une autre catastrophe du même acabit que celle d’Asie Mineure. Cela sonnerait notre glas.

    6) Le 10 novembre, la situation à Chypre fut le sujet d’une grande manifestation au parlement de Bruxelles. Que peux-tu nous en dire ?

    Au Parlement Européen, chaque jour, ils parlent des violations des Droits de l’Homme en Afrique, des réfugiés d’Iraq et de Libye, des conflits en Somalie et au Soudan. Alors nous essayons de leur montrer qu’ils sont eux-mêmes des réfugiés européens, qu’il y a des violations des Droits de l’Homme en Europe, qu’il existe des zones de conflits en Europe. Nous n’y sommes pas allés pour mendier leur pitié. Nous y sommes allés par devoir. Ce devoir que nous avons envers nos morts, notre histoire et nos descendants. C’est un devoir patriotique d’accomplir cette tâche.

    Dans notre stratégie, les campagnes d’information sont vitales. Et ce, même si les dirigeants des Etats ne sont pas touchés. L’essentiel étant que les gens ordinaires puissent nous entendre lorsque le sujet les intéresse.

    Une armée qui réussit se caractérise par trois éléments : organisation, discipline et morale. Pour nous, voir des gens intéressés par nos problèmes et voulant nous aider délivre un message fort aux Chypriotes. N’oubliez pas qu’en 1996, dix-mille Chypriotes étaient dans les rues, dans la zone tampon et sur les barricades, mus par un mouvement symbolique qui a pris naissance à Berlin avec la participation d’Européens qui soutenaient notre cause.

    7) Que faire pour ceux qui veulent soutenir les Chypriotes? Participer à l'European Solidarity Front for Cyprus peut-être ?

    La chose la plus importante, à ce moment, est l’information. La population Européenne ignore tout des problèmes de Chypre donc il est crucial pour nous de le diffuser à travers le monde. Et la prochaine étape est de faire pression sur leurs gouvernements par des actions, des manifestations et par n’importe quel accès aux médias afin de les forcer ou essayer de les forcer à faire changer la politique de leurs pays envers Chypre.

    Evidemment, nous supportons toutes les initiatives destinées à nous soutenir. En conséquence, nous accordons notre soutien total à l’European Solidarity Front for Cyprus. Certaines choses sont plus importantes que nos mouvements et nous-mêmes.

    8) Comment vois-tu le futur proche de la Grèce et de Chypre?

    Je vois une Grèce glorieuse dans une Europe libre. Nous gagnerons car nous ne pouvons nous payer le luxe de perdre.

    Le Cercle Non Conforme (traduction par Rüdiger et Ann)

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Des experts accusent le gouvernement de légaliser la vente d’êtres humains

    A la suite de l’annonce par le ministre de la Justice espagnol de la prochaine approbation de plusieurs amendements à la réforme du registre civil, afin de prendre en compte l’enregistrement des naissances par mères porteuses, des experts en éthique accusent le gouvernement espagnol de légaliser de façon dissimulée les « ventres de location » et la vente d’êtres humains.

    Répondant à ce projet du ministère de la Justice espagnol d’inscrire au Registre Civil les naissances générées par « gestation par procuration », connue comme maternité de subrogation ou « ventre à louer », les experts en éthique s’expriment : la gestation par procuration est une pratique illégale en Espagne. Ces dernières années s’est développé un commerce fort lucratif par lequel des couples de sexe identique ou différent, ou bien des personnes célibataires, se rendent dans certains pays afin de « se procurer » des enfants portés par des femmes de là-bas.

    En toute logique, les enfants portés par des mères à l’étranger ne sont pas coupables de ne pas êtres enregistrés en Espagne. Ce qui est logique et cohérent si l’on suit l’ordonnance juridique, serait d’inscrire les enfants dans leur pays de naissance et comme enfants de leur mère biologique, puis de faire les démarches d’adoption munie de toutes les garanties.

    En tous les cas, le gouvernement espagnol ne doit pas légaliser l’enregistrement de ces enfants s’il veut être cohérent avec la législation interdisant la maternité subrogée. Cette pratique doit être universellement abolie parce qu’elle fragilise la dignité de la femme et convertit l’enfant en un produit de commerce. La maternité est un patrimoine de la femme et sa vente ou location est offensive. L’enfant de premier âge, comme l’affirme la Déclaration des Droits de l’Enfant, ne doit pas se séparer de la mère sauf cas exceptionnels.

    Le porte parole de Femme, Mère et Professionnelle déclare :

    « Il est paradoxal que le Gouvernement espagnol maintienne une loi qui conduise la femme, face à la plus minime des difficultés, à avorter, sans protection ni aide aucune. Et à la fois de légaliser de façon dissimulée l’achat et la vente de bébés en utilisant la femme comme instrument. L’inscription en Espagne d’enfants provenant de grossesses par procuration est une offense à la dignité de la personne parce qu’elle permet la procréation sans famille. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html