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Europe et Union européenne - Page 848

  • L’Europe est impuissante face aux flux migratoires venus du Sud

    Les Européens n’ont pas à être culpabilisés, ils n’y sont pour rien et n’ont pas vocation à être envahis un peu plus.

    Depuis la guerre en Libye, nous devons tous les jours commenter un nouveau drame en Méditerranée. Dimanche dernier, par exemple, 800 personnes sont mortes des suites du naufrage d’un chalutier au large de l’Italie. La semaine dernière, 450 migrants trouvaient la mort dans des conditions similaires. Et ainsi de suite. C’est assez.

    Pour l’eurocrate Michel Barnier, une solution existe pour endiguer le phénomène. Ainsi qu’il l’a déclaré au « Club de la presse » d’Europe 1, « il faudra accueillir plus de réfugiés en France » car « ces naufrages, ces drames interpellent l’honneur et l’humanité des Européens ». Il a pour partie raison ; en effet, cette situation ne doit pas, et ne peut pas, nous laisser indifférents. Il est temps de se mobiliser, mais bien plutôt pour dire stop à l’immigration clandestine. Contrairement aux leçons de morale des indignés professionnels, telle est l’issue la plus humaniste. L’Europe, et particulièrement la France, ne sont plus en capacité de recevoir des réfugiés toujours plus nombreux et qui, demain, le seront bien plus encore.

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  • Migrants : Malte demande une intervention contre les passeurs criminels

    Lu dans Présent :

    P"Alors que la plupart des pays européens n’en finissent plus de pleurer sur une situation dramatique qu’ils ont contribué à créer par leur incurie en matière d’immigration, du côté de La Valette, on ne s’embarrasse pas avec le politiquement correct. Jugeant « insuffisante » la proposition de blocus de son homologue italien Matteo Renzi, le Premier ministre maltais Joseph Muscat et son ministre des Affaires étrangères George Vella ont en effet demandé lundi à ce que l’on intervienne militairement contre les passeurs, en allant notamment les traquer jusque dans les eaux libyennes.

    Selon le Times of Malta, George Vella a ainsi déclaré que la création d’une coalition chargée de combattre les trafiquants d’êtres humains, avec un mandat des Nations Unies lui permettant de les attaquer militairement, est aujourd’hui « du devoir de la communauté internationale ». Une déclaration à laquelle Joseph Muscat devait ajouter : « le temps est venu d’agir en Libye ». En effet, poursuivait-il, « à moins que des mesures ne soient prises autour de la Libye, ces scènes seront amenées à se reproduire ». [...]"

    Michel Janva

  • Les Etats-Unis préoccupés par... ce que va faire l'Allemagne

    George Friedman, fondateur et PDG de Stratfor, société privée américaine qui œuvre dans le domaine du renseignement, fondée en 1996, était invité le 4 février dernier du The Chicago Council. Il explique comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Partisan d'une géopolitique cynique, selon l'adage "diviser pour régner", il explique :

    "La politique que je recommande est celle adoptée par Ronald Reagan envers l’Iran et l’Irak : il a financé les deux côtés pour qu’ils se battent entre eux afin de ne pas nous combattre. C’était cynique, et ce n’était certainement pas moral, mais ça a marché. Et c’est le point essentiel. Les Etats-Unis ne peuvent pas occuper l’Eurasie : dès le moment où les premières bottes touchent le sol, la différence démographique est telle que nous sommes totalement en infériorité numérique. Nous pouvons vaincre une armée, nous ne pouvons pas occuper l’Irak. L’idée que 130 000 hommes puissent occuper un pays de 25 millions… eh bien, le ratio policiers/civils à New York est supérieur à celui déployé en Irak. Donc nous n’avons pas la capacité d’aller partout mais nous avons la capacité de, premièrement, soutenir diverses puissances rivales afin qu’elles se concentrent sur elles-mêmes, en leur procurant le soutien politique, quelques soutiens économiques, un soutien militaire, des conseillers et, en dernière option, faire comme avec le Japon, je veux dire au Vietnam, en Irak et en Afghanistan, par des mesures de désorganisation. L’objectif des mesures de désorganisation n’est pas de vaincre l’ennemi mais de le déstabiliser.

    "C’est ce que nous avons fait dans chacune de ces guerres : en Afghanistan, par exemple, nous avons fait perdre son équilibre à Al Qaïda. Notre problème, car nous sommes jeunes et stupides, est que, après avoir déstabilisé l’ennemi, au lieu de nous dire « C’est bon, le travail est fait, rentrons chez nous », nous nous disons : « Ce fut si facile ! Pourquoi ne pas y construire une démocratie ?! » Et c’est à ce moment que la démence nous frappe. La solution est que les Etats-Unis ne peuvent pas constamment intervenir dans toute l’Eurasie. Ils doivent intervenir de manière sélective et très rarement ; cela doit être fait en dernier recours. L’intervention militaire ne peut pas être la première mesure à appliquer. Et en envoyant les troupes américaines, nous devons bien comprendre en quoi consiste notre tâche, nous limiter à elle et ne pas développer toutes sortes de fantasmes psychotiques. Donc j’espère que nous avons retenu la leçon cette fois : il faut du temps aux enfants pour apprendre les leçons. [...]

    Alors, comment cela va-t-il se jouer ? Eh bien, les Etats-Unis ont déjà joué cartes sur table : c’est la ligne de la Baltique à la mer Noire. Quant aux Russes, leurs cartes ont toujours été sur table : ils doivent avoir au moins une Ukraine neutre, pas une Ukraine pro-occidentale. La Biélorussie est une autre question.Maintenant, celui qui peut me dire ce que les Allemands vont faire me dira ce que seront les vingt prochaines années de l’histoire. Mais, malheureusement, les Allemands n’ont pas pris leur décision. Et c’est toujours le problème récurrent de l’Allemagne, avec son économie très puissante, sa géopolitique très fragile, et qui ne sait jamais trop comment concilier les deux. Depuis 1871, la question de l’Europe a été la question allemande. Comme la question allemande ressurgit, c’est bien la question que nous devons régler, et nous ne savons pas comment l’aborder, nous ne savons pas ce qu’ils vont faire."

    Voici son intervention sous-titrée : 

    Michel Janva

  • Ukraine : une guerre mondialisée

    Depuis l'entrée en vigueur du protocole de Minsk, le 5 septembre dernier, protocole censé organiser le cessez-le-feu en Ukraine, celui-ci a été violé à diverses reprises. Fin janvier, les combats ont cependant redoublé d'intensité. Une situation qui n'étonne apparemment personne : Minsk ne fut qu'un chiffon de papier, une décision d'ordre humanitaire, ne réglant - et ne voulant régler... - ni les questions de droit, ni les questions politiques. Comme si ce conflit n'était qu'un pion sur un échiquier plus vaste.

    Du redoublement des combats, ces derniers jours, ces dernières semaines, en Ukraine, Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité. « La lumière au bout du tunnel » entrevue à l'automne ne s'est pourtant pas éteinte; mais elle éclaire d'un jour différent la situation, selon qu'on l'observe d'un bout du monde ou de l'autre. La réalité, de fait, veut que la paix proposée il y a cinq mois n'en était pas une - tout juste une parenthèse humanitaire qui ne celait pas le fait que l'opposition demeurait entière. Tant en ce qui concerne la question immédiate de l'indépendance des régions pro-russes de l'Ukraine que de la toile de fond qui oppose chaque jour davantage, sur le plan politique, la Russie de Vladimir Poutine aux Occidentaux.

    Le droit pour la guerre

    Ceux-ci ont immédiatement brandi sous le nez de Moscou la menace de nouvelles sanctions, sans vouloir admettre que cette stratégie, largement dictée par les Etats-Unis, ne pouvait avoir l'effet escompté. Bien au contraire ! En étranglant davantage encore Vladimir Poutine, ce chantage, « absolument destructeur » selon le Kremlin, ne peut le pousser que davantage dans ses retranchements. Surtout que, de part et d'autre, on parle de bon droit - fort éloigné, au demeurant, de celui des Ukrainiens. Un argument qui, comme l'observait Péguy il y a plus d'un siècle, n'est pas générateur de paix, mais bien de guerre...

    C'est la seule évidence de ce conflit : sur le terrain, le sang coule ! Que ce soit à Marioupol, que ce soit à Donetsk, les civils - les civils d'abord - paient le tribut du sang. Les morts s'ajoutent aux morts sans qu'on puisse arrêter un chiffre, avec une espèce de rage systématique. Sans surtout savoir pourquoi ils meurent...

    Une raison anonyme de mourir...

    Ni même par qui ils meurent. Car, de part et d'autre, on se renvoie la responsabilité du massacre. L'état-major de l'armée ukrainienne accuse bien sûr les « rebelles », assurant que ceux-ci ne veulent pas la paix : « Ils exécutent les ordre du Kremlin pour une escalade de la situation dans le Donbass. » Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense, Olexandre Tourtchnov, va plus loin en accusant Vladimir Poutine d'être personnellement responsable du drame qui se joue en Ukraine. En face, les combattants pro-russes nient avoir ouvert le feu sur Marioupol, ou dans la région. Du moins à ce moment-là. Et même les autorités de Marioupol semblent impuissantes à nommer l'ennemi qui les frappe.

    Cette confusion des responsabilités ne signifie nullement que les adversaires cherchent la paix. Le président de la République populaire autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, l'a clairement affirmé en rejetant l'idée d'une trêve, et en promettant, au contraire, de lancer une offensive dans toute la région pour en chasser son adversaire. Le droit contre la paix encore !

    Moscou se réfugie aussi derrière le droit, celui des Ukrainiens pro-russes, pour dénier toute responsabilité dans cette escalade. Pour autant, la Russie n'entend pas, aujourd'hui plus qu'hier, céder à la pression occidentale.

    D'une hégémonie l'autre

    On ne peut rien comprendre, en fait, à la situation en demeurant au niveau local de l'Ukraine. Les antagonismes vont bien au-delà. L'Amérique dénonce clairement, par la voix de son ambassadeur aux Nations unies, Samantha Power, une volonté hégémonique de la Russie: « (...) l'objectif final de la Russie reste le même : accaparer davantage de territoires, et déplacer la ligne des territoires qu'elle contrôle de plus en plus loin dans le territoire ukrainien. »

    Une question de droit encore, qui justifie toutes les extrémités. Le président polonais Bronislaw Komorowski n'a pas hésité à le dire : « La riposte du monde occidental doit être très ferme. »

    Sans hésiter, la Russie renvoie la balle. Son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, accuse : « Nous observons des tentatives visant à faire dérailler le processus de paix, et des tentatives menées encore et encore par la direction de Kiev pour résoudre le problème par un recours à la force. »

    Un conflit mondialisé

    Tout cela signifie clairement que le conflit s'est internationalisé. Sinon sur le terrain, du moins en droit. Le pape François n'a pas hésité à le dire à plusieurs reprises ces derniers mois en évoquant « une troisième guerre mondiale par morceaux ». Vladimir Poutine ne dit pas autre chose lorsqu'il dénonce l'existence d'une « légion étrangère de l'OTAN » engagée aux côtés de l'armée ukrainienne. En deux mots, le président russe souligne les raisons américaines d'aller au clash : l'Ukraine est, à l'est, le dernier point où s'exerce l'influence des Etats-Unis, le dernier où ils défendent leurs « valeurs ».

    Dans ce conflit généralisé, les questions du gaz ou du pétrole ne sont que des épiphénomènes. Chaque bloc en présence semble convaincu qu'il ne peut vivre, ni même survivre, sous les ambitions, les revendications de son adversaire. C'est la seule raison sans doute pour laquelle Vladimir Poutine, à la limite de l'asphyxie économique, ne peut accepter, comme l'y engage Bruxelles, de condamner les agissements des « rebelles » pro-russes. Les questions nationales, en l'affaire, et pour estimables qu'elles soient par ailleurs, ne sont qu'un paravent...

     

    Olivier Figueras monde & vie 4 février 2015 

  • Immigration clandestine : Michel Barnier veut accueillir plus de réfugiés en France. L’Australie préconise la fermeté !

    Michel Barnier était face à Michèle Cotta, Arlette Chabot et Serge July dans “Le Club de la Presse” lundi soir sur Europe 1.

    Réagissant aux derniers naufrages d’immigrés clandestins en Méditerranée, Michel Barnier considère que pour – régler le problème -, il suffirait d’ouvrir encore plus nos frontières :

    Il faudra accueillir plus de réfugiés en France

    De son côté, l’ONU semble sur la même longueur d’onde en suggérant d’accepter l’invasion migratoire et le Grand Remplacement aux Européens. En effet, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a lourdement critiqué lundi les politiques migratoires “cyniques” de l’Union européenne :”L’Europe tourne le dos à certains des migrants les plus vulnérables dans le monde, et risque de transformer la Méditerranée en un vaste cimetière“.

    Pour sa part, le Premier ministre australien Tony Abbott a conseillé mardi à l’UE de suivre l’exemple de son pays et de refouler tous les migrants arrivés par la mer.

    Tony Abbott a exhorté l’UE a faire preuve de fermeté :

    Des centaines, peut-être des milliers de personnes se sont noyées en essayant d’atteindre l’Europe depuis l’Afrique. Le seul moyen d’empêcher ces tragédies est de mettre fin (à l’arrivée) des bateaux (…) Il est urgent que les Européens adoptent une politique très ferme qui puisse mettre fin au trafic d’êtres humains en Méditerranée.


    Michel Barnier Sur dans "Le club de la presse… par Europe1fr

    http://fr.novopress.info/186117/immigres-clandestins-michel-barnier-veut-accueillir-refugies-en-france-laustralie-preconise-fermete/

  • Socialo-communisme : une belle brochette d’hypocrites

    Encore un nouveau drame en mer Méditerranée qui a vu ces dernières heures, au large de la Libye,  le chavirage d’un rafiot  transportant des centaines de  clandestins. Une situation qui illustre l’accélération des flux migratoires depuis la catastrophique liquidation du régime de Kadhafi ; un « contrat » exécuté en 2011 avec l’aval (sur ordre ?)  de Washington par le trio Sarkozy-Juppé-BHL, avec le soutien de François Hollande. Si la Libye d’alors bloquait grandement le départ de migrants depuis ses côtes vers l’Europe (Kadhafi s’y était engagé et avait tenu parole), l’explosion de l’immigration-invasion se traduit statistiquement aujourd’hui par la hausse des victimes des naufrages entre l’Afrique et notre continent. Malheureux  à qui les mafias de trafiquants font miroiter un avenir meilleur en Europe, tant il est vrai que les aides données aux immigrés sous nos latitudes, à commencer par la France, agissent comme de véritables pompes aspirantes de l’‘immigration. Une horreur, comme celui de l’assassinat et du viol de la petite Chloé mercredi dernier à Calais, par Zbigniew Huminski,  un psychopathe polonais, déjà expulsé de France et multirécidiviste (nous avons déjà assez des nôtres !),  qui découle aussi de l’absence (ou des faibles moyens) de surveillance et de la suppression des frontières au sein  de l’espace Schengen. C’est ce laxisme là qui permet aussi cette libre circulation des clandestins débarqués en Italie…qui rejoignent en général notre pays. Une France pourtant frappée de plein fouet par la crise, qui compte des millions de pauvres et de chômeurs et qui doit maintenant  tourner rapidement le dos aux politiques mortifères  menées jusqu’alors si elle entend  perdurer en tant que nation libre, souveraine, enracinée et prospère.

    Or à l’entendre hier  sur Canal plus,  on peut vraiment douter que François Hollande ait pris la mesure des enjeux. Pour « fêter », à quelques semaines prés,  le  troisième anniversaire de son arrivée à l’Elysée,  il était l’invité exceptionnel sur la chaine des bobos et des beaufs de gauche,  de l’émission « Le supplément » animée par  Maïtena Biraben. En l’espèce  deux heures de spectacle  mélangeant infos et divertissement  -le concept d’infotainement inventé Outre-Atlantique.

    Continuant  à abîmer la fonction présidentielle, comme l’avait fait avant lui le bling-bling Sarkozy, le président socialiste  est certes à l’image d’une large partie de  la classe politicienne qui sombre à des degrés divers, dans le dévoiement démagogique, dans la pipolisation, si ce n’est dans une certaine vulgarité,  passant du «  spectacle de la politique à la politique-spectacle ». Une perte de crédit dont souffrent ceux qui ont normalement pour mission de tirer le pays vers le haut,  mais  qui est somme toute dans la  continuité  de la décadence de notre pays qui n’épargne pas les principaux responsables.

    Dans ce contexte, la prestation de M Hollande  a été éreintée par l’ensemble des médias, tant elle fut caricaturalement mauvaise.  A l’image de son  optimisme de carton pâte basé sur la capacité du gouvernement à  profiter d’une reprise de la croissance chez nos voisins. « Prestation anecdotique », « pratique de l’art de l’esquive» sur  les sujets prioritaires  que sont l’emploi et le chômage, « discours recyclable »,  «velléitaire»,  «accablant de vacuité»,   «mauvaise émission de variété», «parole présidentielle  gaspillée et décrédibilisée »… les éditorialistes n’ont pas été tendres

    Largement interrogé sur la montée en puissance du vote Front National, l’incapacité de François Hollande  à appréhender ce phénomène, à en tirer des conclusions pratiques sur les orientations, le  logiciel des politiques menées par les partis dits  de gouvernement depuis des décennies,  était toute aussi frappante. Un mélange d’incompréhension,  d’impuissance, de fuite en avant qui  a été  également pointé par certains commentateurs. Dans Les Echos,  Cécile Cornudet  s’est arrêtée sur  l’agacement de M Hollande,   « le moment est fugace, mais le sujet essentiel »  concernant  le «  reportage »  diffusé au cours de cette émission « qui fait parler  des électeurs PS passés au FN » dans le Nord-Pas-de-Calais. Or « leurs propos sont terribles » . Mais « confronté à ceux qu’il a déçus, François Hollande reste sans voix ».

    Ou plus exactement a ressorti de son chapeau quelques  formules toutes faites pondues par ses communicants, du même  tonneau que celles qui sont rabâchées ad nauseam par la gauche et une large partie de la droite depuis trente ans. Ainsi les difficultés économiques expliqueraient seules cette montée du FN. Elles jouent bien sûr  un rôle majeur dans l’adhésion des Français au programme alternatif porté par le FN.  Mais c’est aussi une façon de réduire la motivation plus large du vote FN qui  signe  également affirme Bruno Gollnisch,  un attachement majeur de nos compatriotes à leur  identité, leur souveraineté, leur  culture, aux  valeurs de notre civilisation helléno-chrétienne, européenne.

    Le « nationalisme c’est une pourriture » à éradiquer  expliquait  un djihadiste français parti combattre en Syrie dans une vidéo,  dont un extrait a été  intégré  dans un reportage sur l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux par l’Etat Islamique, diffusé hier soir sur  LCP. M. Hollande s’est contenté de répéter sur Canal plus que le FN  « n’est pas un parti républicain, c’est un parti dans la République », appelant  à la confrontation programmatique, parce que «sur le fond, sur les propositions, c’est assez commode de montrer les illusions ». Et histoire d’illustrer  son  propos sur l’archaïsme  d’un FN  national-étatiste-dirigiste, il a fait « très fort».

    « Quand madame Le Pen a-t-il affirmé, parle comme un tract du Parti communiste des années 70 – parce que c’est ça en réalité, en pensant qu’on peut fermer les frontières, qu’on peut nationaliser les industries, qu’on peut sortir un certain nombre de capitaux de notre pays sans qu’il y ait de risques. Quand elle parle comme le Parti communiste, ça parle, dans cette région-là (le Nord- Pas-de-Calais, NDLR), parce que ça a été, encore aujourd’hui, une région influencée par le Parti communiste ». Un PC qui cepopendant a-t-il précisé ne « demandait pas qu’on chasse les étrangers »ou  « qu’on fasse la chasse aux pauvres ». On admirera  l’art du résumé du chef de l’Etat.

    Il fallait s’y attendre, les communistes se sont  étranglés en découvrant la comparaison faite  entre Marine et le PC de l’ère Brejnev. Olivier Dartigolles, porte-parole du PC,  a affirmé que « Quand Hollande compare le FN au PCF des années 70, sa faute est double. À l’égard des militantes et militants communistes. Mais c’est aussi une lâcheté intellectuelle face au FN d’aujourd’hui ». Le monsieur anti FN du Parti  de Gauche,  Alexis Corbière a  parlé d’une « honte ».   Le militant LGBT Ian Brossat, incarnation du communisme   new look,  qui a trahi aux municipales  ses « camarades »  du Parti de Gauche pour  devenir  adjoint PC à la mairie de Paris,  a jugé « la comparaison » de M. Hollande « indigne et inepte ». «  En parlant ainsi, Hollande contribue à dédiaboliser encore un peu plus le FN. C’est une faute politique et une faute morale ». Monsieur est connaisseur…

    Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a demandé des « excuses publiques » au président de la République pour cette « déclaration honteuse », des  « propos parfaitement scandaleux ».  Et de préciser: « Prétendre comme il l’a fait que Marine Le Pen parle comme un tract du Parti communiste alors que le Parti communiste a toujours combattu les idées du FN … Nous, nous n’avons pas démissionné, nous menons le combat, et le président de la République, lui qui a abandonné la défense du monde ouvrier et industriel, prétend nous donner des leçons ? ».  « Je lui rappelle, puisqu’il parle des tracts du Parti communiste dans les années 70, qu’à l’époque la gauche avait un programme, c’était même un programme commun. Et quand il fallait nationaliser (…) eh bien la gauche le faisait à l’époque, elle ne démissionnait pas. Cette déclaration du président de la République, c’est l’aveu de son renoncement à parler au monde ouvrier. J’ai été parfaitement scandalisé par cette déclaration. (…) ».

    « En insultant le Parti communiste des années 70, François Hollande oublie que c’était alors le programme commun qui conduisit à la grande victoire de 1981», a  également  souligné   Jean-Luc Mélenchon.  Marianne a d’ailleurs opportunément  la phrase du roué François Mitterrand  affirmant à l’époque de ce fameux  Programme commun : «celui qui n’accepte pas la rupture avec l’ordre établi, avec la société capitaliste, celui- là, il ne peut pas être adhèrent du Parti Socialiste ». C’est maintenant celui qui n’accepte pas l’idéologie du métissage laïque et obligatoire, du laisser-faire laisser-passer mondialiste qui est prié de prendre la porte.

    Quant aux forces résiduelles du communisme, et au-delà des les critiques de M. Laurent et de ses amis sur les trahisons du PS, constate Bruno Gollnisch, cela ne les empêchera  pas de faire alliance avec le PS à l’occasion des prochaines élections régionales. Voilà au moins une chose  qui ne change pas. La capacité du PC à trahir les Français les plus modestes, hier en prenant ses ordres du Komintern, aujourd’hui en rampant devant l’aile gauche du  « parti de l’étranger »  pour quémander quelques postes. Et ce sont les mêmes qui s’étonnent de ce que les ex électeurs  communistes se réfugient  dans l’abstention ou « passent au FN »…

    http://gollnisch.com/2015/04/20/socialo-communisme-une-belle-brochette-dhypocrites/

  • Hallucinant : Project PHEME. L’Europe finance un projet informatique de censure globale !

    C’est un article du Parisien intitulé « Des chercheurs veulent passer les réseaux sociaux au détecteur de mensonges » qui vend la mèche du dernier gros projet informatique financé par l’Union Européenne, la plus belle invention démocratique du siècle et comparable à terme à l’Union soviétique.
     
    « Des chercheurs universitaires travaillent à l’élaboration d’un système capable d’identifier automatiquement les fausses informations qui se répandent comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. » 
     
    « Les réseaux sociaux sont une mine d’or en termes d’informations et d’expressions citoyennes pertinentes mais peuvent aussi être utilisés pour répandre des rumeurs. Pour faire le tri, des chercheurs planchent sur une sorte de «détecteur de mensonges» actif sur Twitter ou encore Facebook. Un projet ambitieux qui, selon le New York Times, pourrait se concrétiser dans dix-huit mois. » 
     
    « Ce programme de «fact cheking» (vérification des faits en direct) automatique, baptisé «Pheme», devrait pouvoir identifier la fiabilité des sources des informations communiquées grâce à un algorithme complexe. Un travail titanesque que coordonne la faculté de Sheffield, dans le nord de l’Angleterre, avec quatre autres universités et quatre entreprises. Financé par l’Union européenne, ce projet est mené sur trois ans. » 
     
    « Selon la directrice de l’étude, Kalina Bontcheva, l’objectif est de vérifier en temps réel les informations pour permettre aux gouvernements, services de secours, médias et entreprises de répondre plus efficacement à des rumeurs infondées. 
    Le projet doit identifier quatre types d’informations peu fiables : les spéculations, la controverse, la fausse information et la désinformation. Les chercheurs comptent utiliser trois facteurs pour établir la véracité des données : l’information en tant que telle, un système de vérification via des sources fiables et la diffusion de l’information. Le résultat de cette recherche pourra apparaître sur l’écran de l’utilisateur. » 
     
    Alors le côté « attention l’information que vous consultez est une rumeur »pourrait presque sembler assez inoffensif et je suis persuadé que l’on nous vend toute cette affaire comme étant un immense progrès pour la « véritable » information sur Internet, ce qui permettra de sécuriser les positions dominantes des médias traditionnels de plus en plus remis en cause par la blogosphère. 
     
    Rien n’empêchera après d’utiliser ce type de système pour bloquer des informations, bloquer des sites Web, bloquer des informations gênantes. 
     
    Ce type d’outil par son ampleur (tout le Web) et son fonctionnement en temps réel n’est rien de moins que le plus important logiciel de censure mondial. Même la Chine n’y a pas pensé. Seule l’Europe a l’esprit assez tordu pour penser et financer ce genre de projet. 
     
    Retenez bien. Projet Pheme. Internet ne sera bientôt plus libre, et lorsque vous lirez le Contrarien (si c’est encore autorisé) apparaîtra sur votre navigateur le message : « Attention ce site présent des contenus subversifs. Votre adresse IP ainsi que votre ADN ont été transmis à la police de la pensée »… signé le ministère de l’Amour.
     

  • Immigration massive : Le déferlement, c’est maintenant

    Source : Boulevard Voltaire – « Le déferlement, c’est maintenant »

    Les chiffres annoncés, dont on peut se demander s’ils ne sont pas minorés tant ils sont effarants, font état de 11.000 Africains subsahariens qui ont débarqué en Italie depuis le 1er avril, dont 6.500 les 12 et 13 avril, arrivés sur… 2 bateaux de toute sorte.

    Nos députés socialistes, écolos, d’extrême gauche, mais aussi, souvent hélas, de droite (UMP-UDI), ne cessent de voter des lois sociétales qui, peu à peu, bouleversent des usages ancestraux. Mais quid du danger extrême promis par les fous d’Allah ? Celui d’une invasion de l’Europe par 500.000 musulmans, 500.000 solides gaillards si l’on en croit les photos des bateaux du Camp des saints. Un demi-million d’hommes envoyés dans nos pays, nos villes, nos villages, nos campagnes, bien sûr par la misère qui règne chez eux mais aussi, et peut-être, surtout sur injonction de l’État islamique.

    Ils arrivent par bateaux bondés, de la barque au cargo rouillé, sur les côtes italiennes les plus proches de la Libye, là où leur a été annoncé qu’ils ne risquaient rien d’autre qu’une noyade éventuelle, et que les portes de la riche Europe leur étaient grandes ouvertes. Promesse leur a été faite qu’ils y bénéficieront d’une aide sociale sans commune mesure avec leur salaire de misère, des meilleurs soins médicaux prodigués gratuitement et avec largesse, le cas échéant d’appartements ou d’une chambre d’hôtel plus confortable que leur case, d’un travail au noir (ou au black, comme vous voudrez) leur assurant un salaire décent et la possibilité d’envoyer de précieux euros à leur famille et, surtout – cerise sur le gâteau -, les imams du coin, ceux qui leur auront été recommandés, continueront leur endoctrinement pour que leur foi devienne une arme redoutable..

    Et un beau jour, parmi ce demi-million de migrants, badaboum… Un attentat par-ci, un assassinat par-là, et l’État islamique pourra additionner ses victoires sur les mécréants.

    J’exagère sûrement… Mais je lis déjà que la haine du chrétien s’est exprimée avant même d’arriver à bon port ! Selon la préfecture de Palerme, 15 migrants musulmans viennent d’être arrêtés pour avoir jeté par-dessus bord, au beau milieu de la Méditerranée, 12 « vrais » migrants qui se disaient chrétiens. L’horreur dans l’horreur !

    Les chiffres annoncés, dont on peut se demander s’ils ne sont pas minorés tant ils sont effarants, font état de 11.000 Africains subsahariens qui ont débarqué en Italie depuis le 1er avril, dont 6.500 les 12 et 13 avril, arrivés sur… 2 bateaux de toute sorte. 400 Africains n’auraient jamais atteint la côte et se seraient noyés dans le naufrage de leur bateau de pêche où ils s’étaient entassés à 550 !

    Le Grand Remplacement n’est pas loin, n’est-ce pas, M. Renaud Camus, car ce déferlement proprement ahurissant va s’amplifier avec la belle saison et une mer plus clémente. 
Les Italiens commencent à demander des comptes à l’Europe. L’Europe qui a l’air de se moquer de cette invasion. L’Europe incapable de refermer ses frontière et qui ne veut pas avouer l’échec de Frontex. La France qui ne proteste même pas, qui ne prend aucune mesure préventive. La France politique beaucoup plus passionnée par le feuilleton Le Pen ou les gesticulations de son gouvernement. La France dont l’aide généreuse fait le bonheur des passeurs qui encouragent tous ces hommes à tenter leur chance au pays de cocagne, et des islamistes trop heureux de trouver des supplétifs à bon compte. 

Et pendant ce temps-là, M. Boubakeur réclame 2.500 mosquées supplémentaires. Et pendant ce temps-là, ceux qui hélas s’accrochent au pouvoir font voter à tout va, par une Assemblée nationale aux trois quarts vide, des lois insensées que le bon peuple de France aura beaucoup de mal à révoquer lorsqu’il reprendra les rênes de la maison France.

    Floris de Bonneville  http://fr.novopress.info/

  • Entre potes : les députés européens vont se voter une augmentation qui coûtera 13 millions d’euros pour 2016

    "Il n'y a pas de mal à se faire du bien" rétorqueront-ils à propos de ce petit tapis d'euros qui provoque l'accord des eurodéputés de gauche et de droite : 

    "Les eurodéputés s’apprêtent à augmenter de 18 000 euros par an l’enveloppe à disposition de chaque élu pour la rémunération de ses assistants. Cela représente une hausse, pour ce poste budgétaire, d’environ 13 millions d’euros pour 2016.

    Cette augmentation de 7 %, réclamée à l’origine par le PPE (droite, premier groupe du parlement, dont l’UMP), est désormais aussi soutenue par les sociaux-démocrates du S&D (dont le PS). À eux deux, ces groupes sont majoritaires dans l’hémicycle".

    Lahire

  • Vidéo intégrale du débat entre Vladimir Poutine et ses compatriotes russes

    Chaque année, Vladimir Poutine répond aux questions de ses compatriotes durant plus de trois heures. C’est l’occasion de l’entendre aborder l’actualité politique nationale et internationale.

    http://www.medias-presse.info/video-integrale-du-debat-entre-vladimir-poutine-et-ses-compatriotes-russes/29635