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Europe et Union européenne - Page 854

  • Des «patriotes» allemands se mobilisent contre l’immigration

    L’Allemagne a assisté avec stupeur lundi soir au défilé à Dresde de 10 000 personnes contre l’islamisation du pays. Le mouvement Pegida échappe à tout contrôle des partis allemands et inquiète la classe politique

    Personne n’avait vu venir la manifestation. Lundi soir, 10 000 habitants ont protesté pacifiquement dans les rues de Dresde «contre l’islamisation de l’Occident» à l’appel de Pegida, un mouvement inconnu voici deux mois. En face, 9000 personnes protestaient contre le développement de l’intolérance.

    Pegida est l’abréviation d’un slogan qu’on pourrait traduire par «Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident». Ce mouvement échappant à tout contrôle des partis inquiète la classe politique allemande alors que le pays est confronté à un mouvement d’immigration sans précédent.

    Pegida est né en octobre dernier. Lutz Bachmann, 41 ans, repris de justice impliqué dans différentes affaires de vol à main armée, s’indigne devant son téléviseur: des Kurdes et des salafistes se livrent à des batailles de rue dans plusieurs bourgades allemandes. Choqué, Lutz Bachmann annonce via les réseaux sociaux l’organisation d’une manifestation contre l’islamisme. Depuis, chaque lundi soir, le mouvement enfle. De 500 participants, on passe à 10 000 en l’espace de quelques semaines. Jeunes, vieux, hommes, femmes et même quelques familles, la société civile semble se mobiliser. Et si quelques centaines de néonazis et une poignée de fonctionnaires du parti d’extrême droite NPD se mêlent au milieu des drapeaux noir, rouge et or ou des croix hissées au-dessus de la foule, ils semblent noyés dans le mouvement.

    «C’est très surprenant, explique Werner Patzelt, politologue de l’Université de Dresde. C’est comme si quelque chose qui n’attendait que ça venait de se cristalliser. Pegida est né du fait qu’une partie importante de la population se rebelle contre un développement sur lequel on ne l’a pas consultée et qui n’a jamais été débattu: le fait que l’Allemagne devienne une terre d’immigration.»

    L’Allemagne est de fait devenue un pays d’accueil. Deuxième pays d’immigration derrière les Etats-Unis (avec 450 000 migrants, pour la plupart européens, pour 80 millions d’habitants, contre 970 000 migrants pour 315 millions d’Américains), la République fédérale a en outre accueilli cette année plus de 200 000 demandeurs d’asile. Le pays, qui avait accueilli 28 000 réfugiés en 2008, a vu leur nombre passer à 77 000 en 2012 et à 127 000 en 2013 avec le conflit syrien. Municipalités et Länder sont dépassés. A Munich, 200 personnes ont dû passer le début de l’hiver dans la cour d’une caserne, enveloppées de couvertures. Les villes répondent aux besoins des réfugiés avec des solutions d’urgence – implantations de camps de tentes, de piles de containers, réquisition d’écoles ou de casernes désaffectées – auxquelles les riverains ne sont pas préparés.

    Partout à travers l’Allemagne l’opinion publique se mobilise contre l’installation de ces camps de fortune. «Les gens qui protestent sont des citoyens ordinaires, constate Werner Patzelt, pas des gens de gauche bien sûr, mais pas non plus des néonazis. Ce sont des gens que la CDU pourrait atteindre si elle cessait de faire l’autruche sur le thème de l’immigration.» Présentée comme le salut des systèmes sociaux face à une démographie en berne, l’immigration est un sujet tabou dans un pays toujours confronté à ses vieux démons.

    Pour l’heure, Pegida menace de déborder les frontières de la Saxe. Würzburg, Bochum, Munich, Kassel ou Bonn à l’ouest du pays voient fleurir des mouvements similaires. A Leipzig, Pegida s’appelle Legida, et Dügida à Düsseldorf. Ces boutures ne mobilisent pour l’instant que quelques centaines à quelques milliers de personnes. Mais le mouvement pourrait s’étendre.

    «L’Allemagne est un pays riche, souligne Johannes Kiess, sociologue à l’Université de Siegen. Mais cette situation d’île de bien-être au milieu de l’Europe peut prendre fin très rapidement. La crainte d’un déclassement social est forte jusque dans les classes moyennes. Et se retourne facilement contre les plus faibles, les étrangers, les minorités.» Seuls 2,2% des habitants de Saxe sont étrangers; la proportion chute à 0,2% à Dresde!

    Débordés, la CDU et le SPD au pouvoir à Berlin se contentent pour l’instant de dénoncer le mouvement, sans rivaliser de déclarations pour soutenir la communauté musulmane. Quant au petit parti anti-européen AfD, qui se développe sur la droite de la CDU depuis des mois, il demande simplement à ses sympathisants de quitter les manifestations de Pegida si y apparaissaient des insignes nazis.

    Nathalie Versieux

    source  : letemps.ch :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuElFkFkyuRfUIucec.shtml   

  • En Allemagne une victoire peut en cacher une autre

    La réélection triomphale d'Angela Merkel à la tête de la droite allemande à Nuremberg, avec 96,7 % des mandats, ce 9 décembre ne semble appeler aucun commentaire sinon que cette dirigeante, au service de son pays, mérite mieux que les grossiers abois de M. Mélenchon, déshonorants pour le nôtre.

    Notre attention hélas doit se porter sur la nomination, le 5 décembre, pour la première fois depuis l'unification, d'un néocommuniste en tant que chef de l'exécutif d'un Land. L'apparatchik marxiste et dirigeant syndical Bodo Ramelow est donc, après 3 mois de tractations, arrivé aux manettes de la Thuringe.

    "Le Journal du Dimanche" daté du 6 décembre était bien bon pour ses lecteurs, et bien indulgent pour les communistes. C'est en effet en lui consacrant quelques lignes très neutres, qu'il évoquait cet événement survenu la veille. Au contraire, comme on pouvait s'y attendre, cette "grande première en Allemagne" était saluée à juste titre par "L'Humanité" du 8 décembre. L'ancien "organe central" se réjouit que "Die Linke gouverne" et publie une photo de son héros du jour exultant.

    L'accession mécanique au poste de ministre-président de cette région historique n'est cependant qu'indirectement la conséquence du scrutin du 14 septembre. On doit immédiatement préciser, en effet, qu'elle résulte d'une manipulation intérieure des socialistes allemands et aucunement d'une victoire électorale du parti néocommuniste "die Linke".

    Reprenons en effet les résultats. La CDU dirigeait sans interruption le Land de Bavière depuis 1990. Au scrutin de septembre elle obtenait 33,5 % des voix, contre 31 % en 2009. Elle n'a donc nullement été désavouée par les électeurs. Au contraire. Deux partis se sont effondrés : le SPD qui passe de 18,5 à 12,4 mais aussi le vieux parti libéral FDP qui a subi un recul généralisé dans tout le pays et descend à 2,5 contre 7,6 aux élections régionales précédentes, ce qui l'élimine constitutionnellement de la Diète d'Erfurt. Leurs rivaux de l'AfD, le parti anti-euro, arrivent en force avec 10,6 % des suffrages. Les Verts perdent eux aussi du terrain, 5,7 contre 6,2. Mais ils sauvent ainsi de justesse leur droit à la représentation. Ils garderont ainsi 6 sièges sur 91, de quoi faire basculer la majorité. Quant aux gens de Die Linke considérés comme les vainqueurs du 14 septembre ils avancent en pourcentage de 27,4 à 28,2. C'est trop bien sûr, et c'est le plus fort résultat de tous les nouveaux Länder, issus de l'ancienne Allemagne de l'est, où les suffrages des néocommunistes oscillent entre 18 et 28 %. En fait, les 3/4 des "Ossies" n'éprouvent aucune forme de nostalgie pour l'ancien régime en dépit des difficultés d'adaptation et du retard des territoires pollués par un demi-siècle de bureaucratie marxiste et d'occupation soviétique.

    Cette situation paradoxale a permis de construire une majorité de 46 sièges sur 91. Elle a été composée des néocommunistes, des sociaux-démocrates et des écologistes. On doit quand même observer que les gens de "Die Linke" ne gagnent pas une seule voix, pas même au détriment des socialistes : c'est l'abstention qui a progressé de 3 points passant de 44 à 47 %.

    Notre "front de gauche" fut inventé en 2009 par le Parti communiste français sur le modèle de "Die Linke", "la gauche en allemand". Or, ce parti reste détesté, outre-Rhin, et plus encore méprisé, de l'immense majorité des électeurs, lesquels savent comment il a été constitué, comme chez nous, selon la recette bien connu du pâté d'alouette.

    En France l'alouette s'appelle "parti de gauche", dirigé par Jean-Luc Melenchon, deux ou trois grains de sels, plus un cheval qui persiste, lui, à s'intituler, imperturbablement parti communiste français.

    En Allemagne, le petit volatile était du Land de Sarre. Il fut apporté en 2005 par Oskar Lafontaine, hier politicien assez trouble au sein du SPD, aujourd'hui compagnon de route très clair de la réhabilitation des anciens de la Stasi. Car le gros de la troupe de "Die Linke" est régulièrement constitué des derniers fleurons du parti communiste est-allemand.

    Le porte-drapeau parlementaire, en la personne de Gregor Gysi, fut en 1989 le dernier chef de ce parti unique de l'Allemagne de l'est, parti "socialiste unifié" SED, succursale de la puissance occupante soviétique, parti rebaptisé PDS après l'unification du pays et qui parvint à survivre impuni pendant quelque 15 ans.

    Exactement comme notre indécrottable PCF. Celui-ci reste trop souvent ressenti comme une pitoyable ambulance. Or, sur ce véhicule aujourd'hui sordide, on gagnerait à concentrer un peu plus l'attention, avant qu'il ne réapparaisse, flambant neuf, sous l'aspect d'un char de 30 tonnes.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Royaume-Uni : La faim hante le pays

    Le nombre de personnes contraintes de faire appel aux banques alimentaires a presque triplé en un an au Royaume-Uni. Selon un rapport parlementaire, c’est surtout le régime des aides de l’État, plus strict qu’auparavant, qui pousse les Britanniques vers la pauvreté.

    Un rapport parlementaire sur la faim dans le pays, financé par l’Église, accuse la politique d’austérité de pousser les personnes vulnérables à être contraintes de faire appel aux banques alimentaires,selon The Guardian.Entre 2013 et 2014, plus de 913.000 personnes – dont un tiers d’enfants – ont reçu des aliments d’urgence d’une banque alimentaire pendant au moins trois jours, contre 346.000 personnes entre 2011 et 2012.

    En effet, le rapport intitulé Feeding Britain (Nourrir la Grande-Bretagne), qui doit être publié aujourd’hui, souligne que “le pays est hanté par la faim, causée par les bas salaires, les inégalités qui se creusent, un régime impitoyable de sanctions [infligées aux bénéficiaires d’aides d’État qui ne remplissent pas les nouvelles conditions] et la désintégration du tissu social“.

    Augmentation du salaire minimum

    La première réaction du Parti conservateur au rapport a été “hostile”, selonThe Guardian.Matthew Hancock, l’un des ministres du gouvernement, aurait déclaré que “la hausse des appels aux banques alimentaires était due à la plus grande visibilité de celles-ci“. Le rapport risque de générer “le clivage le plus important depuis des décennies entre l’Église et le Parti conservateur“, selon le journal.

    Les auteurs du rapport, issus de tous les partis, appellent le gouvernement à changer le système des sanctions, mettre en place un réseau de banques alimentaires plus important avec un soutien public et créer un nouvel organisme public dans lequel opéreraient huit ministres pour combattre la faim.

    De plus, ils appellent à une augmentation du salaire minimum, et, dans les écoles, à élargir la politique des repas gratuits aux vacances scolaires pour les enfants défavorisés. Enfin, ils incitent les supermarchés à faire de sorte que les surplus alimentaires ne soient plus jetés.

    Allocation coupée sans avertissement

    Le régime des sanctions est “la principale raison pour laquelle les pauvres se tournent vers les banques alimentaires“, explique le journal. Par exemple, une personne qui ne se présente pas à un entretien d’embauche risque de ne plus recevoir son allocation de chômage.

    Selon The Times,les centres d’allocations devraient en effet “mieux expliquer la nature des sanctions aux personnes les plus vulnérables“. Le quotidien estime néanmoins que “les sanctions ont bel et bien encouragé des personnes à se mettre plus sérieusement à la recherche d’un emploi“.

    Le vice Premier ministre Nick Clegg (libéraux-démocrates) a admis qu’”il y a des preuves que certaines personnes ayant fait l’objet de sanctions finissent par avoir recours temporairement à des banques alimentaires [...]. Nous devrions mettre en place un système [...] pour que certaines sanctions ne soient pas infligées du jour au lendemain comme c’est parfois le cas aujourd’hui.

    Le danger d’un “agenda gauchiste”

    The Daily Telegraph défendquant à lui la politique gouvernementale actuelle. “Le danger, c’est que le besoin de lutter contre ce problème coïncide avec un agenda gauchiste incitant le gouvernement ‘insensible’ à faire davantage pour aider les pauvres.

    Certes, “c’est scandaleux que dans un pays aussi riche et prospère que la Grande-Bretagne des personnes n’aient pas de quoi se nourrir [...]. Mais augmenter les aides de l’État ne constitue pas une réponse au problème de la faim sur le long terme“, estime le journal conservateur.

    En réalité, les ministres ont déjà fait énormément de choses pour aider : ils ont augmenté les seuils d’impôt sur le revenu, créé des centaines de milliers de postes et mis en place des réformes des aides de l’État pour inciter les personnes concernées à sortir de la dépendance [aux allocations] et à trouver un travail.

    The Independent salue avant tout la proposition de limiter le gaspillage alimentaire. “C’est une bonne idée de mettre plus de pression sur les supermarchés et les chaînes alimentaires pour qu’ils donnent plus de nourriture aux banques alimentaires et aux associations caritatives au lieu de la jeter ou de l’incinérer“, note le journal. “L’année dernière, [la chaîne de supermarchés] Tesco (28 % du marché national) a révélé que 30.000 tonnes de nourriture avaient été jetées au cours des six premiers mois de l’année.

    Courrier International

    http://fortune.fdesouche.com/367941-royaume-uni-la-faim-hante-le-pays#more-367941

  • Guerre en Ukraine : pour que cesse l’oppression contre le Donbass !

    Malgré 10 ans dans l’humanitaire, les mots me manquent pour décrire l’insupportable horreur que j’ai vécue.

    Je rentre tout juste d’une mission humanitaire au Donbass, dans le sud-est de l’Ukraine, avec la jeune association française Vostok et, malgré 10 ans dans l’humanitaire, les mots me manquent pour décrire l’insupportable horreur que j’ai vécue et qui me semble comme arrachée des pages écornées d’un livre d’histoire du siècle passé.

    Sur le front où les combats font rage, par -15 °C, nous avons distribué des vêtements chauds, du matériel de puériculture et de la nourriture à des enfants affamés, blottis dans des caves, derniers remparts contre les missiles que nous tiraient dessus l’armée de Kiev et des milices soutenues par l’OTAN et l’Union européenne.

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  • La reprise en Espagne … 34% des travailleurs espagnols ne gagnent pas plus de 752 euros par moi

    Plus d’un tiers des travailleurs espagnols gagnent le salaire minimum du pays, le « SMI » fixé à 9 034 euros par an, soit 752 euros par mois, indiquent des chiffres que le ministère espagnol du Travail a publiés cette semaine. Les trois quarts des salariés de moins de 25 ans (74,7% précisément) sont rémunérés au SMI. Pour les moins de 18 ans, cette proportion grimpe même jusqu’à 86%.

    Dans le groupe d’âge des 26-35 ans, le nombre de personnes rétribuées au salaire minimum passe à 38%. Les données du ministère des Finances montrent également que 7,7 millions de salariés espagnols gagnent 1 000 euros par mois au plus. Dans le pays, on leur a donné le surnom de «mileuristas »

    En 2013, le salaire moyen en Espagne s’est établi à 18 505 euros annuels, soit 1 542 euros par mois, soit 1,4% de moins que celui de l’année dernière.

    En septembre, l’OCDE avait averti l’Espagne OCDE que la baisse des salaires mettrait la reprise en péril en générant de la déflation et en réduisant la consommation. Cependant, d’un autre côté, le FMI a encouragé l’Espagne à baisser ses salaires. En Décembre 2013, le pays avait gelé son salaire minimum. Selon les syndicats, les familles ont perdu 5,5% de pouvoir d’achat par rapport à 2010.

    Le salaire minimum de l’Espagne est légèrement supérieur à celui de la Grèce (683,76 euros), mais plus faible que celui de l’Italie (880 euros), ou de la France (1430 euros). Le Portugal est le  pays d’Europe occidentale avec le salaire minimum le plus faible (565 euros).

    En Belgique, le salaire minimum est 1 501 euros pour les employés âgés de plus de 21 ans. Outre les trois pays du Benelux, il n’y a qu’au Royaume-Uni, en Irlande et en France, que le salaire minimum dépasse les 1.000 euros par mois.

    En Allemagne, il existe désormais aussi un salaire minimum, fixé à 8,5 euros de l’heure.

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/363239-la-reprise-en-espagne-34-des-travailleurs-espagnols-ne-gagnent-pas-plus-de-752-euros-par-mois

  • Nouvelle sortie anti-allemande de Jean-Luc Mélenchon

    Au lendemain d’avoir demandé à Angela Merkel de « fermer sa gueule », le dirigeant du Parti de gauche parle d’une « caricature de « boche » de bande dessinée » au sujet d’une eurodéputée allemande.

     

     

    Cette fois, Jean-Luc Mélenchon s’en prend à une eurodéputée allemande. Sur son blog, l’ancien candidat à la présidence de la République a attaqué Ingeborg Grässle, membre de la CDU d’Angela Merkel. Comme le remarque Libération, Jean-Luc Mélenchon revient sur son passage dans l’émission Des paroles et des actes, sur France 2, avec l’échange en duplex avec cette parlementaire. « Le sommet de tout fut atteint avec cette député allemande, caricature de « boche » de bande dessinée avec cette phrase d’anthologie où elle déclare : ‘che n’ai pas bien kompris qu’est-ce que fou foulez faire sinon fou couper les chéfeux entre fous !’ », écrit-il, imitant l’accent allemand. « Du Jacques Villeret dans le rôle d’Apfelstrudel de ‘Papy fait de la Résistance’ », poursuit le responsable du Front de gauche.

    Ce n’est pas le premier accrochage de Jean-Luc Mélenchon avec cette élue allemande. Sur le plateau, il avait déjà vivement accroché la parlementaire. « Notre peuple ne manque pas de courage. Il le prouve tous les jours, chaque matin, et vous seriez bien avisée de nous parler sur un autre ton », avait-il lancé en direction de Ingeborg Grässle, qui critiquait le présumé manque de fiabilité de l’économie française. « Les rêves d’antan ne servent à rien. Monsieur Mélenchon, vous êtes un rêveur d’antan », avait répondu la parlementaire. [...]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Nouvelle-sortie-anti-allemande-de

  • La Turquie a-t-elle changé de camp ?

    La botte de l’occupant américain pèse de plus en plus lourdement sur l’Europe. La fumée de la révolution orange « spontanée » en Ukraine se dissipe. Entre autres choses, on aura noté que le fils de Joe Biden, actuel vice-président des USA, occupe depuis plusieurs mois un poste de dirigeant dans les consortiums gazo-pétroliers de l’Ukraine. De nombreux ressortissants américains viennent d’être nommés au gouvernement de l’Ukraine, réduite à l’état de quasi-annexion proconsulaire. Et cerise sur le gâteau, l’or ukrainien a disparu dans les poches de l’oncle Sam. 40 caisses d’or ont été embarquées dans un avion en direction des USA. Le pillage de l’Ukraine par les USA va donc bon train. Le reste de l’Union Européenne suit, asservi dans une politique démente de dépression économique causée par l’euro-austérité sans perspective de sortie de crise et par des sanctions auto-infligées, qui sont théoriquement dirigées contre la Russie mais qui ne font qu’aggraver le marasme déflationniste interne à l’Europe.

    Par personnes interposées, l’OTAN mène en Ukraine de l’est, dans le Donbass, une guerre terrestre de basse ou moyenne intensité avec la Russie. Même si ni l’OTAN ni la Russie n’admet officiellement être impliquée, tout le monde a compris que, si le Donbass est bombardé quotidiennement et épuré ethniquement de ses habitants majoritairement russophones, c’est bien parce que les USA veulent la peau des Russes. Etouffer et écraser les Russes, voilà le programme.

    Quel rapport avec la Turquie me direz-vous ?

    On vient d’apprendre que la Russie et la Turquie se sont mises d’accord pour créer un oléoduc acheminant du gaz russe à travers la Turquie. De façon générale, le gaz russe est acheminé directement en Allemagne par un oléoduc marin à travers la mer Baltique. Une autre voie passe par l’Ukraine et elle est maintenant sous contrôle états-unien, avec tous les risques de chantage que cela implique tant pour les Russes que pour les Européens. Un autre projet d’oléoduc sud (dit South Stream) était prévu jusqu’à ces derniers jours à travers la mer Noire et devait traverser la Bulgarie. L’installation récente de l’aviation américaine en Bulgarie a sonné le glas de ce projet. Comme le dit Poutine, la Bulgarie est empêchée d’exercer pleinement sa souveraineté…

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  • UKIP, le vent dans les voiles…

    UKIP (United Kingdom Independence Party) est sorti en tête des élections européennes en Grande-Bretagne et a gagné ses deux premiers députés à la Chambre des Communes lors d’élections partielles tenues en octobre et novembre dernier. Crédité par les sondeurs d’environ 15% d’intentions de vote pour les élections générales qui auront lieu le 7 mai prochain, le parti de Nigel Farage commence aussi à marquer des points dans les relais d’opinion.

    Bien que doté d’un nombre modeste d’adhérents (39.000 contre 190.000 pour le Labour et 134.000 pour le parti conservateur), le parti populiste et anti-UE de Nigel Farage a le vent en poupe sur les réseaux sociaux. UKIP est deuxième sur Facebook, avec 276.000 likes, soit presque autant que le parti conservateur qui est numéro 1. Sur Twitter, UKIP dispose de 69.000followers et a été le parti le plus cité pendant la campagne pour les élections européennes. Mais si les réseaux sociaux sont assez favorables aux nouveaux courants d’opinion et aux partis populistes et anti-establishment, il n’en est pas de même des médias traditionnels. Les négociations en cours entre M. Farage et le patron de presse Richard Desmond sont donc tout à fait inédites.

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  • Suède: la droite et l'extrême-droite font chuter le gouvernement

    Le Premier ministre suédois a annoncé ce mercredi des élections législatives anticipées en mars 2015, pour sortir de la crise provoquée par l'adoption du budget de l'opposition par le Parlement, avec le soutien du parti populiste.

    L'extrême droite a eu raison du tout jeune gouvernement suédois du social-démocrate Stefan Löfven, après seulement deux mois au pouvoir. Pour la première fois depuis 1958 des élections législatives anticipées vont êtres convoquées, le 22 mars prochain. 

    La crise a été déclenchée mardi par la décision du troisième parti du pays, les Démocrates de Suède (extrême droite), de joindre ses voix pour faire adopter le budget proposé par l'opposition de l'Alliance (centre-droit).

    Une crise prévisible faute de majorité solide

    En pleine ascension électorale après leur victoire aux législatives du 14 septembre, les populistes se servent du pouvoir que leur octroie la division du paysage politique en trois blocs minoritaires incapables de s'entendre. 

    Les populistes avaient juré de "faire tomber tout gouvernement ou proposition de budget qui soutient une hausse de l'immigration". 

    Le peu charismatique Stefan Löfven avait quant à lui prévenu mardi qu'il démissionnerait si le budget de l'opposition était adopté. "Que je reste et que je l'exécute, c'est exclu", avait-il déclaré au quotidien Dagens Nyheter. 

    Son gouvernement de coalition de gauche ne dispose que d'une majorité relative au Riksdag (138 sièges sur 349), même en s'appuyant sur les voix du Parti de gauche (21 sièges). 

    Les 141 de l'opposition de centre droit associées aux 49 voix des Démocrates de Suède forment en revanche la majorité absolue. 

    source : L'Express avec afp :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEZyFEyEZvOZyVHhR.shtml