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Europe et Union européenne - Page 856

  • Référendum en Grèce : le Non en tête

    La question était :

    "Faut-il accepter le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l'Eurogroupe du 25 juin, qui est composé de deux parties : Reforms for the completion of the current program and beyond (Réformes pour l'achèvement du programme en cours et au delà, en anglais dans le texte sur les bulletins) et Preliminary debt sustainability analysis (Analyse préliminaire de la soutenabilité de la dette, en anglais dans le texte sur les bulletins)"

    A 20hle non est largement en tête à 60% avec plus de 53% de participation. Il en fallait 40% pour que le résultat du référendum soit considéré comme valable.

    Michel Janva

  • Phénomène des « migrants » africains : Bernard Lugan parle vrai

    Lu sur son blog :

    "La vague migratoire africaine que subit actuellement l'Europe se fait par l'entonnoir libyen.

    Ce dernier fut créé par ceux qui déclenchèrent une guerre insensée contre le colonel Kadhafi qui avait fermé son littoral aux passeurs-esclavagistes.

    Face à la déferlante, les forces navales européennes recueillent les clandestins... pour les transporter jusqu'en Italie. La différence avec le prophétique Camp des Saints de Jean Raspail est que chez ce dernier, les migrants débarquaient en Europe alors qu'aujourd'hui ils y sont débarqués... pour y être installés.

    Les responsables de l'ectoplasme bruxellois ont comme seule préoccupation de répartir ces intrus dont les indigènes ne veulent pas entre les pays de l'UE, ne voyant pas qu'ils vont ainsi amplifier le phénomène en créant une pompe aspirante.

    Cette migration-peuplement est essentiellement la conséquence d'une démographie devenue folle qui tue l'Afrique à petit feu, lui interdit tout développement et exacerbe ses conflits[1].

    - Or cette explosion démographique s'explique parce que les missionnaires, les religieuses soignantes, les médecins et les infirmiers coloniaux ont, hier, au nom de leur « amour des autres », délivré les Africains de la lèpre, de la rougeole, de la trypanosomiase, du choléra, de la variole, de la fièvre typhoïde ; cependant que les militaires les libéraient de l'esclavage arabo-musulman.


     

    Résultat : en un siècle, la population du continent a presque été multipliée par 10. De 100 millions d'habitants en 1900, elle était passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990 et à un milliard en 2014. Dans les années 2050 les Africains seront entre 2 et 3 milliards (dont 90% au sud du Sahara), puis 4,2 milliards en 2100 ; ils représenteront alors 1/3 de la population mondiale. En 2050, 40% des naissances mondiales seront africaines[2],ce qui, ajouté à la baisse heureuse de la mortalité infantile en raison des campagnes de vaccination menées par les ONG et de l'annonce d'un prochain vaccin contre le paludisme, va conduire à un cataclysme encore plus destructeur que l'actuel.

    Comment espérer alors que les migrants cesseront de se ruer vers un « paradis » européen non défendu et peuplé de vieillards ? Un paradis où, par hédonisme, les femmes ne font plus d'enfants ? Un paradis où les hommes s'interrogent sur leur identité sexuelle et où toute attitude virile est considérée comme machiste, autant dire fascisante ?

    Désarmés par l'hystérie émotionnelle de la classe politique et des médias ainsi que par la compassionnelle sollicitude des clercsles Européens sont sommés de devoir accepter de subir. Un ancien Premier ministre de « droite » est même allé jusqu'à proposer que les forceurs de frontière soient envoyés repeupler les campagnes françaises. Là où les « aides » en tous genres ont depuis longtemps fait taire les salutaires cris de « Haut les fourches »...

    Philippe Carhon

     

  • Les Eurosceptiques allemands confirment leur virage à droite

    Le fondateur d'Alternative für Deutschland, Bernd Lucke, a subi une nette défaite lors du congrès du parti à Essen. C'est aussi une défaite de l'aile libérale du parti.

    Le parti eurosceptique allemand Alternative für Deutschland (AfD) entame ce samedi 4 juillet un changement majeur. Le fondateur du parti, l'économiste Bernd Lucke, a subi lors du congrès du parti à Essen, dans la Ruhr, une nette défaite pour la présidence (officiellement le porte-parolat) de la formation qui a obtenu 4,7 % des voix en 2013 lors des élections au Bundestag. C'est sa rivale, Frauke Petry qui a été élue avec 59,7 % des voix des délégués.

    Lutte interne

    Cette défaite signe la fin d'une lutte interne qui était devenue très vive depuis un an entre l'aile libérale d'AfD incarnée par Bernd Lucke et qui voulait faire du parti une formation cherchant à renouveler autour du refus de l'euro la pensée ordolibérale du début de la République fédérale. Mais rapidement, il a dû faire face à une aile droite qui s'est montrée favorable à une critique de la mondialisation et de l'immigration. Notamment dans les Länder de l'est, comme la Saxe, dont est issue Frauke Petry.

    Comme l'a souligné Bernd Lucke après sa demande, « les choses [lui] ont échappé » et lorsqu'il a pris la parole pour saluer les délégués au début du congrès d'Essen, il a été accueilli par des sifflets et des huées. L'aile droite l'a donc clairement emportée. Désormais, la question est de savoir si Bernd Lucke qui, en début d'année avait créé un mouvement « Weckruf 2015 » (« réveil 2015 »), quittera à présent le parti pour former sa propre formation. Il a laissé cette option ouverte.

    Vers un « Front National » allemand ?

    AfD est donc désormais en voie de devenir un « Front national » allemand, même s'il s'appuie toujours sur la pensée libérale d'outre-Rhin en matière économique. Il risque d'insister davantage sur les problématiques d'immigration. Le défi sera cependant de pouvoir reprendre la main sur le plan électoral. Après plusieurs succès en septembre 2014 dans trois Länder orientaux où AfD avait obtenu entre 9 et 13 % des voix, le parti a commencé à pâtir de ses divisions internes. En février et en mai, cependant, AfD est parvenu à franchir le seuil des 5 % à Hambourg et à Brême. Mais les sondages réalisés au niveau national ne lui attribuent plus que 4 % à 5 % des voix, alors que les libéraux de la FDP remontent lentement vers les 5 %. Bref, AfD commence à perdre sa base d'électeurs libéraux déçus. Dans ce cadre, regagner du terrain ne sera pas chose aisée. Les partis de droite extrême en Allemagne n'ont jamais réellement réussi à s'implanter historiquement en Allemagne fédérale.

    source : La Tribune :: lien

    Romaric Godin

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFypukVpZNalhkBxH.shtml

  • Référendum : la Grèce à la croisée des chemins

    Demain, les Grecs se prononceront par référendum sur les propositions des instances monétaires internationales

    On frémit à l’idée du sort qui attend la population si les Grecs acceptaient les conditions draconiennes fixées par la trop célèbre « troïka », UE, BCE, FMI. Un nom qui évoquait sans doute trop la sinistre Tcheka, police politique de l’Union soviétique, ancêtre du KGB, et qui a été abandonné. Déjà, quatre enfants grecs sur dix vivent au-dessous du seuil de pauvreté, la mortalité infantile a augmenté de 43 %, et près de la moitié des jeunes de 18 à 24 ans est au chômage. Or les coupes claires dans les budgets sociaux, qui ont frappé de plein fouet les couches les plus vulnérables, n’ont été d’aucun effet sur le niveau de la dette. Ce que proposent les instances monétaires internationales n’est ni plus ni moins que l’aggravation de cette politique folle.

    Une politique que défend, vent debout, la chancelière allemande… 
    Au fameux : « I want my money back ! » de Margaret Thatcher, correspond l’actuel « Ich will mein geld zurück ! » d’Angela Merkel. Laquelle invoque l’exaspération de son opinion publique devant ces milliards d’euros déversés en vain par les contribuables allemands dans le tonneau des Danaïdes grec. Il convient de rappeler que 90 % des fonds de sauvetage sont partis à destination des banques qui avaient prêté de l’argent à la Grèce avant la crise. Autrement dit, ce ne sont pas aux Grecs que les Allemands ont donné de l’argent, mais aux grands squales de l’establishment bancaire cosmopolite. Les Grecs ont certes mis en place des mesures d’austérité, privatisé et dérégulé leur économie, réduit les salaires et les retraites, et augmenté les impôts, mais tout cela en pure perte.

    Le Premier ministre Alexis Tsipras a appelé les Grecs à voter « Non » au référendum de dimanche prochain 
    Un « Non » aux diktats des institutions européennes signifierait clairement la sortie de la Grèce de la zone euro et donc un retour à la drachme. Dès 2010, certains économistes, dont en France Jacques Sapir, ont avancé l’idée que la seule issue pour le pays est de sortir de la zone euro et de jouer à la baisse sa nouvelle monnaie nationale. Selon ces auteurs, la maîtrise monétaire enfin retrouvée est la seule solution pour permettre à la Grèce de prendre un second souffle, et à l’économie du pays de repartir. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté hier à Paris pour exprimer leur soutien au peuple grec. Dans le cortège, on notait, toute honte bue, un certain Jean-Luc Mélenchon, lequel, faut-il le rappeler, a appelé à voter oui au référendum sur Maastricht, et affirmait il y a à peine trois ans, je cite : « Que la sortie de l’euro est une solution d’essence maréchaliste ». Comme aurait dit le même maréchal « Les Français ont la mémoire courte »…

    http://fr.novopress.info/190207/referendum-grece-croisee-chemins/#more-190207

  • Les agriculteurs français souffrent de l'embargo russe

    Lu sur Sputniknews :

    "La nuit de colère, organisée par les agriculteurs bretons, a été provoquée par les résultats des sanctions économiques et financières imposées par l'UE à la Russie. La Bretagne est une région qui est très touchée par les contre-sanctions russes. Les éleveurs porcins subissent un effondrement des cours. Les revenus moyens des éleveurs sont inférieurs à 12 000 euros par an. Selon Paul Auffray, président de la Fédération nationale porcine, "on perd un éleveur de porc par jour depuis des mois".

    "Malheureusement, dans le différend qui oppose l'Union européenne à la Russie, on a laissé les producteurs tous seuls payer l'addition", a déclaré Jean-François Jacob, président de la SICA dans une interview accordée à Sputnik.

    Selon M.Jacob, malgré les grandes déclarations que fait l'Europe sur l'accompagnement des producteurs qui subissaient en effet le contrecoup des décisions politiques, rien n'a été fait.

    "On a menti à l'opinion et on a laissé les producteurs dans la détresse subir les conséquences des décisions qui n'étaient pas les leurs. Il n'y a pas eu de solidarité de la part de l'Europe, on a laissé tomber les agriculteurs et notamment en France", ajoute le président de la SICA.

    Avant l'embargo, 25% des exportations de viande de l'UE étaient destinées au seul marché russe. A ce jour, les cours du porc en France sont retombés sous le seuil de rentabilité, à 1,32 euro le kilo. Ce qui explique d'ailleurs en partie la montée en puissance des revendications dans ce pays."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sarkozy fait la leçon à Tsipras (Présent 8389)

     

    Avec lui, ça ne se passerait pas comme ça ! Sarkozy ne laisserait pas le Premier ministre grec organiser un référendum pour approuver ou non les propositions bruxelloises. Il vient de rappeler qu’en 2011, Papandréou avait eu la même idée que Tsipras et pour le même motif. Ça n’a pas traîné, avec sa complice, Angela, Sarkozy a convoqué l’impertinent, à Cannes, pour lui remettre les idées en place. Décider un référendum, sans demander poliment la permission, mais où va-t-on !
    8389-Une
    Et Papandréou céda à l’injonction du duo Sarkozy-Merkel, mettant son référendum dans la poche et son mouchoir par-dessus, il est reparti, tête basse ! Or, voilà qu’aujourd’hui, s’indigne l’ex-chef d’Etat, Tsipras, lui, ne veut pas faire « le choix de la raison ». Car, pour lui, demander au peuple son avis sur ce qui le regarde n’est pas le choix de la raison, c’est de la folie. Dans son aveuglement, l’ancien président ne se demande même pas si son attitude, en 2011, à l’égard de Papandréou, n’est pas la cause lointaine de la révolte du peuple grec, en 2015, las de voir son pays traité comme une colonie bruxelloise et même pire, puisqu’on reconnaît aux nations colonisées le droit de disposer d’elles-mêmes… par référendum.

    Nicolas Sarkozy, quoique se réclamant du gaullisme, n’aime pas ce type de consultation. Quand il ne peut pas l’empêcher, il en bafoue le résultat. Ainsi, il fit adopter par la fenêtre du Parlement ce que les Français avaient mis dehors par la porte du référendum : leur non à la Constitution européenne devint oui par la grâce du traité de Lisbonne, grand-œuvre sarkozyste.

    Notre homme s’en prend à Alexis Tsipras en termes vifs, et même insultants. C’est « un Premier ministre qui a menti au peuple grec, qui a promis des choses qu’il savait ne pas pouvoir tenir ». Quoi ? Il a osé faire cela ? Est-ce que le candidat Sarkozy, lui, a promis ce qu’il savait ne pas pouvoir tenir ? Par exemple : « Si je suis élu, d’ici à deux ans, il n’y aura plus un seul SDF dans les rues », celles de Paris, pas d’Athènes. Tsipras, lui, ne l’a jamais annoncé. Sarkozy avait promis, en 2007, qu’il allait nettoyer les cités au Kärcher, promouvoir le plein emploi, tandis que le pouvoir d’achat des Français allait tutoyer les sommets. En 2012, ce sont ces promesses non tenues, ces mensonges électoraux que les électeurs ont sanctionnés. Ce politicien exténué est le dernier à pouvoir faire la leçon à Tsipras ou à quiconque.

    Bien entendu, son propos vise Hollande. Sarkozy entend montrer combien il est nul, tandis que lui a fait merveille hier et qu’il fera encore mieux demain. Il est vrai que le chef de l’Etat donne des verges pour se faire battre : tandis que l’Europe brûle, il se précipite en Afrique… Sans doute parce qu’avec ses lunettes il voit mieux de loin. Or, pas plus que Hollande n’a fustigé la corruption et les falsifications de ses camarades socialistes au pouvoir sous Papandréou, Sarkozy n’a dénoncé les mêmes vices pratiqués par ses amis libéraux sous Caramanlis. Entre eux, c’est toujours l’hôpital qui se moque de la charité.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Pourquoi l’Union européenne ne sera jamais démocratique !

    En escomptant faire abstraction du recours à la politique et en faisant peu à peu des citoyens de simples producteurs-consommateurs, l’Union européenne a obéré son avenir.

    Il est question ces jours-ci de voir sortir la Grèce de la zone euro, autrement dit de l’Union européenne, ni plus ni moins. Cette menace d’éviction a des choses plus intéressantes à révéler qu’une triste analyse monétaire. Il faut toujours profiter de l’actualité mesquine pour tenter une analyse de fond. Essayons-nous à cela.

    L’Union européenne est un club de pays voisins, pacifiés, et ayant fait de la croissance éternelle leur unique finalité. C’est une sorte de guilde, fondant son utilité sur des critères exclusivement marchands. Toute référence à l’identité et aux spécificités culturelles des pays mis en rapport était, dès l’abord ou à terme, bannie de son logiciel. Au sortir de la guerre, il fallait trouver un moyen rapide et efficace de chloroformer les passions et d’inviter les peuples à se consacrer entièrement à des activités fructueuses et inoffensives, en profitant du formidable élan de reconstruction suscité. L’envie de noyer le chagrin continental dans la consommation a ainsi profité aux Trente Glorieuses. Mais lorsque, dans les années 70, la tempête économique s’est levée, l’autogestion marchande contre laquelle mettait en garde le général de Gaulle a pris du plomb dans l’aile et le besoin de politique s’est vite rappelé au bon souvenir des managers euphoriques.

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  • Clandestins : coup de canif danois à Schengen

    Devant l’afflux de clandestins, le Danemark va rétablir des contrôles aux frontières. Un accroc de plus aux accords de Schengen, déjà mis à mal la France ou la Bavière.

    La crise migratoire n’en finit pas de bousculer la construction européenne. Loin du discours sur « l’irréversibilité » de tous les traités européens seriné par les eurocrates, le réel reprend ses droits. Ainsi, après le rétablissement de contrôles frontaliers entre la France et l’Italie (de manière officiellement temporaire), entre la Bavière et l’Autriche (de façon permanente), c’est le Danemark qui compte rétablir un contrôle frontalier avec l’Allemagne et la Suède pour lutter contre l’immigration clandestine et la contrebande. Cela se passera en coordination avec lesdits voisins, donc officiellement conformément aux règles mises en place dans les pays membres de l’espace Schengen.

    Mais c’est bien l’esprit de Schengen qui une fois de plus, ne résiste pas à une vision pragmatique de la situation. Les arrivées de clandestins ont bondi en Europe de 870 % entre avril 2014 et avril 2015 ! Frontex et les pays de la ceinture extérieure de l’espace Schengen sont complètement débordés par cet afflux. La libre circulation entre membres de cet espace supposait que ses frontières extérieures ne fussent pas des passoires. En l’état, le rétablissement des frontières nationales est la seule option viable pour tenter de contrôler un minimum les flux migratoires.

    C’est ce qu’a fait valoir en substance le Parti populaire danois au gouvernement de minorité de Lars Lokke Rasmussen. En effet, le Parti populaire danois, qualifié de populiste, eurosceptique, et anti-immigration par les médias officiels, est devenu le premier parti du pays avec 21 % des suffrages aux élections législatives de juin. Il a cependant refusé de prendre part à la coalition gouvernementale, préférant visiblement peser de l’extérieur sur la politique de l’équipe dirigée par le parti libéral Venstre.

    http://fr.novopress.info/

  • Devoir de mémoire pour les morts d’Odessa du 2 mai 2014

    Le rassemblement a commencé rue d’Odessa à 16 heures. « Nous étions environ une centaine de personnes », raconte Svetlana Kissileva, présidente de l’association Novopole qui a organisé la manifestation. A 17 heures la marche a commencé en direction de l’ambassade ukrainienne. « Des Ukrainiens sont passés en criant dans notre direction : « vous n’avez pas le droit de vous rassembler ! Odessa fait partie de l’Ukraine unie ! » ; « mais ils sont vite partis », dit Svetlana. Les manifestants à la mémoire des victimes d’Odessa ont descendu le boulevard du Montparnasse pour l’ambassade de l’Ukraine. Les gens de l’ambassade s’attendaient visiblement à une grosse manifestation car la police était venue en grand nombre presque supérieur à celui des manifestants. La manifestation a été sous contrôle policière. « Porochenko assassin ! Odessa on n’oublie pas ! », a été scandé devant l’ambassade ukrainienne. André Chanclu, Alain Benajam, Nancy Perreault, une Américaine (qui s’est jointe en tant que citoyenne américaine pour exprimer son désaccord avec la politique mené par le gouvernement de son pays ) ont tenu des discours. Des journalistes des médias russes et indépendants étaient aussi présents comme Perviy Kanal et le journaliste d’Eurasie Express Frédéric Saillot ou encore Agence Info Libre qui suit toues nos actions.

    « Nous avons amené des fleurs pour les déposer devant l’ambassade. La police a demandé l’accord de l’ambassade avant de nous laisser les déposer », relate Svetlana et explique que même pour déposer des fleurs la police a dû longuement parlementer avec l’ambassade pour avoir leur accord ! Puis ne voulant pas déposer les fleurs directement sur les murs de l’ambassade ukrainienne pour montrer la distance à garder en ce jour de deuil et de mémoire, les fleurs ont été accrochées avec des rubans de Saint George sur un arbre juste en face de l’immeuble qu’elle occupe. Même pour pouvoir allumer une petite bougie à la mémoire des victimes la police a refusé ! Cependant les policiers ont dû répondre à des ordres et sont restés courtois en aidant les organisateurs de la manifestation.

    La célèbre pianiste de Kiev, Valentina Lisitsa, se trouvait également parmi les manifestants. Valentina Lisitsa pensait au tout début de la crise en Ukraine que les manifestants de l’Euromäidan étaient venus pour les idées européennes et pour en finir avec les oligarques. « Quand je parlais à mes amis, je faisais même des blagues. Je disais que la Place de la Bastille avait été le premier Maïdan ! » ; « les gens qui manifestaient sur l’Euromaïdan avaient beaucoup d’espoir » ; « j’ai vu la manipulation de cette foule » ; « une guerre civile a été provoquée dans le pays poussant des frères à s’entretuer », explique Valentia Lisitsa dans l’entretien réalisé par le journaliste Frédéric Saillot. Elle est de Kiev et sa famille d’Odessa. Le massacre d’Odessa a été la prise de conscience du drame et des crimes qui se jouent dans son pays. « Les gens qui sont arrivés au pouvoir sont vraiment des criminels », a-t-elle expliqué. Un lobby ukrainien très puissant existe au Canada. Valentina a eu l’interdiction de jouer dans un concert prévu de longue date dans la ville de Toronto à cause de ces critiques sur la politique de Kiev. Valentina Lisitsa a commencé à recevoir des menaces. Elle a ainsi commencé à traduire l’actualité pour informer les gens. En tentant de la rendre au silence, le monde a pris connaissance d’elle et de son action pour la vérité. Censurée, Valentina Lisitsa a publié des photos d’elle avec du sparadrap sur la bouche. « Je pensais que le Euromaïdan était pour défendre les valeurs de la civilisation européenne », dit-elle très visiblement touchée par la tragédie dans son pays. Elle a vu des organisations criminelles manipuler la population contre l’autre.

    Témoignage de Valentina Lisitsa, recueilli par Eurasie Express

    Nous remercions toutes les personnes qui sont venues à la manifestation pour préserver le devoir de mémoire des victimes d’Odessa et des victimes en Ukraine. Les photos de cette journée montrent malgré cette grande tristesse la force et l’espoir pour l’avenir !

    Olivier Renault

    Belle manifestation parisienne organisée par NOVOPOLE (qui enregistre de nombreuses adhésions) pour commémorer les suppliciés d’ODESSA, avec la présence inattendue de Valentina Lisitsa, cette grande pianiste qui allie charme et courage et qui vient de rejoindre notre mouvement dans ce combat contre l’obscurentisme et pour l’humanisme. Les parisiens ont pu entendre scander : « Poroshenko assassin, Hollande complice » ou bien « Massacre d’Odessa on n’oublie pas ». Cet événement a été largement couvert par les grands médias russes et largement méprisé comme d’habitude par les nôtres sans doute affairés à Monaco?. Merci à tous nos amis qui ont fait le déplacement (pour certains de très loin). C’est ainsi que nous leur montrerons notre pugnacité et la justesse de notre combat.

    André Chanclu, secrétaire général de Novopole

    Nous avons vécu de grands moments au cours de cette manifestation en commémoration du massacre d »Odessa.

    La descente du boulevard Montparnasse banderole et drapeaux flottants au vent sous nos cris « Porochenko assassin » Hollande Fabius complices « .

    La rencontre fortuite avec une jeune femme d’Odessa qui s’est jointe à notre manifestation. La prise de parole émouvante de Nancy Perrault citoyenne des USA. La rencontre avec la pianiste étasunienne d’origine ukrainienne Valentina Lisitsa qui nous a évoqué son combat pour la vérité outre atlantique.

    Soulignons également que la police nous fut sympathique car il ne nous était pas permis selon notre autorisation de venir sous les fenêtres de l’ambassade d’Ukraine gardée par un fort contingent de police. Pourtant nous avons poussé jusque là. Nous avons alors négocié avec la police de pouvoir nous en éloigner seulement que de quelques mètres ce qui fut accepté. Nous avons également négocié la possibilité de déposer des fleurs devant l’ambassade en hommage aux victimes d’Odessa ce qui fut accepté.

    Finalement j’ai remis au chef des policiers présents un ruban de Saint Georges qu’il a accepté et mis prestement dans sa poche.

    Jusqu’à la prochaine manifestation.

    Alain Benajam, secrétaire général de Novopole

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