Dominique Barbe a été enseignant à l’université de Nouvelle-Calédonie. Passionné d’art océanien, il livre ici le résultat de dix ans de travail, de recherche et de réflexions sur l’Histoire du Pacifique. Si le sujet fut jusqu’ici peu traité, il l’a encore moins été de façon aussi complète, ce qui fait de cet ouvrage l’une des rares références en la matière.
géopolitique - Page 139
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Histoire du Pacifique (Dominique Barbe)
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L'Ukraine: vers une guerre sans fin? Avec Hervé Carresse et Sylvain Ferreira
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Poutine : «Moscou est prêt à démarrer la fabrication de systèmes de missiles interdits par l’INF»
Poutine pose des conditions au cessez-le-feu en Ukraine. Un cessez-le-feu entre Moscou et Kiev ne pourra être conclu que si l'Ukraine prend certaines mesures « irréversibles » qui seraient « acceptables » pour la Russie, a déclaré le président Vladimir Poutine. Dans le cas contraire, Kiev profiterait de la cessation des hostilités pour se réarmer et se préparer à poursuivre le conflit, a-t-il ajouté.
Le président a fait ces remarques lors d'une conférence de presse lors du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) jeudi à Astana, au Kazakhstan. « Nous ne pouvons tout simplement pas déclarer un cessez-le-feu dans l’espoir que la partie adverse prendra des mesures positives », a déclaré Poutine.
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Le dépeçage du proxy ukrainien par les seigneurs de l’OTAN a commencé
" Vous vous rendez compte, n’est-ce pas, que tout ce qui se passe autour du fiasco de l’Ukraine du côté de l’OTAN est complètement fou? Les gens qui dirigent le gouvernement américain – Barack Obama et sa bande de sorcières – ont tout déclenché là-bas, de concert avec une bande d’acteurs du monde des affaires (BlackRock, diverses compagnies pétrolières et gazières, des types d’Haliburton, des fabricants d’armes, un tas de grandes banques), plus l’ignoble WEF pour les “guider” (ha !), cherchant à s’emparer des richesses minérales de l’Ukraine et, en fin de compte, de la Russie elle-même. Belle tentative. Ça n’a pas marché. Des tonnes d’argent ont été jetées dans un trou à rats.
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Ukraine : L’instrument de la CIA depuis 75 ans (partie 2)
Ukraine : L’instrument de la CIA depuis 75 ans (partie 1)
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par Gerald Sussman
L’OTAN s’étend
Comme nous l’avons vu dans la 1ère partie, bien qu’Eltsine ait opposé une certaine résistance, l’administration Clinton a réussi à étendre l’OTAN à la Pologne, à la République tchèque et à la Hongrie, en violation des accords conclus entre George H.W. Bush et Mikhaïl Gorbatchev sur le fait de ne pas étendre l’organisation militaire « d’un pouce » vers l’est.
Cette fausse promesse était censée être une concession aux Soviétiques pour ne pas bloquer la réunification de l’Allemagne et son adhésion à l’OTAN.
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Vladimir Poutine reste maître des horloges
Les forces russes continuent de s’aguerrir, de perfectionner leurs armes et leurs techniques pour le combat de haute intensité moderne, de s’entraîner en conditions réelles. Bref, loin de s’affaiblir, elles se renforcent et continuent d’avancer quotidiennement, prudemment et inexorablement sur plusieurs secteurs du front.
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C'était comme un safari, ou quelque chose comme une chasse à l'homme"
Une habitante de la ville de Tchassov Yar raconte à Sputnik comment des opérateurs de drones ukrainiens avaient ciblé des civils qui restaient dans la localité."Ils ont rechargé et ont tiré et tiré encore", dit cette habitante de Tchassov Yar. -
Le Samedi politique avec Jacques Baud - Ukraine : Poutine a mis K-O l'Occident
Depuis le fiasco de la contre-offensive ukrainienne, le destin du conflit semble définitivement scellé. Les combattants manquent à Kiev, les armes occidentales promises peinent à arriver mais aussi à s’intégrer dans la stratégie opérative de l’Ukraine.
Pourtant, depuis bientôt deux ans, les Occidentaux ne se sont pas contentés de mettre le feu aux poudres avec Moscou. Ils ont aussi su saboter systématiquement toute ébauche de pourparlers de paix auxquels Volodymyr Zelensky n’était initialement pas hostile. Cette situation précaire de Kiev a désormais une influence directe sur la nature des combats. Sur le front, les positions sont stabilisées. Des opérations sporadiques sont alors lancées par l’Ukraine sur la Crimée ou sur le territoire russe comme les attaques contre Belgorod l’ont récemment prouvé. C’est un jeu dangereux dans lequel l’Occident, Washington et son clone de l’OTAN en tête, poussent tristement Kiev, embourbé dans un narratif que plus personne ne peut croire véritablement.
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Rien de nouveau sur le front de l’est ?
par Andrea Marcigliano
Que se passe-t-il sur le front russo-ukrainien ? Rien, aucune nouvelle, disent nos médias. Trop occupés à donner de l’espace à des choses d’une importance fondamentale, comme la chaleur record, 60° à Naples… dans le mois de juin le plus pluvieux de tous les temps…
Pourtant, une attaque de missiles ukrainiens a frappé Sébastopol. Tuant des civils.
Une attaque menée par un drone américain. Lancé, semble-t-il, depuis la base de Sigonella. Ce qui devrait susciter une réflexion sur notre implication croissante. Et sur ce que pourrait être, dans un avenir proche, la réaction russe.
L’attaque a touché une plage. Des baigneurs. Des enfants. Washington affirme qu’il s’agit d’une erreur, d’un missile dévié par les tirs antiaériens russes.
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La “guerre” de Poutine pour remodeler le zeitgeist américain
Ce n’est qu’en comprenant et en prenant au sérieux les avertissements nucléaires russes que nous pourrons exclure le risque d’entrée en jeu des armes nucléaires.
Le G7 et la “conférence du Bürgenstock” qui a suivi en Suisse peuvent – rétrospectivement – être considérés comme une préparation à une guerre prolongée en Ukraine. Les trois principales annonces du G7 – le pacte de sécurité de 10 ans pour l’Ukraine, le “prêt pour l’Ukraine” de 50 milliards de dollars et la saisie des intérêts sur les fonds gelés par la Russie – le montrent bien. La guerre est sur le point de s’intensifier.
Ces prises de position visent à préparer l’opinion publique occidentale avant les événements. Et en cas de doute, la belligérance cinglante à l’égard de la Russie exprimée par les dirigeants électoraux européens était suffisamment claire : ils ont cherché à donner l’impression que l’Europe se préparait à la guerre.