La vidéoconférence que le président ukrainien Volodymyr Zelensky tiendra mardi avec les sénateurs américains [annulée au dernier moment, NdT] devrait marquer un tournant dans la guerre en Ukraine, et ce pour trois raisons. Premièrement, l’administration Biden n’a pas complètement écarté Zelensky et, plus important encore, ne mise pas sur un favori dans le jeu des trônes en cours à Kiev. Deuxièmement, l’administration Biden pense que tout n’est pas perdu dans cette guerre. Troisièmement, et c’est le plus important, les États-Unis signalent aux Européens qu’ils n’envisagent pas de se détacher de l’Eurasie et d’en sortir, comme ils l’ont fait en Afghanistan.
géopolitique - Page 135
-
La guerre en Ukraine est en pleine mutation
-
Le Bosphore, point névralgique de la géopolitique
Source : Knooppunt Deltapers - Nieuwsbrief N°184 - Novembre 2023
Là où la terre et la mer se rencontrent, il y a place pour des tensions géopolitiques, en particulier lorsqu'il s'agit d'États concurrents bordant des mers ou des lacs intérieurs. Cette tension est évidente pour tous autour du canal de Suez, dans l'océan Indien, dans la mer de Chine méridionale, avec les nombreux différends entre la superpuissance chinoise et des États comme le Japon, Taïwan, les Philippines et d'autres.
-
La Turquie, son identité, son histoire et ses origines – Entretien avec Richard Bec (Partie I)
-
La Turquie, d'Atatürk à Erdoğan – Entretien avec Richard Bec (Partie II)
-
La guerre en Ukraine est terminée
Le Washington Post a publié un long article en deux parties sur la «contre-offensive» ratée en Ukraine. Il blâme autant les Américains et les Britanniques qui ont planifié tout ce gâchis que les Ukrainiens qui l’ont exécuté.
Les points essentiels de la première partie :
Mauvais calculs et divisions ont marqué la planification de l’offensive par les États-Unis et l’Ukraine (archivé)
Les éléments clés qui ont façonné la contre-offensive et le résultat initial sont les suivants :
• Les officiers militaires ukrainiens, américains et britanniques ont organisé huit grands jeux de guerre théoriques pour élaborer un plan de campagne. Mais Washington a mal évalué la mesure dans laquelle les forces ukrainiennes pouvaient être transformées en une force de combat de type occidental en un court laps de temps – en particulier sans donner à Kiev la puissance aérienne qui fait partie intégrante des armées modernes.
-
La conférence de Potsdam : origine de la confrontation Est-Ouest
Un expert militaire russe analyse ici les origines historiques de la confrontation Est-Ouest. Une volonté ininterrompue, à l’Ouest, de détruire l’URSS et ses successeurs quel que soit le régime économique installé, communiste ou capitaliste, mettant ainsi à nu la véritable stratégie hégémonique du bloc occidental. Le pivot vers l’Asie de la Russie met sérieusement à mal cette stratégie séculaire.
Les dirigeants de la coalition anti-Hitler se sont réunis à Potsdam en conférence du 17 juillet au 2 août 1945 pour tirer un trait sur la Seconde Guerre Mondiale. Il s’agissait de la troisième conférence entre les dirigeants des trois grands pays et le dernier événement d’après-guerre dans ce format. Seulement six mois s’étaient écoulés depuis la précédente conférence de Yalta, mais de nombreuses questions urgentes émergeaient, à traiter sans délai.
-
L’Union européenne survivra-t-elle à la guerre en Ukraine ?
par Michel Pinton
Voilà un titre qui peut sembler absurde. L’Union européenne vient de prouver, depuis presque deux ans, que la guerre en Ukraine a au contraire renforcé la détermination de ses vingt-sept membres à agir ensemble sous l’impulsion de la Commission de Bruxelles. Le texte qui suit, veut montrer qu’il s’agit d’une apparence. Le temps qui passe est en train de la dissiper. La guerre mine souterrainement l’unité des vingt-sept. La question de la survie de l’Union telle qu’elle existe, pourrait se poser dès 2024.
-
Hamas et FLN : même stratégie
Du général Claude Ascensi (2S) dans Les 4 Vérités :
Le 7 octobre, la France a découvert avec horreur les abominations dont le Hamas était capable.
Réserve faite des banlieues islamisées et de la mouvance islamo-gauchiste, la condamnation a été unanime.
Pourtant, au fil des jours, l’indignation s’est estompée et les critiques se sont reportées sur Israël au prétexte d’une riposte disproportionnée.
Étrange démarche qui renvoie dos à dos victimes et agresseurs.
Pour les plus anciens d’entre nous, ce processus est bien connu : c’est celui dont a bénéficié le FLN en Algérie et dont nous payons encore le prix sur les plans politique, diplomatique et historique.
-
L’acquisition par l’Iran des Su-35 est un cauchemar pour ses ennemis
par Shabbir Rizvi
Dans le cadre d’une amélioration majeure de ses capacités défensives, la République islamique d’Iran a finalisé l’accord tant attendu avec la Fédération de Russie pour l’achat d’avions de combat Su-35.
L’accord comprend également des hélicoptères d’attaque Mil Mi-28 et des avions d’entraînement à réaction Yak-130.
La finalisation de la vente de ces équipements s’est déroulée dans un long processus de plusieurs mois et cela a renforcé davantage les relations entre Téhéran et Moscou. L’Iran rejoindra désormais la Russie et la Chine en tant que principaux opérateurs du chasseur Su-35 de quatrième génération.
-
Ukraine : un nouvel échec historique des États-Unis comme dans les guerres du Vietnam, de l’Irak, de l’Afghanistan et bien d’autres encore
L’empire américain endetté par la guerre est sur le point de connaître sa disparition historique et définitive. Chaque empire a sa journée au soleil.
L’alliance OTAN dirigée par les États-Unis a tenu cette semaine sa première réunion du Conseil OTAN-Ukraine à Bruxelles. Comme d’habitude, les promesses clichées de soutenir le régime de Kiev jusqu’au bout ont été brandies par tout un chacun.
En vérité, ces événements de l’OTAN pour l’Ukraine, et plus généralement, sont en train de devenir une fête du bâillement.
Toute cette mascarade sordide ne fait que repousser la réalité selon laquelle la guerre par procuration en Ukraine contre la Russie est une débâcle pour les puissances occidentales. Ce n’est pas quelque chose dont il faut se réjouir. C'est une tragédie et une abomination.