par Andrei Martyanov
On me demande pourquoi j’insiste sur le fait que l’opération militaire spéciale est en fait une salve finale de la Seconde Guerre mondiale. Mon premier livre en parle largement sans l’énoncer ainsi. Mais avec l’approche du sommet des BRICS à Kazan et les nouveaux rapports qui affluent sur les atrocités commises par les «mercenaires» occidentaux et sur leurs (très faibles) qualités au combat, on commence à comprendre pourquoi ils haïssent la Russie. Cela explique également pourquoi ils ne peuvent pas perdre, c’est-à-dire conserver un certain degré de décence et d’honneur lorsqu’ils sont vaincus. Et ils ont été vaincus. Vient maintenant la question délicate de savoir dans quelle mesure, en fin de compte, les nazis ont influencé les États-Unis – beaucoup, mais nous le savions. La question, cependant, est plus vaste, elle est métaphysique. Au moment où l’Occident est vaincu et entre dans la phase d’«arrangement»…