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géopolitique - Page 13

  • «Mardi noir» – L’armée ukrainienne a massacré les civils de Selidovo, en RPD

    par Christelle Néant

    Des civils évacués de Selidovo, en RPD (République populaire de Donetsk), ont rapporté comment l’armée ukrainienne a commis un massacre lors du «mardi noir», alors qu’ils se retiraient de la ville face à l’avancée de l’armée russe, fin octobre 2024.

    Je m’installe face à Alexandre dans une petite salle, pour qu’il puisse me raconter calmement ce qu’il a vu et vécu avant la libération de la ville par l’armée russe fin octobre 2024. Lorsqu’il commence à me raconter les événements du «mardi noir» comme l’ont surnommé les habitants de Selidovo qui ont survécu au massacre organisé par l’armée ukrainienne, je comprends que dans cette ville, les soldats ukrainiens se sont surpassés dans l’horreur.

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  • [Point de vue] Des troupes au sol en Ukraine ? Vas-y, Kouchner, on te regarde !

    Bernard Kouchner
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    L’indéboulonnable, l’immortel Bernard Kouchner était invité par Darius Rochebin sur LCI, le 24 novembre dernier. Il était notamment incité à se prononcer sur les propos de Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires Etrangères de Michel Barnier (vous voyez qui c’est ?), tenus à la BBC le 22 novembre. La notion d’« absence de lignes rouges » développée par le ministre, qui va de pair avec celle d’ « ambiguïté stratégique », lui a semblé étrange. Pour Bernard Kouchner, qui fut lui-même ministre des Affaires étrangères, poussé dans ses retranchements par Rochebin, il faut être plus clair et faire plus. Il faut dire « Allez-y ». « Mais le ferons-nous ? » s’interroge tout haut Bernard Kouchner. Faire plus… mais pas seuls : il faut d’abord une Europe unie pour pouvoir se prononcer clairement sur une intervention « éventuelle » - mais dont on sent bien qu’elle lui paraît éminemment souhaitable. Ce constat renvoie selon lui –et en l’espèce il n’a pas tort - au comportement infantile des Européens vis-à-vis des États-Unis, dont ils attendent, avec l’investiture de Trump, une paix rapide et durable. Pour lui, la question devrait être débattue à l’Assemblée nationale.

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  • Un moment décisif de la guerre en Ukraine

    Le président russe Vladimir Poutine a publié jeudi une déclaration concernant les deux frappes exécutées avec des armes occidentales à longue portée sur le territoire russe les 19 et 21 novembre et la frappe réactive de Moscou sur une installation du complexe industriel de défense ukrainien dans la ville de Dnepropetrovsk avec un missile balistique hypersonique non nucléaire, inconnu jusqu’ici, nommé Oreshnik.

    Vendredi, lors d’une réunion au Kremlin avec les hauts gradés de l’armée, Poutine a revisité le sujet en précisant qu’Oreshnik n’était pas vraiment à un stade “expérimental”, comme l’avait déterminé le Pentagone, mais que sa production en série avait en fait commencé.

    Et il a ajouté  » Compte tenu de la force particulière de cette arme, de sa puissance, elle sera mise en service par les Forces de missiles stratégiques. » Il a ensuite révélé  » Il est également important qu’avec le système Oreshnik, plusieurs systèmes similaires soient actuellement testés en Russie. Sur la base des résultats des tests, ces armes entreront également en production. En d’autres termes, nous avons toute une gamme de systèmes à moyenne et courte portée.”

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  • Témoignages d’habitants de Dniepropetrovsk

    par Andrei Martyanov

    Yuzhmash n’est plus, elle a simplement cessé d’exister après la visite de l’Oreshnik. C’était une usine colossale qui avait ses propres lignes de bus. Il n’y a plus rien, que de la poussière. Les gens sont sous le choc. Les immeubles d’habitation situés à proximité de l’ancienne usine Yuzhmash sont fissurés. Là où elle se trouvait, elle était conçue pour continuer à fonctionner même en cas de guerre nucléaire et d’explosion d’ogives nucléaires à proximité.

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  • Ni Washington, ni Pékin

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    Combat royaliste 50

    Par Philippe Germain

    Le pays légal est désorienté par la fièvre planétaire qui s’accélère. Sa boussole opposant le camp du bien (Lumières) au camp du mal (anti-Lumières) peine à comprendre l’actuelle reconfiguration remplaçant le « Nouvel ordre mondial ». L’inattendu retour des États-nations et des vieux Empires se plie mal à l’interprétation binaire des géopoliticiens. Leur clef explicative Occident/Sud global fonctionne « de loin » mais se grippe dans le détail.

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  • Trump, la Chine et l'Europe

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    La victoire de Donald Trump, et, à sa suite, les premières annonces de nominations de futurs ministres, ont dès maintenant fait couler beaucoup d'encre. D'évidence, et de façon bien naturelle celle-ci n'est pas toujours sympathique. Les commentaires dominants sont demeurés en effet depuis le départ dans le pot au noir, instable et dangereux, de nos aveuglements européens.

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  • Oreshnik : le nouveau cauchemar de l’OTAN rend-il les militaires français raisonnables ?

    par Valérie Bérenger

    En réponse à l’autorisation de Washington, qui a levé les restrictions imposées à l’Ukraine concernant l’utilisation de missiles américains ATACMS pour frapper le territoire russe, et au tir de 6 missiles sur les régions de Briansk et de Koursk, la Russie a riposté. Une riposte en conditions de combat et sous forme d’un avertissement, avec un nouveau missile balistique hypersonique de portée intermédiaire expérimental à tête multiple : Oreshnik.

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  • Le Colonel Jacques Hogard accuse : « Bernard Kouchner a couvert un trafic d’organes au Kosovo »

     Le Colonel Jacques Hogard accuse Bernard Kouchner d’avoir couvert un trafic d’organes au Kosovo, impliquant l’enlèvement de personnes et la revente de leurs organes à des prix exorbitants.

    le 25/11/24

    Jacques Hogard, colonel expert en intelligence stratégique et géopolitique, a travaillé sous le fanion américain en Somalie en 1992 et sous celui de l'OTAN au Kosovo en 1999. 

    Ces expériences l'ont marqué et l'ont amené à interroger les actions de l'OTAN et des États-Unis avec un regard critique. 

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  • Kadyrov a trouvé l’origine des troupes nord-coréennes vues par l’Occident sur le front russo-ukrainien

    Kadyrov a un statut spécial (il y a d’autres intervenants qui ont aussi l’art et la manière de pousser le bouchon un peu plus loin que ce que le font les «officiels» comme Poutine et Lavrov (1). Comme beaucoup de commentateurs il «galèje», il en rajoute à la mode méridionale et là il ramène la couverture aux Tchétchènes en notant qu’il y a dans leurs rangs «légendaires» un Coréen originaire de Sakhaline du nom de Dima. Ce serait à cause de lui que l’Occident aurait cru voir 1000 puis 10 000 Coréens. Ce ton de plaisantin face à l’art de se faire peur avec leurs inventions pour mieux ignorer le danger réel existe dans la presse chinoise mais encore plus dans la presse russe très prince sans rire. Et ils se sont beaucoup moqué également de Zelensky qui ne contrôle plus ses propos et se contredit de jour en jour, pire il en est à susciter la colère de son «bureau» son gouvernement. Ainsi il aurait donné l’ordre à la Rada (le parlement) d’évacuer les lieux, de suspendre les travaux face au tir de missile russe contre l’usine d’armement de l’ère soviétique de Dnipro, pour jouer au héros dans une conférence de presse où il se présenterait comme le seul restant au poste. Les Russes citent la colère de son «bureau» devant cet art de jouer cavalier seul (2).

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  • Le bilan dominical de Dmitri Medvedev

    par Amarynth

    Les cinq événements de ce dimanche

    1. Le premier sur la liste est bien sûr le tir d’«Oreshnik», le nouveau missile balistique hypersonique à portée intermédiaire de la Russie, doté d’une charge utile MIRV et utilisé (pour cette fois) avec des ogives non nucléaires. L’Europe est désemparée, spéculant sur l’ampleur des dégâts que le missile infligerait avec des ogives nucléaires, sur la possibilité de l’abattre et sur la rapidité avec laquelle les missiles atteindraient les capitales de l’Ancien Monde. Permettez-moi de répondre à ces trois questions : 1. les dégâts seraient catastrophiques. 2. Non, il est impossible de les abattre avec les systèmes actuels. Et 3. Ce ne sera qu’une question de minutes. Et non, les abris antiatomiques ne vous sauveront pas. Le seul espoir est que la Russie, par bonté d’âme, émette un avertissement préalable au lancement.

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