
Deux styles, deux présidents, un qui est reçu avec les honneurs et le respect, l’autre avec un semblant des deux, mais c’est surtout le résultat qui est différent. Là où l’un obtient ce qu’il est venu chercher, l’autre repart encore plus isolé. Nous avions Poutine en Inde, et Macron en Chine. Notre bien aimé président était allé dans l’empire du milieu pour tenter de faire plier Xi et le conduire à ne plus suivre et aider le méchant Poutine. En matamore des bacs à sable, il était descendu de l’avion d’un pas décidé et on allait voir ce qu’on allait voir. Effectivement, on s’est même régalé. Pourtant Macron n’a pas manqué de tenter de semer le trouble. Il s’est tout de même autorisé à prendre la parole devant des étudiants, dans un discours rempli de sous-entendu sur leur nécessité de rejoindre, pour leur bien, la plénitude occidentale et son progressisme qui fait des merveilles et éclaire le reste du monde d’une vision autrement plus séduisante que ce qu’ils peuvent connaître. Xi ne s’est pas laissé attendrir par les courbettes de la marionnette de Davos et Bruxelles.








