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géopolitique - Page 206

  • Les prédicateurs de la mondialisation


    On peut pardonner à Sainte Greta son ignorance. Faute d'être allée à l'école, les principes de la thermodynamique appliquée aux volumes atmosphériques lui échappent complètement.
    On peut hausser les épaules quand Macronescu essaie de capter le vote vert en annonçant qu'il va interdire le réchauffement climatique dans la Constitution.
    Et pourquoi ne pas faire condamner en justice les tremblements de terre, les cyclones, les éruptions volcaniques, les tsunamis et les chutes de météorites tant qu'il y est ?
    Tout est possible chez un démagogue...
    Mais que dire des pseudo-savants qui soutiennent des énormités ?
    Veulent-ils surpasser Lyssenko, Sokal et l'homme de Piltdown au palmarès des supercheries scientifiques ? Ou sont-ils stipendiés pour colporter une panique irraisonnée sur laquelle s'engraissent toutes sortes d'entreprises troubles qui prétendent sauver la planète ?
    La question mérite d'être posée quand on voit avec quelle mauvaise foi les médias menteurs appartenant au Nouvel Ordre Mondial parlent d'unanimité et  de consensus, alors que la doctrine du GIEC n'est validée que par 600 personnes environ.

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  • De la mer et de sa stratégie à propos d'un livre de Philippe Masson 2/2

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    Vue de coupe du sous-marin nucléaire USS Ohio (cliquez pour agrandir). Ce type d'armement constitue l'épine dorsale de la stratégie actuelle des thalassocraties, comme nous l'expliquent Philippe Masson et Ange Sampieru.

    1) les sous-marins nucléaires lance-engins (SNLE), instruments très fiables dans le cadre d'une politique de dissuasion ; ils sont armés de missiles balistiques (entre 16 et 24) dont la portée a été régulièrement augmentée depuis les années 60… En 1960, les missiles américains Polaris avaient une portée de 1.500 miles nautiques ; les futurs Trident IID5 auront, eux, une portée de 6000 miles nautiques ! L'Union Soviétique possède les missiles SS N8 d'une portée de 4.500 miles nautiques, les nouveaux SS-20 étant en cours d'élaboration. Quant aux cinq SNLE français, ils sont armés de missiles M20 (portée : 3.000 km), en attendant la nouvelle génération des M4 ayant une portée de 4.000 km.

     

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  • LE GRAND BASCULEMENT. (IV)

    L’alignement lamentable du président français sur l’Union Européenne et donc sur les Etats-Unis, ces chers alliés toujours à l’écoute des dirigeants européens grâce aux grandes oreilles de la NSA, symbolise cruellement le grand basculement. Il y eut un de Gaulle, allié de l’Amérique en difficulté à Cuba, mais libre  d’en critiquer les dérives dans l’ex-Indochine. Il y eut un Sarkozy au moins pendant un temps, lors de la présidence française du Conseil européen, capable d’apporter une solution à la crise géorgienne en jouant les intermédiaires pacificateurs, comme il convient au chef d’Etat d’ une puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

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  • L’armée régulière russe est en passe de devenir l’armée la plus puissante au monde dans les combats terrestres

    Ces derniers jours, nous avons beaucoup entendu parler des réalisations exceptionnelles de la société militaire privée Wagner sur le champ de bataille. Leur victoire dans les combats sanglants qui ont duré des mois pour prendre Bakhmout/Artyomovsk et Soledar leur a valu le respect de toute la Russie, un respect qui a même survécu à la disgrâce que le patron de Wagner, Evgueni Prigojine, a fait peser sur leurs têtes par sa mutinerie armée irréfléchie au cours du week-end dernier.

    En effet, dans le discours qu’il a prononcé hier devant les commandants militaires qui s’étaient opposés à la marche de Wagner sur Moscou et avaient forcé Prigojine à négocier un accord, le président Vladimir Poutine a reconnu que le groupe Wagner avait fait preuve d’une plus grande efficacité sur le champ de bataille que les propres troupes régulières du ministère de la Défense.

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  • De la mer et de sa stratégie à propos d'un livre de Philippe Masson 1/2

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    Vue de coupe du sous-marin nucléaire USS Ohio (cliquez pour agrandir). Ce type d'armement constitue l'épine dorsale de la stratégie actuelle des thalassocraties, comme nous l'expliquent Philippe Masson et Ange Sampieru.

    Deux pensées géopolitiques

    La réflexion sur la stratégie maritime, à l’heure du retour de la géopolitique en politologie, participe de cette volonté des hommes de mieux intégrer dans leur intelligence du jeu des États les éléments de la géographie planétaire. Carl Schmitt le faisait remarquer : nous vivons sur une planète que nous avons appelé la “Terre” ; or, les 2/3 de la surface de cette “Terre” sont composés d’étendues marines ! L’école traditionnelle de géopolitique se compose dès lors de deux courants : le courant “continental”, très répandu dans les milieux européens (Haushofer, mais aussi Clausewitz) et le courant “océanique”, mis en valeur dans l’aire culturelle anglo-saxonne (Mahan) mais aussi, paradoxalement, en France, avec l’Amiral Castex, le Contre-Amiral Sanguinetti ou l'Amiral Pierre Lacoste.

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  • LE GRAND BASCULEMENT. (III)

    La domination économique, politique, culturelle, idéologique des Etats-Unis, le libéralisme, la démocratie, la manière de vivre à l’américaine, les valeurs de l’Amérique, le pouvoir doux en somme, et la matraque militaire si besoin est, poursuivent le même objectif : asseoir la maîtrise de Washington sur le monde. Derrière les idéaux qui ne sont, hélas, que des slogans vides, il y a l’avidité et la volonté de domination de l’Empire. Mais tandis que Zorro est démasqué, que l’impérialisme intéressé des Etats-Unis apparaît comme le vrai mobile au delà des discours sirupeux, humanistes et progressistes, leurs arguments se retournent.

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  • L’entrée des jeunes Népalais dans les forces russes

    par Birat Anupam

    Ces derniers temps, il est clair comme de l’eau de roche que les jeunes Népalais rejoignent les forces russes par leurs propres moyens. Nepalpress.com a été le premier média népalais à signaler ce problème. Cet article parle de tout ce que vous devez savoir sur l’entrée des jeunes Népalais dans les forces russes.

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  • Poutine, Prigojine et la drôle de journée des médias occidentaux, par Pierre Boisguilbert

     

    Ce 24 juin, l’ensemble de l’appareil politico-médiatique s’est enflammé concernant ce qui a semblé être une tentative d’insurrection contre Vladimir Poutine de la part d’Evgueni Prigojine, chef du groupe paramilitaire Wagner. Retour sur cette fièvre politico-médiatique avec ce texte de Pierre Boisguilbert.

    La chute annoncée de Poutine face à Prigojine

    Exaltation maximale dans les rédactions ! Poutine allait tomber, c’était le début de la fin, c’était sûr… Et c’est le patron de Wagner, Evgueni Prigojine, la créature qui allait être le héros de la chute du tsar Frankenstein.

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  • LE GRAND BASCULEMENT (II)

    Son adversaire mis K.O., pendant dix ans l’Amérique va passer du statut de rempart de la liberté à celui de maître du monde, bâtisseur d’Etats, redresseur de torts et chevalier de la croisade démocratique, missionnaire des valeurs occidentales. Souvent bien timorée face à l’offensive communiste, battue en Chine, contenue en Corée, chassée du Viet-Nam, impuissante face à Cuba à quelques encablures de ses côtes au risque de la guerre nucléaire, bousculée en Afrique, l’Amérique profite alors du vide créé par la disparition de son ennemi et devient le shérif du village planétaire. Cette fois, ce sont les Etats-Unis et leurs alliés qui pratiquent l’ingérence pour imposer aux pays des régimes favorables à l’occident ou redessiner les frontières, reconnues ou non, à leur convenance, comme au Kosovo. 

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  • LE GRAND BASCULEMENT. ( I )

    Entre 1945 et 1990, le monde avait offert une image claire. Les démocraties, et au premier rang les démocraties anglo-saxonnes avaient terrassé le totalitarisme nazi, et son frêle allié fasciste. Au second rang figuraient les démocraties qui avaient subi la contamination, l’occupation, la domination de l’ennemi et ne s’en relevaient qu’en se blottissant sous l’aile américaine pour faire face au totalitarisme communiste devenu tout puissant après qu’il eut comme allié participé à la victoire contre l’Axe. Il y avait donc un camp du bien, les démocraties occidentales, sous l’étendard de la liberté, et un camp du mal, l’Etat totalitaire communiste, ses prisons, son goulag, sa violence armée, ses agressions militaires, ses révolutions, ses répressions, ses massacres, mais aussi son retard économique grandissant.

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