par Ralph Bosshard
Après l’intégration – ou plutôt, selon les Occidentaux, l’annexion – de la Crimée par la Fédération de Russie en 2014, le mot d’ordre de la politique étrangère occidentale était « on ne revient pas au business as usual ». Depuis le 24 février, la formule s’est transformée en « No Business at all » et l’Occident menace de sanctions tout état ou toute personne qui entretiendrait malgré tout des relations avec la Russie. Les événements de ces derniers mois laissent toutefois planer le doute sur la capacité de l’Occident à imposer au monde son point de vue. En effet, l’Europe occidentale est en perte de vitesse et va devoir apprendre à vivre avec son déplaisant voisin de l’Est.