Suite au renversement, le 26 juillet dernier, du président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a adressé, quatre jours plus tard, un ultimatum aux putschistes militaires.
Il a expiré ce 6 août, sans autre réaction que la fermeture préventive « jusqu’à nouvel ordre » de l’espace aérien national.
On pourrait croire que cette fermeté affichée, soutenue par le ministre des Affaires étrangères de la France, fera de ce putsch singulier le dernier d’une longue et ancienne série de renversements politiques au Niger. On peut en douter.