Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 264

  • L’OTAN a perdu de vue un « petit détail »

    La réunion des membres du « Groupe de contact pour la défense de l’Ukraine » a permis de faire le point. L’Allemagne et d’autres pays européens aux économies développées ont de gros problèmes de matières premières et d’énergie et souhaitent que la guerre prenne fin le plus rapidement possible, même au prix de concessions faites par l’Ukraine.

    L’Allemagne pense qu’elle peut encore tromper la diplomatie russe avec une solution gagnant-gagnant, valable pour le moment. En fin de compte, l’Allemagne pourrait accepter que les quatre régions annexées à la Russie restent où elles sont et que l’armée russe se retire des autres zones. Ce serait le même jeu qu’elle et la France ont joué avec les accords de Minsk, et dans quelques années, l’Ukraine sera lourdement armée et le conflit reprendra.

    Les États-Unis ne sont pas d’accord avec cette solution, étant donné qu’ils sont allés trop loin avec des sanctions inefficaces contre la Russie, ce qui a nui à leurs alliés européens de l’OTAN. Washington veut profiter de ce moment pour appliquer la « solution finale » à la Russie, avec la main de l’Ukraine et de ses partenaires de l’OTAN. En fait, le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a déclaré sur la base militaire allemande de Ramstein que la seule priorité de l’alliance était d’intensifier les efforts pour armer l’Ukraine.

    Lire la suite

  • Nouvelle offensive russe dans la région de Zaporijia

    Pour la Russie, la contre-offensive la plus dangereuse se situe sur le front de Zaporijia. Si elle réussit, l’armée ukrainienne pourrait atteindre Melitopol ou Berdiansk, coupant ainsi la liaison terrestre entre la Crimée et le Donbass. En raison de la pression russe sur le front de Bakhmout, l’armée ukrainienne a été contrainte d’y déplacer d’importantes unités blindées et d’artillerie depuis d’autres régions. En témoigne également le fait qu’il n’y a pas eu récemment de tirs d’artillerie ukrainiens sur la centrale nucléaire d’Energodar, près de Zaporijia.

    Lire la suite

  • Détruire la Russie ? « Y en a qu’ont essayé… »

    par Régis de Castelnau

    La semaine prochaine sera célébré le 79ème anniversaire de la levée du siège de Leningrad par les Soviétiques qui repoussèrent les Allemands après 872 jours au prix de de la vie de 800 000 soldats et d’un million de civils.

    Il faut rappeler quel était le projet de l’Allemagne de Hitler pour l’ancienne capitale des Tsars. Faire mourir ses habitants de faim et raser complètement cette ville admirable pour qu’il n’en reste pas pierre sur pierre. Les Allemands furent aidés à boucler l’encerclement par les Finlandais. Oui oui, ceux-là même qui aujourd’hui, ont porté à leur tête un agent américain, et en violation des traités qui les lient à leur voisin russe veulent compulsivement intégrer l’OTAN et installer des missiles nucléaires sur leur territoire.

    Lire la suite

  • La Russie se prépare à « accueillir » le nouveau lot d’armes envoyé par l’OTAN en Ukraine

    Rappelons qu’au début de l’opération spéciale, les troupes terrestres ukrainiennes disposaient de 4 corps d’armée (200 000 hommes) comprenant chacun 8 à 9 brigades de chars, mécanisés, d’artillerie, d’infanterie et de marines. 

    Pendant l’opération spéciale, l’Ukraine a effectué 4 séries de mobilisation. 

    En 2022, elle a reçu des pays de l’OTAN des armes, des munitions et des équipements, principalement de production soviétique, pour équiper deux corps supplémentaires (100 000 hommes), composés de réservistes. Pendant tout ce temps, les forces russes utilisaient 180 000 soldats en Ukraine. Cela a permis à l’Ukraine de lancer une contre-attaque réussie dans la région de Kharkov en septembre.

    Lire la suite

  • OÙ va la CHINE post COVID post XX ème congrès ? ALAIN JUILLET reçoit Jean François DIMEGLIO.

  • Le Groupe Wagner étend l’occupation vers l’ouest

    Le 19 janvier, le propriétaire de Wagner, Evgueni Prigojine, a annoncé qu’il avait libéré Klishchiivka. L’assaut sur la ville a duré 5 jours en raison de la forte résistance de la 53e brigade mécanisée ukrainienne. À l’ouest et au sud de Klishchiivka, le groupe Wagner devait neutraliser les points d’appui de la brigade ukrainienne (carte 1).

    Lire la suite

  • L’Ukraine a maintenant perdu l’équipement nominal de deux grandes armées. Elle en demande une troisième aux Occidentaux

    par Moon of Alabama

    « Dans une certaine mesure, Bakhmut compte pour [l’Ukraine] parce que cela compte tellement pour les Russes », a déclaré un haut responsable américain, notant que le contrôle de Bakhmut n’aura pas un impact énorme sur le conflit ni ne mettra en péril les options défensives ou offensives de l’Ukraine. dans la région orientale du Donbass.

    Le responsable a ajouté : « Bakhmut ne changera pas la guerre ».

    Je crois que le haut fonctionnaire américain a tout à fait tort. 

    Soledar et Bakhmut saignent à blanc l’armée ukrainienne. C’est pertinent. Regardez le nombre insensé d’unités ukrainiennes déployées sur ce secteur du front de seulement 50 kilomètres de long.

    Lire la suite

  • Davos pleure la mondialisation et quand Davos pleure, les peuples rient !

    vignette-lhomme-des-hommes-de-Davos-1080x675.jpg

    Ce n’est pas parce que j’affirme que le problème ce n’est pas les riches et que ce n’est pas parce qu’ils sont riches que nous sommes pauvres que je suis naïfs.

    Je sais le danger que représente le pouvoir de corruption des forces de l’argent.

    Et c’est bien là évidemment le vrai sujet sur les milliardaires. C’est le pouvoir considérable qu’ils peuvent développer pour leurs intérêts propres et le plus souvent contre ceux des peuples .

    C’est là que le pouvoir politique élu par le peuple doit être en mesure de servir de contre-pouvoir aux milliardaires. Force est de constater que cela n’est plus le cas depuis maintenant 20 ans.

    Lire la suite

  • Poutine : La victoire est inévitable… Nos industries de défense égalent la production mondiale

    Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que « les industries de défense russes produisaient chaque année autant de missiles pour les systèmes de défense aérienne que d’autres fabricants dans le monde réunis », soulignant : « Cela renforce la confiance dans la victoire de la Russie en Ukraine ».

    Lire la suite

  • Ukraine : Le marteau est-il sur le point de tomber ?

    par Mike Whitney

    « Voici quelque chose que vous devez comprendre. Nous n’avons pas eu la possibilité d’agir différemment. » (Vladimir Poutine)

    Le projet d’engager militairement la Russie est un aveu tacite que les États-Unis ne peuvent plus maintenir leur domination mondiale par les seuls moyens économiques ou politiques. Après une analyse et un débat exhaustifs, les élites occidentales ont opté pour un plan d’action visant à diviser le monde en blocs belligérants afin de poursuivre une guerre contre la Russie et la Chine. L’objectif stratégique ultime de la politique actuelle est de resserrer l’emprise des élites occidentales sur les leviers du pouvoir mondial et d’empêcher la dissolution de « l’ordre international fondé sur des règles ». Mais après 11 mois de guerre non-stop en Ukraine, la coalition occidentale soutenue par les États-Unis se trouve dans une position pire qu’au début. Outre le fait que les sanctions économiques ont gravement touché les alliés européens les plus proches de Washington, le contrôle de l’Ukraine par l’Occident a plongé l’économie dans un marasme prolongé, détruit une grande partie des infrastructures essentielles du pays et anéanti une partie importante de l’armée ukrainienne. Plus important encore, les forces ukrainiennes subissent désormais des pertes insoutenables sur le champ de bataille, ce qui prépare le terrain pour l’inévitable éclatement de l’État. Quelle que soit l’issue du conflit, une chose est sûre : L’Ukraine n’existera plus en tant qu’État viable, indépendant et contigu.

    Lire la suite