
Les Européens sont bourrés de principes. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le rappelait dans son discours sur l’état de l'Union en septembre dernier. Le combat dans lequel l’Europe était engagée était celui de la démocratie contre l’autocratie. Certes, les mois à venir ne seraient pas faciles, mais nos valeurs étaient en jeu. Elle ajoutait qu’il ne fallait pas s’inquiéter car, sur le plan énergétique, l’Europe allait se défaire de sa dépendance à la Russie et se tourner vers des fournisseurs fiables, les États-Unis notamment. Grâce aux multiples mesures que Bruxelles prenait, nous allions bientôt pouvoir « assurer notre sécurité d'approvisionnement et, dans le même temps, assurer notre compétitivité au niveau mondial ».