Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 314

  • EN POLITIQUE COMME EN GÉOPOLITIQUE, L’HISTOIRE DOIT ÊTRE NOTRE MAÎTRESSE.

    zaher-shah-2007.jpg

    (Cet article a été écrit quelques semaines à peine avant la chute de Kaboul, survenue le 15 août)
    Dans quelques semaines, les dernières troupes états-uniennes auront quitté l’Afghanistan, mis à part quelques instructeurs et conseillers de l’armée afghane, et les Afghans seront livrés à leur destin qui pourrait bien prendre les couleurs, plutôt sinistres, des talibans déjà maîtres de la majeure partie du pays. Cette « déroute de l’Occident », comme l’évoque l’hebdomadaire Le Point cette semaine, ne doit pas être négligée et elle doit même servir de leçon, même si les Démocraties semblent avoir perdu le sens de la durée et, peut-être, le sens des choses, préférant le mol oreiller de l’indifférence et de la « bonne conscience » (sic !), plus pratique pour étouffer les réalités qui dérangent.

    Lire la suite

  • « La Quatrième Guerre mondiale » de Costanzo Preve

    « L’Europe n’a donc devant elle que deux voies, comme Hercule à la bifurcation du chemin : ou bien accepter l’hégémonie absolue (le leadership) des États-Unis et en devenir un appendice touristique et “humanitaire”, ou bien chercher la voie d’une autonomie stratégique réelle, eurasiatique ou même euro-centrique (…) »

    « La première opération symbolique à accomplir dans cette Quatrième Guerre mondiale doit donc viser, du moins en ce qui concerne l’Europe, à remplacer la manipulation “politique” gauche/droite par la nouvelle opposition bien explicite entre partisans de l’euro-atlantisme et de l’empire américain, d’une part, et partisans de l’eurasisme qui résistent à cet empire, d’autre part. »

    Lire la suite

  • Talibans, l’esprit de Munich, par Maxime Tandonnet

    taliban

    Pour se donner bonne conscience, les élites du monde occidental font semblant de se demander si les talibans ont changé depuis 2001. Depuis l’abandon de l’Afghanistan entre leurs mains, ce pays est redevenu la proie de la barbarie à travers notamment les massacres des opposants et l’extermination des derniers vestiges des minorités religieuses, ou la fermeture des écoles de filles.

    Lire la suite

  • Le Panshir : refuge et fief de résistance tout à la fois

    C’est une province au Nord Est de Kaboul, une sorte de vallée très enclavée et  difficile à conquérir. Là se sont réfugiés tous ceux qui ont pu, lors de la prise de Kaboul, ainsi que quelques milliers de militaires, équipés de matériel, viscéralement anti-talibans. Ils constituent la résistance afghane et se préparent, disent-ils, “à un conflit de longue durée”.

    Lire la suite

  • Afghanistan : un scénario écrit d’avance (Présent)

    Entretien avec Marc Charuel

    Lire la suite

  • KABOUL EST L’HEURE DE VÉRITÉ DES DÉMOCRATES AMÉRICAINS, SINON DE LA DÉMOCRATIE !

    lafureurdebraire-768x342.jpg

    Pour parler le langage d’Audiard, les citoyens ne seraient-ils que des “caves”, les militaires que des “canards sauvages”, et les politiciens que des “malfaisants” ? Le choeur de la bienpensance hurle au complot dès que ce genre d’hypothèse se pointe dans les esprits, mais si le complot est difficile à établir, le soupçon, lui, s’enfle à vue d’oeil. La politique américaine et sa lecture à travers nos médias justifie plus qu’un doute sur la capacité des gouvernants à servir l’intérêt supérieur des nations qu’ils conduisent et sur la qualité des informations qui sont diffusées. Les Chefs d’Etat et de gouvernement, ceux qui sont élus par leurs peuples d’une manière relativement transparente dans nos “démocraties” en particulier, sont-ils moralement et intellectuellement à la hauteur des enjeux ?

    Lire la suite

  • Biden nie le désastre et ment à tout le monde, par Antoine de Lacoste.

    Il faut tout de même oser. Non content de nier la défaite américaine, Biden tente de la transformer en victoire et se félicite de la réussite de l’évacuation des Américains et des Afghans alliés : « Faire sortir 30.000 personnes en un peu plus d’une semaine est un grand succès pour nos forces armées », a-t-il déclaré, le 23 août, depuis la Maison-Blanche.

    Lire la suite

  • Kaboul : embarquement immédiat, par Francis Bergeron

    kaboul migrants

    C’est le plus catastrophique des scénarios : sont coincés dans l’aéroport de Kaboul et à ses abords des centaines d’Occidentaux, essentiellement des soldats américains, mais aussi des dizaines de milliers d’Afghans qui tentent de fuir les talibans. Les routes vers l’aéroport sont désormais contrôlées par les fondamentalistes islamistes. Tous ceux qui espéraient pouvoir rejoindre encore l’aéroport ont rebroussé chemin, et des témoins ont vu les corps de femmes, assassinées parce que portant un jean et étant sorties de chez elles sans être accompagnées par un homme. Les talibans offrent beaucoup de similitudes avec les Khmers rouges quant à leurs méthodes. Ce qui ramène les Etats-Unis 45 ans en arrière.

    Lire la suite

  • Drame afghan : les nouveaux enjeux

    1841978860.3.jpg

    Spécialiste des conflits, auteur de nombreux ouvrages sur la stratégie, Gérard Chaliand connaît bien l’Afghanistan. Il fut l’un des premiers Occidentaux à s’y rendre après l’invasion soviétique de 1979. De 2004 à 2011, il y a passé près d’un an au total, enseignant à Kaboul et parcourant le pays.

    Entretien mené par Jean-Dominique Merchet pour l’Opinion.

    Comment réagissez-vous à ce qui se passe en Afghanistan et aux polémiques en France sur l’accueil des réfugiés ?

    Lire la suite

  • Retour de bâton Afghanistan : cet accord « secret » avec les Talibans que les Occidentaux risquent de payer très très cher, avec Yves Roucaute.

    Les talibans ont promis d’être plus tolérants qu’avant, en particulier envers les femmes et leurs opposants, de ne pas servir de refuge aux djihadistes, de préférer la coopération à la subversion. Des promesses qui dureront le temps de leurs intérêts.

    Atlantico :  Professeur Yves Roucaute, vous avez été le seul intellectuel au monde invité pour fêter la victoire contre les talibans, à Kaboul, en novembre 2001, et vous aviez noué des relations d’amitié avec Ahmed Chah Massoud dans les combats en Afghanistan, quel regard portez-vous, en philosophe et en spécialiste des questions internationales, sur la situation actuelle ? 

    Lire la suite