La guerre selon charlie Wilson est un excellent film américano-allemand réalisé par Mike Nichols. Son “héros” a suscité le soutien décisif des Etats-Unis aux “combattants de la liberté” afghans contre les Soviétiques. Sa conclusion était lucide : “c’est toujours comme ça avec nous : on vient avec nos idéaux, on change le monde et puis on s’en va. Le manège n’arrête pas de tourner… ” Effectivement, les Américains sont allés en Afghanistan d’abord avec leurs armes et l’argent de leur allié saoudien. Ils avaient des intérêts plus que des idéaux, à savoir mettre les Soviétiques en difficulté. Ils ont laissé le chaos tribal s’installer après la chute du gouvernement communiste, se sont félicités que des musulmans purs et durs formés par leurs alliés pakistanais, les Talibans, mettent de l’ordre en établissant la charia, c’est-à-dire le totalitarisme islamique dans l’ensemble du pays.
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AFGHANISTAN : LA DÉROUTE DES DÉMOCRATIES ! (II)
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« Au secours ! La Chine régule ses entreprises », s’écrient les médias occidentaux
Par Ilya Tsukanov
Source Sputnik News
Ces dernières années, les régulateurs chinois se sont progressivement efforcés de combler les lacunes fiscales et d’améliorer les réglementations, en particulier dans le contexte de l’escalade continue des tensions avec les États-Unis, qui ont engagé la superpuissance économique naissante dans une guerre commerciale et technologique se chiffrant en centaines de milliards de dollars.
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AFGHANISTAN : LA DÉROUTE DES DÉMOCRATIES ! (I)
En trente ans, les nations “démocratiques” ont systématiquement anéanti les effets de la victoire obtenue à la charnière des années 1980 et 1990. L’implosion de l’URSS, à bout de souffle, avait soulevé l’idée d’un monde unipolaire tendant vers une fin de l’histoire “heureuse” sous la conduite du modèle américain : la démocratie représentative, l’Etat de droit, la hiérarchie des normes couronnée par les “Droits de l’Homme”, et bien sûr une économie ouverte de type libéral faisant ruisseler la richesse et le progrès humain, favorisant les échanges et à terme une unification du Mc World, avec bien sûr l’espérance d’un “gouvernement mondial” chargé des régulations que rendraient nécessaires les risques de crises économiques, climatiques… ou sanitaires. Ce rêve du microcosme qui influence les pouvoirs “démocratiques” du monde occidental, décliné en France par l’ombre d’Attali sur le désastreux gouvernement de Macron, est en train de se fracasser. La victoire des Talibans en Afghanistan est son heure de vérité !
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L’Arabie Saoudite et le Wahhabisme, s’appellent taliban, en Afghanistan, par Manuel Gomez.
L’Arabie Saoudite et sa religion (le Wahhabisme) est à l’origine de tous les malheurs qui frappent l’Afghanistan depuis ces dernières décennies et qui ont sonné son glas aujourd’hui.
Les Russes tout d’abord, les Américains et les occidentaux ensuite, n’y ont rien compris : l’Arabie Saoudite n’est-elle pas « leur alliée » !
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La chute du gouvernement afghan pourrait entrainer l’arrivée de 3 millions de migrants en Europe
Le retrait progressif des troupes américaines d’Afghanistan risque d’entrainer un afflux de migrants en Europe et en particulier en France. Les pays européens sont divisés sur la conduite à tenir pour y faire face. Les enjeux considérables du conflit en cours en Afghanistan apparaissent grandement minimisés en France.
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L’Europe paiera l’inconséquence des États-Unis
Renaud Girard
Vingt ans après qu’elle eut commencé une guerre contre eux, l’Amérique a donc rendu aux talibans l’Afghanistan. Elle aurait préféré qu’il y eût un délai de carence et qu’elle ne fût pas obligée de revivre, à Kaboul, les scènes de chaos de l’évacuation de Saïgon en 1975.
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Kaboul : humiliation pour tout l’Occident
Un communiqué de Bernard Antony,Président de Chrétienté-Solidarité, Président de l’AGRIFAprès leur victoire jadis sur les Soviétiques, les talibans afghans viennent non seulement de liquider en un tour de main un régime et une armée minés par la trahison et la corruption mais peuvent s’enorgueillir d’avoir chassé les Américains et leurs alliés occidentaux.Trump avait sonné l’heure du retrait. Biden l’a réalisé. -
AFGHANISTAN : QUI SONT LES CRIMINELS DE GUERRE EN FIN DE COMPTE ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
La chute de Kaboul, capitale de l’ex-royaume d’Afghanistan n’est plus qu’une question de jours, de semaines, au mieux de mois, au singulier. Le même « scénario Vietnamien » va, tragiquement, se répéter. Rappelons-nous la chute du libre Sud-Vietnam en avril 1975 : départs précipités des alliés, abandon de leurs soutiens, armée en déroute, - sauf les petits paras saïgonnais -, fuite des gouvernementaux, « boats people » en mer… C’était hier !
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LES ETATS-UNIS MÉRITENT-ILS LA CONFIANCE ?
Le recul est nécessaire à la compréhension. Ce qui se passe actuellement en Afghanistan peut être vu sous l’angle étroit de quelques années ou au contraire perçu à la lumière d’une histoire plus longue. Cette dernière nous apprendrait que ce pays est surtout un espace géographique tribal, morcelé et incontrôlable entre deux civilisations, celle de l’Iran et celle de l’Inde.
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Les armes du Qatar
Le déclin et la décadence de Paris ressemblent à de nombreux égards à la chute de Rome. En la municipalité d'Hidalgo tout semble se désarticuler et se déconstruire dans cette capitale. La malpropreté des rues y rivalise avec l'insécurité des quartiers. Conjugué avec les désordres de la Macronie, ceci compose un spectacle fort comparable à celui qui se déroula entre la mort de Marc Aurèle (180) et la déposition de Romulus Augustule (476), qui mit fin à l'empire d'Occident.
Sauf le cliché que nous n'entendons plus guère d'une accélération de l'Histoire, un tel espace de temps, 6 ou 7 générations, ne semble guère supérieur à celui qui commence en 1793...