Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 355

  • Drame afghan : les nouveaux enjeux

    1841978860.3.jpg

    Spécialiste des conflits, auteur de nombreux ouvrages sur la stratégie, Gérard Chaliand connaît bien l’Afghanistan. Il fut l’un des premiers Occidentaux à s’y rendre après l’invasion soviétique de 1979. De 2004 à 2011, il y a passé près d’un an au total, enseignant à Kaboul et parcourant le pays.

    Entretien mené par Jean-Dominique Merchet pour l’Opinion.

    Comment réagissez-vous à ce qui se passe en Afghanistan et aux polémiques en France sur l’accueil des réfugiés ?

    Lire la suite

  • Retour de bâton Afghanistan : cet accord « secret » avec les Talibans que les Occidentaux risquent de payer très très cher, avec Yves Roucaute.

    Les talibans ont promis d’être plus tolérants qu’avant, en particulier envers les femmes et leurs opposants, de ne pas servir de refuge aux djihadistes, de préférer la coopération à la subversion. Des promesses qui dureront le temps de leurs intérêts.

    Atlantico :  Professeur Yves Roucaute, vous avez été le seul intellectuel au monde invité pour fêter la victoire contre les talibans, à Kaboul, en novembre 2001, et vous aviez noué des relations d’amitié avec Ahmed Chah Massoud dans les combats en Afghanistan, quel regard portez-vous, en philosophe et en spécialiste des questions internationales, sur la situation actuelle ? 

    Lire la suite

  • AFGHANISTAN : LA DÉROUTE DES DÉMOCRATIES ! (V)

    bhlpacificateur-1024x456.jpg

    Certains évoquent l’idée que le désastre afghan n’est qu’une fâcheuse apparence créée par la rapidité inattendue du scénario, que tout était prévu, négocié, que les Américains lâchaient tout contre la promesse des Talibans d’être gentils. Cette idée est puérile car ceux qui détiendront un pouvoir absolu se moqueront de pressions évidemment impuissantes. Même si certains “dirigeants” islamistes sont sincères dans leur modération, on sait que les Talibans “de base” feront ce qu’ils veulent dans leurs villages, leurs montagnes et leurs vallées, dans les villes conquises où les journalistes n’oseront plus se rendre. Les Occidentaux ne pourront pas protéger leurs victimes. Quelles sont les options ? Comme d’habitude, il y a ceux qui considèrent qu’au nom de leurs grands principes, l’Occident, la France en particulier, devraient accueillir tous les migrants afghans.

    Lire la suite

  • « Le grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski 4/4

    Brzezinski vante la Chine du passé, « pays qui [ au XVIIème siècle ] dominait le monde en termes de productivité agricole, d’innovation industrielle et par son niveau de vie ». Puis, il compatit avec les « cent cinquante années d’humiliation qu’elle a subies »; la Chine doit être « lavée de l’outrage causé à chaque chinois », et « les auteurs doivent être châtiés ». Parmi les auteurs, la Grande-Bretagne a été dépossédée de son Empire, la Russie a perdu son prestige et une partie de son territoire; restent les Etats-Unis et le Japon qui sont le principal souci de la Chine aujourd’hui. Selon l’auteur, la Chine refuserait « une véritable alliance sino-russe à long terme, car elle aurait pour conséquence de renforcer l’alliance nippo-américaine » et car « cette alliance empêcherait la Chine d’accéder à des technologies modernes et à des capitaux, indispensables à son développement ».

    Lire la suite

  • « Le grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski 3/4

    Quant à la France, « puissance moyenne post-impériale », elle n’a pas les moyens de ses prétentions. Son rêve de grandeur pour une Europe sous conduite française correspondrait pour elle, nous dit l’auteur, à la « grandeur de la France ». Cependant, elle pourrait avoir des velléités pour traiter directement avec la Russie, et ainsi s’affranchir relativement des Etats-Unis; nous voyons poindre là une légère inquiétude vis à vis de la France. Pour autant, la France est tout de même « un partenaire indispensable pour arrimer définitivement l’Allemagne à l’Europe ». N’étant pas assez forte pour faire obstacle aux objectifs géostratégiques américains en Europe, « la France avec ses particularismes et ses emportements peut être tolérée ». Quant au couple franco-allemand est primordial pour les intérêts américains ; une remise en cause de cette unité « marquerait un retour en arrière de l’Europe », et serait « une catastrophe pour la position américaine sur le continent ». Il est clair également que les Etats-Unis se servent de l’Allemagne (dominant économiquement en Europe) pour canaliser et « tenir » la France.

    Lire la suite

  • « Le grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski 2/4

    Suit une analyse des principaux acteurs et une reconnaissance appropriée du terrain. Les Etats eurasiens possédant une réelle dynamique géostratégique gênent les Etats-Unis, il s’agit donc pour ces derniers de formuler des politiques spécifiques pour contrebalancer cet état de fait. Ceci peut se faire par trois grands impératifs : « éviter les collusions entre vassaux et les maintenir dans l’état de dépendance que justifie leur sécurité; cultiver la docilité des sujets protégés; empêcher les barbares de former des alliances offensives ». Tout le programme des Etats-Unis est là. Pour la poursuite de son analyse, Brzezinski distingue les « acteurs géostratégiques » (France, Allemagne, Russie, Chine et Inde) des « pivots géopolitiques » (Ukraine, Azerbaïdjan, Corée, Turquie et Iran). Les premiers sont en mesure de modifier les relations internationales, « au risque d’affecter les intérêts de l’Amérique » ; les seconds ont une position géographique leur donnant « un rôle clé pour accéder à certaines régions ou leur permet de couper un acteur de premier plan des ressources qui lui sont nécessaires ».

    Lire la suite

  • « Le grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski 1/4

    L’œil américain sur l’échiquier mondial.

    Il est toujours bon de rappeler certaines choses, même si celles-ci furent dites il n’y a pas si longtemps de cela; n’est-ce pas un des premiers principes pédagogiques ?

    Ainsi, les propos de Zbigniew Brzezinski peuvent-ils prendre aujourd’hui peut-être davantage de reliefs, de couleurs, quatorze ans après la publication française de son ouvrage intitulé Le grand échiquier paru chez Fayard.

    Très proche de l’exécutif américain, ancien conseiller à la sécurité de la présidence des Etats-Unis, expert fort écouté du Center for Strategic and International Studies, membre du très influent Counsil on Foreign Relations, Zbigniew Brzezinski est loin d’être un personnage de second rang.

    Lire la suite

  • AFGHANISTAN : LA DÉROUTE DES DÉMOCRATIES ! (IV)

    donaldtrump-1024x456.jpg

    La capitulation de la démocratie la plus puissante du monde devant des bandes de fanatiques ne traduit pas seulement l’évolution des rapports de forces sur la scène mondiale, mais révèle le pourrissement interne des démocraties. On brandit l’Etat de droit et la régularité des élections pour faire semblant d’ignorer que nos pays sont surtout des sociétés consuméristes, hédonistes, et individualistes plus attachées aux plaisirs de la vie, distribués de manière de plus en plus inégalitaire, qu’aux libertés essentielles. La ruée sur le pass sanitaire en témoigne en France. Quant aux migrants, c’est l’Eldorado qu’ils cherchent et non la liberté.

    Lire la suite

  • Afghanistan : la déroute des démocraties. (III)

    On voit mal en raison de l'absence d'informations précises sur l'ensemble de ce pays, que l'aveuglement des services de renseignement américains vient de confirmer, ce qui empêcherait les Talibans de se livrer à des exécutions sommaires, à des tortures, au massacre de tout ce qui aura si peu que ce soit collaboré avec les Occidentaux ou seulement adopté un aspect de leur mode de vie.

    Au beau milieu d'une tournée au Moyen Orient, le chef du renseignement américain doit organiser en catastrophe un appel en visioconférence avec Joe Biden depuis... le palais du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi. Kaboul est tombée, et la CIA ne l'avait pas vu venir.

    Lire la suite

  • Afghanistan : quand Poutine remet la mosquée au milieu du village

    poutine.png

    Une conférence de presse réunissait, vendredi,  et . Première constatation qui n’a rien à voir avec le reste : du temps du bloc de l’Est, on savait former des élites. Merkel et  ont presque un demi-siècle de pouvoir à eux deux.

    Lire la suite