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géopolitique - Page 354

  • Mirages sanglants et hypocrites, par Charles de Meyer.

    Nos téléviseurs ont déployé l’image de la curée occidentale en Afghanistan jusqu’à la nausée. Au masochisme de l’Ouest, les Talibans ont répondu par un sadisme sournois, mimant des codes linguistiques, abreuvant les caméras d’expressions préfabriquées, promettant ce que le monde voulait entendre.

    Le consommateur d’informations internationales fut pris de stupeur. Tout se mélangeait en effet dans la présentation des évènements : des troupes de combattants hirsutes, aux mœurs barbares, venaient de l’emporter sur vingt années de formations des armées afghanes par les experts occidentaux.

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  • Vingt ans après le 11 septembre, que faire ?

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    Il y a vingt ans, le mardi 11 septembre, j’ai assisté comme tant d’autres et par médias interposés à l’attaque de New-York par les islamistes et à l’effondrement des deux tours qui surplombaient, encore triomphantes la veille, la capitale économique du monde : le premier jour du XXIe siècle, en somme, comme l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand le 28 juin 1914 l’avait été pour le XXe siècle, pour ce siècle que Eric Hobsbawm avait baptisé « l’Âge des extrêmes » et qui fut celui d’un mélange de violences et de contraintes mais aussi de pacifications et de détentes, entre démocraties libérales et démocraties totalitaires, dans une sorte de reprise élargie et mondiale de ce qu’avait été la courte période de la Révolution française.

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  • Vingt ans après, qu’a changé le 11 septembre ?

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    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Le 9 novembre 1989, nous assistions, avec un rare bonheur, à la chute du mur de Berlin, symbole de l’oppression communiste. Les dizaines de millions de morts victimes de cette idéologie mortifère ne sauraient être oubliés, mais une page s’est définitivement fermée.

    Le 11 septembre 2001, c’est une autre qui s’est ouverte, mortifère elle aussi : celle du terrorisme islamiste. L’Amérique, ce pays qui s’est toujours pris pour la nouvelle terre promise à « la destinée manifeste », était frappée au cœur.

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  • Robert Redeker : « Il est possible que nous vivions la fin de l’Etat tel que Hobbes l’avait pensé : l’Etat-Léviathan ».

    L’écrivain et philosophe Robert Redeker publie aux éditions du Rocher « Réseaux sociaux, la guerre des Léviathans ».

    Ce livre s’applique à exhiber et analyser les conséquences politiques, culturelles, anthropologiques, et métaphysiques, d’une réalité qui projette les hommes dans une ère nouvelle, les réseaux sociaux.

    Leur montée en puissance est une volte des temps. Léviathan nouveau, ils entrent en guerre, en émissaire des GAFAM, contre le Léviathan traditionnel, l’État, pour exercer un pouvoir planétaire. Leur effet anthropologique tient dans la déprivatisation de l’homme, dont la domotique est l’un des instruments. Ils signent la fin de l’opinion publique, ce socle de la démocratie. L’auteur ausculte également les idéologies qui accompagnent les réseaux sociaux dans cette guerre, en particulier le mythe de la nature. oeuvre de philosophe, ce livre sans équivalent propose au public les analyses et les concepts pour comprendre et critiquer l’univers des réseaux sociaux, ainsi que lui résister.

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  • LE 11/9 : VINGT ANS DURANT LESQUELS LES ETATS-UNIS SE TROMPENT ET TROMPENT LE MONDE.

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    Ce 11 Septembre, on se souvient de la tragédie spectaculaire qui s’est déroulée à New-York, il y a vingt ans, faisant s’écrouler les deux tours jumelles qui étaient l’un des symboles de cette ville, présent dans des films qu’une bonne partie de l’humanité avaient vus. Deux avions de ligne, détournés par des terroristes islamistes les avaient percutées. 2753 personnes perdaient la vie souvent d’une manière atroce. Plus de deux-cents autres disparaissaient au Pentagone, quartier général de la Défense américaine, frappé lui-aussi par un avion, ou dans l’écrasement au sol du quatrième dont les passagers, de vrais héros, ceux-là, avaient eu le courage de s’opposer aux terroristes.

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  • EN POLITIQUE COMME EN GÉOPOLITIQUE, L’HISTOIRE DOIT ÊTRE NOTRE MAÎTRESSE.

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    (Cet article a été écrit quelques semaines à peine avant la chute de Kaboul, survenue le 15 août)
    Dans quelques semaines, les dernières troupes états-uniennes auront quitté l’Afghanistan, mis à part quelques instructeurs et conseillers de l’armée afghane, et les Afghans seront livrés à leur destin qui pourrait bien prendre les couleurs, plutôt sinistres, des talibans déjà maîtres de la majeure partie du pays. Cette « déroute de l’Occident », comme l’évoque l’hebdomadaire Le Point cette semaine, ne doit pas être négligée et elle doit même servir de leçon, même si les Démocraties semblent avoir perdu le sens de la durée et, peut-être, le sens des choses, préférant le mol oreiller de l’indifférence et de la « bonne conscience » (sic !), plus pratique pour étouffer les réalités qui dérangent.

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  • « La Quatrième Guerre mondiale » de Costanzo Preve

    « L’Europe n’a donc devant elle que deux voies, comme Hercule à la bifurcation du chemin : ou bien accepter l’hégémonie absolue (le leadership) des États-Unis et en devenir un appendice touristique et “humanitaire”, ou bien chercher la voie d’une autonomie stratégique réelle, eurasiatique ou même euro-centrique (…) »

    « La première opération symbolique à accomplir dans cette Quatrième Guerre mondiale doit donc viser, du moins en ce qui concerne l’Europe, à remplacer la manipulation “politique” gauche/droite par la nouvelle opposition bien explicite entre partisans de l’euro-atlantisme et de l’empire américain, d’une part, et partisans de l’eurasisme qui résistent à cet empire, d’autre part. »

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  • Talibans, l’esprit de Munich, par Maxime Tandonnet

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    Pour se donner bonne conscience, les élites du monde occidental font semblant de se demander si les talibans ont changé depuis 2001. Depuis l’abandon de l’Afghanistan entre leurs mains, ce pays est redevenu la proie de la barbarie à travers notamment les massacres des opposants et l’extermination des derniers vestiges des minorités religieuses, ou la fermeture des écoles de filles.

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  • Le Panshir : refuge et fief de résistance tout à la fois

    C’est une province au Nord Est de Kaboul, une sorte de vallée très enclavée et  difficile à conquérir. Là se sont réfugiés tous ceux qui ont pu, lors de la prise de Kaboul, ainsi que quelques milliers de militaires, équipés de matériel, viscéralement anti-talibans. Ils constituent la résistance afghane et se préparent, disent-ils, “à un conflit de longue durée”.

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  • Afghanistan : un scénario écrit d’avance (Présent)

    Entretien avec Marc Charuel

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