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géopolitique - Page 624

  • L’État islamique a-t-il perdu la tête?

    Ex: http://www.noterror.eu

    Le « Conseil de la Choura » de l’EI réfléchirait à nommer un chef temporaire pour remplacer Abou Bakr al-Baghdadi, qui aurait été très grièvement blessé lors d’une frappe américaine en mars dernier. Une guerre des chefs fait rage au sein de Daesh, et elle pourrait nuire au califat autoproclamé.

    Selon des transfuges de Daesh, le « Conseil de la Choura » de l’État islamique réfléchirait à nommer un chef temporaire pour remplacer Abou Bakr al-Baghdadi, qui aurait été très grièvement blessé lors d’une frappe américaine en mars dernier. Comment l’Etat islamique s’organise-t-il dans ces conditions ? Est-il ralenti ?

    Il faut rester prudent. Pour l’instant, aucune confirmation de la mise hors de combat d’Al-Bagdhadi n’est parvenue aux autorités ni aux médias. Nous sommes donc dans le domaine des rumeurs. Ce qui peut aller dans ce sens, c’est qu’aucune déclaration affirmant que le « calife » est bien opérationnel n’est venue contredire ces mêmes rumeurs. Sur le terrain, Daech piétine en Syrie depuis la bataille de Kobané mais grignote du terrain en Irak, particulièrement dans la province d’Al-Anbar. Il est donc impossible pour l’instant de tirer des leçons sur une absence éventuelle du « commandant suprême ».

    Une poussée à l’international est aussi sensible, notamment dans le Sinaï, en Libye et en Tunisie. Il convient de rester très prudent dans les pronostics avancés.

    Deux Irakiens et un Syrien seraient en concurrence pour ce poste, selon les mêmes sources. Peut-on s’attendre à une guerre des chefs ?

    Le problème réside dans le fait qu’Al-Bagdhadi n’a pas désigné de successeur (comme l’a fait Al-Zawahiri au sein d’Al-Qaida en désignant de facto l »émir d’Al-Qaida dans la Péninsule Arabique -AQPA-). Il y a donc un certain nombre de prétendants. Il est probable qu’une guerre des candidatures aura lieu. Techniquement, c’est à la « choura » (le conseil consultatif fort de neuf membres) de désigner un successeur.

    Qui est le plus susceptible de l’emporter dans ces luttes d’influence ?

    Là aussi, rien n’est certain. Les Américains semblent placer Abd al-Rahman Mustafa al-Qaduli, un ancien professeur de physique irakien en bonne place : d’où la mise à prix de sa tête pour sept millions de dollars depuis quelques jours. Cet individu était jusqu’alors peu connu.

    On parlait plutôt d’Abou Ali al-Anbari, un ancien major-général irakien responsable du front syrien de Daech ou d’Abou Muslim al-Turkmani, responsable du front irakien. Abou Luqman Ali Moussa al-Hawikh, le « gouverneur » de Raqqa, la « capitale » de l’État Islamique est aussi évoqué. Il peut en sortir d’autres de la besace.

    Quelles peuvent en être les conséquences pour l’organisation ?

    Certains chefs locaux risquent de vouloir retrouver leur indépendance.

    Il ne faut pas penser que la situation est simple pour Daech qui fonctionne grâce à de multiples alliances conclues avec des tribus et d’anciens cadres du parti Baas irakien. Cette unité est volatile. Cela pourrait conduire à une dislocation du « noyau » de l’État Islamique établi à cheval sur l’est de la Syrie et l’ouest de l’Irak. Cela dit, rien ne dit que Daech est « touché au cœur ». Il faut attendre la suite.

    Personnellement, je pense que si al-Baghdadi était mort, il y aurait eu une revendication proclamant qu’il avait rejoint les « martyrs de la cause ». Il est peut être que blessé comme le laisse prétendre la rumeur. Les affaires courantes sont alors réglées par la choura.

    Viendra le moment où la nomination d’un remplaçant, même temporaire, sera rendue obligatoire car les activistes islamiques ont besoin d’un chef qui les guide et leur sert d’exemple. Attendons la suite.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/etat-islamique-t-perdu-tete-guerre-qui-se-profile-entre-irakiens-et-syriens-pour-remplacer-al-baghdadi-alain-rodier-2140400.html

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • l’État islamique est entré dans la cité antique de Palmyre

     Les djihadistes de l’État islamique ont réussi à prendre le contrôle de plusieurs secteurs du nord de la ville, qui abrite les ruines de la cité antique de Palmyre.

    La plupart des ruines monumentales, qui comportent notamment des colonnades torsadées romaines, des temples et des tours funéraires, se trouvent au sud-ouest de la ville. Le site, qui fut l’un des plus importants foyers culturels du monde antique, est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

    Une éventuelle prise de Palmyre permettrait à l’État islamique d’étendre son influence au-delà de l’est et du nord de la Syrie où les djihadistes sont bien implantés. En terme de propagande, la présence de l’EI dans ce lieu historique ne peut qu’attirer l’attention du monde entier. La directrice générale de l’Unesco à d’ailleurs appeler le Conseil de sécurité de l’ONU à agir pour la préserver la ville de Palmyre.

    Nombreux sont ceux qui craignent un nouveau saccage culturel. Le directeur des Antiquités et des musées syriens, Maamoun Abdelkarim, a confié sa peur de voir Palmyre tomber et la cité antique rasée par les djihadistes, qui ont déjà détruit des sites archéologiques dans le nord de l’Irak, notamment Nimroud et Hatra

    http://fr.novopress.info/

  • Quel monde après les sanctions contre la Russie ?

    L'institut pour la démocratie et la coopération, dont nous avons déjà plusieurs fois relaté les activités de soutien aux combats pour la vie et aux causes chrétiennes (ici et , et  par exemple), communique:

    Sanctions, traité transatlantique, crise de confiance ... 

    Quelles nouvelles règles pour le commerce

    et les relations internationales? 

     mercredi 20 mai 2015 de 9h à 18h

    Salle de l’Horticulture 84 rue de Grenelle, Paris 7e.

    Les détails du programme et la liste des intervenants, ainsi que les modalités d'inscription, sont sur ce site.

    Paula Corbulon

  • Quand le boycott occidental de la Russie devient une consécration des « EurAsies » et des BRICS

    Les dirigeants nord-américains et européens n’ont pas participé au 70e anniversaire de la victoire, incapables qu’ils étaient à la fois de résister aux pressions américaines, de dépasser provisoirement leurs différends avec la Russie qui fut pourtant représentée en la personne de son président Vladimir Poutine à la 70e commémoration du Débarquement allié en Normandie en juin 2014.

    De nombreux journalistes, intellectuels et hommes politiques de par le monde ont vivement critiqué ce boycott… qui en dit long sur la nature profonde et l’orientation latente des chancelleries occidentales au regard des usages diplomatiques et de l’histoire la plus communément partagée. Toutefois, l’Amérique et l’Europe ont probablement commis une lourde faute que n’espérait guère Vladimir Poutine…

    « Les dirigeants de la Chine, de l’Inde, de l’Afrique du sud, de plusieurs pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et d’anciennes républiques soviétiques (membres de l’Union eurasiatique et/ou de l’Organisation de Coopération de Shangaï) qui ont assisté à cette commémoration moscovite représentaient 50% du PIB mondial et les 4/5e de la population planétaire ».

    Afin de punir la Russie pour « l’annexion de velours » de la Crimée et pour son soutien aux séparatistes ukrainiens, le G8 avait décidé de redevenir le G7 après l’adoption d’un train de sanctions économiques. Lors du G20 en Australie, le président russe avait essuyé l’incivisme de dirigeants occidentaux comme le Canadien Harper, l’Australien Abbot, le Britannique Cameron et l’Américain Obama, et avait passé plus de temps avec ses homologues des pays émergents avant de quitter ce sommet plus tôt que prévu.

    Entretemps, la féroce diabolisation de la Russie par la communication stratégique (propagande ?) et l’influence (manipulation ?) des gouvernements et des médias occidentaux offrit aux BRICS un aperçu de ce qu’ils subiraient en cas de volte-face trop marquée contre la puissance dominante ou de contestation prolongée de l’ordre (ou du désordre) établi.

    En moins d’un an, le monde entier a vu une Russie qui multipliait les contrats et les alliances stratégiques, résistait solidement aux sanctions européennes et américaines et accélérait le développement du condominium économique et stratégique avec la Chine ; toutes deux forgeant ce projet très porteur qu’est la Nouvelle route de la soie, améliorant les synergies tous azimuts au sein des BRICS et augmentant considérablement leur attraction gravitationnelle grâce à la création de la New Development Bank (NDB) et de l’Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB), big banks crées sous l’égide des BRICS et de la Chine.

    Pendant ce temps, les Etats-Unis et l’Union européenne s’enlisaient en Ukraine et Washington contemplait les dégâts de ses incohérences politiques et l’échec de ses projets : relation dégradée avec Israël, la Turquie et la Chine, soutien à des factions rebelles syriennes flirtant de près avec Daech et Al-Qaïda, effondrements simultanés de la Syrie, de l’Irak et de la Libye en proie à de féroces guerres civiles et envahies par des factions djihadistes, bombardement du Yémen par « l’OTAN arabe », mort dans l’oeuf du traité transpacifique (TTIP) face au rayonnement solaire de l’AIIB sur toute l’Asie, fin de la suprématie du dollar et des institutions de Bretton Woods…

    Victime secondaire du « cordon sanitaire autour de la Russie » (merci George Friedman alias Mr Stratfor), l’Union européenne n’a pu qu’assister impuissante à sa vassalisation complète aux intérêts américains et à son effacement progressif de la scène géopolitique. Fera-t-elle l’amer constat d’une divergence croissante des destins de part et d’autre de l’Atlantique ?

    Entre chaos stratégique et redistribution des cartes économiques, l’Amérique a hésité, louvoyé, accumulé les mauvaises décisions et multiplié les injonctions et les rappels à l’ordre auprès de ses alliés proches ou éloignés. Les maîtres mots de la politique étrangère américaine se résumaient à des sanctions, des interdictions, des boycotts, des pressions, des opérations militaires et des révolutions plus ou moins colorées. L’Amérique n’était plus perçue comme une force motrice mue par une vision porteuse mais comme une force d’inertie et/ou un facteur de risques systémiques.

    Les dirigeants de la Chine, de l’Inde, de l’Afrique du sud, de plusieurs pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et d’anciennes républiques soviétiques (membres de l’Union eurasiatique et/ou de l’Organisation de Coopération de Shangaï) qui ont assisté à cette commémoration moscovite représentaient 50% du PIB mondial et les 4/5e de la population planétaire. Aux yeux des dirigeants américains et européens enfermés dans un canevas géocentrique, la Russie a été « isolée » et « bannie » de la communauté internationale.

    Obnubilées par la figure de Vladimir Poutine, leurrées par la « réinstallation d’un logiciel stratégique » datant de la guerre froide, les chancelleries occidentales sont d’autant plus obsédées par cette Russie présumée ou supposée qui, a fortiori, hérite de certains « codes » et de la personnalité morale de l’URSS mais a profondément évolué vers autre chose. Dès lors, Washington et Bruxelles s’enferment dans des  schémas imprégnés de naphtaline et perçoivent trop peu ou trop mal la nouvelle tectonique des plaques géoéconomiques et stratégiques qui s’opèrent à l’Est et au Sud… avec grand « E » et grand « S ».

    En réalité, cette grandiose commémoration de la victoire contre le nazisme fut aussi la consécration politique des BRICS et des Eurasies c’est-à-dire l’interconnexion imminente de l’Union eurasiatique et du condominium Chine-Russie. Elle marque officiellement le pivot réussi de la Russie vers les Asies en général et vers la Chine en particulier, et celui de la Chine vers les Eurasies. Cette consécration ne fut pas celle des Non-Alignés ou des Anti-Occident mais celle des pays qui veulent construire « autre chose » ou « quelque chose de plus ».

    Gardons-nous de toute uchronie et de toute confusion entre visibilité et réalité des faits, et imaginons un scénario dans lequel Obama, Merkel, Cameron, Hollande et compagnie auraient assisté à cette commémoration moscovite. Les journalistes et les analystes internationaux auraient focalisé sur les poncifs habituels de la relation Russie-US/UE, les dirigeants occidentaux auraient été en première ligne et leurs homologues BRICS et asiatiques auraient nettement moins bénéficié des projecteurs médiatiques, et le défilé des troupes indiennes et chinoises sur la Place Rouge n’aurait pas obtenu autant d’attention. En quelques mots, la présence des dirigeants occidentaux aurait sérieusement « parasité » la consécration tant politique que symbolique des Eurasies et des BRICS. Où sont donc les conseillers en communication de la Maison Blanche, de l’Elysée et du 10 Downing Street ?

    En commettant cette faute inespérée, l’Amérique et l’Europe ont offert à la Russie un piédestal inattendu sur la scène des Asies et des BRICS. Vladimir Poutine n’en demandait pas tant…

    Anna Markonova, 10/05/2015

    Source : TheoRisk
    https://plus.google.com/114116419452596586552/posts

    http://www.polemia.com/quand-le-boycott-occidental-de-la-russie-devient-une-consecration-des-eurasies-et-des-brics/

  • Rejet du fast track au Sénat : grâce aux américains, le TAFTA a du plomb dans l’aile

    Ce mardi 12 mai, les sénateurs américains ont refusé de donner l’autorité spéciale de négociation, ou « Fast Track Authority » au président Obama, mettant un sérieux bâton dans les roues du TAFTA. Il s’agit d’un véritable revers pour le président, forcé de s’allier aux républicains contre son propre parti. Hier, seul un sénateur démocrate a voté pour le fast track, tous les autres se sont opposés au texte. 
     
    Grâce à la très large alliance d’organisations de la société civile et de syndicats opposée à l’accord transpacifique (TPP) et à l’accord transatlantique (TAFTA), le débat sur les traités a véritablement décollé aux États-Unis ces dernières semaines. 
     
    La semaine dernière, le président Obama a choisi le siège de Nike pour s’adresser au congrès et l’exhorter à lui donner l’autorité spéciale de négociation. Tout un symbole. 
     
    L’accord transpacifique (TPP), bien plus avancé que le TAFTA, est au cœur des débats. L’opacité des négociations, les menaces sur l’emploi, l’ISDS, les dangers du chapitre propriété intellectuelle pour l’accès aux médicaments et pour les libertés sur internet ont cristallisé l’opposition au fast track. 
     
    Le projet de loi doit maintenant passer devant la chambre des représentants.
     

  • L’Etat islamique lance un appel international au djihad

    On le donnait pour mort, à tout le moins grièvement blessé : le voilà qui réapparaît. Dans un message audio qui paraît authentique, Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’Etat islamique et calife auto-proclamé, appelle les musulmans à rejoindre l’Etat islamique, ou, au minimum, à se battre pour la cause dans tous les pays où ils se trouvent, ce qui constitue ni plus ni moins qu’un appel universel au djihad.

    Alors que l’Etat islamique menace l’antique cité syrienne de Palmyre (et ses inestimables trésors artistiques), qu’il étend son emprise jusqu’au Sahel (où le mouvement armé Al-Mourabitoune, dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, vient de lui prêter allégeance), qu’il poursuit ses massacres au Pakistan, que ses séides menaces de mener également une « guerre électronique » dont ils sont bien incapables, Abou Bakr al-Baghdadi vient de lancer un appel à l’ensemble des musulmans du monde.

    Le djihad dans tous les pays, dans le monde entier
    « Nous appelons chaque musulman dans n’importe quel endroit à émigrer dans l’État islamique ou combattre sur sa terre où qu’il soit », déclare-t-il au cours d’un message d’une trentaine de minutes. Un appel qui n’est pas un simple conseil, mais bien une obligation.
    « L’islam n’a jamais été la religion de la paix, l’islam est la religion de la guerre », continue-t-il. « N’est-il pas venu pour vous le temps de savoir qu’il n’y a ni puissance, ni honneur, ni sécurité ni droit si ce n’est à l’ombre du califat ? (…) Revenez sur vos terres, restez dans vos maisons et tournez-vous, après Allah, vers vos frères de l’État islamique. »

    Islam ou Etat islamique : quelle distinction ?
    Pendant ce temps-là, en Europe, et notamment ensemble, on nous vante le « vivre ensemble », selon la logorrhée maçonnique d’une époque déboussolée. On en pourrait citer bien des exemples. L’un des derniers en date est celui donné par le Conseil des conférences épiscopales d’Europe, qui vient de tenir, ces derniers jours, une rencontre en Suisse sur le dialogue avec l’islam, au terme de laquelle le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux, a voulu témoigné du « dialogue de vie » entre chrétiens et musulmans.

    Tout en constatant, néanmoins, un certain radicalisme islamique qui prend diverses formes, pacifiques ou violentes, chez certains musulmans désorientés par la modernité et la culture européenne sécularisée.

    Deux questions simples, Eminence ! Peut-on chanter les louanges de la laïcité à la française, et pleurer une culture européenne sécularisée ? Et à quoi pourrait bien ressembler le dialogue avec l’islam, si les catholiques s’avouaient autant catholiques que les musulmans se confessent musulmans ?

    Source

    http://www.contre-info.com/letat-islamique-lance-un-appel-international-au-djihad#more-37933

  • Vladimir Poutine leur dit merci

    Chacune des actions visant à déstabiliser soit le pays soit son dirigeant s’est transformée en renforcement.

    Depuis quelques mois, une pression très forte a été exercée sur la Russie pour la faire entrer dans le moule occidental, pour qu’elle adopte une conduite conforme au grand marché mondial et à la financiarisation de son économie.

    À y regarder de plus près, chacune des actions visant à déstabiliser soit le pays soit son dirigeant s’est transformée en renforcement.

    Les actions de subversion qui ont conduit au Maïdan ne viennent pas du refus de signer l’accord économique avec l’Union européenne par l’ex-président ukrainien. Bien avant cela, le renouvellement par Ianoukovitch du bail de la base de Sébastopol pour une durée de 40 ans faisait s’envoler les espoirs de l’OTAN de contrôler la mer Noire. Seul un coup d’État pouvait permettre d’expulser la Russie. Mais, au final, celle-ci a troqué le bail commercial d’une base militaire pour la souveraineté sur un territoire : la Crimée.

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  • Un statut officiel pour les combattants chrétiens d'Irak

    Lu dans l'hebdomadaire de la christianophobie :

    "Le gouvernement de Bagdad et le gouvernement régional du Kurdistan irakien semblent sur le point d’accorder un statut particulier aux combattants chrétiens des Unités de protection de la plaine de Ninive (Nineveh Plain Protection Units), branche armée du Mouvement démocratique assyrien (MDA), financée en grande partie par l’American Mesopotamian Organization (Santa Clarita, Californie), pour la lutte commune contre l’État Islamique en Irak et au Levant dans le gouvernorat de Ninive. C’est ce que révèle une récente dépêche de l’Assyrian International News Agency traduite par nos soins:

    Le président du groupe parlementaire Al-Rafidain, Yonadam Kanna, a révélé lundi [4 mai] l’existence d’une concertation entre le gouvernement fédéral [Bagdad] et le gouvernement régional du Kurdistan sur le déploiement de 570 volontaires chrétiens de la région de la plaine de Ninive dans les combats contre les gangs terroristes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).

    « Le gouvernement fédéral a donné son accord pour que se tienne une concertation entre la composante des volontaires chrétiens constituant un régiment de 570 volontaires de la population de la plaine de Ninive, et le gouvernement régional du Kurdistan pour les questions d’armement et de répartition sur les lignes de front des combats contre les gangs de l’EIIL », a déclaré Kanna à Shafaq News. Kanna a ajouté que « la force de protection de la plaine de Ninive aura son rôle propre et ne sera incorporée ni dans les Unités de Mobilisation Populaire [force paramilitaire à majorité shiite, mise en place officiellement le 8 mai] ni dans les Peshmergas, lors de ses opérations dans la plaine de Ninive selon l’article 140 de la Constitution ». [Yonadam Kann a également précisé] que « nous sommes présentement en concertation avec Bagdad et le gouvernement [du Kurdistan] sur les tâches de la force de sécurité »."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html