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géopolitique - Page 690
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Bernard Lugan prédit l’année 2017 !
2017: le Califat du Ponant, fédérant la Libye et l’Algérie, déclenche l'opération Prophète des mers.En 2017, la Libye et l'Algérie sont passées sous le contrôle de Daesh qui en a fait le Califat du Ponant. Profitant du désarmement moral des Européens, les islamistes décident de l'envoi, par vagues successives, de 4 millions de migrants vers l’Europe et plus spécifiquement vers la France, nouveau dâr al-harb[1]. A bord de certaines embarcations, ont pris place des kamikazes chargés de couler les navires portant secours aux forceurs de frontières et cela, afin de déstabiliser encore davantage l'ennemi. L'opération est baptisée Prophète des mers.Face à cette guerre navale asymétrique, les rares frégates ultra-sophistiquées de la marine française, taillées pour la lutte de haute mer, sont débordées. A l’inverse les navires garde-côtes qui auraient dû être construits depuis longtemps afin de sécuriser les frontières maritimes, manquent cruellement. Faute de prise en compte par les autorités politiques des enjeux stratégiques vitaux que constitue la frontière maritime méditerranéenne, la marine française est impuissante.Au sud, harcelé le long d'un front ouvert depuis la Mauritanie à l'ouest jusqu'au Soudan à l'est, le dispositif Barkhane s'est replié sur le Burkina Faso afin de protéger la Côte d'Ivoire. Quant aux dernières réserves opérationnelles françaises disponibles après des années de déflation des effectifs, elles ont été positionnées autour de N'Djamena afin de couvrir le Cameroun. Boko Haram, un moment affaibli, a en effet refait ses forces grâce à des cadres venus de Libye, d'Algérie mais aussi de Syrie.En France même, alors que se déroule la campagne présidentielle, plusieurs banlieues se sont soulevées à la suite de contrôles d'identité ayant dégénéré. En raison de la dissolution de plusieurs escadrons de gendarmes mobiles opérée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les forces de l'ordre qui n'ont pas les effectifs suffisants pour intervenir doivent se contenter de boucler les périmètres insurgés. Les associations d'aide aux migrants dénoncent l' "amalgame" et leurs mots d'ordre sont abondamment relayés par les médias. Vingt cinq mille réservistes de la gendarmerie sont rappelés cependant qu’ un peu partout, face à la passivité de l'Etat, se constituent clandestinement des groupes de résistants prêts à passer à l'action. La France est au bord de la guerre civile.Comment en est-on arrivé là ? Entre 2011 et 2017, conduite au chaos par l'intervention franco-otanienne, la Libye est passée de la plus totale anarchie au califat, Daesh ayant réussi à y engerber les milices. Quant au général Haftar, sur lequel la "communauté internationale" comptait pour constituer une troisième force, il n'a pas pesé lourd face aux jihadistes. Impuissante, l'Egypte s'est illusoirement retranchée derrière un mur électronique cependant que, quotidiennement, des attentats y entretiennent un climat de guerre civile. Quant à la Tunisie, une artificielle quiétude y règne car les jihadistes qui ont besoin d'un pays-relais, se gardent de trop y tendre la situation, se contentant d'y maintenir une pression calculée. Après plus d'un demi-siècle de gabegie, de détournements de fonds publics, de népotisme et de récriminations à l'égard de l'ancienne puissance coloniale, l'Algérie, cible principale des islamistes de toutes obédiences depuis la décennie 1990, a, quant à elle, basculé dans l'islamisme à la suite d'émeutes urbaines déclenchées par l'effondrement de la rente pétrolière.Tel est le scénario auquel nous pourrions nous attendre à la veille de l'élection présidentielle française. Avec une Marine sans moyens, mais en première ligne face à la déferlante venue du sud, une Armée de terre aux effectifs rognés et isolée sur le rideau défensif sahélien et une Gendarmerie démotivée en raison de son alignement sur le modèle policier.Bernard Lugan, 07/08/2015[1] Pays des infidèles contre lequel les musulmans sont en guerre jusqu'à la conversion de ces derniers.
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Syrie : un sniper de l' armée abat en direct un rebelle à Daraa
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« Quand Daech a attaqué, les avions américains ont survolé la zone, sans intervenir »
Mgr Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké, au Nord-Est de la Syrie a répondu aux questions de l’agence de presse américaine CNS. Son point de vue est catégorique : la stratégie américaine en Syrie est « ambiguë ».
L’intervention russe est « positive » car « elle cible réellement Daech »
Au cours de cet entretien, relayé par le quotidien La Croix, l’archevêque est revenu sur les interventions américaine et russe et raconte ce qu’il a vu. Il témoigne. A son sens, l’intervention de la Russie en Syrie est « positive » car « elle cible réellement Daech ». Effectivement, il assure que les récentes frappes russes ont « démontré leur efficacité contre le groupe Daech » et auraient permis de faire battre en retraite l’organisation terroriste, vers le désert irakien. « Ils ont fui la région dans l’empressement, à bord d’environ 20 véhicules. Ils ont dû abandonner 20 autres voitures sur place. C’est le signe qu’ils ont vraiment dû battre en retraite », raconte-t-il.
Les terroristes continuent d’agir librement, grâce à l’intervention américaine.
S’il affirme que les frappes russes sont utiles et efficaces sont les terroristes de l’Etat islamique, il considère en revanche la stratégie américaine « inefficace et ambigüe ». Selon lui, l’intervention américaine serait faite « pour la galerie ». En outre, Washington ne bombarderait pas les groupes djihadistes mais le gouvernement syrien, assure-t-il. La conséquence ? Les terroristes continuent d’agir librement, grâce à l’intervention américaine.
Par ailleurs, l’archevêque souligne que les Kurdes et les Russes ne peuvent à eux seuls, résoudre le conflit. Il déplore que « les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne parlent que d’attaquer Daech, mais pas le Front al-Nosra et les autres milices islamistes liées à Al-Qaida ». Mgr Hindo garde en mémoire les frappes américaines qui n’ont pas permis d’empêcher l’enlèvement de centaines de chrétiens dans la vallée du Khabour : « La nuit du 23 février, quand Daech a attaqué, les avions américains ont survolé la zone pendant longtemps, sans intervenir, raconte-t-il. Ensuite, pendant trois jours, nous n’avons plus vu d’avions. Ils ont laissé le champ libre aux militants. Ceci nous fait penser que, d’une certaine manière, les djihadistes ont été aidés par l’attitude ambiguë des Américains ». [....]
La suite sur Valeurs Actuelles
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quand-Daech-a-attaque-les-avions
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Drôle de climat: avec « eux », tout est possible
Authentique patriote, biographe talentueux, maître d’œuvre des très enracinés et très remarquables spectacles historiques du Puy-du-Fou, Philippe de Villiers est actuellement en tournée de promotion dans les médias pour la sortie de son nouveau livre «Le moment est venu de dire ce que j’ai vu » (éditions Albin Michel). Il «balance sec», non pas que ses jugements soient très étonnants, ils sont énoncés, développés depuis trente ans par Bruno Gollnisch comme par les autres dirigeants du FN. Mais ils sortent cette fois de la bouche d’un homme qui a cru possible pendant des années de peser sur les orientations politiques de la droite libérale en lui apportant son soutien. L’ex député, ex secrétaire d’Etat, ex président du Conseil général de Vendée n’épargne pas la classe politicienne. A commencer par ses anciens compagnons de l’UDF, du RPR, de l’UMP, les libéraux, les ralliés à l’euroatlantisme, tous ceux qui ont rendu les armes devant le moloch mondialiste, par manque de courage, cynisme, intérêt ou conviction.
Sur Radio courtoisie Philippe de Villiers a souligné à quel point le mondialisme a contaminé les esprits. Nous le savons, le transfert des prérogatives politiques des Etats membres vers les instances bruxelloises relève déjà sur le fond d’une idéologie cosmopolite. La social-démocratie qui règne en maître dans les instances européistes fait sienne les préoccupations supranationales d’un « père de l’Europe » comme Jean Monnet (1888-1979) qui affirmait déjà que « les nations souveraines appartiennent au passé» et que «la communauté européenne elle-même n’est qu’une étape vers les formes d’organisation du monde de demain. »
M. De Villiers a ainsi confié: « J’ai compris ce qui se passait, de manière définitive, le 17 mars 2007. Je suis à Bruxelles, je me retrouve dans le grand salon d’honneur du Parlement européen. Il y a 400 personnes présentes, cela m’intrigue donc je me dis je reste là. Je vois Henri Kissinger, Brzezinski, les gens de Goldman Sachs avec Peter Sutherland, il y a Javier Solana, Mario Draghi, Trichet, Henri de Castries, etc… Des patrons, des grands journalistes, des banquiers, beaucoup d’Américains et évidemment des grands Européens. Je me demande la raison de leurs présences et à entendre les discours je comprends. Ils parlent de société sans racine, de gouvernance mondiale, comment utiliser la réchauffement climatique, ensuite ils expliquent qu’il faut créer un grand marché transatlantique pour tuer l’Europe et tuer les nations. A plusieurs reprises, Sutherland explique : « aidez-moi à dissoudre les nations », il deviendra le délégué de l’Onu pour défendre un rapport qui s’appelle La migration de remplacement, ce soir là ils disent tout.»
Dans un petite pastille vidéo de promotion de son livre, il explique encore : « J’ai vu se profiler derrière les petits mensonges et les grands menteurs, la haute trahison, je pèse mes mots. La haute trahison de celles et ceux, des élites mondialisées françaises qui ont abandonné la France et blessé son âme. C‘est à dire, ceux qui avaient intérêt, des entreprises post-nationales notamment, à démolir, abattre les frontières, les Etats, les Nations. Et ceux qui par idéologie voulaient un homme nouveau, un homme nomade, fabriquer un homme nomade, détacher de ses patries charnelles, de ses attachements vitaux, sans patrie ni sexe et qui soit manipulable comme un consommateur compulsif. Donc un homme nomade déraciné.»
Dans le même esprit de Villiers pointe aussi la soumission de nos « élites » non seulement devant Washington mais aussi devant le Qatar et l’Arabie saoudite, nos clients qui sont devenus nos maîtres par la puissance de leur pétrodollars et l’esprit de dhimmitude, la veulerie, la lâcheté des partis dits de gouvernement.
« Le désastre ne peut plus être maquillé. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. Nous sommes entrés dans le temps où l’imposture n’a plus ni ressource ni réserve. La classe politique va connaître le chaos. Il n’y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent »
Jusqu’ou va-t-on descendre ? On peut aussi se le demander quand on apprend qu’un escroc intellectuel comme le philosophe pipo(le) Bernard-Henri Lévy a été invité lundi comme conférencier à l’IHEDN (Institut des Hautes Études de Défense Nationale) ! François Jourdier le rappelait sur boulevard voltaire, l’IHEDN « relève du Premier ministre, « a pour mission de donner à des hauts fonctionnaires, officiers supérieurs, cadres des différents systèmes d’activité, une information approfondie sur la défense nationale comprise au sens large du terme ».
BHL n’a bien évidemment rien à y faire lui que l’on a « vu en 2008 conseiller Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie, dans sa folle tentative de récupérer contre les Russes l’Ossétie du sud. Plus tard en 2011, il poussera Nicolas Sarkozy à intervenir en Libye, entraînant l’assassinat de Mouammar Kadhafi et l’éclatement du pays, la déstabilisation du Sahel et, maintenant, l’afflux de migrants à travers la Méditerranée. Il affirmera le 11 novembre 2011 s’être engagé en Libye en tant que juif et sioniste : «J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël. Et maintenant en Syrie, il défend l’intervention de la France »…et joue le même jeu trouble et malsain de boutefeu en Ukraine.
Autre illustration de la guerre idéologique livrée à tous ceux qui remettent en cause la propagande mondialiste (et la question du climat est utilisée aussi à des fins supranationales comme le notait aussi P. de Villiers), le cas de Philippe Verdier. L’express relate aujourd’hui que ce dernier, « chef du service météo de France Télévisions, auteur d’un livre (Climat Investigation, éditions Ring) a annoncé ce mercredi que le service public lui avait demandé de rester chez lui.
Pourquoi ? Et bien parce que dans son ouvrage il ose «(mettre) en cause la probité des scientifiques du Groupe d’experts sur l’évolution du climat (Giec) qui regroupe des spécialistes du monde entier et fait référence ».
Bruno Gollnisch le rappelait dans un entretien accordé à Civitas en mai dernier, «le réchauffement climatique paraît aujourd’hui à peu près établi. En revanche, a-t-il véritablement sa cause dans l’activité humaine ou pas? C’est un point tout à fait central, et sur lequel nous devons approfondir notre réflexion, mais à partir d’expertises scientifiques indépendantes. J’avais moi-même, quand je dirigeais le comité scientifique du Front National, organisé un colloque à ce sujet où des spécialistes éminents avaient exprimé un point de vue sensiblement différent de celui qui est aujourd’hui communément admis. Parce que la réaction du politique doit être tout à fait différente, selon qu’il se confirme ou pas que ce réchauffement a une origine humaine ».
Les dogmes du GIEC qui impute à la seule l’activité humaine le réchauffement climatique, sont en effet remis en question par une large partie de la communauté scientifique qui a peu, ou très rarement, accès à la parole médiatique.
Bref, il est légitime de douter des affirmations du GIEC , comme le font nombre de scientifiques avec des arguments sérieux. C’est le cas de Sami Solanki, spécialiste de physique solaire, du météorologiste Henrik Svensmark ou encore de Gerd Wendler, directeur du Centre de recherche climatique de l’université d’Alaska, qui réfutent certaines positions du GIEC.
Pour ne rien dire des travaux étoffés du mathématicien Benoît Rittaud « Le mythe climatique», du géochimiste, membre de l’Académie des sciences française et de la National Academy of Sciences Claude Allégre «L’imposture climatique», ou encore « CO2, un mythe planétaire» du polytechnicien Christian Gerondeau …
A quand une loi pour interdire, criminaliser tout débat, toute pensée déviante sur la question ? Après tout, quand ont constate l’inquiétante évolution orwellienne, totalitaire de notre démocratie progressiste, tout est possible…
http://gollnisch.com/2015/10/15/drole-de-climat-avec-eux-tout-est-possible/
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L’ancien chef de la CIA contrôle la plupart des médias en Serbie
Inimaginable il y a à peine quelques années !
Le Fonds américain “KKR investment”, dirigé depuis octobre 2013 par le général David Petraeus (photo), ancien chef de la CIA, a mis sous son contrôle, en moins d’un an et demi, une partie importante des médias serbes, selon le portail internet “Vaseljenska”.
Les Américains ont d’abord acheté SBB, le plus grand réseau de télévision par câble en Serbie. Ils sont devenus ensuite propriétaires de “Grand production” par lequel ils exercent un contrôle sur “Prva TV”, puis ils ont fondé le canal CNN “TV N1″, ils ont acheté des actions du portail internet du quotidien serbe “Blic”, et plus récemment, selon certaines sources, ils ont acheté dans le plus grand secret un quotidien de Belgrade.
Le fait est que les Américains peuvent, par le plus grand opérateur par câble “SBB” et leurs médias, contrôler le flux des informations en Serbie et sont en mesure d’y fabriquer l’opinion publique.
Comme l’a découvert le portail internet “Vaseljenska”, “KKR investment” va, dans les prochains mois, prendre formellement le contrôle des quotidiens dans lesquels il a déjà investi des ressources financières substantielles.
“Bien que, dans ce cas, nous pourrions peut-être parler de concentration inappropriée ou même de monopole, les Américains ont parié sur la prise de contrôle du journal. Ils sont, en fait, convaincus qu’on ne permettra à personne dans le gouvernement [serbe] d’interdire l’achat d’un autre média … “, affirme une source du quotidien “Informer”.
Coïncidence ou non, l’année dernière la Serbie a modifié la loi sur l’information et permis à un propriétaire de posséder à la fois des médias électroniques et imprimés, ce qui était précédemment interdit pour garantir le pluralisme des médias.
Le ministère de la Culture et de l’Information n’a pas souhaité commenter ces révélations, et s’est borné à dire brièvement que “les nouvelles règles d’enregistrement d’un média s’appliquent dès le 13 février.”Avant de prendre la tête de “KKR investment”, David Petraeus a été directeur de la CIA, de septembre 2011 à novembre 2012. Auparavant, il fut commandant des forces internationales en Afghanistan et en Irak…
Source Arrêtsurinfo
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Nous sommes à un tournant décisif dans l’équilibre des puissances
Le monde commence à se rendre compte qu’un bouleversement dans les affaires du monde était en train de se passer le 28 Septembre, lorsque le président Poutine de la Russie a déclaré dans son discours à l’ONU que la Russie ne peut plus tolérer la politique vicieuse, stupide et vouée à l’échec de Washington qui a déclenché le chaos déversé sur le Moyen- Orient et maintenant l’Europe.
Deux jours plus tard, la Russie a pris la situation militaire en main en Syrie et a commencé la destruction des forces de l’Etat Islamique.
Peut-être que parmi les conseillers d’Obama, il y en a quelques-uns qui ne sont pas submergés d’orgueil et peuvent comprendre ce bouleversement. Spoutnik News rapporte que certains conseillers en sécurité de haut niveau de Obama lui ont conseillé de retirer les forces militaires de la Syrie et de renoncer à son plan pour renverser Assad. Ils lui ont conseillé de coopérer avec la Russie afin d’endiguer le flot de réfugiés qui est en train de submerger les vassaux de Washington en Europe. L’afflux de populations indésirables est en train de sensibiliser les Européens sur le coût élevé de la mise en œuvre de la politique étrangère des États-Unis. Les conseillers ont dit à Obama que l’idiotie de la politique des néoconservateurs menace l’empire de Washington en Europe.
Plusieurs commentateurs, tels que Mike Whitney et Stephen Lendman, ont conclu, à juste titre, qu’il n’y a rien que Washington puisse faire contre les actions russes contre l’État islamique. Le plan des néoconservateurs pour une zone d’exclusion aérienne des Nations Unies sur la Syrie afin de faire partir les Russes est une chimère. Aucune résolution ne sortira de l’ONU. En effet, les Russes ont déjà établi de facto une zone d’exclusion aérienne.
Poutine, sans aucune menace verbale, ni aucune insulte, a résolument changé l’équilibre des puissances, et le monde le sait.
La réponse de Washington consiste à proférer des insultes, des fanfaronnades et encore plus de mensonges, dont une partie est reprise par certains de ses vassaux plus que jamais douteux. Le seul résultat est la démonstration de l’impuissance de Washington.
Si Obama avait un peu de bon sens, il écarterait de son gouvernement les abrutis néoconservateurs qui ont dilapidé la puissance de Washington, et il se concentrerait plutôt à conserver l’Europe en travaillant avec la Russie pour détruire, au lieu de le parrainer, le terrorisme au Moyen-Orient qui envoie des vagues de réfugiés en Europe.
Si Obama ne peut pas admettre ses erreurs, les Etats-Unis vont continuer à perdre leur crédibilité et leur prestige dans le monde entier.
Paul Craig Roberts
notes :
Par Paul Craig Roberts: Economiste et journaliste américain au Wal Street Journal entre autre, a été sous-secrétaire du Trésor dans l'administration Reagan et s'est vu discerner la Légion d'Honneur en France pour son « renouvellement de la science économique et politique.
source : Al manar :: lien
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Les USA sont abasourdis. Poutine impose des lignes rouges à Israël
Lors de sa mémorable allocution à l’ONU, le Président Poutine n’a pas mentionné Israël. Toutefois, plus tard, lors de sa conférence de presse, les choses ont pris une tournure inhabituelle. Le Président Poutine y a annoncé une relation de partage de renseignements avec le haut commandement militaire d'Israël, reposant sur ce qu'il a souligné être l’intérêt national d'Israël dans la sécurité de la Syrie.
Il a dit ensuite une chose surprenante. Nous devons encore discuter du problème des attaques aériennes d'Israël (sur la Syrie).
Avec la demande officielle du Président Assad, en conformité avec le droit international, de l'aide militaire de la Russie, la déclaration de Poutine prend une toute autre signification, surtout parce que les Russes vont déployer des défenses aériennes de pointe au-dessus de la Syrie grâce à la supériorité de leurs avions de chasse.
La liberté de mouvement d'Israël, qui attaque continuellement l'armée syrienne pour soutenir les forces de l’ISIS, que l’on sait à présent renforcées par au moins 800 commandos israéliens spécialement formés, pourrait bien être terminée.
La déclaration de Poutine, de s’occuper d’Israël et de ses attaques aériennes hors-la-loi en Syrie, a été passée sous silence par la presse mondiale. Le ton de Poutine, comme une réflexion après coup, était loin d'être bienveillant ou innocent.
L’une des raisons de l'Ouest d’avoir choisi de faire comme si rien de pareil n’avait été prononcé, est simple. Imaginez le président Obama se présentant devant le peuple américain au sujet de la menace russe à Israël :
La Russie menace Israël de représailles pour son soutien hors-la-loi à l'organisation terroriste ISIS et pour son recours à des armes et munitions US afin de l’aider à conquérir le Moyen-Orient. Les USA ne peuvent autoriser pareille ingérence russe et doivent continuer à soutenir non seulement l'État d'Israël, mais aussi les deux organisations terroristes ISIS et al Nusra, au Moyen-Orient et dans le monde, comme nous le faisons depuis des décennies.
Obama est sous le choc de sa déconvenue récente à propos de l'échec de son projet de formation de « rebelles modérés » dirigé en Turquie par le Pentagone. Comme l’a indiqué la presse mondiale, la deuxième fournée de diplômés s’est jointe aux terroristes avec leurs armes US modernes.
Or, il y a un micmac derrière cela, une affaire que nul n'a abordée.
Selon des initiés du Pentagone, les opérations de l'ISIS et de ses organisations sœurs sont guidées à l’extérieur par le Pentagone lui-même. Voici comment il m'a expliqué ça :
Vous savez que la direction du Pentagone est constituée presque exclusivement de chrétiens sionistes de la « fin des temps ». Le leadership militaire des USA estime qu'il est nécessaire que l’ISIS conquière non seulement la Syrie et l'Irak, mais aussi la Jordanie. C’est seulement quand l’ISIS prendra le contrôle de suffisamment de sites bibliques, comme Palmyre et le Second Temple de Salomon à Tadmoor, que les prophéties sur la Fin des Temps pourront se réaliser. C’est pour ça que les bombardements n’ont pas d’effet, c’est pour ça que les opérations de ravitaillement de l’ISIS sont appuyées par des largages aériens US, c'est pour ça que l’ISIS a le plein accès au renseignement US et c'est pour ça qu’Israël se sert de son armée de l'air et maintient des troupes sur le sol syrien pour aider l’ISIS.
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L’avènement de la démocratie en Syrie est-il l’objectif principal ?
Le Figaro le rappelait hier, «Nicolas Sarkozy le répète dans ses meetings », «les Républicains sont engagés dans une guerre à mort avec le FN», reprenant là au mot prés la déclaration, l’anathème lancé contre le Mouvement national par la secte du Grand Orient il y a plus de vingt ans… «Guerre à mort» que livrent aussi en Syrie les miliciens islamistes au régime laïque qui, fort de l’appui renforcé de Moscou, est parvenu ces dernières semaines à desserrer l’étau djihadiste sur plusieurs fronts à l’intérieur du pays. Les frappes aériennes russes menées contre le Front al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda) et l’Etat islamique (EI) semblent efficaces… Pourtant, celles-ci ont été dénoncées unanimement par les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, s’alignant sur Washington, au motif totalement hypocrite qu’elles seraient susceptibles de prolonger le conflit et d’aggraver la situation humanitaire! Ce qui ne serait donc pas le cas des frappes de la France et des Etats-Unis ? Frappes yankees qui ne sont d’ailleurs pas toujours chirurgicales et bien ciblées hélas, comme en atteste une nouvelle fois la bavure qu’a été le bombardement par l’US Air Force la semaine dernière de l’hôpital de MSF (Médecins sans frontières) de Kunduz en Afghanistan.
Les Etats-Unis ont parachuté dimanche en Syrie des dizaines de tonnes de munitions et d’armements à des rebelles dits « modérés » censés combattre à la fois les fanatiques islamistes et les troupes légalistes de Bachar el-Assad. Vendredi, le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, a précisé que Washington fournirait désormais des équipements et des armes à des groupes sélectionnés de l’opposition syrienne. Or, c’est justement là que le bât blesse. Le site du journal libanais L’Orient-Le Jour y a consacré un long article, les Américains «ont commencé à entraîner, en mai dernier, des rebelles modérés, dans le cadre du programme Train and Equip Program, « avec l’objectif d’en former jusqu’à 5.400 par an. »
« Appelées les Nouvelles Forces syriennes (NFS) par le Centcom (US Central Command), ces recrues n’ont toutefois pas répondu aux attentes occidentales (…). Échec cuisant , embarrassant , fiasco … Autant de termes fréquemment utilisés pour qualifier le programme américain d’entraînement des rebelles syriens modérés, annoncé en 2014 et pour lequel un budget de plus de 500 millions de dollars était prévu. Sur les milliers de candidats promis, un peu plus d’une petite centaine de combattants – soit deux promotions de 54 et 70 personnes – ont répondu aux critères américains et réussi leur formation au cours du Train and Equip Program »… qui ont tous depuis fait défection, abandonné le matériel fourni aux égorgeurs islamistes, ou ont été tués.
«David Rigoulet-Roze, chercheur à l’Institut français d’analyse stratégique (IFAS) à Paris et rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques» explique, comme d’autres spécialistes, les raisons de cet échec : «la difficulté de ce programme, c’est tout simplement sa sélectivité. (…) Et c’est toujours le même problème qui n’est pas résolu, à savoir est-ce qu’il y a des interlocuteurs fiables sur le terrain et qui seraient susceptibles de constituer une alternative à la fois à Bachar el-Assad, et aux groupes djihadistes? Et pour l’instant la réponse est non, puisque (ce programme) est un fiasco total. On pourrait résumer le manque d’interlocuteur fiable par la formule suivante: « recherche rebelles modérés désespérément.»
La Russie elle, à l’instar de nombreux observateurs sérieux, estime que les modérés en Syrie se trouvent surtout dans le camp de soutiens au régime syrien actuel, que la priorité est de consolider le pouvoir en place en Syrie face au terrorisme djihadiste. Dans les faits et comme l’a dit Marine, « certains voient d’un mauvais œil cette intervention (de la Russie en Syrie, NDLR) parce que Vladimir Poutine fait ce que nous aurions dû faire il y a déjà un certain nombre d’années ».
Le Bulletin d’André Noël, le souligne, «les capitales occidentales et les gazettes s’étonnent de la force de feu sans précédent déployée par la Russie en Syrie et en recherchent la raison… Le coup de force russe laisse l’OTAN sans voix , titre Le Figaro. Réponse : parce que Poutine a déclaré la guerre à l’Etat islamique et qu’en conséquence, il lui fait …la guerre mais pas à moitié car la guerre, ou on la fait ou on ne la fait pas : pas de demi-mesure en la matière! L’étonnement de la coalition occidentale vient de ce qu’elle a aussi déclaré la guerre aux islamistes mais sans aller jusqu’au bout de cette logique guerrière (…).»
« Deux ans de bombardements ciblés n’ont pas empêché (les) troupes de tueurs (islamistes) de progresser et de conquérir de nouveaux territoires. La Russie, elle, est décidée à y mettre le paquet. On dit qu’elle frappe surtout les démocrates, opposants à Bachar El-Assad. Ce n’est pas prouvé mais, même si cela était, la conviction des Russes est que, si Assad tombe, ce ne seront pas les démocrates qui prendront le pouvoir mais les islamistes, les premiers faisant, de fait, le jeu de daech. L’objectif de remplacer un dictateur par un démocrate n’a jamais été atteint par les Occidentaux, ni en Libye, ni en Irak. Cela ne marcherait pas davantage en Syrie. »
Mais l’avènement de la démocratie en Syrie est-il vraiment l’objectif principal ? Comme l’a noté Bruno Gollnisch, des moyens financiers très importants et une colossale offensive médiatique ont été déployés depuis mars 2011 par le Nouvel ordre mondial, ses alliés européens et des pétromonarchies, pour faire chuter la Syrie.
Le propos a souvent été rapporté, il figure dans le livre The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur) paru en septembre 2002, de Michael Ledeen, un neocon appartenant à cette coterie soutenant alors Georges W. Bush : « D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite. … Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire.»
Susciter le chaos, diviser pour régner sont des stratégies vieilles comme le monde. Comme Henry Kissinger avant lui, le géopoliticien Zbigniew Brzezinski a théorisé dés le début des années 90 un soutien à l’islamisme, de la Turquie à l’Afghanistan pour fragiliser la Russie et l’Europe, le morcellement des Etats du Proche et du Moyen-Orient remplacés par des mini-califats contrôlés par Washington.
Un plan qui rejoint les réflexions d’un ancien fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères israélien, Oded Yinon, telles qu’exprimées dés 1982 dans une publication parue dans le cadre de « l’Organisation sioniste mondiale » (World Zionist Organisation).
«Le Moyen-Orient affirmait M. Yinon, ne pourra pas survivre dans ses structures actuelles sans passer par des transformations révolutionnaires (…). Il s’agit ni plus ni moins de favoriser la dislocation des pays musulmans. » Il était ainsi prévu de partager l’Irak en trois blocs (chiite, sunnite et kurde) et de pulvériser l’Etat syrien en plusieurs entités. Dans la même veine signalons encore le rapport rédigé en 1996 par le Prince des ténèbres , Richard Perle, intitulé A clean break: a new strategy for securing the realm. Ce document, véritable catalogue de déstabilisation des pays musulmans fut présenté à Benjamin Netanyahu dans le cadre d’un think tank israélien : The Institute for advanced strategic and political issues.
Ce qui ne veut pas dire que cette stratégie là, pas plus que les cogitations de MM. Kissinger et Brzezinski, soient suivies à la lettre par le gouvernement actuel de l’Etat hébreu ou des Etats-Unis. Différentes options sont sur la table et l’on trouve notamment à Washington des partisans du maintien d’Assad. Mais au-delà des vicissitudes, des ajustements, des imprévus, la situation actuelle donne cependant la troublante impression d’un plan d’ensemble qui fait écho et donne corps aux propos précités. Et qui expliquerait (en partie) l’actuelle campagne de diabolisation dont la Russie est victime.
http://gollnisch.com/2015/10/13/lavenement-de-la-democratie-en-syrie-est-il-lobjectif-principal/
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Entretien de septembre octobre 2015 - 03 - La Russie de Vladimir Poutine
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Colosimo : comment Poutine est devenu roi du grand échiquier international
Jean-François Colosimo a accordé un entretien-fleuve à FigaroVox au sujet de l’influence grandissante du président russe, Vladimir Poutine, sur la scène internationale. Celle-ci s’inscrit selon lui dans l’histoire multi-séculaire de la Russie.
LE FIGARO. - Sur le dossier syrien, de fortes tensions entre les États-Unis et Russie se font sentir. Vladimir Poutine semble avoir pris la main. Est-ce un des signes du grand retour de la Russie sur la scène internationale ?
Jean-François COLOSIMO. - L’action que mène Vladimir Poutine en Syrie récapitule à la fois sa politique et sa personne. Elle correspond tout d’abord à sa représentation géopolitique du monde. Poutine est résolument « westphalien » : il défend le système traditionnel, constitué de nations souveraines où ce sont les États qui valent et non pas les régimes politiques, les organisations non-gouvernementales ou les institutions supranationales. En soutenant le pouvoir de Bachar Al-Assad qu’il juge être le seul « légitime », il défend cette conception de l’ordre international qu’il considère, de surcroît, protectrice de ses propres intérêts.
Mais il est aussi l’héritier d’une doctrine diplomatique. Précisément, celle qui a été promue par les tsars puis par les Soviets depuis l’entrée de plain-pied de Moscou sur la scène méditerranéenne et orientale. Dès le XVIIIe siècle, à coups de guerres et de traités avec l’Empire ottoman, Catherine II « la Grande » s’est ouvert un accès vers les mers chaudes, via la Crimée et le Caucase, afin de désenclaver la Russie et de lui faire retrouver son berceau byzantin. Cet élément essentiel de politique extérieure s’est naturellement justifié de la protection des chrétiens d’Orient considérés comme un levier d’influence. L’URSS a d’autant plus facilement pris le relais que les orthodoxes du Levant ont été parmi les fondateurs et les animateurs du panarabisme, avec ce que cela a pu impliquer chez eux d’idéologie progressiste les rapprochant du socialisme. La proximité et la solidarité sont donc anciennes avec le baasisme syrien qui est issu de ce mouvement. [....]
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