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Syrie : un rapport du MIT devrait conduire Laurent Fabius devant la CPI à La Haye et devant la Haute Cour en France
Il n’est pas question ici de dire que la Russie et Poutine sont des anges, des amoureux de la liberté… Il est juste question de donner une autre version des faits, une version qui ne soit pas celle de la caste politico-journalistique française qui s’est tant de fois illustrée dans sa manipulation et ses mensonges.Une étude du MIT, le prestigieux Massachussets Institute of Technology, publiée le 14 janvier dernier, affirme que le massacre chimique du 21 août 2013 sur la Goutha orientale syrienne, a été perpétré depuis une zone rebelle. Rédigé par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l’ONU et spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, le document de 23 pages prouve que les attaques chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les rebelles syriens. Pour étayer leurs propos, les deux experts américains ont étudié des « centaines » de photos et de vidéos d’ogive, de restes de roquettes, d’impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet. Cela leur a permis d’établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l’endroit d’où ils ont été tirés.Et c’est notamment la question de la portée des missiles qui apparaît primordiale. Les missiles utilisés semblent être des Grad, une arme bas de gamme, possédant une portée de 2 à 5 kilomètres avec des armes conventionnelles, et dont l’imprécision est assez importante. Cette analyse est partagée par Ake Sellström, l’inspecteur en chef de l’ONU en Syrie.Ce chiffre de 2 à 5 km remet totalement en cause le rapport américain, dont John Kerry, le secrétaire d’état américain, a fait la pierre angulaire de la politique américaine. C’est la nouvelle fiole de Colin Pauwels brandit à la veille de l’attaque sur l’Irak. Ce rapport met en effet, l’origine de l’attaque au cœur de la zone encore contrôlée par le régime légal de Syrie, à plus de… dix kilomètres. C’est donc techniquement impossible.Le rapport des services secrets français était encore plus grossier et plus ignoble, car il publiait des photos montrant des cadavres d’enfants. Enfants qui se sont révélés être ceux de fidèles alaouites du régime de Bachar-Al Assad, enlevés à Lattaquié et assassinés par les amis de Laurent Fabius. Sans le coup de maître de la diplomatie russe, et l’intelligence du pouvoir syrien qui accepta immédiatement de confier ses armes chimiques à l’ONU, la Hollandie menait l’Europe dans une nouvelle guerre, illégale au regard du Droit International, et rasait son ancien protectorat sous les bombes. Les avions de l’armée de l’air avaient déjà décollé, quand les USA ont sifflé a fin de la partie… -
Syrie : L’action de la Russie rebat les cartes sur le front
Les frappes aériennes russes sur les positions de l’État islamique ne faiblissent pas. On parle de 63 positions touchées au cours des dernières 24 h. Il s’agirait notamment d’un poste de commandement, de quatre camps d’entraînement et de sept dépôts de munitions. L’armée russe indique une panique croissante dans les rangs des islamistes, d’après des échanges radio interceptés.
Les États-Unis semblent quant à eux reculer
Les frappes russes et les succès au sol qu’elles ont permis ont révélé le manque de progrès de la coalition américaine. L’administration américaine a donc mis fin vendredi à son programme de formation d’une nouvelle force rebelle pour combattre l’État islamique en Syrie. Les 500 millions de dollars prévus pour cette opération vont finalement financer armes et munitions pour les groupes déjà existants. Les commandants rebelles seront préalablement repérés et les largages devraient commencer incessamment.Pendant ce temps la présence américaine recule dans le Golfe persique
Pour la première fois depuis 2007, les États-Unis ne disposent plus de porte-avions dans la région. L’USS Theodore Roosevelt a quitté le Golfe persique vendredi. Le bâtiment qui compte 5 000 hommes et 65 avions de combat rentre à sa base, officiellement pour maintenance. Cette mesure présentée comme temporaire est également le fruit de coupes budgétaires.nouvelles frappes russes, province #Hama: le régime #syrie-n ( avec Hezbollah) reprend du terrain aux rebelles: OSDHhttps://t.co/k0xLUDWIyj
— Sophie Golstein (@FreeBEEz) October 12, 2015
Syrie: l'armée progresse dans l'Ouest, aidée par les frappes russes http://t.co/eVAMGCatwT pic.twitter.com/p8YZj5qF6e
— Zaman France (@Zaman_France) October 12, 2015
En Syrie, le #régime de Bachar el-Assad gagne encore du terrain … http://t.co/OoiBWGngAJ
— Action nutritive (@Actionnutritive) October 12, 2015
Le porte-avions USS Theodore Roosevelt quitte le golfe Persiquehttp://t.co/TOQheOsBDJvia@sputnik_fr
— NouvelOrdreMondial (@Nova153)October 12, 2015
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L' armée syrienne prend le contrôle de 'atshan près de Hama (octobre 2015)
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Irreal politik
Real politik : être contre. Tel est l’un des principaux critères du bien-penser. Il s’accompagne d’ordinaire de la condamnation de la politique gaullienne. Par une fine dialectique, le refus hautain de la real politik se fit au nom de la réalité qui convenait à la classe dirigeante : celle d’une France toute petite, qui avait vécu « au-dessus de ses moyens ».
Valéry Giscard d’Estaing lança cette thématique ; elle fut reprise par une gauche qui voulait recycler son internationalisme et son pacifisme dans l’Europe des traités. La gent socialiste broda sur « l’Etat modeste », les droits de l’homme, le droit d’ingérence humanitaire contre « l’égoïsme national » – sans oublier « l’Europe qui doit parler d’une seule voix ». C’est cet assemblage de sous-produits idéologiques qui tient lieu de doctrine dans les relations avec l’étranger. L’oligarchie française s’est imprégnée de la religiosité étatsunienne, de la « guerre morale » du Bien contre le Mal, en vue de la démocratie par l’économie de marché. L’échec est total : les conséquences de l’irreal politik ont été cent fois pires que les froids compromis de la real politik.
Après l’opposition à la croisade américaine en Irak clairement exprimée par Jacques Chirac et Dominique de Villepin en 2003, les gouvernements français n’ont plus rien empêché et ont fini par tout admettre. Le dénigrement de la Russie est une activité officielle. Après avoir stupidement participé à la « guerre morale » pour le Kosovo, la France n’a plus eu de politique dans les Balkans livrés aux potentats locaux, aux proconsuls occidentaux et à la corruption endémique. Nous venons d’abandonner l’Afghanistan à son épouvantable sort. Avec l’Arabie saoudite et le Qatar, les principes moraux et démocratiques ont été sacrifiés sans l’ombre d’un scrupule à des accords commerciaux rentables et à des pactes infâmes dont les historiens nous livreront le détail. En Syrie, François Hollande et Laurent Fabius ont levé l’étendard de la lutte contre le despotisme et fourni des armes au Front al-Nosra, succursale d’Al-Qaida, contre le dictateur de Damas. Lorsque le projet de frappes sur Damas a été bloqué par le vote du Congrès des Etats-Unis, des interrogations majeures auraient dû surgir. Tel n’a pas été le cas. L’aviation française bombarde Daech en Irak de manière supplétive et sans effets marquants. Nous décidons de bombardements en Syrie, au mépris du droit international, tout en continuant de militer pour le départ de Bachar el-Assad ; François Hollande ne voit pas que les Etats-Unis vont s’entendre avec la Russie et s’accommoder du régime syrien faute de solution alternative. [.....]
La suite sur le blog de Bertrand Renouvin
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Les États-Unis pourraient abandonner les rebelles syriens
Après 4 ans de guerre, les USA s’apprêtent à annoncer un changement de politique en Syrie. Les fiascos à répétition des financements US, l’engagement des Russes aux côtés d’El-Assad, l’aide plus importante des saoudiens aux rebelles (voir ici) pourrait décider l’Oncle Sam à couper les vannes. Si cet abandon ce confirme, le morphologie de la guerre pourrait rapidement se transformer en se polarisant vers trois acteurs principaux : Damas, l’État Islamique et Jaish al-Fatah. L’aide américaine est très importante pour les « rebelles », ils combattent les blindés de l’Armée Arabe Syrienne avec du matériel américain. Ci-dessous une vidéo datée d’aujourd’hui de la Brigade des Chevaliers de la Justice (ASL) qui attaque des blindés syriens à l’aide d’un lance missile TOW livré par les États-Unis. Historiquement les USA n’en sont pas à leur première trahison. Ils avaient abandonnés à leur sort les tribus sunnites irakiennes qui combattaient les jihadistes dans la province d’al-Anbar au début des années 2000.http://www.contre-info.com/les-etats-unis-pourrait-abandonner-les-rebelles-syriens
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Guerre & Paix : « L'État Islamique : qui le soutient, qui le combat ? »
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Guerre contre Daech : enfin une guerre totale
Soudain, la terre syrienne s’embrase ! Les forces russes sont entrées en action et l’on revit les bombardements sur Dresde, avec un déluge de feu venant du ciel et de la mer. Mais l’armée islamique n’est pas menacée, tous les Occidentaux le disent de concert avec les Américains, qui sont affûtés en matière de renseignement tactique, comme on vient de le constater en Afghanistan…
Jusqu’alors, les forces aériennes de la coalition pratiquaient leurs opérations avec intelligence, parfaite coordination et pondération. Presque du train-train. Plus de 4.000 attaques effectuées jusqu’alors n’avaient pas semblé réduire dramatiquement le champ d’action de l’ennemi. Daech n’était pas assiégé et Palmyre pas davantage un camp retranché. Ce ne sont pas les bombes à guidage laser qui ont détruit l’Arc de Triomphe, mais les explosifs au drapeau noir.
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Bombardements russes sur les alliés américains en Syrie, incident militaire entre l’Arabie saoudite et l’Iran, retrait des Palestiniens des accords d’Oslo : le Moyen-Orient est-il au bord de la déflagration menant à la 3ème guerre mondiale ?
Entretien avec Roland Lombardi, (1) et Roland Hureaux. (2) mené par Atlantico.fr
♦ Vives tensions entre l’Iran et l’Arabie saoudite, frappes russes contre des rebelles syriens soutenus par la CIA, fin des accords d’Oslo prononcée par le président de l’Autorité palestinienne… Les tensions au Moyen-Orient s’exacerbent, et les pays arabes comme occidentaux sont tous concernés par cette situation.
Atlantico : Selon le sénateur américain John McCain, des frappes russes auraient tué des rebelles syriens soutenus par la CIA jeudi 1er octobre. Ainsi, l’aviation envoyée par Moscou aurait touché le groupe syrien Souqour al-Jabal, dont les membres ont été formés par la CIA. Peut-on s’attendre à d’autres opérations controversées ? Quels sont les risques de dérapages dans la région ?
Roland Lombardi : Tout d’abord, rappelons une nouvelle fois qu’en Syrie, la stratégie de la Russie est claire : soutien inconditionnel à Bachar el-Assad, lutte contre Daech et tous les autres mouvements islamistes. Vladimir Poutine soutien Assad car, mieux informé et surtout plus réaliste que les dirigeants occidentaux, il sait pertinemment qu’il n’y a pas d’autre alternative valable au « boucher de Damas ». Aucune ! C’est peut-être déplaisant mais c’est malheureusement la seule et unique réalité. En effet, depuis presque 5 ans, aucun « commandant Massoud syrien » n’a émergé de l’Armée syrienne libre et depuis le début de la guerre civile, aucun ministre ou général du régime n’a été sérieusement pressenti pour se substituer d’une manière ou d’une autre à Bachar et son clan. De plus, contrairement à ce que les médias occidentaux affirment, au-delà de toutes les minorités religieuses et ethniques qui composent la Syrie, Bachar el-Assad est aussi et encore soutenu par au moins la moitié de la population syrienne (même sunnite). Mais par-dessus tout, le maître du Kremlin ne veut absolument pas d’une victoire des islamistes à Damas. Les conséquences et les répercutions seraient catastrophiques dans le nord du Caucase, sur les frontières orientales de la Russie et dans les anciennes Républiques soviétiques d’Asie centrale. Si Assad venait à tomber, les 2 000 jihadistes russes (surtout venant du Caucase), partis en Syrie combattre le régime alaouite, pourraient revenir en Russie et commettrent des actes terroristes ou tout simplement déstabiliser les régions musulmanes de la CEI. C’est dans cette même optique que la Russie (comme l’Iran d’ailleurs) apporte son soutien au gouvernement afghan dans sa lutte contre les talibans.
Pour la première fois donc, depuis l’intervention soviétique en Afghanistan de 1979 à 1989, l’armée russe intervient au Moyen-Orient. Ainsi, les avions de combat de Moscou bombardent depuis deux jours des cibles de Daech mais aussi d’autres groupes islamistes qui s’opposent au régime d’Assad. Mieux, pour les Russes, il n’y a pas d’opposants armés « modérés » et tous les groupes rebelles sur le terrain sont « des groupes terroristes ». D’ailleurs, ils n’ont pas tout à fait tort puisqu’il n’y a plus que quelques idéologues pour croire encore à l’existence de rebelles « laïcs et démocrates »… Il ne serait donc pas étonnant que l’ASL (ou ce qu’il en reste) soit aussi ciblée. John Mc Cain a sûrement raison. Toutefois, les Russes ne se gêneront absolument pas pour bombarder tous les groupes opposés à Assad, tous, sans exception, même ceux entraînés et armés par la CIA !
Certes, la France, la Turquie et l’Arabie saoudite pousseront assurément des cris d’orfraie. Mais cela ne compte pas. Poutine est un fin joueur d’échecs, il a toujours plusieurs coups d’avance, il est loin d’être un « chien fou » et sait très bien ce qu’il fait. Même lorsqu’il utilise la politique « du fait accompli », les risques sont toujours très bien calculés. Dans cette affaire, seul compte pour les Russes l’avis de l’Iran, d’Israël et bien sûr des Etats-Unis. On connaît la position et l’implication de l’Iran. On a dit et écrit beaucoup de bêtises sur le rôle de l’Etat hébreu dans la crise syrienne mais en réalité, Israël, dont le Premier ministre a été reçu à Moscou il y a quelques jours, apprécie, de manière certes discrète mais bien réelle, qu’une puissance intervienne enfin sérieusement dans le dossier syrien. Quant aux Américains, sur scène, ils se disent inquiets et émettront eux aussi des protestations officielles si des groupes rebelles qu’ils soutiennent sont attaqués. Mais en coulisse, l’administration Obama n’est sûrement pas mécontente de l’intervention russe dans le guêpier syrien…
N’oublions pas qu’aux Etats-Unis, l’efficacité des bombardements est largement discutée et que la stratégie américaine est le sujet de vifs débats politiques. Enfin, le soutien de Washington à des groupes islamistes ou clairement se revendiquant d’al-Qaida passe très mal dans l’opinion publique américaine…
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L'armée syrienne avance, l'Otan s'inquiète des opérations russes
L'armée syrienne a avancé jeudi dans son offensive majeure lancée avec le soutien du Hezbollah libanais et de l'aviation de la Russie, dont l'engagement dans le conflit inquiète de plus en plus l'Otan.
Les soldats syriens se sont emparés de la majeure partie d'une colline stratégique, Jib Ahmar, dans l'ouest de la Syrie, "avec l'aide du Hezbollah", a annoncé à l'AFP une source militaire.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé cette avancée réalisée par l'armée et par "des milliers de miliciens des Forces de défense nationale (FDN) entraînés par les Russes et le Hezbollah" sur la colline, située dans la province côtière de Lattaquié (ouest).
Au neuvième jour de leurs frappes aériennes en Syrie, les Russes ont continué à intensifier leurs raids en bombardant 27 cibles dans les provinces de Raqa (nord), Homs et Hama (centre), selon l'armée.
Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a déclaré s'attendre à ce que la Russie "commence à subir des pertes" humaines "dans les prochains jours".
M. Carter était à Bruxelles pour une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l'Otan, dont le secrétaire général Jens Stoltenberg a qualifié d'"escalade inquiétante" l'engagement militaire russe.
L'Alliance, qui n'est pas directement impliquée dans le conflit syrien, a de nouveau exhorté Moscou à cesser de soutenir le régime du président Bachar al-Assad, et s'est dite prête à défendre chacun de ses membres, "y compris la Turquie", voisine de la Syrie. Ankara a récemment accusé la Russie d'avoir violé son espace aérien.
- 'Capacité de combat' diminuée -
Moscou avait annoncé mercredi que ses raids étaient "synchronisés avec les opérations terrestres" de l'armée syrienne, qui tente de reconquérir les territoires conquis ces derniers mois par les groupes rebelles et l'organisation Etat islamique (EI).
"L'armée a commencé une vaste offensive en vue d'écraser les groupes terroristes et libérer les régions et localités qui ont souffert du terrorisme", a annoncé jeudi le général syrien Ali Abdallah Ayoub.
La colline de Jib Ahmar, située sur une chaîne montagneuse à l'intersection des provinces de Hama et de Lattaquié, est une position stratégique car elle domine la plaine de Sahl al-Ghab, dont une partie a été conquise récemment par une alliance de rebelles islamistes et du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.
L'objectif de l'armée est de reprendre le terrain perdu dans cette plaine afin d'éviter que les insurgés ne coupent les liaisons entre les provinces de Hama et de Lattaquié.
L'armée a diffusé une vidéo intitulée "Début de l'opération militaire à Idleb et Hama", dans laquelle on la voit utiliser différents types d'armements. Une partie de ces équipements ont été fournis par la Russie, dont les bombardements ont commencé à "diminuer la capacité de combat (...) des groupes terroristes", a souligné le général Ayoub.
- Missiles de croisière -
Depuis le début le 30 septembre de son intervention, la Russie a effectué des bombardements depuis des avions de combat et des croiseurs en mer Caspienne mais n'a pas engagé de troupes au sol.
M. Carter a déploré le fait que les Russes aient "tiré des missiles de croisière d'un navire depuis la mer Caspienne sans avertissement" et que certains de ces missiles se soient "approchés de quelques kilomètres d'un de nos drones".
La Russie a démenti jeudi que quatre des missiles de croisière qu'elle a tirés mercredi vers la Syrie depuis la mer Caspienne soient tombés en Iran, comme l'a affirmé un responsable américain, confirmant une information de CNN.
"Quatre missiles russes sont tombés hier en Iran", a déclaré à l'AFP un responsable américain.
"Nous pensons que quatre des 26 missiles tirés mercredi par la Russie vers la Syrie sont vraisemblablement tombés en Iran", a indiqué un autre responsable à l'AFP.
"Tous les missiles tirés de nos croiseurs ont atteint leur cible", a répliqué dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
Les derniers raids de l'aviation russe ont notamment détruit des stocks d'armes et des caches souterraines, a indiqué le ministère russe de la Défense. Ils ont également bombardé "onze secteurs où se trouvaient des camps d'entraînement de combattants de l'EI dans les provinces de Hama et de Raqa".
En outre, selon une source de sécurité sur le terrain, des combats ont opposé l'armée et les jihadistes de l'EI autour du champ gazier de Chaer, dans la province de Homs.
Plus au nord, dans la province d'Alep, au moins 12 personnes ont été tuées dans un attentat à la voiture piégée à Hreitan, une région contrôlée par des groupes rebelles dont le Front al-Nosra, a indiqué l'OSDH, qui précise que l'EI est accusé de cette attaque.
source : Le Parisien :: lien
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Globalisation économique : l’accord Transpacifique signé, un avant-goût de ce qui nous attend
Douze pays du Pacifique – Chine exclue – ont signé le « Trans Pacific Partnership » (TPP) -accord de partenariat Transpacifique-, créant la plus vaste zone de libre-échange au monde. L’occasion de voir ce qui nous attend avec TAFTA/TTIP
Douze pays du Pacifique ont scellé mardi 6 octobre à Atlanta aux États-Unis un accord donnant naissance à la plus vaste zone de libre-échange au monde, le « Trans Pacific Partnership » (TPP).
Les signataires sont l’Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les États-Unis et le Vietnam, et représentant 40 % de l’économie mondiale.
La Chine, qui ne fait pas partie des signataires, est mise sous pression pour adapter ses propres règles en matière de commerce, d’investissement et de droit commercial à celles établies par le TPP.
L’accord Transpacifique prévoit une ouverture substantielle des marchés des produits agricoles pour le Canada, les États-Unis et le Japon, qu’il s’agisse du sucre, du riz, du fromage ou du bœuf. Il établit aussi des mécanismes pour examiner les contentieux entre les investisseurs étrangers et les gouvernements, et pour empêcher ceux-ci de favoriser leurs entreprises publiques lors de la signature de contrats.
Il demande à des pays comme le Vietnam, le Mexique ou la Malaisie d’améliorer les normes de protection des travailleurs. L’accord s’étend aux secteurs de l’échange de données et la propriété intellectuelle.C’est en fait le pendant oriental du TAFTA/TTIP et il suscite les mêmes inquiétudes que le traité actuellement négocié dans le plus grand secret par l’Union européenne : dérégulation en faveur des grands groupes transnationaux, abaissement des protections sanitaires, sociales, environnementales, des consommateurs… tribunaux arbitraux privés pour régler les litiges entre États et entreprises…
Le traité doit encore être ratifié par les douze pays signataires, ce qui aura pour mérite de mettre en lumière, lors des débats parlementaires dans chaque pays, sa teneur, pour le moment aussi opaque, si ce n’est plus, que celle du TTIP. À ce titre, il apparaît urgent d’attendre et de voir ce que recouvre le TPP avant de continuer à avancer sur le TTIP.
En tout état de cause, il apparaît déjà que le grand gagnant de ces méga-traités de libre-échange ne peuvent être que les États-Unis, qui souhaitent se créer sur leurs deux rives de vastes zones de libre-échange, dont elles seront les leaders naturelles, et ainsi façonner les règles du commerce mondial à leur image.
Quand près de 95 % de nos clients potentiels vivent en dehors de nos frontières, nous ne pouvons laisser des pays comme la Chine écrire les règles de l’économie mondiale. Nous devons écrire ces règles, ouvrir de nouveaux marchés aux produits américains tout en fixant des normes élevées pour protéger nos travailleurs et préserver nos environnements.
A ainsi détaillé Barack Obama dans un communiqué.
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