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géopolitique - Page 706

  • Irak : des frappes françaises pour quoi faire ?

    La menace terroriste est bien réelle, mais plus de quinze années d’engagements militaires contre les groupes djihadistes ne semblent pas l’avoir réduite.

    Fin connaisseur de la chose militaire, Michel Goya, historien et colonel de l’infanterie de marine, l’assure : « Avec le pouvoir actuel et le précédent, on serait allés en Irak en 2003. » Fort de cette conviction, il s’est amusé à imaginer ce que l’affaire aurait alors coûté à notre pays, si Jacques Chirac n’avait pas dit non à cette guerre : « En comparant avec les autres alliés notamment britanniques, nous aurions eu aux alentours de 150 soldats tués et 1000 blessés, plus des coûts humains indirects (suicides, troubles psychologiques graves, non renouvellement de contrats, etc.) du même ordre, soit l’équivalent de deux régiments complets perdus. Financièrement, en cumulant les coûts militaires et l’aide civile cette opération aurait coûté entre 5 et 10 milliards d’euros à l’Etat, sans parler des coûts indirects (pensions pour les blessés, remise en condition du matériel, etc.) difficilement calculables. » Tout cela pour le résultat politique catastrophique que l’on observe aujourd’hui en Irak, avec le pays sunnite aux mains des djihadistes du pseudo Etat islamique (Daesh) et une nouvelle intervention militaire occidentale, la troisième en moins de vingt-cinq ans.

    A l’heure où la France s’engage aux côtés des Américains dans une nouvelle guerre, l’uchronie du colonel Goya est une piqûre de rappel. Les guerres, fussent-elles contre « des barbares et des égorgeurs », ne sont jamais fraîches et joyeuses. Certes, l’opération française Chammal, avec une mission aérienne par jour au-dessus de l’Irak, n’est pas comparable à Iraqi Freedom de 2003. Mais, comme le constate un diplomate, « on va payer le prix fort ». Le montagnard Hervé Gourdel, enlevé en Kabylie par les djihadistes algériens de Jund al-Khilafah (soldats du califat), en sait quelque chose. Ce groupe, lié à al-Qaïda, a fait allégeance à l’Etat islamique et menace de tuer leur otage sous vingt-quatre heures si Paris poursuit ses frappes en Irak. « La France n’a pas peur », martèle le ministère de l’Intérieur Bernard Cazeneuve en réponse aux menaces de Daesh qui appelle à « tuer les sales Français de n’importe quelle manière », précisant que, faute d’explosifs pour confectionner une bombe, il est possible de les « écraser avec votre voiture » L’outrance des propos, de part et d’autre, en témoigne : nous sommes bien en guerre.

    Mais pour quoi faire ? Avons-nous tiré le bilan de deux décennies d’interventions militaires occidentales dans le monde musulman ? Barack Obama l’avait fait et son jugement était très négatif. Devant les cadets de West Point, il expliquait en mai que « certaines de nos erreurs les plus coûteuses ne venaient pas de notre retenue, mais de notre volonté de se précipiter dans des aventures militaires sans penser aux conséquences ». Après avoir voulu extirper les Etats-Unis d’une « longue saison de guerres », le président américain est aspiré dans un nouveau conflit en Irak et, depuis mardi, en Syrie. Conjuguée à la pression d’une partie de son Administration (diplomates et militaires), l’émotion suscitée par l’égorgement d’otages américain et britannique, pour légitime qu’elle soit, a tout emporté sur son passage. Or, en matière stratégique, l’émotion est rarement bonne conseillère.[....]

    La suite sur Secret Defense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Irak-des-frappes-francaises-pour

  • Reportage : le djihad en famille

    Avertissement : ce reportage a été réalisé par l’agence CAPA pour M6. C’est la même clique de journalopes qui avait réalisé en 2010 l’émission « Les Infiltrés :  A l’extrême-droite du Père ». Violente charge contre Dies Irae, son président Fabrice Sorlin et les catholiques en général, le reportage était un cas d’école de désinformation.
    Par conséquent le reportage « le djihad en famille » n’est pas à prendre pour argent comptant.
    A noter que les commentaires en « voix off » sont plus indulgents à l’égard de cet africain qui souhaite combattre pour l’Etat Islamique que pour les membres de Dies Irae en 2010.

    Pour voir le reportage, cliquez ici. (Troisième partie)

    « Antony et Sabrina sont aujourd’hui en Syrie, sans que l’on ne sache vraiment où, ni dans quel état de santé. Le jeune couple et son fils de 3 ans ont quitté la France le 14 septembre dernier pour Istanbul, en Turquie, puis Gaziantep et enfin la ville-frontière d’Elbeyli, pour rejoindre la Syrie. Sans avertir leurs familles ni leurs proches, ils ont tout quitté pour rejoindre Daesh, où le jeune homme entend combattre aux côtés des djihadistes. Pour l’émission 66 Minutes, diffusée dimanche soir à 17h15, M6 les a suivis au plus près de la frontière avec la Syrie, avant de rencontrer les parents de la jeune femme, et de suivre à distance leur itinéraire. »

    Antony aurait rejoint un camp d’entraînement

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    http://www.contre-info.com/

  • Urgence Irak : c’est maintenant qu’ils ont besoin d’aide

    Un communiqué de l’AED pour un projet d’aide aux réfugiés chrétiens d’Irak, qui ne sont toujours pas rentrés chez eux, et que guette l’hiver :

    « Les réfugiés pensaient que cet exode forcé ne durerait que quelques jours. Deux mois après, ils sont toujours là, rien n’a changé pour eux. Beaucoup sont désespérés et ont un grand besoin de notre soutien et de notre prière.

    Mgr Casmoussa, archevêque émérite de Mossoul. confiait avant-hier lors d’une intervention en France : « Nous ne sommes plus aux portes de l’hiver, nous sommes déjà dans l’hiver, et nous n’avons pas encore résolu le problème de l’habitat. Chaque jour de retard pour la libération du pays favorise l’émigration des chrétiens : c’est le plus grand danger qui nous guette. Il faut faire vite pour aider cette population qui est perdue psychologiquement ».

    Voici le témoignage du Père Benham Benoka, entièrement dévoué à la population dans un camp de réfugiés où vivent 70 000 Irakiens chrétiens expulsés de leurs maisons par l’État islamique (aussi appelé DAECH). »

  • HORREUR… MALHEUR… Ah !… Vos cris d’orfraie ne trompent plus personne ! par NOBELINE

    Ces derniers jours, deux journalistes américains et un touriste français ont été décapités par des barbares musulmans appelés djihadistes et les politiques français crient à l’assassin comme s’il s’agissait d’une toute première fois.

    Le très socialiste président leur ouvrant la voie de son laïus à la Caliméro, depuis New York où, très précisément, il rencontre… des chefs d’états soupçonnés d’y être impliqués pleinement.

    Cessez donc ces simagrées qui nous indisposent, messieurs. Les gouvernants français savent. La France diplomatique SAIT.

    Voilà soixante ans qu’elle a été confrontée à cette même barbarie et elle ne s’en est pas offusquée, pour autant. Au contraire. Elle a multiplié, depuis, les actes inconsidérés qui ont amené les Français à vivre dans l’insécurité perpétuelle même sur le sol de la Mère Patrie.

    Certes, on se demande pourquoi ce guide français du haut pays niçois est allé se perdre dans les contrées kabyles qui, plus personne ne l’ignore, ont été le tout premier théâtre des crimes barbares et antifrançais en Algérie.

    Pensait-il qu’à soixante ans de distance, leur opinion envers un Occidental, Français et chrétien de surcroît, pouvait avoir fléchi ?

    C’est, en tout cas, ce que les bienpensants de notre pays s’échinent à faire croire à nos compatriotes. Aidés, en cela, par ceux qui appliquent la politique arabe de la France qui perdure depuis ce cher général.

    Ô Français ! Comme votre jugement est puéril. La vie serait-elle faite, selon vous, de bonbons et de caramels mous ? Mais quand, donc, ouvrirez-vous les yeux tout grands ?

    Faut-il vous rappeler les précédents - si proches, cependant - qui ont jalonné la vie de ces Français qui, dans les larmes et le sang, tentaient de sauver leur vie pendant que vous ne pensiez qu’à vous débarrasser « de l’affaire algérienne » sans en chercher vraiment la solution ni entrevoir les conséquences.

    La barbarie ? Elle était là et vous avez fermé les yeux.

    Parce que vos dirigeants, de  gauche, d’abord et de Gaulle, ensuite, vous ont convaincu qu’il n’y avait pas de barbarie. 

    Parce qu’ils vous ont dit que ces « rebelles » menaient un juste combat. Hier, c’étaient des rebelles, aujourd’hui, ils les appellent djihadistes mais ne vous y trompez pas. Ce sont les mêmes !

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  • Face aux barbares, la civilisation unique ?

    Le politiquement correct est une idéologie totalitaire douce pour défendre une pensée qui s’écrit à la gomme en effaçant notre identité.

    C’est ainsi que l’actualité présente nous invite à nous méfier du mot « civilisation ». Il est exclu d’évoquer la lutte contre le prétendu « État islamique » comme un choc de civilisations. Tout au plus peut-on opposer LA civilisation à la barbarie. D’un côté, il y aurait l’immense majorité des humains avec leurs différences culturelles et, de l’autre, une poignée de fanatiques qui n’auraient pas lu le Coran. La civilisation, ce serait donc la quasi-totalité de l’humanité. Cette conception large justifierait amplement que les nations européennes, les États-Unis et l’Arabie saoudite forment une coalition contre le terrorisme prétendument islamique. Mais que défend cette coalition ? Les naïfs diront aussitôt : l’humanisme, le respect de l’autre, la tolérance, la liberté, la démocratie. C’est d’ailleurs au nom de ces valeurs que nous rejetons à la fois les djihadistes et leurs adversaires, les régimes autoritaires laïcs, leurs massacres au gaz, et leur implacable tyrannie.

    Malheureusement, cette proclamation ne résiste pas à la critique. Le royaume wahhabite, notre allié, qui règne sur les lieux saints de l’islam, n’est évidemment pas une démocratie. La liberté y est inconnue, la charia y est appliquée avec rigueur. Les décapitations publiques au sabre s’y font simplement davantage dans les formes. On cherchera, en vain, la dose supplémentaire d’humanisme présente à Riyad et absente à Damas. Il est possible, depuis près de vingt siècles, d’être pleinement chrétien en Syrie quand ça ne l’est pas, aujourd’hui, en Arabie saoudite. La différence est la même pour la condition féminine. Nous ne défendons pas une civilisation commune qui n’existe nullement.

    Si l’on descend de l’étage de la réflexion philosophique pour en revenir à l’examen des intérêts réels en jeu, on comprend bien que les États peu démocratiques du Golfe, nos économies et nos puissants groupes pétroliers soient dans le même camp.

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  • "Le dialogue ne stoppe pas les extrémistes. La violence s’impose"

    Le patriarche syriaque catholique Ignace Youssef III Younan déclare à l'AED :

    « Les chrétiens du Proche-Orient auront un avenir quand la famille des nations s’engagera vraiment pour la liberté religieuse ».

    « Nous, les évêques, ne sommes ni militaires ni politiciens mais ce qui est clair, c’est que l’EI [Etat Islamique] doit être stoppé, quels que soient les moyens qu’il faille employer pour cela. Le dialogue ne stoppe pas les extrémistes. La violence s’impose, je ne saurais juste pas dire quel genre de violence. »

    Mgr Silvano Tomasi ajoute :

    « le pape François demande que la communauté internationale stoppe l’agresseur injuste. Cela fait partie de la doctrine sociale de l’Église, selon laquelle un agresseur injuste doit être stoppé et désarmé. L’Église doit constituer une sorte de conscience de la communauté mondiale. Elle appelle à l’action mais l’aspect technique ne fait pas partie de sa mission. »

    « L’usage de la violence pour stopper l’agresseur est possible, cela ne signifie pas mener une guerre. Un policier qui utilise la violence pour faire régner l’ordre dans un quartier, ne déclare pas pour autant la guerre à la population de ce quartier. De la même manière, la communauté internationale devrait désarmer l’agresseur pour faire revenir la paix dans ces régions où ces pauvres chrétiens sont persécutés. »

    Michel Janva

  • L'islamisme : La France a peur : Comment on dépolitise les maghrébins de France

    La France et l'Occident semblent refuser de reconnaître dans le mouvement islamiste, qui l'effraie et dont la genèse remonte à l'aventure coloniale et au processus d'indépendance (surtout pour le cas de l'Algérie), un langage propre aux Musulmans, débarrassé en apparence de toute influence extérieure.
    La France a peur non de la décapitation en soi mais d'un discours radical critique sur elle-même dans lequel elle n'aurait plus de prise. La France a peur du débat et du discours islamiste car elle sait très bien que ce discours est devenu maintenant une composante à part entière du paysage politique de l'immigration. Or, contrairement à ce que nous serine la ''propagande'' du pouvoir, l'islamisme n'est pas un courant populaire ou un courant d'incultes.
    En Algérie, dans les années 80 et 90, c'est dans les universités puis dans les collèges et lycées que le courant islamiste s'est politisé. Puis, il a touché ensuite les classes moyennes urbanisées, non les ignorants des campagnes. En France, ce sont des bacheliers ou des étudiantes qui d'un coup, du jour au lendemain, portent le voile ou se mettent à aller cinq fois à la mosquée. Et puis, il y a l'Islam des prisons, sur lequel on ferme les yeux car indispensable à la survie du Ministère de la Justice pour réguler la violence interne de cellules surpeuplées. Il y a aussi les instituteurs d'origine maghrébine ouvertement islamistes mais que l'Education nationale, faute de candidats, est bien obligée de recruter. Or cet islamisme français qui dans le secret des appartements d'HLM a cherché à visionner avec délectation sur internet la vidéo de décapitation d'Hervé Gourdel ne marque pas simplement l'échec de nos hommes politiques, il en souligne surtout la méconnaissance et l'ignorance des réalités du territoire. Ne nous trompons pas de "décapiteurs" : ceux qui ont décapité la France sont ceux qui, aujourd'hui au nom de la civilisation, mettent les drapeaux en berne. Comme le disait Proudhon, « quand on parle d'humanité dans les discours politiques, il faut toujours se méfier ».
    L'islamisme français est moderne
    Le phénomène islamiste hexagonal tout entier n'a jamais vraiment été saisi, compris et analysé malgré une ribambelle de spécialistes sur les plateaux. Dans l'imaginaire français, le phénomène tout entier n'a pas dépassé le stade de la répulsion et de l'incompréhension. Le regard sur l'islamisme français est toujours extérieur c'est-à-dire occidental. Il voit dans les revendications islamistes les soubresauts d'agonie d'une tradition frappée d'archaïsme. Or, c'est faux. Il y a une modernité de l'islamisme français et même l'islamisme français est moderne.
    Derrière les barbes et les hijab, derrière les Allah Akbar et la charia, ne s'agitent pas des martiens d'un autre monde, d'un monde médiéval, de sultans ou de harems mais des informaticiens, des diplômés parfois, des jeunes gens qui comme Merah vont en boîte ou font des rodéos sur les parkings. Pour rassurer les musulmans de France, on parle de trop faciles ''fanatiques'', de trop faciles ''extrémistes'' ou ''terroristes'' alors qu'il faut bien convenir que cet engagement des descendants des ouvriers de chez Renault ou chez Peugeot est bien en tant que Français le choix d'un positionnement politique. En fait, on cherche à tout prix à dépolitiser les banlieues comme on a dépolitisé les professeurs et les classes moyennes. Or, l'islamisme est souvent la seule manière pour un jeune maghrébin d'entrer en politique, de parler de politique, de s'affirmer politiquement. L'homme est par nature un animal politique. L'islamisme est une réaction à la dépolitisation totalitaire souhaitée par les mondialistes pour coloniser les peuples. Il est donc sain. C'est l'impolitique, la dépolitisation des hommes qui est perverse et source d'esclavagisme.
    Car après avoir été contraints à force d'intégration forcée, de laïcité rétrograde de disjoindre leur tradition religieuse de l'avenir politique de toute une nation, les « immigrés » musulmans français en plongeant dans l'islamisme ont aussi voulu se réapproprier le territoire idéologique du débat politique qui leur était interdit. Or, ce territoire idéologique partisan est de type occidental, moderne, puisant ses racines effectivement dans le modèle européen des guerres de religion, de la croisade des purs et des impurs ou du terrorisme de guérilla chouan ou gauchiste. La percée islamiste des jeunes générations de banlieues, qu'on ne peut nier à moins de vouloir encore continuer dans la forfaiture, est donc aussi un repositionnement politique interne par rapport au français de souche antiraciste et déculturé. D'ailleurs, la spécificité du discours islamiste, sa redoutable efficacité, par exemple, en prison vient de ce qu'il recourt à un stock de référents qui sont perçus comme vierges de toute influence extérieure mais ne nous y trompons pas, en réalité le discours islamiste parle bien le langage de l'Occident, son langage de l'ami/ennemi, avec une pseudo-métaphysique du salut platonicien ou de la moraline piétiste à la Kant.
    Une Tradition méconnue
    L'islamise français est actif. La France, fille aînée de l'Eglise aurait-elle ainsi une vocation à la prière intégriste ? C'est que la France est aussi le pays européen qui a perdu toutes ses structures religieuses traditionnelles. Ses ministres ne perdent pas une occasion pour se déclarer laïcs. Le bras séculier est depuis des décennies brandi contre le religieux et les religieux eux-mêmes (voir la Conférence des Evêques de France) ont depuis des années honte de ce qu'ils sont. C'est parce que la France a perdu tout rapport à la Tradition, c'est parce qu'elle n'est pas protégée par le traditionalisme, c'est parce qu'elle a oublié l'éducation historique qui forge toutes les nations que ses fils - nous en sommes maintenant à la quatrième génération maghrébine ! - se retrouvent dans le fascisme vert.
    Il faut souligner que l'islamisme français souligne indirectement l'accroissement des inégalités sociales, les difficultés économiques que subit la grande masse de la population de banlieue, le malaise culturel du totalitarisme de l'édredon, les illusions perverses du modernisme occidental, tout ce bric à brac de l'égalitarisme d'état qui a conduit paradoxalement à une dissociété. Pourtant là encore, le rétablissement de la loi coranique n'est pas anti-égalitariste en soi. La loi coranique affirme au contraire une égalité véritable et non artificielle entre tous les musulmans. Les immigrés ont donc bien compris le mythe égalitariste républicain qui nous tenaille.
    Ainsi, l'islamisme est sans doute en France l'avant-garde culturelle d'une affirmation politique en construction et en devenir. C'est dans les sociétés les plus occidentalisées, comme par exemple en Tunisie et non pas au Maroc que l'islamisme a toujours prospéré. De plus, l'islamisme maghrébin est en train de réaliser par le religieux le rêve mondialiste et économique de l'Union méditerranéenne. On sait très bien que si l'islamisme finissait par l'emporter en Tunisie, en Algérie, en Libye, l'unité maghrébine pourrait alors être proclamée dans l'enthousiasme. Ne déborderait-elle pas alors sur l'Italie, l'Espagne et la France ?
    Nonobstant, la France se construit une fois de plus un scénario obsolète. En gros, elle voit des Maghrébins rejoindre les positions antisémites et révolutionnaires des islamistes du grand califat tandis que forcément des meneurs d'extrême-droite avec un Front National au second tour des présidentielles se lancerait à l'occasion d'attentats ou de victoires électorales surprenantes à une série d'actions violentes, de pogroms en quelque sorte contre les musulmans ? C'est tout simplement du délire géopolitique à la petite semaine ? Peut-il y avoir vraiment une guerre sainte en France dans un peuple autant sécularisé ?
    Une telle évolution, une guerre sainte qui serait désastreuse pour le pays n'est peut-être pas impossible à plus ou moins long terme mais il faut savoir déjà qu'elle n'aura rien d'oriental car les discours se sont des deux côtés occidentalisés. On peut supposer qu'il y aura en effet une épreuve de force civile entre les Musulmans et la France mais effectivement, elle sera de suite ethnique et même pluriethnique, les blacks supportant de moins en moins les maghrébin ! Ce qui est certain aujourd'hui c'est que pour les Maghrébins, à partir du moment où le discours affirme la supériorité de l'Islam sur toute autre doctrine ou enseignement, l'intégration n'est plus possible mais dans ce cas que faire ?
    On parle depuis quelques mois de « rémigration » mais une telle rémigration suppose de nouveau une sorte de guerre civile ou la victoire d'un nouvel autoritarisme ou... plus plausible, l'aventure d'une démocratie nouvelle, la démocratie totalitaire celle des lois d'exception, des lois antiterroristes, des plans vigipirates permanents, des métissages obligatoires mais codifiés, un peu comme on voudrait bien des homosexuels mais mariés, un totalitarisme nouvelle vague en définitive où tous les identitaires religieux, tous les traditionalistes seront muselés et où les Maghrébins après avoir été encensés seront priés de ne plus être eux-mêmes.

    Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEEAuVluEryPYSUqp.shtml

  • 4 raisons pour lesquelles Porochenko devrait reellement être préoccupé

     

    Petro Porochenko, le président Ukrainien a été bien accueilli lors de sa tournée des capitales occidentales. Disant toutes les bonnes choses sur les valeurs et la  occidentales, Porochenko n’a jamais laissé personne douter qu’il est l’homme de Washington à Kiev.

    Porochenko

    Toutefois, ce rôle de répéter les points de discussion néo conservateurs n’a pas été très bien joué pour les dirigeants post soviétiques prêts à exécuter les ordres de Washington. Porochenko devrait être inquiet – pensent Gorbachev, Saakashvili, Iouchtchenko et Ianoukovitch.

    Porochenko pourrait se souvenir de Gorbatchev. Quand Mikhail Gorbachev était au sommet de sa popularité mondiale, son pays, l’, était sur le point de s’effondrer. Aimé à Washington, personne ne leva le petit doigt pour sauver Gorbatchev (ou son pays) quand la crise vint. Gorbachev était abandonné par l’Occident qui le laissa tomber.

    Porochenko devrait avoir une sérieuse discussion avec Mikheil Saakashvili. L’ancien président géorgien dirait probablement une histoire pleine de sanglots sur comment autrefois, il était la star montante de Washington dans l’espace post , apportant à la région « la Démocratie Occidentale ». Saakashvili est une escroquerie politique presque sans égal. Il pensait qu’il avait le soutien de Washington pour attaquer l’Ossétie du sud. Saakashvili pensait faux. Washington n’était pas prêt à aller à la guerre avec la Russie pour le sauver. Aujourd’hui, il a de sérieux problèmes judiciaires en Géorgie. Les trucs habituels : abus de pouvoir et . Saakashvili a été abandonné par l’Ouest qui le laissa aussi tomber .

    Ensuite, il y a Victor Iouchtchenko. Porochenko a servi dans de nombreuses hautes positions gouvernementales pendant qu’Iouchtchenko était le président de l’. Rétrospectivement, Iouchtchenko est le plus fortuit président depuis Harry S. Truman. Néanmoins, dans le sillage de la révolution Orange, il était chéri de l’Occident. L’ lui souriait avec des promesses. L’OTAN voyait une victime fraiche de l’Est prête à être capturée. L’ingérence de Washington en Ukraine – à hauteur de 5 milliard $ – ne fît pas plus de bien à Iouchtchenko alors qu’il était président. Iouchtchenko qui était aimé par l’Ouest fût aussitôt oublié. Iouchtchenko a été abandonné par l’Ouest qui le laissa aussi tomber.

    Enfin, il y a Viktor Ianoukovitch. Jusqu’au 22 février 2014, Ianoukovitch était le président légalement élu de l’Ukraine. Il était internationalement reconnu. L’Union Européenne négociait avec lui. Mais l’Ouest le trahit en reconnaissant le violent coup d’état qui le renversa ainsi que l’ordre constitutionnel de l’Ukraine. Ianoukovitch a été abandonné par l’Occident qui le laissa aussi tomber.

    Etant donné l’histoire récente, Porochenko sera abandonné par l’Occident et laissé tomber.

    Traduit par Paul KEM

    http://russia-insider.com/en/politics_ukraine_opinion/2014/09/23/10-25-51pm/4_reasons_why_poroshenko_should_be_really_worried

     

    Source Article from http://reseauinternational.net/4-raisons-lesquelles-porochenko-reellement-etre-preoccupe/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/reseauinternational/4-raisons-pour-lesquelles-porochenko-devrait-reellement-etre-preoccupe_117597.html

     

  • La lutte implacable pour l'empire du monde


    140926

    Jules Monnerot avait décrit, dès 1949, au lendemain du "coup de Prague" (1)⇓ le communisme comme "l'islam du XXe siècle."  (2)⇓

    À l'époque, on doit le rappeler, cette comparaison semblait osée.

    Elle peut, pour d'autres raisons, être contestée par les mêmes bons esprits politiquement corrects. Non que l'on puisse ignorer les crimes de "l'entreprise léniniste", ainsi que le qualifie l'auteur de la Sociologie du communisme. Tout ou plus cherchera-t-on à les minimiser, à les relativiser, et, tout doucement à les faire oublier.

    Or, de plus en plus l'islamisme se comporte en ce XXIe siècle comme le successeur totalitaire du communisme.

    En fait les événements récents nous montrent hélas que cette tentative d'effacement discret affaiblit le monde civilisé. Dans leur confrontation avec l'islamo-terrorisme nos sociétés, et plus précisément encore, nos dirigeants et nos gros moyens de désinformation perdent de vue la parenté "structurelle" entre les deux ambitions totalitaires :

    Le léninisme d'hier fonctionnait déjà comme se développe aujourd'hui une certaine forme d'islamisme, cherchant à faire renaître les conquêtes militaires de ses prétendus "pieux ancêtres". (3)⇓

    L'un comme l'autre se ressemblent dans leur lutte implacable pour l'IMPERIUM MUNDI  (4)⇓ l'empire du monde.

    Apostilles

    1.   Nom donné par les Occidentaux à l'invasion de la Tchécolovaquie par l'URSS en 1948 avec l'appui des communistes locaux
    2.  Titre du 1er tome de sa Sociologie du communisme" 
    3.  C'est la signification du mot arabe "salafiyya" que nous transposons en "salafisme"
    4.  Titre du 3e tome de la Sociologie du communisme".

    http://www.insolent.fr/2014/09/la-lutte-implacable-pour-lempire-du-monde.html

  • Terroriste hier, allié de toute confiance aujourd'hui

    À l'acquittement d'Omar Mahmoud Othman alias Abou Qataba, les médias occidentaux ne s'attendaient pas. Il était jugé en Jordanie une nouvelle fois en tant que terroriste indiscutable.

    La Cour de sûreté de l'État d'Amman a jugé qu'elle manquait de preuves pour condamner celui que les services secrets britanniques considèrent toujours comme l'ancien bras droit de Bin Laden en Europe. Cette figure du Londonistan avait, à ce titre, été arrêtée en Grande Bretagne et extradée du Royaume Uni en 2013. Le ministre anglais de l'Intérieur Nick Clegg a fait savoir qu'il resterait interdit de séjour, bloqué sur la liste noire des Nations-Unies.

    Au cours de sa longue carrière de prédicateur — de fraternité et d'amour, — il s'était d'abord illustré en fomentant un attentat contre une école, une école américaine. Puis, pour fêter l'an 2000 dans la capitale jordanienne il avait planifié des attentats contre les touristes européens.

    Dans la capitale britannique il s'est fait remarquer par ses prêches violents contre les Américains et les Juifs. Le juge espagnol Balthazar Garzon a pu le décrire comme "ambassadeur de bin Laden en Europe" et de "chef spirituel d'al Qaïda sur le Vieux continent". En 1999 le royaume de Jordanie, dont, né en 1960 à Bethléem (!), il reste ressortissant, l'avait condamné à mort par contumace. Au cours de l'enquête sur le 11 septembre 2001, on trouve ses prêches incendiaires dans l'appartement de Hambourg utilisé par la cellule criminelle de Mohammed Atta.

    Au cours d'une audience de la procédure jordanienne notre homme avait toutefois désavoué les égorgeurs du Daesch, sigle arabe qui nous semble plus approprié pour désigner le pseudo-califat proclamé à Mossoul en juin. Il affirme considérer l'action terroriste de cette "nouvelle vague" comme contraire à l'islam.

    Une telle déclaration semble de nature à suffire, aux yeux des occidentaux, pour qu'il soit désormais considéré comme un allié.

    Disposant de tels amis, les Occidentaux ne devraient plus se préoccuper de chercher des ennemis.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2014/09/terroriste-hier-allie-de-toute-confiance-aujourdhui.html