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géopolitique - Page 709

  • La Serbie, entre les États-Unis, l’UE et la Russie – Colloque du 30/06/2015 à Bruxelles. Première partie

    Le mardi 30 juin 2015 se tenait, à Bruxelles, le premier colloque de l’Institut du Monde Multipolaire, sous la Présidence d’Aymeric Chauprade, co-organisé avec leSerbian Institute for Public Diplomacy et en partenariat avec la revue Conflits et Realpolitik.tv. Le thème de cette première réunion était « La Serbie, entre les États-Unis, l’Union Européenne et la Russie ».
    Première partie : introduction et intervention d’Aymeric Chauprade « La Serbie dans le monde multipolaire et son rôle dans les équilibres européens ».

    http://fr.novopress.info/

  • Alfred Thayer Mahan, théoricien de la thalassocratie américaine

    Amiral, historien et professeur à l’US Naval Academy, Alfred Thayer Mahan est né le 27 septembre 1840 à West Point, où son père enseignait à l’Académie militaire. Il fréquente l’US Naval Academy d’Annapolis, sert l’Union pendant la Guerre de Sécession et entame une carrière de professeur d’histoire et de stratégie navales. De 1886 à 1889, il préside le Naval War College. De 1893 à 1895, il commande le croiseur Chicago dans les eaux européennes. Il sert à l'état-major de la marine pendant la guerre hispano-américaine de 1898. En 1902, il est nommé Président de l’American Historical Association. Il meurt à Quogue, dans l’État de New York, le 1erdécembre 1914. L'œuvre de Mahan démontre l'importance stratégique vitale des mers et des océans. Leur domination permet d’accéder à tous les pays de la planète, parce que la mer est res nullius, espace libre ouvert à tous, donc surtout à la flotte la plus puissante et la plus nombreuse. Le Sea Power, tel que le définit Mahan, n'est pas exclusivement le résultat d'une politique et d'une stratégie militaires mais aussi du commerce international qui s'insinue dans tous les pays du monde. Guerre et commerce constituent, aux yeux de Mahan, deux moyens d'obtenir ce que l'on désire : soit la puissance et toutes sortes d'autres avantages. Ses travaux ont eu un impact de premier ordre sur la politique navale de l'empereur allemand Guillaume II, qui affirmait « dévorer ses ouvrages ».

    ◘ The Influence of Sea Power upon History 1660-1783

    (L'influence de la puissance maritime sur l'histoire 1660-1783), 1890

    Examen général de l'histoire européenne et américaine, dans la perspective de la puissance maritime et de ses influences sur le cours de l'histoire. Pour Mahan, les historiens n'ont jamais approfondi cette perspective maritime car ils n'ont pas les connaissances navales pratiques nécessaires pour l'étayer assez solidement. La maîtrise de la mer décide du sort de la guerre : telle est la thèse principale de l'ouvrage. Les Romains contrôlaient la mer : ils ont battu Hannibal. L'Angleterre contrôlait la mer : elle a vaincu Napoléon. L'examen de Mahan porte sur la période qui va de 1660 à 1783, ère de la marine à voile. Outre son analyse historique extrêmement fouillée, Mahan nous énumère les éléments à garder à l'esprit quand on analyse le rapport entre la puissance politique et la puissance maritime. Ces éléments sont les suivants :

    • 1) la mer est à la fois res nullius et territoire commun à toute l'humanité ;
    • 2) le transport par mer est plus rapide et moins onéreux que le transport par terre ;
    • 3) les marines protègent le commerce; 4) le commerce dépend de ports maritimes sûrs ;
    • 5) les colonies sont des postes avancés qui doivent être protégés par la flotte ;
    • 6) la puissance maritime implique une production suffisante pour financer des chantiers navals et pour organiser des colonies ;
    • 7) les conditions générales qui déterminent la puissance maritime sont la position géographique du territoire métropolitain, la géographie physique de ce territoire, l'étendue du territoire, le nombre de la population, le caractère national, le caractère du gouvernement et la politique qu'il suit (politiques qui, dans l'histoire, ont été fort différentes en Angleterre, en Hollande et en France).


    Après avoir passé en revue l'histoire maritimes des pays européens, Mahan constate la faiblesse des États-Unis sur mer. Une faiblesse qui est due à la priorité que les gouvernements américains successifs ont accordé au développement intérieur du pays. Les États-Unis, faibles sur les océans, risquent de subir un blocus. C'est la raison pour laquelle il faut développer une flotte. Telle a été l'ambition de Mahan quand il militait dans les cercles navals américains.

    ◘ The Influence of Sea Power upon the French Revolution and Empire, 1793-1812

    (L'influence de la puissance maritime sur la Révolution française et l'Empire français, 1793-1812), 2 vol., 1892

    Ce livre d'histoire maritime est la succession du précédent. Il montre comment l'Angleterre, en armant sa marine, a fini par triompher de la France. En 1792, l’Angleterre n'est pas du tout prête à faire la guerre ni sur terre ni sur mer. En France, les révolutionnaires souhaitent s'allier à l’Angleterre qu'ils jugent démocratique et éclairée. Mais, explique Mahan, cet engouement des révolutionnaires français ne trouvait pas d'écho auprès des Anglais, car la conception que se faisaient ces derniers de la liberté était radicalement différente. Pour Mahan, conservateur de tradition anglo-saxonne, l’Angleterre respecte ses traditions et pratique la politique avec calme. Les révolutionnaires français, eux, détruisent toutes les traditions et se livrent à tous les excès. La rupture, explique le stratège Mahan, survient quand la République annexe les Pays-Bas autrichiens, s’emparent d’Anvers et réouvrent l’Escaut. La France révolutionnaire a touché aux intérêts de l'Angleterre aux Pays-Bas.

    Le blocus continental, décrété plus tard par Napoléon, ne ruine pas le commerce anglais. Car en 1795, la France avait abandonné toute tentative de contrôler les océans. Dans son ouvrage, Mahan analyse minutieusement la politique de Pitt, premier instigateur génial des pratiques et stratégies de la thalassocratie britannique.

    ► Robert Steuckers, Vouloir n°137/141, 1997.

    http://www.archiveseroe.eu/mahan-a117737864

  • Un éditorialiste turc ose un tweet anti-Erdogan… et est licencié

    Il ne fait pas bon vivre en Turquie pour qui attaque verbalement le président sioniste Recep Tayyip Erdoğan. Pourtant le tweet du journaliste est plein de bon sens.

    Le quotidien turc Milliyet a licencié son éditorialiste vedette pour un tweet dans lequel le journaliste mettait en cause la responsabilité du président Recep Tayyip Erdogan dans l’attentat suicide meurtrier de Suruç, attribué au groupe Etat islamique (EI). « Nous avons arrêté notre collaboration avec M. Kadri Gürsel à compter du 22 juillet 2015 à cause de ses positions qui affectent notre environnement de travail », a annoncé la direction de Milliyet dans une courte déclaration citée jeudi par la presse turque.

    Mercredi, le journaliste a dénoncé sur son compte Twitter l’hypocrisie des responsables de la planète qui ont adressé leurs condoléances à M. Erdogan dans la foulée de l’attaque qui a fait 32 morts et une centaine de blessés lundi à Suruç, près de la Syrie.

    « Il est honteux que des responsables étrangers appellent la personne qui est la principale responsable du terrorisme de l’Etat islamique en Turquie pour lui présenter des condoléances après l’attentat de Suruç« , a-t-il écrit sans citer le chef de l’Etat.

     

    L’opposition turque et de nombreuses capitales étrangères reprochent au gouvernement islamo-conservateur, au pouvoir à Ankara depuis 2002, d’avoir fermé les yeux voire encouragé les activités des groupes djihadistes tels que l’EI.

    Ankara a toujours rejeté ces accusations.

    Le quotidien Milliyet est la propriété de l’homme d’affaires Erdogan Demirören, considéré comme un proche du parti islamo-conservateur au pouvoir.

    Source

    http://www.contre-info.com/un-editorialiste-turc-ose-un-tweet-anti-erdogan-et-est-licencie#more-38862

  • L’Occident est en train de «payer le fait d’avoir soutenu le terrorisme»

    Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré lors d’un entretien à la télévision qu’il ne pouvait y avoir de solution politique sur la guerre civile dans son pays tant que «le terrorisme» n’est pas éradiqué.

    Michel Janva

  • Cameron sur le terrorisme islamique : clair et ferme !

    Et Cameron donna l’explication la plus claire du terrorisme islamique et de l’extrémisme jamais osée par un leader politique… mais pourquoi tant de réticences en France à dire la même chose ?

    À travers un discours ferme, David Cameron s’est exprimé lundi 20 juillet sur la lutte contre le radicalisme islamique et le terrorisme. Le premier ministre britannique s’est employé à attaquer certaines explications populaires qui considèrent que le terrorisme est le produit de la pauvreté, du manque d’éducation, voire d’une maladie mentale. Son discours balaye ces arguments en objectant que bien des terroristes avaient grandi dans des familles prospères et suivi un enseignement dans des universités occidentales.

    Alors que la société britannique repose sur un système communautariste, David Cameron n’a pas hésité à pointer du doigt les dangers de la ségrégation qui favorise la diffusion d’une idéologie extrémiste et le processus de radicalisation : Nous devons nous pencher sur le problème de la ségrégation, car lorsque les gens grandissent et sont scolarisés entre eux, sans contact avec des personnes de milieux différents, cela conduit à la division a-t-il précisé, tout en notant « de nombreuses voix musulmanes fortes, positives ».
    Certaines chaînes étrangères sont également responsables de ce fondamentalisme religieux et de la violence qui en découle, à travers la diffusion « de contenu extrémiste » et une large place accordée dans les programmes aux « prêcheurs de haine ».

    Le chef des conservateurs souhaite, d’ici la fin de l’année, responsabiliser les communautés syriennes, irakiennes et kurdes de Grande-Bretagne afin qu’elles se mobilisent de manière explicite contre la violence.
    Intraitable face à l’État islamique, David Cameron a promis d’aider les parents craignant que leurs enfants partent au combat rejoindre Daesh. 700  Britanniques combattraient aux côtés de l’organisation terroriste en Irak et en Syrie. Sur demande des parents, le passeport de leurs enfants pourra leur être retiré afin de les empêcher de quitter le territoire britannique.

    Ce discours de David Cameron tranche avec les propos de Barack Obama, qui, dans son discours de l’état de l’Union le 20 janvier dernier refusait de prononcer les mots islam radical ou islamisme, au grand regret de certains observateurs. François Hollande soutenait en janvier que les musulmans étaient les « premières victimes du fanatisme, du fondamentalisme, de l’intolérance ».

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    http://fr.novopress.info/190911/cameron-terrorisme-islamique-clair-ferme/#more-190911

  • L'argent saoudien pour exporter l'islamisme

    Lu ici :

    S"Selon quotidien américain The New York Times, qui trié et étudié des dizaines de milliers de documents diplomatiques saoudiens révélés par le site WikiLeaks, l'Arabie Saoudite investit "des milliards de pétrodollars dans des organisations islamiques à travers le monde, pratiquant une diplomatie du chéquier". [...]

    Riyad a notamment accordé des moyens financiers à des prédicateurs à l’étranger, construit des mosquées, des écoles, des centres et soutenu des campagnes pour contrer des responsables et des médias à l’étranger qui étaient susceptibles de s’opposer à l’agenda du Royaume".

    D'après Usama Hasan, chercheur en études islamiques à la fondation Quilliam à Londres, cité par new York Times, "il s’agit de milliers et de milliers d’organisations militantes et religieuses (...) directement ou indirectement financées par eux" à travers le monde.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 17 députés français se rendent en visite officielle en Crimée, dans un contexte de crise agricole due aux sanctions russes.

    C’est à l’initiative du député républicain, Thierry Mariani, que  dix-sept parlementaires (dont 3 sénateurs) sont partis mercredi pour Moscou. Thierry Mariani, Nicolas Dhuicq, Jacques Myard, Yves Pozzo Di Borgoainsi que la plupart de leurs compagnons de voyage, sont des récidivistes; en septembre 2014 ils s’étaient déjà rendus en Russie en compagnie de 14 parlementaires pour assurer le Kremlin de leur soutien dans la crise ukrainienne. Ils ont, comme la fois précédente, rencontrer Sergeï Narychkine, le Président de la Douma. L’originalité, cette fois-ci, tient au fait qu’ils se sont rendus en Crimée. Le rattachement de la Crimée à la Russie, selon la volonté de ses habitants, avait été le prétexte aux séries de sanctions que l’Occident a depuis, fulminées contre la Russie.

    Christine Dalloz, Yannick Moreau tous les deux Républicains, et Jérôme Lambert (RRDP) sont les nouveaux venus, cette année.

    Les parlementaires étaient en Crimée ce jeudi et y resteront demain. Il ont confié au Courrier de la Russie qu’ils militent pour une « Grande Europe, [dans laquelle] nous sommes de toute façon « condamnés » à travailler avec la Russie. L’affaire ukrainienne est un cancer qu’il faut stopper, et pour cela, il faut garder le contact. »

    Un voyage qui rappelle également la visite de parlementaires français à Damas, reçus par Bachar-el-Assad: quatre députés en février 2015, parmi lesquels Jacques Myard, et tout récemment, le parlementaire chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson .

    L’Ukraine veut interdire son territoire aux députés…

    Thierry Mariani ajoute : « la Crimée est historiquement russe. Point final. On ne lutte pas contre l’Histoire. Et si quelqu’un estime qu’il s’agit d’une violation du droit international, eh bien, je suis très fier, à 56 ans, de commencer une carrière de délinquant international ! » A propos d’une éventuelle interdiction d’entrée en Ukraine, il précise: « Je connais bien l’Ukraine et j’y étais encore il y a un mois, à titre personnel, afin de rédiger un rapport pour l’Assemblée nationale. J’attendrai que le pouvoir actuel – dont, à mon avis, les jours sont comptés – tombe et je retournerai en Ukraine lorsqu’un nouveau gouvernement sera en place.»

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  • Occident, il est temps de secourir l’Orient chrétien !

    Originaires d’Europe de l’Est, de France, des États-Unis ou du Canada, ils ont décidé de répondre à l’appel des chrétiens d’Orient en ralliant des groupes de combat.

    Ils se prénomment Mathieu, Bastien, Martin, Stan, Tim ou Brett, ils sont étudiants, anciens militaires, chômeurs, associatifs ou simples aventuriers improvisés. Originaires d’Europe de l’Est, de France, des États-Unis ou du Canada, ils ont décidé de répondre à l’appel des chrétiens d’Orient en ralliant des groupes de combat comme cette milice chrétienne du nom de Dwekh Nawsha. Certains sont croyants, d’autres athées. Ces derniers s’enrôlent plus aisément dans les rangs des YPG (Yekîneyên Parastina Gel) ou Unités de protection du peuple, de tendance marxiste, militant pour l’autodétermination du Kurdistan syrien.

    Si beaucoup seront refoulés lors des tests de recrutement, ces volontaires ne sont pas sans rappeler leurs glorieux prédécesseurs français, étudiants pour la plupart, ayant rejoint en 1975 les Phalanges chrétiennes du Liban, au plus fort de la guerre civile qui étreignait cet îlot chrétien en terre d’islam. À l’époque, les phalangistes de Bachir Gemayel s’opposaient aux Palestiniens, plus nombreux et armés par Moscou et ses satellites communistes. La geste de ces jeunes ne manquait pas de panache. Elle eut son héros, le valeureux Stéphane Zanettacci, fauché par une grenade alors qu’il marchait vers le camp forteresse de Tel al-Zaatar, ce qui lui valut un requiem entonné, en sa mémoire, par toute une génération de militants :

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  • La Turquie bombarde des bases de l’État islamique

    La Turquie a finalement décidé de s’en prendre à l’État islamique en menant vendredi deux séries de frappes aériennes contre des positions djihadistes en Syrie, alors que la police a mené un vaste coup de filet antiterroriste dans tout le pays.

    Ces premiers raids aériens de la Turquie marquent un tournant dans la politique syrienne du régime conservateur turc, longtemps accusé par ses alliés de fermer les yeux, voire de soutenir les organisations radicales en guerre contre le régime de Damas. Ils ont été ordonnés en représailles à l’attaque menée jeudi par un groupe de combattants djihadistes contre un poste avancé de l’armée turque près de Kilis. Un sous-officier turc a été tué et deux autres soldats blessés.

    Il est utile de rappeler que la Turquie constitue le principal point de passage des recrues djihadistes vers la Syrie.

     


    Turquie face à l'EI : pourquoi le pays… par lemondefr

    http://fr.novopress.info/

  • Encore un drone américain qui s’écrase en Irak

    C’est ce qui s’appelle une preuve irréfutable par un selfie. Le Pentagone a été obligé d’admettre qu’un de ses drones s’est bien écrasé en Irak après qu’une photo d’un Irakien posant fièrement devant l’engin ait fait le tour des réseaux sociaux.

     

    Le drone, un modèle Gray Eagle pour être exact, s’est écrasé ce 20 juillet près de Samarah, à 350 km au sud-est de Bagdad. Cette région est précisément le centre d’une bataille féroce que se livrent l’armée irakienne et les éléments de Daesh.

    Très vite des photos de l’appareil sont apparues sur Twitter.

    Devant l’évidence de ces images qui ont enflammé les réseaux sociaux, l’armée américaine n’a plus d’autre choix que d’admettre le crash de ce MQ-1C, d’une valeur de 40 millions de dollars tout de même, tout en précisant que le drone était non armé.

    Les images indiquent également que le corps de l’appareil ne comporte aucun impact, excluant par conséquent l’hypothèse qu’il aurait été abattu en plein vol.

    Selon le magazine Air Force Times, «le drone effectuait une mission de combat quand il s’est écrasé. Rien n’indique que des civils ont été blessés ou des biens endommagés sur le site de l’accident. Le Predator n’a pas été abattu par des tirs ennemis, mais il n’y a aucune information sur la façon dont le drone s’est écrasé. Les enquêteurs devront déterminer les circonstances de cet accident».

    Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit. Déjà en mars dernier, un drone américain s’était écrasé en Syrie.

    Source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFZZpAVFZyXQEXiAJ.shtml